Mugen Asakura
Cuarta Espada - L'Oubli
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 | Sujet: ↓ Mugen Asakura ↑  Sam 13 Mar - 19:54 | |
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Prénom : Robin
Age : 17 ans
Expérience RP : Un Peu Plus d'un an
Un avis sur Bleach Shinigami Age : Toujours la même chose =)
Comment vous avez connu ce Forum : Changement de Perso. » Votre Personnage «
Nom : Asakura
Prénom : Mugen
Age : En apparence Mugen a l'air d'avoir la vingtaine, mais en vérité il a quelques siècle à son actif
Sexe : Masculin ♂
Race : Shinigami
Rang / Grade désiré : °~. Kyu Ban Tai Taisho | Cool Taisho .~°
Description Physique :
Quelle morphologie harmonieuse et ambiguë nous offre l'entité qu'est Mugen. Fascination et mystère sont des mots qui reviendraient inlassablement si l'ont se mettait à évoquer son apparence physique. Oui, Mugen se distingue par son apparence unique, c'est quelqu'un que l'on remarque forcément lorsqu'on le croise dans une rue ou lorsqu'il entre dans une pièce.
Malgré ce que l'on pourrait croire, le Kyu Ban Tai Taisho est tout sauf imposant, de taille moyenne et d'une carrure filiforme, il est très facilement sous-estimable et n'inspire nullement la crainte lorsqu'on le voit s'approcher de son pas menaçant vers son ennemi, néanmoins, prendre le capitaine à la légère serait une terrible erreur, car si son physique qualifiable de «brindille» n'inquiète pas, il possède des talents de combattant hors pairs... Remarquez, l'apparence «chétive» de Mugen n'est qu'un leurre, car même si on le pense dépourvu de toute force physique, il montre un buste vigoureux, pas de muscles saillants ni de monstrueuses tablettes de chocolat, mais simplement une forme de torse qui trahit l'entrainement physique que s'impose le jeune homme. Dernier point à mettre en relief concernant son physique d'apparence frêle, c'est l'avantage qu'il lui octroie en terme de souplesse, rapidité et agilité...
Connaissez-vous le terme de beauté froide ? Cette expression ambiguë qui attache le physique d'une personne à une beauté mystérieuse ou tout simplement glaciale, gelée en fonction de son expression de visage, la couleur de ses yeux, l'indifférence de sa voix ? Oui, probablement, cette expression commune est connue, mais elle ne s'adresse qu'à un groupe de personne très restreint. Groupe dont Mugen fait parti. Ce qui relit le Shingami à ce terme élogieux est sans nul doute son teint de peau, blême et d'apparence fragile, il dégage une prestance soyeuse et soigneuse, l'aspect de la fragilité est très prononcé et même si la tentation de toucher l'épiderme mate est tentante, on s'en retient, de peur de la voir partir en lambeau à la plus infime des caresses. La teinte de cette peau pourrait être un désavantage physique majeur, mais il trouve le parfait équilibre et fait du ton de sa peau doré pur, semblable aux corps dans l’ancien temps grecque, magnifique.
Si les traits physiques de Mugen cités ci-dessous vous prouve bien son authenticité, il reste des éléments qui viennent accentuer d'avantage le côté unique de l'individu. Aux nombres de 3, ces éléments se distinguent particulièrement par le fait qu'ils sortent du commun des mortels. Marquant le capitaine par des symboles uniques qui rappelleront toujours sa présence.
Le premier de ces symboles est très certainement celui qui frappe le plus, qui atteint l'œil directement lorsqu'on dévisage le capitaine de la 9ème division . Ce signe distinctif, est en réalité un bonnet, ce bonnet est d’une blancheur éclatante, c’est un élément sacré pour Mugen, il n’a autorisé personne à ce jour de porter son bonnet, ce dernier cache enfaite sa chevelure mal coiffée.
Quand au second, il choque moins, mais reste tout à fait hors du commun. Du premier coup d'œil, c’est cette marque qu’il y a sur son bonnet, on ne sait absolument rien sur cette marque, peut-être était-ce le signe d’un clan ? ou d’une marque maudite ?
