||| Aoki Kazuya [UC] |||

Le physique, voila une chose bien facile à décrire et pourtant tellement compliquée à expliquer. En effet, chaque personne possède sa propre apparence (sauf les jumeaux, triplés, etc.… Bien entendu^^). Il est donc évident qu’un individu ne pourra pas être pris pour un autre. D’ailleurs, heureusement que ces différences existent bel et bien ! Imaginez, si nous étions tous semblables, comment se démarquer des autres ? Quoi qu’il en soit, certains êtres, malgré leurs apparences propres passent totalement inaperçus. Cela est dut au faite qu’ils se fondent dans la normalité de notre société et donc ne sortent pas du lot, mais peut-être ne le veulent-ils pas tout simplement. Néanmoins, des hommes ou des femmes (je ne suis pas un macho voyons) se distinguent. Soit par leur couleur de cheveux, leurs vêtements ou encore leurs visages. Bref, je vais tenter de vous expliquer au mieux la physionomie de notre personnage et vous pourrez ainsi constater qu’il appartient à la classe de personnes qui « se démarquent ».

« Quel âge as-tu jeune ami ? », question futile et vide de sens pour un être tel que Kazuya, questionner une personne sur son âge n'a de raison que si le temps qui passe se fait subir. Entendez par là qu'une âme comme Aoki ne se voit aucunement atteinte par ses années qui s'écoulent, son corps demeurant jeune, fort et plein de vitalité... De plus, pour un ange de la mort, de différence il n'y a pas entre cent et deux cents ans. Toutefois, si vous tenez réellement à le savoir, notre bonhomme a à son compte deux cents cinquante huit printemps.

Aussi, malgré son apparente jeunesse il est doté d'une maturité qui n'a rien à envier aux autres, tant sur le plan psychique que physique. Oui, taillé en triangle inversé, le héros affiche une silhouette svelte et athlétique, ne poussant tout de même pas dans l'extrême. Ses muscles se montrent saillants, ne démontrant pas une grosseur et une épaisseur surdimensionnée. Non nullement, préférant nettement profiter de mouvements amples et secs, il privilégia fournir ses efforts dans le but de se tracer. Le moins que l'on puisse dire c'est que son objectif fut rempli à merveille ! Assurément, bien qu'il soit rare de le voir torse-nu, pire encore complètement dévêtu, des abdominaux aux nombres de huit, divisés en deux rangées bien distinctes, lui recouvre l'estomac. Surplombant ces fabuleuses tablettes alléchantes tant convoitées par la gente féminine, ses pectoraux sont plus volumineux, plus imposants. Toutefois, l'Aoki demeure relativement mince et ne s'égare pas dans l'excès... En effet le Shinigami pèse en tout et pour tout une bonne soixante quatorzaine de kilogramme répartis sur un mètre quatre vingts de hauteur. Un beau morceau n'est-il pas ?

Ah mais que serait un corps sans tête pour le diriger ? A quoi bon posséder un corps d'athlète si notre faciès n'est pas en harmonie ? Fort heureusement pour lui, Kazuya est pourvu d'un visage pour le moins séduisant, envoûtant. Oui, sa face offre un spectacle somptueux à quiconque veut bien daigner le regarder ! De la sorte, dominant le nez de par leur position, les yeux. Il s’agissait d’un don incroyable, sans la vue rien ne pouvait être perçu avec exactitude ; le vert, le rouge, l‘orange, les aveugles ne connaissaient rien de cela… Leur monde étant fait de la plus profonde obscurité. Ceux de votre grand seigneur fonctionnaient à merveille et s'avéraient colorés d'un bleu tirant timidement vers un mauve discret lui confèrant, de part leur finesse et leur forme « d'amande » un air calme et reposé... Une lueur venant régulièrement décorer ces prunelles, immiscant une attitude hautaine et dédaigneuse, emplie de désintérêt et de préjugés, lorsqu'une tierce personne vint à se poser au sein de la dite lueur.
Laissons nous chuter, dégringoler le long de cette peau blafarde et dénuée de tout défaut et atteignons le nez du Chef des Nécromanciens. Encré à l'épicentre de son visage, son appareil olfactif demeurait mince et peu large, les cavités nasales laissant passer l'air sans toute fois offrir une ouverture conséquente. Un instrument peu visible et essentiel ne venant en aucun cas gâcher l'apparence de l'Aoki, contribuant même à renforcer cet aspect si juvénile.
Venant tenir compagnie à ce menton taillé en « v » , la bouche de notre protagoniste arbore deux magnifiques lèvres, la supérieure étant quelque peu plus développée et plus grande que l'inférieure. Ceci étant, le tout persiste délicat et élégant, il est navrant de noter qu'une bouche si attirante puisse débiter tant de paroles provocatrices et arrogantes. Le plus remarquable sur la caboche de Kazuya est et restera sans aucun doute sa chevelure blanchâtre. Immaculés, ses cheveux reflètent avec une parfaite aisance et d'une façon surprenante les rayons lumineux répandus par l'astre solaire. Coiffés de manière désordonnée et de façon « rebelle » de prime abord, il n'en est rien ! Non nullement, Aoki prend soin de répartir ses mèches pour donner un look convenable. Ainsi, une poignée de ces dernières se laissent tomber jusqu’à l’extrémité basse de sa figure, enfin elles stoppent tout de même leur chute avant le menton, masquant de temps à autres par la même occasion son œil gauche.

