In the center of silent. [PV Kougou Kumo]

Rare étaient ceux qui méritaient le respect et l'amitié d'un élite de l'Espada, rare étaient ceux qui pouvaient se battre aux côtés de l'élite de l'Espada. Notre Decima errait dans les vastes couloirs du Las Noche avec cette pensée en tête, même avec ces mots dans son esprit Jo restait impassible, ne produisant aucune aspect émotionnel sur son visage. Rappelons-nous que le Decima Espada n'avait pas de coeur, celui-ci fut remplacé par un trou béant lors de sa naissance en tant qu'Espada. Mais revenons à cette pensée tout aussi étrange qu'inutile. Jo s'était bien demandé que pensaient les Espadas de haut rang des Espadas de rang moyen? Bien qu'avec cette pensée en tête, le Decima ne s'était jamais donné l'idée qu'il était plus faible, non, il avait lui aussi ses capacités, des capacités que personnes n'auraient pu avoir. Est-ce de la chance? Est-ce une coïncidence? Jo ne croyait à rien de cela, pour lui seul les choix étaient primordial, il n'y avait pas de destin ni de hasard avec lui.
Errant sans but quelconque sans savoir où se diriger, Jo marchait d'un pas forcé, le regard inflexible figé droit devant, comme si Jo était à la recherche d'un ennemi. Las Noche était assez vaste pour faire de curieuse rencontre, mais pour l'instant notre jeune Espada n'avait fait aucune rencontre. Néanmoins, le Decima su tuer le temps en tuant plusieurs hordes de Hollows, une activité très agréable si l'on osait le dire. Ses pas résonnaient dans les couloirs, les bruits cognaient sur les murs comme pour l'effet d'un écho. Mais qu'il y avait-il de plus? Une énergie, le Reiatsu appartenant à la classe d'un Espada. C'était la destination de Jo, se rendre vers cette énergie. Pourquoi? Comme il s'était dit, le Decima voulait nouer des liens pas pour s'amuser mais pour favoriser l'esprit combatif et la confiance si Jo venait à se battre au côté d'un de ses congénères. Comment le savait-il? Les Espadas étaient les épées même de l'Hueco Mundo, c'était l'Espada à attaquer les Shinigamis et ainsi acquérir le contrôle total de la Soul Society. Pourquoi cela? Jo n'était pas du genre à se poser des questions, il préférait se battre comme un vrai soldat de l'Hueco Mundo.

Arriver dans une pièce immense dans laquelle se levait un trône par rapport au sol. Une petite fenêtre se dressait dans le plafond au-dessus de la chaise pour l'illuminer. C'était quelque chose que l'on ne voyait pas tout les jours, cette pièce paraissait tellement différent des autres salles commune du Las Noche. Il n'y avait personne, seulement cette énergie qui trainait dans cette pièce. Jo s'était déplace en vain dans l'espoir de rencontrer quelqu'un, errer seul n'était plus amusant. CA, c'était ce que quelqu'un de censé aurait pu penser, pour Jo cela ne s'agissait que d'un déplacement inutile. Mais après mûre observation psychique, notre Decima découvrit bien vite qu'il n'était pas seul, son regard devint alors plus froid. Vint une silhouette bien distinct derrière les marches du trône, une fillette au cours cheveux noir avec deux nattes se déplaça lentement et laissant un vague regard méfiant vers le Decima. Bizarrement cette fillette semblait sourire, elle semblait sous-estimer notre Decima. En observant minutieusement, cette fillette avait le visage orner d'un cache-oeil se situant à la gauche de son visage, preuve qu'elle avait atteint le statut de Arrankar.

Spoiler:

Je n'imaginais pas qu'un insecte nuisible viendrait profaner la salle du trône.

...

Super, j'ai droit à un muet. Tant pis, cela ma gâchera le plaisir de t'entendre hurler.

Retroqua-t-elle en préparant un Bala. Cette fillette était trop agressive, trop arrogante et trop sûre d'elle. Cette excès de confiance allait la mener droit vers son erreur. Levant la main et dirigeant son Bala vers le Decima, notre Jo n'eu besoin que moins d'une seconde pour se rapprocher s de cette fillette et d'étouffer le Bala avec sa main droite. La fillette était abasourdie, mais en prenant conscience que Jo était en face d'elle, elle recula aussitôt. Adossée contre le mur du fond de la salle du trône, le jeune fillette prépara un nouveau Bala mais par sa bouche. Usant une nouvelle du Sonidô, le Decima arriva tout juste en face de la jeune et mit sa main droite devant sa bouche. La bouche de la jeune fille fut bouchée par la main droite du Decima, Jo avait prit soin de laisser le nez libre afin que la jeune Hollow puisse respirer. La jeune Arrankar tenta mainte reprise de retirer la main du Decima par la force, mais en vain...
Ce fut Jo qui retira sa main délicatement, tournant les talons et laissant son dos à la jeune Arrankar.