Avec ce troisième élément, nous allons clore le sujet traitant des signes distinctifs du personnage, mais avant, il vous faut savoir, que cet ultime signe est la fierté du capitaine, ces choses auquel il attache un grande importance, plus forte encore que ceux de son clan... Ces choses qu'il affectionne tant, ce sont bien sûr les deux boucles qui ornent ses oreilles, elles sont bien ronde et d’une couleur azuré.
Si la majorité du corps de Mugen vous est désormais connue, il vous reste l'essentiel, et oui, que serait un homme sans un visage ? Peu importe sa forme ou son expression, tout individu porte ses traits, le distinguant de ses semblables, le marquant d'une authenticité propre à lui même... Un homme sans visage est probablement un homme sans fierté, chacun devrait pouvoir regarder dans les yeux celui qu'il tue, ou qu'il aide.
Encore une fois, le Capitaine se démarque rien qu'avec son faciès, ce-dernier, est, comme l'ensemble de son corps, de cette teinte méditerranéenne et attirante, sans omettre son impression de fébrilité. La forme fine du visage en ajoute à cette prestance fragile et les traits biens dessinées et sans imperfections ne sont pas sans rappeler les sculptures de marbre ancien. Il serait doté d'un charme inouïe si seulement se visage ne se fermait pas en une expression neutre, indifférente, ne laissant filtrer aucunes émotions, pas une seules pensées, constamment verrouillé par un cœur gelé.
Entourant ce visage de marbre, quand Mugen enlève son bonnet, une crinière soyeuse chute en une cascade d'un ton aussi coloré que sa peau. Le jeune homme a néanmoins une chevelure proche de la couleur noir, cette teinte pourrait être choquante, pourtant, sans doute grâce à la moindre différence de teinte avec sa peau, les cheveux de Mugen ne choquent en aucuns cas, disons simplement qu'ils sont parfait pour lui, que nulle autre couleur ne pouvait mieux lui aller.
Pour ce qui est de leur mise en forme, là encore, nous nous retrouvons devant une originalité peu commune. La crinière couleur sombre se montre d'une longueur suffisante pour se terminer en pointe sur les épaules du jeune homme, marquant dans sa façon d'être en une mosaïque unique au sommet du crane du personnage, les moins analystes diront que c'est une forme d'éclair tandis que d'autre verrons juste là une manière originale de placer une chevelure.
Si nous migrons plus au sud, nous devrions atteindre , à savoir, ces perles qui luisent de cette lueur intense marron, encerclées par des paupières fines, ces sphères marron sont tout simplement magnifiques. Je pourrais m'attarder encore et encore sur les effets que provoquent les pupilles de Mugen, cet aspect sauvage et l'apparence hargneuse de ses yeux, néanmoins, j'en oublierai le plus important, Mugen a les yeux de ceux qu'ils veulent prouver que leurs existences ne sont pas vaines, qu'ils ont un but et qui désirent que leur mort sera utile... Oui, c'est bien ce qu'expriment les yeux du capitaine, cette soif de faire quelque chose, de poursuivre un but, cette envie de rêve...
Description Psychologique : Mugen, un mystère en lui-même. Un personnage coloré, plutôt difficile à cerner. Personne ne semble réellement le connaître, et ceux qui le connaissent le mieux n’ont pas conscience de ce fait, le jeune homme préférant garder pour lui ce qu’il ressent, sans pour autant garder ses opinions pour lui-même. Montrant à ceux qui le connaissent le moins, mais qui croient le connaître, une personnalité superficielle axée sur les plaisirs de la vie et les apparences. Adorant jouer son rôle de stéréotype de « playboy » pour lequel seul l’amusement ne compte, il aime bien jouer avec les gens et leur faire croire ce qu’il veut qu’il croit. Trop sûr de lui, orgueilleux, soupe au lait, superficiel, lent d’esprit…plusieurs lui attribuent ces nombreux défauts alors qu’il en est tout autre.