Recouvrant son être, lui donnant son identité et son individualisme, son accoutrement.

Bien entendu, comme vous devez vous en douter ; une personne ne se caractérise pas uniquement avec son apparence physique. Non, sa mentalité, sa personnalité et son intelligence jouent un rôle majeur dans sa distinction ! Le régime sociale et l'éducation qu'un individu a enduré ne peut que le façonner tant physiquement que sur sa psychologie. Aussi, son mode de pensée, ses réactions dans diverses situations et face à des interlocuteurs de tout type varieront inexorablement. Par exemple, une phrase prononcée par un homme n'aura pas le même impact si elle est énoncée par une demoiselle. Pour en venir à notre héros, il n'échappe pas à cette règle universelle et se voit donc imprégner d'une prestance et d'idéologies lui étant propres. Ce n’est pas aussi complexe qu’il n’y paraît, lisez ce qui suit et vous comprendrez mieux, je vous le garantis.

Pour définir la situation mentale de Kami-Sama alias Kazuya, il faudrait bien plus qu’un seul mot, assurément, un seul mot ne conviendrait pas du tout à une personnalité aussi complexe que la sienne. D’autant plus que le dit mot choisi serait à chaque fois différent selon les personnes qui l'emploieraient. Bon nombre d’humains ne jugeant que par l’apparence et les premières impressions useraient d’un vocabulaire comportant : calme, serviable, nul, pacifiste et bien d’autres de la sorte. En revanche, les individus plus ouverts d’esprits, préférant faire connaissance avec un inconnu avant de se faire une opinion ou bien encore les fascinés par sa puissance et étant en accord avec sa vision des choses emploieraient des expressions telles que « intelligence », « force », «génie » ou encore « dominance ». En réalité, dans ces termes il persiste du vrai mais également du faux. En effet, nul besoin de l'écrire en long et en large à nouveau mais un tierce ne se comporte pas pareillement d'un jour à l'autre, envers un homme ou une femme etc. Aussi, mieux veut-il prendre point par point les traits les plus marqués et les plus souvent rencontrés de notre protagoniste qui avouons le, n'est pas des plus simples à cerner.

Telle les montagnes ne sourcillant nullement face aux déferlantes aqueuses des cieux, Kazuya est doté d'un calme olympien qui ne failli en aucune circonstance. Assurément, le Capitaine du corps du Kido est affuté d'un self-contrôle hors du commun, à vrai dire aucun signe d'énervement ne vient ternir son visage... Même en cas de crise. Inutile de préciser qu'injurier, provoquer ou, sait-on jamais si un fou oserait le faire, menacer l'homme à la chevelure décolorée s'avère complètement futile et insensé tant il en restera pleinement inaffecté. Le plus amusant là dedans étant que l'ignorance et le désintérêt du seigneur des Nécromanciens agacent ses adversaires, c'est à dire envoient directement l'effet de l'opposant recherché sur son propre géniteur. Et puis entre nous, une maitrise de soit portée à un niveau aussi élevé assure une classe sans pareille !