Cette agressivité ne doit-elle pas détruire nos ennemis communs? Se battre entre alliés n'est pas digne d'un Vasto lorde.

Mais qui...

Mais si tu insiste en voulant t'en prendre à tes congénères, je n'hésiterais pas à mettre fin à ton existence. Retorqua Jo en assombrissant le ton de sa voix.

Mais t'es qui toi d'abord? Tu ne peux pas être qu'un simple Arrankar avec cette vitesse.

El Decima Espada.

Ce fut un choc pour cette jeune Arrankar, devoir rencontrer le Decima dans de tel circonstance. Gardant quand même une once de vigilance, la jeune fillette s'écarta de Jo en longeant le mur pour ensuite prendre la direction de la sortie de la salle du trône en courant. Le Decima l'avait regardé s'en allée, celle-ci devait sans doute aller répandre la nouvelle. Ne savant rien faire d'autre que de sortir de cette salle, notre jeune téméraire se mit en direction de la sortie, mais...

Kougou dictait le rapport de sa dernière mission à la surface à un larbin Arrancar dont elle ne savait même pas le nom, lorsqu'une bien heureuse nouvelle parvint jusqu'à ses oreilles. Un autre des ses escl...aides, même pas dignes de porter le nom de Fraccion, entra avec précipitation dans le bureau, faisant voler une pile de feuilles à cause du courant d'air créé par le mouvement violent de la porte. L'Araignée, parcourue d'une colère froide facilement contenue, dévisagea l'intrus. Ce dernier se hâta de relayer la nouvelle dont on lui avait fait part, avant de s'éclipser en courant. La Segunda fit signe à son scribe personnel de terminer seul le rapport, puis partit sans un mot. Puis elle fit demi-tour précipitamment, et ordonna au larbin de ranger les feuilles volantes et de les trier par ordre alphabétique. Ignorant les marmottements de l'inutile écrivain, elle marcha d'un pas leste en direction de la salle où se réunissait parfois l'Espada, et d'où elle comptait faire passer le message grâce aux équipements informatiques. Le Decima Espada avait enfin été remplacé ! Kougou sourit malgré elle. Après ces quelques semaines durant lesquelles l'élite du Hueco Mundo s'était retrouvée avec à peine la moitié des effectifs, un autre Arrancar venait enfin regarnir leurs rangs ! La Segunda elle même faisait partie des plus anciens soldats d'Asayake-sama et de Las Noches, et comptait accueillir ce petit nouveau comme il le méritait. C'est à dire en lui donnant une tape sur l'épaule qui l'enverrait peut-être à l'autre bout de la pièce, puis l'envoyer en mission, sans doute. A moins qu'il ne se montre plus doué à l'écrit qu'au combat, auquel cas elle se débrouillerait pour qu'il la serve et rédige ses rapports. Cela l'exaspérait de ne pas savoir lire ou écrire, mais les efforts nécessaires pour y parvenir la déconcentrerait de sa tâche première : éliminer les Shinigamis, et protéger le Hueco Mundo. Elle trotta dans le couloir lumineux, en cet éternelle nuit qu'était le monde des Hollows, s'arrêtant parfois un instant admirer la lune toujours au stade du dernier croissant, et poursuivait immédiatement sa marche tranquille, ne se précipitant pas ni se dépêchant. Elle arriverait bien assez vite dans la salle des Espadas. Un siège de plus ne serait pas vide, lors de la prochaine réunion. Cette perspective la réjouissait. Ils seraient bientôt prêts à partir en guerre !

Elle rechignait néanmoins à couper par la salle du trône, craignant qu'Asayake-sama ne le réprimande à propos de l'échec de sa dernière expédition dans le monde réel. Kougou savait déjà quel genre de discours il tiendrait, assis sur ce trône lugubre et trop blanc, comme les murs de Las Noches, ses couloirs trop longs, trop larges, trop énormes. La Segunda se demanda soudain si ce palais avait abrité des êtres géants, vu sa taille, puis cette interrogation disparut aussi vite qu'elle était venue : ce devait être une habitation pour Gillians, voilà tout. Elle vit, au loin, une des quelques portes qui menaient vers la salle centrale de Las Noches, qui communiquait avec toutes les parties du palais. A vrai dire, le mot «porte» n'était pas très adapté aux larges ouvertures dans la roche couleur ivoire qui composait le domaine privé de l'Espada et des Arrancars. C'était plutôt un trou dans la pierre plus ornementé que les autres.