Il est ce qu’on appelle, un véritable Shinigami. Allant jusqu’à caché sa véritable nature pour dupé les autres. Solitaire de surplus, peu de personnes peuvent réellement prétendre faire parti de ses intimes, ou même d’un rang plus élevé que simple connaissance, le jeune homme préférant ne se reposer que sur lui-même. La vie lui a trop souvent appris qu’aimer n’apporte que la souffrance, il n’aspire plus à se faire des amis, il a compris depuis longtemps maintenant que l’on naît seul et que l’on meurt seul…Selon lui, la meilleure façon de ne pas souffrir est de rester seul, ainsi on est le propre initiateur de notre souffrance et on peut la contrôler, du moins le pense-t-il. Les autres ne sont souvent que des obstacles à l’accomplissement de sa vie…
La solitude, certainement l’un des principales caractéristiques des shinigami, après tout un shinigami doit avoir le moins d’attache possibles, chacune d’entre elles constituant un moyen pour l’ennemi de prendre le dessus sur lui-même. Mugen est certainement un Shinigami exemplaire sous plusieurs angles. Prêt à tout pour sa division, il n’a pas peur de se sacrifier pour une missions et essaye de faire passer ces dernières avant toute autre choses. Cependant, aussi curieux soit-il pour un shinigami aussi porté sur les principes, il a tout de même un certain problème avec l’autorité, se considérant comme libre il ne supporte pas de devoir écouter les ordres de quelqu’un d’autre quand il a une idée en tête. Cependant, ce petit côté rebelle semble avoir été accepté par tous.
Pourquoi ? Tout simplement parce que Mugen est un Capitaine clef dans l’organisation des diverses missions. Puissant combattant, il est surtout reconnu comme étant un fin stratège et possédant une intelligence hors du commun, lui octroyant ainsi une capacité analytique indispensable aux situations de crises. Qualifié comme étant un Génie, peu de personne, ne remette en question ses dires, ses conseils toujours écouté avec soin. Le seul hic reste son tempérament de feu. Mugen ne semble accordé aucune importance à ses dits « supérieurs », se considérant comme libre il n’en fait qu’à sa tête et ne se prive pas pour faire connaître sa façon de penser.
Cependant, malgré ce statut de Génie, Mugen n’est rien d’autre qu’un être tourmenté. Tourmenté par son passé et encore plus par le futur qui l’attend, ayant effroyablement peur de son destin et celui du monde, il essaye tant bien que mal de cacher ses peurs par l’arrogance et en se moquant de tout ce qui l’entoure. Le Capitaine au tempérament de feu, voilà ce qu’il est. Le parfait Capitaine…n’importe quoi.
Toujours prêt à foncer tête baisser dans les ennuis, pour ensuite réfléchir il serait certainement déjà mort s’il n’avait pas été aussi vif d’esprit. Il tente par tous les moyens de sauver ce monde et ces habitants, pouvant même les faire passer avant sa propre mission pour préserver cet espoir qu’il a d’un monde nouveau. Le véritable Mugen est plus qu’un Capitaine, il est un humain. Il veut montrer qu’il est fort, qu’il saura porter le monde sur ses épaules, sans se préoccuper des éléments externes de ses missions…mais rien ne compte plus que ce monde en décrépitude qu’il sait pourtant condamné…condamné à laisser place à un nouveau monde, un monde de paix pour les prochaines générations.
Histoire : I_ Génèse. ~
Le début tragique est bien souvent celui d'un héros, sa raison qui le pousse à lutter contre les méchants, à se battre pour la justice et la paix... Sortons maintenant de ce stéréotype à dormir debout pour nous concentrer sur l'enfance tragique d'un de ces «méchants»...
Mugen n'a pas connu de famille aimante ni de tragique accidents conduisant à leur perte... Il n'a pas eut de parents morts pour le bien de tous et dans l'intérêt de l'humanité, à vrai dire, il n'a pas eut de parent du tout.
Certes, il n'est pas venu au monde par magie, néanmoins, le terme «parent» ne désigne-t-il pas avant tout ceux qui s'occupent de leur fils, lui offrant éducation, nourriture et bonheur ? Si oui, alors je peux confirmer mon affirmation, Mugen n'a jamais eut de parents. Déjà, lors de ses premiers jours, ses parents le voyaient plus comme une future arme, prête à rejoindre les rangs des guerriers assoiffés de sang que formait l’ancien clan Asakura. Mais alors, que faire lorsque les créateurs prennent peur de leur propre arme ? La destruction ? C'est probablement la sentence qui serait tombée sur cette être n'ayant que pour crime d'être né d'un clan d'animaux si, dans leur sauvagerie, ils n'avaient pas eut un éclair de lucidité... Une arme reste une arme après tout et plus dangereuse est-elle, plus elle en devient indispensable... C'est cet état d'esprit qui sauva la vie au futur shinigami, c'est aussi celui-ci qui le priva de tout repères, de toute enfance.