Aoki n'est pas ce que nous pourrions appeler le comique de service, après tout il n'est pas des plus amusants à fouler la terre. Pour une bonne tranche de rire sans retenue mieux vaut se tourner vers les idiots du coin, ils ne manqueront pas de vous arracher un sourire, de la moquerie entendons-nous bien. Aussi, on pourra aisément critiquer Kazuya d'un sérieux trop présent mais ses objectifs et ses ambitions ne lui permettent guère de perdre son temps avec d'aussi fugaces sentiments. Mais est-il vraiment dénué de ce ressentit ? S'est-il réellement débarrassé du principe du rire ? Non, point du tout. En effet, même si son visage n'en démord pas et persiste à garder continuellement sa façade, intérieurement notre héros se voit empli de joie et son esprit folâtre sans limite... Toutefois son humour demeure bien particulier et plus qu'à une plaisanterie, son amusement revête le malheur des autres.

Un sadisme dissimulé, angoissant et énervant à outrance ! Voila le point le plus noir et le plus désemparant du caractère au combien embrouillé du Shinigami. Oui, quel plaisir pour cet être de se délecter des souffrances et mésaventures de ses opposants. Quelle satisfaction cette stupéfaction et l'incompréhension qui règnent sans partage sur la face de l'antagoniste ! Le malêtre dans leurs yeux provoqué par un phénomène inopiné et pourtant prémédité... Ces prunelles laissant couler des larmes fraîchement sorties des tréfonds de leurs cœurs écorchés à vif, causant un traumatisme éternel. Ah ah ah ! Le bonheur, une utopie sans rivale à la vision d'un individu meurtri, sombrant dans la noirceur et ne devenant plus que l'ombre de lui-même !

S'alliant à merveille avec cette complaisance malsaine et morbide à l'égard de ses semblables, son intelligence « supérieure ». Faisant sa force et sa domination absolue (selon lui je le précise), l'intellect du membre du Gotei Treize lui permet de venir à bout d'adversaire sans faire le moindre geste... Mais plus que cela, il est passé maitre dans la manipulation, aussi il sait asservir les personnes qu'il juge dignes de lutter à ses cotés par de simples mots. Mots qui frappent toujours au bon endroit, Kazuya ayant cerné le caractère et comportement de son interlocuteur... Mieux encore, il ne se contente pas d'improviser, ne désirant que la perfection il prévoit des centaines de possibilités, des milliers de déroulement et choisit celui qui lui sera le plus utile... Ainsi il se jette dans la bataille en connaissant à l'avance son dénouement sans pour autant en contrôler le développement complet. Et combien même un imprévu surviendrait, les plans initiaux du seigneur se verraient promptement remplacés par d'autres plus efficaces. De plus, il fait montre d'un sens de la déduction hors du commun.

Beau parleur et plus puissant que la moyenne, Aoki n'est pas avisé contre l'arrogance, laquelle il arbore d'ailleurs fréquemment. Effectivement l'Ex divisionnaire de la onzième division, par ses capacités hautement plus remarquables que ses congénères, ne se gène en aucun cas pour démotiver l'opposant, lui affirmant que ses chances de victoire sont nulles. Mais pas seulement, accompagnant toujours ses dires d'une démonstrations, il le lui prouve hâtivement, démontrant par là même sa suprématie, détruisant au passage l'espoir et le reste de courage contenu dans la tête ennemie. Cependant, il sait reconnaitre les hommes de valeur et les respecte, sans pour autant les placer à son niveau. Pour l'exemple, les dirigeants des divisons méritent son attention et sa reconnaissance, il leur autorise même l'appellation de Taisho et maintient un vouvoiement à leurs égards. Il faut néanmoins noter que cette politesse apparente cache en son sein une agression verbale destinée à turlupiner.