Elle sifflotait, maintenant, prenant plaisir à entendre son sifflement. Puis elle cessa en entendant des bruits de voix dans la salle du Trône. Utilisant brièvement son Pesquis, elle découvrit le reiatsu de deux Arrancars, l'un minuscule comparé à l'autre, qui n'était pourtant pas énorme. L'un des deux lui était vaguement familier, elle avait dû croiser son détenteur dans les couloirs interminables de Las Noches, mais l'autre lui était complètement inconnu. Mais il s'agissait à coup sur d'un Arrancar, et d'une puissance non négligeable, même si elle semblait dérisoire à côté de celle de Kougou. Sans doute un nouveau venu ?

Puis il y eut un Bala qui jaillit du reiatsu le plus faible, et, à ses émanations, Kougou devina qu'il s'agissait d'une fillette. Et elle osait utiliser une technique offensive contre un autre Arrancar, et, en plus, dans la salle du trône ?! Kougou allongea le pas, sa foulée augmentant rapidement, ses pieds griffant le sol avec rage. Même sa robe, qu'elle préférait aux habits noirs et blancs des Arrancars, semblait furieuse, giflant l'air avec ire. Un deuxième Bala troubla la quiétude de Las Noches. La Segunda était désormais à portée de voix, et entendit une exclamation de la gamine, en vue désormais, qui demandait à son interlocuteur, un jeune homme blanchâtre au vêtements blancs doublés de cuir noir. Ce dernier répondit calmement à l'autre donzelle qu'il était le Decima Espada. Cette fois, l'Araignée était vraiment en fureur contre l'impertinente, et en même temps se demandait si ce type à la peau pâle était bien un nouvel Espada. Bizarrement, elle n'en douta pas, et marcha encore plus vite, prête à saisir la gamine, qui fuyait désormais la salle du Trône par le collet. Elle s'interposa entre la fillette et la sortie. L'impudente s'inclina en silence devant la Reyna del Desierto autoproclamée, puis tenta de s'esquiver. Kougou la saisit par la veste, et la traina avec elle jusque devant le nouveau venu. Elle jeta la fillette à ses pieds. La gamine pleurnichait maintenant, tant mieux. L'Araignée se retint de lui donner un coup de pied dans les côtes, et regarda la personne qui, visiblement étonnée, se tenait en face d'elle. Avec un sourire velouté qui était en totale contradiction avec le comportement qu'elle avait eu avec la sale mioche, elle dit d'une voix de velours, quoiqu'un peu grave :

«Bienvenue à Las Noches, Decima. J'espère que cette petite prétentieuse ne vous a pas trop dérangée. Je lui trouverais une punition appropriée, je vous l'assure. En commençant par...ça.»

Kougou claqua des doigts, puis, avec une vitesse digne d'un prestidigitateur, sortit d'une poche invisible un cube noir, qu'elle jeta sur la gamine impertinente.

«Kana Han Maku.»

La petite peste disparut en quelques instants. L'Araignée ramassa le cube et le rangea à nouveau dans une poche dissimulée. Puis elle sourit comme si de rien n'était, et continua à parler au Decima.

«Elle passera déjà quelques heures dans la dimension punitive...vous avez un cube de Kana Han Maku ? En voilà un alors. Un objet luisant noir apparut dans ses mains comme par magie et fut tout aussi rapidement fourré dans les mains du Decima. Et maintenant...Où en étions nous ? Ah, oui, à faire les présentations. Suis moi, petit, je t'expliquerais sur le chemin.»

Elle lui montra une des portes qui menaient aux couloirs infinis de Las Noches, puis attendit qu'il la suive, tout en racontant en large et en travers le fonctionnement du palais et de ses hordes Arrancars. Être Espada menait à de grandes responsabilités, le sermonnait-elle, et elle veillait à ce que tout le monde fasse son devoir dans les troupes d'Asayake(-sama). Puis elle s'arrêta soudain, comme si elle se rappelait soudain de quelque chose :

«Au fait, dit elle, je suis Kumo Kougou. Mais pour toi mon mignon, ce sera Segunda Espada. Je vais te montrer la salle de réunion de l'Espada, et on les appellera pour te présenter à eux demain. Viens.»