Il fut enfermé dans la plus petite cellule de son clan dès qu'il fut sevré, ignoré par sa propre famille, oublié de son propre sang, le petit Asakura grandit, sans jamais comprendre quelle était la raison de son existence. Seulement nourrit, Mugen n'a put obtenir l'affection que réclame chaque enfant ni le besoin de sécurité, de réponses, de notions et de principes, aussi, la seule chose qu'il gagnait avec l'âge était des questions. Savez-vous ce qu'est de rester dans l'ignorance la plus totale ? Être puni sans savoir pourquoi ? Se sentir victime d'une injustice mais être incapable d'expliquer que vous n'avez rien fait... Tout ceci jusqu'à croire que vous avez réellement fait quelque chose de mal et que votre unique vie sera de payer vos crimes ? Permettez moi d'en douter, pourtant, c'est ce qu'il a vécu jusqu'à ses 7 ans... 7 ans de tristesse, de solitude et de colère enfouie, 7 ans qui s'achève lorsque cette porte s'ouvrit...
« Mugen, le temps de d'utiliser est venu. »
Tuer, oui, voilà qu'on lui avait insuffler un but, une mission, tout simplement quelque chose à faire... il ne comprenait pas, mais il n'avait pas besoin de comprendre, il lui fallait juste «suivre son instinct»... Mais quel était son instinct ? Oublier ses questions, courir et tuer, voilà ce qu'il devait faire. Terrifié mais décidé à faire ce que l'on attendait de lui, Mugen eut pour la première fois de sa vie l'impression d'être quelqu'un, de vivre, on avait demandé sa présence, on avait besoin de lui et c'est pour cette raison qu'il courait vers l'inconnu, prêt à tuer quiconque se ayant devant lui. Il y avait cet homme, au sommet de cette falaise, regardant le vide et sans une seconde d'hésitation, Mugen lui bondit dessus, l'arme en main, près à exécuter sa mission... La suite fut plus confuse et sans même qu'il ne comprenne, il se retrouva au sol. Reprenant ces esprit, l'enfant ce prépara à attaquer une seconde fois, avant d'être stoppé par les dires de l'inconnu. Il n'assimila pas tout ses mots, concentrés sur ses pupilles si étrange, elles avaient un effet fascinant, intriguant et étrangement, le Asakura savait qu'il aurait suivit cet homme les yeux fermés si il lui demandait, il n'eut alors aucuns mal à l'écouter lorsqu'il lui déclara que son objectif se trouvait en bas... «Objectif » ce mot fit palpiter le cœur de l'enfant... Oui, il avait un objectif.
En plein cœur du village, Mugen se battait, tuant chaque adversaire avec une rapidité et une précision rare, il n'avait aucune raison, simplement un objectif, cela lui était amplement suffisant, alors il continuait, oubliant fatigue et blessure tranchant, tranchant, tranchant. Plus de questions ni d'image dans sa tête, seulement un corps animé par le désir de prouver qu'il n'était pas inutile, si tuer était une raison de vivre alors il l'a prenait... C'était sa manière de survivre.
Endormit sur la branche le plus haute d'un arbre, l’homme se souvient d'avoir fait une nuit sans cauchemars et aussi loin que remontait ses souvenirs, c'était la toute première fois. Etait-ce un signe ? Il n'en doutait pas, quand il rouvrirait les yeux, son clan lui porterait estime pour avoir survécu avec les plus valeureux guerriers, ne leur avait-il pas prouver qu'ils pouvaient compter sur eux ? Oui, il avait gagné sa place... La désillusion fut terrible lorsqu'il comprit qu'il avait été le seul à survivre, qu'avait-il donc fait pour ne pas avoir été tué avec les autres ? Mourir pour une cause n'était-elle pas la plus belle mort imaginable ?