Une cruauté sournoise effaçant l'esprit de camaraderie... Oui, le Nécromancien n'est pas des plus amicaux, se plaisant dans la solitude, des amis il n'en a pas besoin... Il ne s'entoure de personne à moins que cette dernière ne lui serve à quelque chose, ne serait-ce qu'un fin maillon de la chaine de son plan. Aussi sa cruauté ressort, à ce niveau là du entendons-nous bien, de son détachement sentimental envers quiconque. Une fois son travail accompli, si un collaborateur s'avère embêtant, gênant ou frivole, il n'aura aucune remord à s'en débarrasser... Soit en le laissant se faire éliminer sans la moindre compassion, soit en lui ôtant la vie lui-même, s'assurant d'un travail rapide et efficace.

Pour résumer le tout, Kazuya est un être aux multiples visages qu'il sait revêtir quand la situation l'exige et en fonction de l'interlocuteur. Mais a-t-il toujours été de la sorte ? Non nullement... Dans le passé il agissait de façon irresponsable sans mesurer la gravité des situations et de ses actes. La violence primait sur la discussion, il cognait d'abord et parlait ensuite... Cela se joignait à une surestime de soit poussée à outrance, quiconque avait le malheur de lui lancer une tirade ne lui plaisant guère ou encore de le regarder de traverse se voyait prit dans une bagarre promptement expédiée. Une véritable tête brûlée en somme, les blessures qu'il subissait était chose courante... A vrai dire, il s'apparentait totalement aux brutes de la onzième division. Néanmoins, le tournant effectué par sa vie le façonna, le rendit plus sage, plus calme et plus malin... Sculptant et forgeant le caractère qu'il arbore désormais.

Aoki Kazuya naquît le vingt trois octobre mille sept cent cinquante deux dans une petite ville au Sud Est du Japon. Fils d’une mère au foyer et d’un père agriculteur son enfance se déroula sans grandes difficultés si ce ne sont les finances de la famille de temps à autres. Son éducation fut des plus basiques comme la plupart des personnes Japonaises à cette époque, en effet il ne fit pas de hautes études, devant aider son paternel dans les champs dès qu’il fut assez fort. Aussi il ne sait que lire et écrire mais rien d’autre, c’est déjà pas mal me direz-vous. Tout se passait donc bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que notre héros atteigne l’âge de treize ans et entre dans l’adolescence. Tout d’abord il cessa de venir en aide à son géniteur et ne rentrait chez lui que tard dans la nuit au grand désarroi de ses parents mais le pire restait encore à venir. Oui, alors presque âgé de quatorze ans il fut impliqué dans une bagarre entre jeunes garçons du quartier, il ne l’avait pas provoqué cependant son attitude était intriguant. Assurément Kazuya arborait un large sourire aux coins de ses lèvres et ce à chaque fois que son poing venait rencontrer le visage d’un tierce individu… Il prenait du plaisir, combattre lui apportait de l’adrénaline et cela lui faisait du bien ! Il lui en fallait plus, toujours plus… Il était comme dépendant. Il grandit donc, s’engageant dans des affrontements beaucoup plus fréquemment, il avait comme qui dirait coupé les ponts avec sa famille, il ne s’acheminait chez lui que pour dormir et encore, uniquement quand il en était capable… Les nombreux coups qu’il recevait l’empêchaient souvent de bouger comme il l’entendait. Néanmoins, tout ceci n’était qu’un prélude, un avant goût en comparaison à tout ce qui allait se dérouler quelques années plus tard…