Notre Decima avait eu l'occasion de s'attacher aux combats, mais s'attacher à une rencontre, cela lui était presque impossible. Le regard froid et impassible de Jo fut attiré par une femme faisant ramper la jeune fillette Hollow devant lui. Un être vêtu d'une longue robe blanche orner par des bordures de cuir noir. Une autre Arrankar mais plus expérimentée, cette femme au long cheveux d'éclat mauve avait rattraper cette fillette si facilement, cela en était presque troublant. Un regard sévère mais juste, cette femme n'avait rien de ce que l'on pourrait appeler normal, elle semblait apporter la discipline dans son visage. Ne fléchissant pas du regard et restant toujours aussi taciturne, notre Decima regarda la nouvelle venue sans lancer le moindre mot. Cette rencontre n'avait rien de normal, pourquoi cette femme était-elle venue? Par curiosité? Par envie? Ou bien tout simplement pour rien. Jo resta impassible devant les faits et dit de la mystérieuse femme, ne clama pas un seul mot.
Sous un claquement de doigt, cette Arrankar fit apparaitre un petit cube opaque, débordant d'une énergie étrange et intense. La femme jeta ce même cube sur la fille qui fut totalement engloutit par ce même cube. Elle n'était plus là, elle se trouvait dans ce petit cube de la taille d'un dés. Ramassant ce cube renfermant une dimension punitive comme si de rien n'était, l'Arrankar jeta un sourire à Jo comme pour faire oublier ce spectacle.
Restant de marbre devant cette scène, le jeune Decima observa l'aspect physique de cette femme d'un oeil froid et dénué de vie. C'était certes impoli d'observer les gens de la sorte, mais Jo était simplement curieux de voir une personne comportant une énergie imposante et s'intéresser au Decima. D'autant plus que Jo fut surpris de n'avoir pas pu sentir l'arrivée de cette étrange personne. Ne faisant pas encore entendre le son de sa voix, le Decima prit un petit cube de la dimension punitif que proposait cette mystérieuse inconnue. Que faire? Jo n'avait aucun but, il n'avait que sa détermination et sa volonté pour se diriger dans ces lieux si vide.

Et ainsi fit notre Decima, celui-ci prit l'occasion de suivre cette étrange femme, la solitude avait assez durer, presque deux siècle à se battre seul. Jo suivit la jeune femme, ne clamant toujours pas un seul mot. L'étrange inconnue vint à parler de l'historique de ces lieux ainsi que lui faire quelque sermons sur ses responsabilité d'Espada. Le Decima avait tout écouté sans cracher un seul mot, seul son regard froid témoignait une once d'attirance pour les paroles de cette femme. Elle avait des formes généreuse et sous ces formes devait se cacher une puissance peu commune. L'étrange Arrankar s'arrêta net, laissant le jeune Decima marcher seul en avant. Et vint enfin les présentations, la voix de l'inconnue retentissait une nouvelle fois dans ces longs couloir silencieux.

Au fait, je suis Kumo Kougou. Mais pour toi mon mignon, ce sera Segunda Espada. Je vais te montrer la salle de réunion de l'Espada, et on les appellera pour te présenter à eux demain. Viens

Kougou... Kumo...

Cette phrase stoppa la marche de Jo, l'obligeant à cesser sa marche et à se mettre dans un comportement songeur. Pourquoi avait-elle prit la peine de donner son nom? Jo resta un instant songeur, sa main droite se posa sur son visage et son regard devint plus froid. Celui-ci se retourna, d'une rotation de la hanche vif, il fit face à cette Kougou Kumo, le regard dénué de vie et les sourcils légèrement froncé.

Que viens donc faire une altesse en ces lieux? N'a-t-elle donc pas des soldats à envoyé en guerre? Ou bien serais-je un soldat que vous enverrez en guerre? D'un cas comme dans l'autre, la guerre est inéluctable et je ferais un plaisir de mettre ma volonté sous vos ordres... altesse.

Jo n'avait jamais entendu des noms lors de ses rencontres dans la forêts Menos ou dans le désert blanc. Tout ce qu'il pouvait entendre était des hurlements et la chair qui se déchiraient sous ses griffes. Ce nom fut le premier à être entendu, Jo ne pouvait l'oublier, cette Kougoue Kumo, souveraine des araignées restera gravée dans les mémoires du Decima. Continuant leurs chemin sans trop ralentir, nos deux Espadas avançaient sans se parler, pourquoi? Jo n'avait rien à dire, il n'avait rien d'intéressant à raconter et comme il le pensait assez souvent, les mots n'étaient que des vents. Le Decima était à côtés de la Segunda, la deuxième épée de ce monde. Jo se sentait mal à l'aise de marcher à côté de la Segunda, celui-ci ralentissait un peu sa marche afin de se mettre peu en arrière. Etait-ce du respect? Ou bien de la crainte? Il n'y avait aucune peur à cela, Jo ne connaissait pas le sens de la peur, il n'avait pas de coeur et ne pouvait donc pas avoir peur. Il y avait bien du respect là dedans, mais c'était assez complexe pour notre Decima qui n'avait rencontrer que des Hollows sauvage.
Puis Jo s'arrêta brusquement, cessant le son de ses pas dans les longs couloir du Las Noche. Il tourna la tête vers un trou énorme qui s'agissait d'une fenêtre, son regard se posa sur le dernier croissant de lune dans le ciel de l'Hueco Mundo, sa voix se fit entendre et il n'y avait aucune sensation de paix dans sa voix.

Nous avons besoin de temps pour nous habituer l'un envers les autres. Se battre sans confiance envers ses alliés peux nous mener à la défaite. La confiance est primordial dans les combats, mais certains iraient jusqu'à sacrifier leurs alliés pour gagner. Aurez-vous un jour l'occasion de sacrifier un alliés pour la victoire de notre utopie?