Mugen n'était peut-être plus dans une cage, mais il était encore une fois privé de liberté, errant sans but à la recherche de rien. Le désespoir noircissant son cœur, le gelant, l'empêchant désormais de ressentir la moindre émotion, Mugen perdait son âme... Et puis il y avait cette fleur, belle et d'une blancheur immaculée, véritable reine parmi le sol brun, elle était là et attendait, pour quelle raison ? Quelle était son but ? Mais elle ne le voyait pas non plus... Il fallait qu'elle paye ! Puis cette voix... Mugen l'aurait reconnu entre mille bien qu'il ne l'avait entendu qu'une seule fois, elle l'avait stoppée dans son geste et l'homme le regardait, toujours avec ses iris étranges et captivantes... Et que dire de ses mots ? Ils venaient frapper l'enfant en plein cœur, trouvant les paroles adéquates... L'ultime geste fut qu'il plaça sa main sur sa joue, un premier contact qui emballa la totalité du corps du futur Kyu Ban Tai Taisho.. Avait-il trouvé un rêve finalement ? Cet homme pouvait-il être celui qui lui donnerait une raison de vivre...
« Bien, allons-y... »
Il n'en fut alors pas plus à Mugen pour emboiter le pas de cet homme à qui avait d'ors et déjà juré dévotion.
II_ Ascension. ~
Ici, le jeune garçon que l'on à connu du nom de Mugen à grandit. Étant un des disciples favoris d’Eikichi il apprenait à maitriser son pouvoir, gagnait en assurance et surtout, montrait une gratitude sans faille à son maître... Il gagna en puissance de par ses entrainements avec le maitre, il apprit à se connaître, ou du moins à se connaître tel que son maitre le voulait, devenant alors une machine de guerre incroyable. Avant même d'entrer dans l'académie des Shinigami, il se montrait d'une force redoutable... Il ne fait nul doute qu'il aurait pu passer directement au stade de shinigami, néanmoins, conformément aux ordres de celui qu'il admirait plus que tout, il s'inscrivit à l'académie.
Ai-je besoin de dire qu'il n'eut aucunes mal à ravir ses professeurs ? Probablement pas, Mugen n'était pas un inconnu à la Soul Society, même si son comportement froid et distant lui attirerait le mépris de ses camarades, personne ô grand personne ne venait lui faire ne serait-ce qu'une remarque. Le shinigami inspirait bien trop la peur, aussi bien par son pouvoir que par son statut de préféré d'Eikichi l’actuel Kyu Ban Tai Taisho.
La solitude le frappait encore et toujours, qui pouvait bien être ami avec un enfant ayant une faculté qualifiée de « répugnante » ? Qui pouvait s'attacher à ce garçon que l'on disait froid et violent ? Toutefois, Mugen ne souffrait plus de cette mise à l'écart, il avait Eikichi à ses côtés, il se sentait indispensable voir même aimé et de ce fait, rien n'arrivait à le déstabiliser.
Il faut aussi dire que ses camarades étaient tout aussi méprisant, faibles ou peureux, incapable de devenir des guerriers à service du capitaine, aucuns ne le voyaient comme lui, aucuns ne savaient à quel point cet homme méritait que l'on lui dédie sa vie... Mugen aimait Eikichi, comme un fils aime un père, comme un élève admire son maître...
Il avait déjà vu passé 10 printemps lorsqu'il fut convoqué pour l'examen et la remise officielle du diplôme, loin d'être excité ou terrorisé comme la plupart des autres aspirants, Mugen gardait son aspect neutre totalement indifférent, qu'est-ce que pouvait peut représenter un grade quand on avait la possibilité de servir Eikichi tout une vie ?
Lorsque lui et ses «collègues» entrèrent dans la salle étrangement plongée dans la pénombre, la femme était là, les traits tirés, les cheveux raides, et sa bouche aussi peu visible qu'une fente s'ouvrit en une mélodie grinçante :
« Je n'ai même pas envie de vous laisser passer ce test, vos professeurs sont unanimes, votre classe est la plus pitoyable qu'ils n'aient jamais eut... Néanmoins, Eikichi-sama souhaite voir à l'œuvre quelques individualités, aussi et malheureusement pour vous, cet examen vous est obligatoire. »
Le ton neutre avec lequel empêchait toutes émotions, les élèves restaient de marbres, comme si ils n'avaient strictement rien compris... Mugen lui, avait sentit son cœur battre plus fortement lorsqu'il assimila que son maître voulait voir certains personnages à l'œuvre et sans être égocentrique, il se sentait visé... Il était hors de question de décevoir.