La façon de parler de Jo se rapprochait à une personne ayant connu d'atroce vérité dans ce bas-monde. Le Decima semblait songeur en sachant qu'il y avaient d'autre Espada, tous aussi différent l'un que l'autre. Sacrifier un alliés au nom de la victoire, un acte qui a déjà été fait dans des passés différent. Le Decima n'irait jamais à sacrifier quelqu'un pour une victoire. Cela semblait être les caprices d'un gamin, mais Jo était ainsi, il voulait gagner sans avoir à faire un actes sacrificiel. Jo irait jusqu'à se battre même à moitié mort pour sa patrie, et même jusqu'à se battre pour une personne. Cette pensée était dangereuse, Jo était quelqu'un de dangereux, sa façon de se battre irait même à l'encontre de certaine règle de l'Hueco Mundo.
Reprenant sa marche derrière la Segunda Espada, le Decima resta songeur et son regard inflexible plongés dans des amas de pensées.

Le Decima l'avait suivie, sans dire un mot. Son regard vide, son visage impassible et son expression blasée faisait sourire la Segunda, même si elle aurait préféré qu'il ouvre la bouche, ne serait-ce que pour respirer...Il semblait affecté de torpeur, les sens occultés, l'esprit fermé. Puis, elle remarqua son trou de Hollow, à un endroit fort intéressant. Le coeur, siège théorique de tous les sentiments. Etait-ce son absence de cet organe vital pour les vivants qui le rendait si froid ? Comme de la glace. S'il avait été quelques grades plus haut que le Decima, Kougou en aurait frémi. Mais elle se contentait de sourire, tant il semblait être de caractère totalement opposé au sien. Elle qui connaissait déjà toute l'Espada actuelle, se demandait pourquoi elle tenait tant à faire visiter Las Noches à ce petit nouveau, très faible de surcroit. Il n'aurait pas tenu dix secondes si c'était elle qui l'avait agressé, dans la salle du trône. Pourtant, il se dégageait de cet Arrancar une force sombre qui intéressait l'Araignée, toujours à la recherche de jeunes talents. Celui-ci correspondrait-il à ses exigences ? D'autant plus que son regard lui semblait familier, et son attitude lui faisait penser à quelqu'un d'autre, mais qui ? Elle n'aurait su le dire.

Enfin, il parla, s'arrêtant tout d'un coup, et répétant son nom lentement. N'avait-il pas compris ? Etait-il comme l'un de ses Arrancars-esc...aides ? Idiot ? Bégayant ? Ou juste stupide ? Non, il n'y avait rien de tout cela dans ce type, Kougou l'avait senti. Le Decima était juste...froid. Et comme vide. Lorsqu'il l'interrogea sur son statut de reine et lui demanda si elle allait l'envoyer à la guerre, elle sourit, puis rit franchement. Cet homme avait réussi à la faire rire ! Et ce, dès leur première rencontre ! Même Karaleth n'avait pas réussi à accomplir cet exploit, avec son sens de l'humour très...acide. C'était tout juste si elle parvenait à faire sourire la Segunda, et seulement deux, voire trois fois chaque fois qu'elles accomplissaient une tâche. Cet Arrancar était décidemment très très très intéressant, et, surtout, très très très nouveau ! Elle le laissa parler, se retenant pour ne pas pouffer. Elle devait avoir une contenance, après tout ! Mais, il l'avait prit pour une reine, une REINE ! L'Araignée était peut-être la Reyna del Desierto, mais c'était plus une appellation qu'un titre officiel...Elle lui répondit en souriant toujours :

«Je ne suis pas une reine, petit, je suis la Segunda Espada, c'est tout. Quant à toi, tu n'es pas un...soldat. Ce mot est bon pour les déchets qui nous servent. Tu es une Epée de Las Noches, et, en tant que tel, c'est toi qui commandes. Tu devras sans doute à moult reprises mener nos...soldats sur le front, et t'arranger pour t'en sortir vivant. Car c'est d'officiers dont à besoin Las Noches, pas de sous-fifres. Nous en avons déjà assez, mais il faut encore compléter l'Espada, et trouver des Fraccion. Sais-tu ce qu'est un Fraccion, petit ? Ce sont nos sous-officiers, nos bras droits et gauches, et même nos jambes, si tu veux. Sans eux, nous ne sommes rien, pas même moi. Nous avons tous des défauts : les Fraccions sont là pour les compenser, et pour nous sauver lorsque nous sommes perdus. C'est cela, l'âme de Las Noches : l'association d'un puissant Espada, et de puissants Fraccions. Tu verras, c'est grisant d'avoir un, deux, voire dix associés sous tes ordres, des amis autant que des hommes de mains, petit.»