« Le test sera simple pourtant peu d'entre vous en réchapperont, du moins je l'espère... la 9ème division ne tient pas à garder des shinigami incompétents... Ce mois-ci, nos officiers supérieur on fait plusieurs prisonniers, de l'ordre de simple shingami à supérieur, aujourd'hui, dans cette même pièce, ils seront libérés et aucuns d'eux ne doit fuir... Si tel est le cas, alors vous mourrez... Tous. Tuer ou être tué, telle est la devise de cet examen, que les plus faibles meurent.»
A peine ces brèves paroles achevés, la femme disparue et le grondement de pas sourds dans le couloir indiquait l'arrivée des ennemis... Certains de ses camarades hurlaient déjà, d'autres avaient sortis les armes... Mugen, lui, attendait patiemment l'arme en main, prêt à tuer quiconque tentant de s'échapper du filet... Ils étaient des incapables, jamais ils n'avaient tués, lui savait ce que c'était, il ne pouvait pas échouer.
Bondissant entre les rangs des capturés, Mugen tuait, sans une once d'hésitation ni de remord, tranchant l'ennemi conformément à ce qu'attendait Eikichi, il ne venait pas non plus en aide a ceux qu'il voyait en difficulté, si ils ne parvenaient par à vivre après cet examen, jamais ils ne pourraient se montrer digne du Kyu Ban Tai Taisho. Le visage couvert de sang, l’Asakura n'arrêta son massacre que lorsqu'il perfora la côte du dernier fugitif rendu discrètement aux portes...
Certains de ses camarades étaient morts, d'autres avaient brillé, mais aucuns n'avait mit autant de cœur à l'ouvrage que Mugen.. Inquiétant ? Probablement, mais tel est le prix d'une dévotion sans pareille.
Il fallut attendre quelques jours pour revoir enfin cette femme antipathique, son air sévère n'avait guère changé, elle n'avait pas menti lorsqu'elle avait déclaré qu'elle souhaitait leur mort plutôt que leur réussite. C'est en contenant une rage apparente qu'elle déroula un parchemin et se mit à énoncer des noms, formant des équipes de 3... Ainsi ceux qu'il devrait supporter s'appelaient, Kyoshiro Sayuri et Yakashi Ginji ? Il n'en connaissait aucuns... Et ne voulait en connaître aucuns, seul retrouver Eikichi l'importait.
Le premier contact se fit à l'heure du déjeuné, Eikichi se disait occupé et Mugen devait donc se contenter de passer une journée seul, aussi, l'arbre et la quiétude qu'apportait l'imposait chêne du village l'attirait, quoi de mieux pour passer un moment en paix. Adossé au tronc, il ne put louper la jeune fille s'approchait sans être vraiment sûr d'elle, allait-elle vraiment venir le voir ? Ou alors allait-elle l'ignorer comme tout le monde ? Il ne fallait pas trop y croire et c'est exactement ce qu'elle fit, elle s'essaya et commença à déballer son déjeuné, ne faisant pas cas de lui, une énième fois totalement invisible.
Il fronça les sourcils quelques instants et se prit d'une envie de lui hurler dessus, a contrario, il se calma, reconnaissant la jeune fille...