Il la fixa un instant, puis ils repartirent. Kougou fut agacée de voir qu'il restait en retrait, derrière elle, mais ne dit rien. Il devait être impressionné, ils l'étaient tous, le jour où la Segunda les avait dans ses petits papiers. Lui s'était déjà gagné une place dans les «amis» de l'Araignée, auprès de Karaleth et d'un Fraccion disparu. Ils continuèrent en silence, Kougou ne pensait à rien, le Decima sans doute à beaucoup de choses. Puis celui-ci s'arrêta soudain. Seul l'interruption de ses bruits de pas alerta la Segunda, qui se retourna. Il était désormais en train d'admirer une fenêtre menant vers le désert du Hueco Mundo. Que regardait-il, le ciel noir, si beau et sombre ? Avant que l'Araignée puisse le lui demander, il dit, d'une voix grave et...amère ? Songeuse ? Elle l'écoutait sérieusement, désormais, hochant la tête au fur et à mesure de son discours. Puis il se tut, lui posant une question redoutable, à double tranchant. L'Araignée se doutait que sa réponse jouerait beaucoup sur leurs futures relations, aussi dit-elle posément, pesant chaque mot avant de le prononcer, veillant bien à ce que son interlocuteur comprenne le sens de ses phrases.

«J'ais déjà eu une occasion de sacrifier quelqu'un pour accéder à la victoire. Cependant, je ne l'ais jamais fais. Lorsque je combats, je suis auprès de mes Fraccions, ou d'un autre Espada, et je ne puis me permettre de choisir entre la vie et la mort pour eux. Cependant, je sais que je m'immolerais si nécessaire pour sauver quelqu'un de plus puissant ou nécessaire à la survie de Las Noches que moi, et que j'enverrais à la mort sans hésiter quelqu'un de moins important, tout comme cette personne sait, lorsqu'elle est à mes côtés, que je le ferais en cas d'absolu besoin. Néanmoins, tous ceux qui prennent part à la guerre à mes côtés sont conscients de cela, et c'est pour cela qu'ils choisissent de venir avec moi : car notre survie à tous dépend du trio de tête de l'Espada, et de celui qui nous mena jusqu'ici : Asayake-sama. Sans lui, je ne serais qu'une pauvre Adjuchas guettant des proies. Voilà, petit, tu as mon point de vue, désormais. Mais...je ne me rappelle plus, m'as-tu dis ton nom ?»

Elle écouta sa réponse, puis il repartirent, leurs pas claquant sur les dalles blanches des couloirs blancs du palais blanc du désert blanc. Quel monde immaculé, infiniment plus beau, plus pur et plus vide que la dimension réelle ! Ils arrivèrent enfin à la salle de l'Espada, vide aujourd'hui. Les sièges présents seraient presque tous aussi vide, demain, presque une moitié de l'élite du Hueco Mundo étant absente, ou pas encore recrutée. L'Araignée soupira, puis montra la place de Jo, au bout de la table, qui était organisée par ordre de puissance. Il serait à côté de Karaleth, peut-être s'entendraient-ils bien ? Quant à elle, elle serait à gauche d'Asayake-sama (s'il venait), et près de l'Espada n°4 : Drako. Puis elle indiqua à Jo les diverses machines de l'arrière-salle, et appuya sur quelques boutons de l'artefact créé par l'ancien maître technologique de Las Noches, aujourd'hui disparu, lui aussi...que de morts dans cette guerre gagnée d'avance !

Discours? Paroles? Mots? Qu'était-ce la parole? Que signifiaient les mots? Ils pouvaient être inutile ou mortel. Toute parole avait un sens, chaque sens était tout aussi différent qu'un autre sens, pour le Decima la parole n'était qu'un vent émis par un son. Pour lui les mots ne signifiait rien, les actes eux-même étaient censé être important, on ne peux juger qu'une personne dans ses actes et non dans ses paroles. Ainsi Jo écouta sans broncher Kougou, elle était même au point de rire dans ses paroles après avoir écouter le Decima Espada. Dans les longs couloir du Las Noche, le silence était brisé par la voix d'une jeune femme à l'humeur éclatante. En voila une question; Pourquoi la Segunda Espada possédait une tel joie? Qu'avait-il de si drôle dans les dits du Decima? Ceci dit notre jeune balafré ne comprenait pas pourquoi ses paroles faisaient rire la Segunda. Pourtant aucune moquerie ne pu être sentis dans ses rires, elle semblait juste... contente. Elle se remit à parler d'une voix on ne peu plus retenue pour ne pas rire une nouvelle fois. Son discours fut tel que Jo en avait prit conscience; Il n'était pas un soldat mais un chef du Las Noche.
La voix de Kougou continue de propager la responsabilité d'un Espada et de sa fraccion dans l'esprit du jeune Jo. Plus on avançait dans le discours, plus Kougou devenait sérieuse, du moins c'était ce que pouvait conclure notre jeune Espada. Ainsi fit, notre Decima était un chef de Las Noche, une garde servant à détruire les ennemis des Espadas, désignant qui allait mourir sous les ordres du Decima. Jo comprit le sens de sa place parmi les Espadas, cela renforçait le lien qui le retenait dans l'Hueco Mundo.