«C'est toi, Kyoshiro Sayuri ? »
Étrangement elle sursauta et lui teint un discours des plus incompréhensibles, lorsqu'enfin elle lui avoua qu'elle était aveugle. Si Mugen ne connaissait pas la pitié, il fut prit d'un élan de compassion pour cette jeune fille... Si elle était aveugle, comment pouvait-elle savoir si on s'intéressait à elle ? Devait-elle vivre, comme lui, dans l'ignorance totale ? Oui, pour la première fois de sa vie, il eut un élan d'affection, c'est probablement pour cette raison qu'il lui donna indirectement rendez-vous le lendemain... Elle rencontrerait Eikichi, sa vie aussi allait changer.Les ordres d'Eikichi étaient clairs, il ne s'intéressait qu'à Sayuri, le 3éme était inutile, nullement besoin de le lui présenter. Alors, dès l'aube, Mugen attendit sa compagne devant l'académie, le point de rendez-vous jusqu'au palais du Capitaine...Ici débute leur véritable aventure, Sayuri & Mugen, désormais reconnu comme un des duos les plus redoutables du monde Shinigami. L'histoire sera néanmoins différente de ce que l'on pourrait croire.III_ Avènement. ~ Le long de la paroi blême et immaculée, la goutte glissa, à la fois lente et rapide, elle filait sur cette rampe totalement lisse... L'homme, avait les yeux rivés dessus, comme stupéfait par le spectacle, son regard mêlait douleur et crainte et il était simple de deviner que malgré ses traits jeunes, le masque de la mort venait peu à peu le recouvrir... C'est à ce moment précis où la goutte se détacha de sa rampe pour s'écraser au sol, emportant avec elle la vie de ce jeune homme que l'on connaissait sous le nom de Ginji... Sans un geste, une seule expression trahissant un remord du meurtre qu'il venait de commettre, Mugen retira son arme de l'aine de son adversaire et lui tourna le dos, le laissant, dans un silence imperceptible, s'écrouler dans le gazon frais du crépuscule... Il venait froidement d'assassiner son coéquipier depuis 2 ans maintenant, sans une once d'hésitation ni de remord, car telle était la volonté d'Eikichi-sama... Ginji n'avait pas l'esprit suffisant pour servir la 9ème Division convenablement, trop insouciant, trop joyeux... Trop idiot. Il n'avait pas à regretter son geste, il ne devait pas regretter de remplir une mission.La mort du jeune homme ne fit pas grand bruit, les crimes classés sans suites étaient d'une telle fréquence que maintenant, la seule précaution à prendre était de débarrasser le corps sans même chercher à trouver un quelconque coupable. Pensant ne pas avoir à souffrir de ce meurtre froid, Mugen se planta le doigt dans l'oeil, car loin de cette idée, une personne vint le faire douter de lui... Sayuri. Mugen en était nettement plus proche qu'avec Ginji, ils se ressemblaient quelque part, elle ne voyait rien et lui ne ressentait rien, un parallèle les rapprochant plus qu'on ne pourrait le croire, aussi, lorsqu'elle lui posa sa question, il fut totalement incapable d'y répondre...« Qui ? Qui à bien put faire ça à Ginji ? » Mugen n'a put se résoudre à se dénoncer, préférant rester de marbre, laissant son cœur se perdre encore un peu plus dans les ténèbres. Mais se silence masquait probablement une crainte bien plus profonde, si terrifiante que seul l'inconscient du Asakura put supporter, la crainte de faire subir le même sort à sa coéquipière...Il ne put néanmoins se poser de question plus longtemps, car la mort de Ginji entraina un déséquilibre dans l'équipe et, solution plus simple que de trouver un remplaçant, Eikichi proclama ses deux élèves au niveau de shinigami supèrieur, leur ôtant ainsi la possibilité de continuer le travail d'équipe... Avait-il repéré la relation forte entre ses deux shinigamis favoris ? Peut-être bien, il est difficile de penser qu'Eikichi puisse ne pas prévoir un quelconque acte... Aucunes discussions ne s'imposaient de toutes manières. Sayuri se concentra tandis ce que Mugen se voyait pourvu d'un rôle de chef d'une équipe bien étrange.Elena, Chojiro, Midô, Jiro... Quatre vermines qu'Eikichiconsidérait comme ses gardiens, ses meilleurs soldats... Dire que Mugen ne fut pas fier d'être placé à leur tête serait mentir, la confiance de son maître en sa force était plus que flatteuse, néanmoins il considérait ses nouveaux frères d'armes comme des boulets.Nombreuses furent les missions où Mugen dirigea le quintet... C'était néanmoins les plus importantes, étant donné qu’Eikichi considérait ces soldats comme sont élite... Peut-être que Mugen considérait ces 4 hommes adolescents comme incapables et indignes de recevoir la confiance de’Eikichi mais il ne pouvait nier que grâce à eux il avait atteint une marge de progression impressionnante, ses compétences de combats s'amélioraient au fil des missions... Mugen appris une cinquième danse, son plus puissant pouvoir, puis il parvint à contrôler et à jouir des pouvoirs colossaux du sceau... Enchainant mission à succès sur mission à succès, Mugen devint le Kyu Ban Tai FukuTaisho, le plus craint et le plus connu... Après son maître bien évidemment, jusqu'au jour où ce dernier mourut, c'est alors qu'il fut nommé Kyu Ban Tai Taisho...
Dernière édition par Mugen Asakura le Dim 14 Mar - 19:22, édité 6 fois | |
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