Et ils reprirent la marche après s'être fixés un petit instant. Le Decima restant en arrière, regardant la Segunda toujours de ce même air glacial. Ses pensées ne se tournaient vers divers question mais une seul fut attrapée par son esprit; *Que suis-je censé ressentir en ce moment?*

Cette question tourbillonnait sans cesse dans sa tête, troublant notre Decima. Il se souvint qu'il n'avait pas de coeur, cela l'empêchait donc de ressentir aucune émotion. C'était faux, alors d'où viendrait sa haine et sa rage de combattre? D'où viendrait son esprit si téméraire? Le Decima n'avait pas besoin de coeur pour défier les lois des émotions, il pouvait éveiller un sentiment mais il en était incapable. Pourquoi? Ses sentiments n'étaient rien d'autre que des systèmes artificielle, Jo n'avait pas besoin de sentiment pour combattre. Mais? Mais alors pourquoi ce trouble dans son esprit? Le Decima était tout simplement mélancolique et non dénués d'émotion, ses émotions étaient enfouis en plus profond de lui et pour les éveiller il fallait beaucoup de courage et une volonté de fer. De la volonté ça Jo il en avait, encore bien plus résistant que le diamant lui-même. Mais le courage ça... c'était tout autre chose. Ce n'était pas du courage qui se trouvait en Jo mais une détermination que rien ni personne ne pouvait détruire, une détermination que nulle ne saurait imiter.
Trouvant quand même la force de parler, le Decima répliqua avec une question sur le sacrifice d'autruis, Kougou retorqua de suite avec une réponse au sens unique. Elle semblait paraitre tellement sérieuse lorsqu'elle parlait, cela plaisait à Jo. Devoir entendre de tels paroles au sens unique, cela était plaisant à écouter, Jo avait su écouter ces mêmes paroles sans interrompre, son regard avait même prit un teint plus sérieux. La survie, c'était le principal objet du Las Noche, le pilier à entretenir avec beaucoup de soin et à la renforcé sans cesse.
En reprenant une nouvelle fois leur marche, le Decima marchait prit place à la gauche de la Segunda, notre jeune balafré comprenait à présent le mental de la Segunda et ce elle le devait à ce Asayake, personnage qui restait néanmoins inconnu à Jo.

Nos deux Arrankar arrivèrent dans une salle dont au milieu se trouvait une longue table blanche comprenant onze place. Onze chaise au dossier pouvant dépasser le crâne d'une personne assise sur cette même chaise. La Segunda montra la place auquel lui était revenus de droit au jeune Decima. Sa place était au bout de la table, juste à côté de la Novena Espada, Karaleth Kakita. Ce nom ne disait rien à Jo, cela était normal vus que Jo ne faisait que son apparition dans les Bas fonds du Las Noche et donc sa présence ne pouvait être signalée. Le Decima observa sa place, faisant glisser sa main droite derrière le dossier de sa chaise. Sa place était en face du chef des Espadas, pourtant il y avait onze place, avait-il un autre chef? Négligeant cette question, Jo poursuivit la visite au côté de Kougou. Guider par cette femme étrange, Jo resta silencieux et pourtant son attention était porté sur les dits et fait de la Segunda. Aucune question ne fut dite, le Decima comprenait tout ce que Kougou lui disait. Divers artefacts appartenant à ce monde fut rassemblé et présenté. Etant prit dans cette visite, Jo eu l'impolitesse de se présenter, c'est alors que d'une voix mélancolique...

Je me nomme Jo.

Il s'appelait Jo. Drôle de nom. Simple, court. Facile à retenir. Kougou l'aima immédiatement. Le nom.

Elle dit alors au Decima, le plus sérieusement du monde, mais en ayant tout de même un peu de mal à contenir un sourire. Ce petit avait décidément un don pour la mettre de bonne humeur ! Qualité que la plupart des Espadas ne possédaient pas...

«Bienvenue à Las Noches, Jo. J'espère que tu te plairas, parmi nous. On n'est pas méchants, tu verras...enfin, c'est le cas pour la plupart d'entre nous. Et je ne mords pas souvent, ou plutôt, que lorsque l'on m'agace de trop. Ce qui n'est pas ton cas (pour le moment). En fait, je te trouve plutôt drôle.»

Elle l'observa un instant, lui et ses cheveux rebelles, sa cicatrice de guerrier et son trou de Hollow à la place du coeur. La disparition de ce dernier était-elle responsable de l'étrange froideur qu'elle décernait, autour de l'âme de ce soldat catapulté au rang d'Epée ? Pourtant, le fond de cette dernière semblait plus complexe, et pleine d'une détermination farouche. A ce titre là, et à celui-ci seulement, les deux Espadas se ressemblaient. Pour le reste...la bouillante Segunda n'avait rien à voir avec cet impassible Arrancar, aussi pâle et glacial que le gel hivernal. Elle frissonna un instant en le regardant, et faillit se mettre à contempler les magnifiques et passionnants murs blancs du palais du Hueco Mundo. Elle s'en empêcha de justesse, contemplant au fond de ces yeux bleus comme le givre et livides comme la mort, une flamme froide pleine de résolution.

«Même si je doutes que tu comprennes ce que c'est, l'humour, à cause de ce vide que tu as à la place du coeur. Mais ne t'en fais pas, il y a des étrangetés plus bizarres encore que toi et moi, ici. Tu as entendu parler de l'Ecureuil ? C'était un Arrancar qui passait son temps à grimper aux colonnes de Las Noches. Il était...Decima je crois. A moins qu'il ne soit passé Novena ? Bref, il avait un faciès de souris, et adorait les hauteurs...Il se mit un jour en tête de contempler le Hueco Mundo d'en haut. Manque de chance, il glissa et...bref, il connu une fin bizarre. Je crois qu'il se cogna sur la tête. Bref. Il n'est plus là. Mais il y a encore mille et une choses étranges dans ce palais. Tu sais ce que cela signifie, de faire partie de l'Espada ? Cela veut dire que l'on peut s'occuper de la ménagerie ! L'ancien chef des laboratoires avait créé une sorte de zoo avec divers types de Hollows et Menos. Il ne nous manquait qu'un Vastro Lorde...Dommage qu'on ait incendié ce bâtiment après sa mort, c'était vraiment amusant...enfin...voilà quoi. Tu veux voir le désert depuis le dôme de Las Noches ? J'ais découvert un passage. Si l'ancien Decima l'avait su...»

Puis ils partirent, laissant la salle des Espadas derrière eux. Kougou jacassait à qui mieux mieux, Jo ne disait rien. Etrange garçon, pensait la Segunda. Elle s'y habituerait bien, de toutes façons. Ils longèrent les éternels couloirs pendant des heures, qui parurent moitié moins longs qu'une minute à l'Araignée, qui tournait apparemment aléatoirement dans les infinis corridors, les interminables salles, prenait des portes invisibles, des accès inaccessibles, grimpait d'un étage, en redescendait de deux. Et Jo suivait, sans poser de questions, calme comme une pierre, et aussi silencieux qu'un fantôme. A vrai dire, s'il s'était arrêté, ou s'il avait parlé, Kougou ne l'aurait sans doute pas remarqué. Sans le savoir, le nouvel Espada avait réveillé la langue de la Segunda, habituellement loquace, mais sans plus. Désormais, elle bavassait comme une oie, roucoulait de même qu'un poule, et jacassait plus encore qu'une pie. Et que disait-elle ? Tout et n'importe quoi, de la dernière mission qu'elle avait effectué avec Karaleth à l'obsession d'Absalon avec le tabac, en passant par son admiration pour Asayake-sama, et son amicale rivalité avec le Primera. Ils arrivèrent si vite sur le toit du monde qu'elle ne s'en rendit presque pas compte.

En bas, la vue d'un immense désert blanc coupa la parole à Kougou, toujours aussi passionnée par le spectacle. Ses émotions violentes et passionnées se retrouvaient dans son minuscule sourire lorsqu'elle désignait telle dune, tel passage pour le monde réel, ou encore tel trou pour la forêt des Menos. Elle assura à Jo qu'ils iraient y faire un tour ensemble, ne serait-ce que pour voir comme s'en sortait le Decima face à dix Adjuchas enragés. Finalement, elle lui montra la lune, qui semblait si proche qu'on pouvait la saisir entre le pouce et l'index, et pourtant bien trop lointaine pour qu'on puisse la toucher. Puis elle s'assit et ne dit plus rien, attendant un mot, une phrase de son nouveau collègue, qu'elle avait décidé de prendre sous son aile, ou plutôt sa patte. Ils étaient situés au sommet du palais, sur l'étrange motif en forme de croix qui la surplombait. Sous leurs pieds, la pente douce du dôme, puis, plus bas encore, une falaise d'albâtre blanc, le mur. Et, plus en deçà encore, le sable doux et frais du désert du Hueco Mundo. La plus belle vue de ce monde, et sans doute de tous les autres également. Du moins pour des Arrancars. C'était leur monde, et il fallait qu'ils le protègent de leurs éternels ennemis, la Soul Society.

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