Les années s’écoulèrent, lentement… Kazuya prenait de la maturité aussi bien physiquement que mentalement. Sa carrure s’était élargie et son corps agrandit, ses muscles étaient désormais saillants et sa force n’en était donc que plus importante. Cette force il l’utilisait comme il en avait l’habitude depuis quelques berges maintenant : pour se battre. Ayant plongé dans ce monde de violence dès son plus jeune âge il eut tout le loisir d’élaborer des techniques, des tours et des enchainements. Il coule néanmoins de source que cela ne vaudra jamais un art martial réel mais ça lui réussissait plutôt bien puisqu’il ne perdait que rarement un duel. Toutefois la monotonie le dévorait et il désirait plus que tout de l’action, il voulait rencontrer du nouveau sang et montrer au monde qui il était ! Oui, son vœu le plus cher n’était autre qu’affirmer sa suprématie par la force brute. D’ailleurs dans son village tous le craignaient, ils savaient pertinemment qu’il s’agissait d’un être impulsif, directe et très peu diplomate. En faite, le seul fait de le regarder de travers suffisait à le mettre en rogne et vous finissiez la tête contre le plancher… En résumé, tous ses anciens camarades préféraient à présent l’éviter. Néanmoins peu lui importait, s’ils avaient peur c’est qu’il était fort et là était tout ce qu’il y avait d’important à retenir. De plus, il ne tarda pas à quitter le domicile familial et la région tant il s’y ennuyait.
Kazuya débuta alors un long et pénible périple seul dans le vaste pays, marchant sur des chemins terreux quand chemins il y avait. Promptement les cloches vinrent décorer ses pieds et ses jambes s’engourdir… Certes il était robuste mais le corps humain nécessitait certains besoins tels que : manger, dormir, boire… Lesquels n’étaient nullement fournies par l'Aoki. C’est pourquoi après seulement quelques jours il succomba, non il n’était pas mort ! Quoi qu’il en soit son corps ne supportait plus et réclamait du repos, voila la raison principal de son évanouissement aux abords d’un village marchand. Les yeux fermés et l’esprit dans le monde des rêves Kazuya perdit toutes notions de temps et d’espace et, quand il se réveilla enfin, il demeurait allongé sur un petit matelas de fortune constitué de paille. Il n’attendit qu’une poignée de seconde pour analyser la pièce plus que sommaire : une petite armoire en bois, une porte également en bois et un tapis en peau de bête. Ni une ni deux il abandonna son logis et emprunta la porte, abaissant la clinche d’une main forte et énervée. Une fois le passage béant il aperçut une jeune femme d’à peu près son âge ainsi qu’un homme plus bien plus vieux, son père sans doute. Les inconnus lui proposèrent de quoi se restaurer, il accepta en leur adressant un regard plus que mécontent. Cependant il écouta les dires de ces personnes, elles l’avaient visiblement sauvé… Pfff et alors ?! Il n’avait rien demandé lui ! Il mangea rapidement et sortit sans dire un mot, laissant sa veste dans la chambre, il comptait donc revenir.

Kazuya remarqua alors que le village dans lequel il avait atterri n’était autre qu’une agglomération rassemblant bon nombre de marchands et donc d’objets à peu près utiles. Mais ce ne furent pas tellement toutes ces babioles qui l’intéressèrent, non loin de là. Son attention se porta sur une affiche semblable en tous points à une dizaine d’autres placardées sur les murs. Ce morceau de papier disait :

Citation :

Citoyens votre pays a besoin de vous ! Si vous êtes un homme en âge de tenir une arme rendez vous à l’entrée de votre village et inscrivez-vous dans l’armée.

L’armée, voilà ce qu’il lui fallait ! Là-bas il pourrait combattre tant qu’il le voulait et le désirait ! Notre héros accourut le plus hâtivement possible à l’entrée du village, dépassant les individus déjà présents dans la file. Finalement arrivé au comptoir, il apposa sa signature sur un document officiel et reçu un katana en guise d’arme…

Quatre années se sont écoulées depuis l’entrée de Kazuya dans le monde impitoyable du carnage et de la milice. Des combats, il n’en avait pas connu beaucoup de réellement palpitant mais les évènements qui se tramaient en ce moment l’excitaient au plus haut point ! Oui, en l’année 1774 les temps se mirent à changer, des loies virent le jour et le bruit courrait sur la privation d'arme des samurais. Pas la peine de préciser que cela n’était pas du goût de tous et que plusieurs escarmouches éclatèrent se transformant vite en guerre civile. Quel pied ! Kazuya pouvait frapper, cogner et trancher sans réprimande et il était payé pour ça en plus ! Il s’agissait d’un véritable paradis pour lui, un monde de violence à l’état pur. Malheureusement la victoire ne peut pas sonner à la même porte tous les jours et, c’est en une funeste matinée que l'Aoki alla à l’abattoir. Cet immense champ d’abord vert et se teintant lentement de rouge fut en effet le spectateur d’une triste prestation…
Notre guerrier était là, sur le champ de bataille empli d’autres hommes comme lui, prêt à en découdre. Face à lui trois robustes gaillards tenant respectivement un sabre, une lance et un sabre à nouveau. Tsss butter trois mecs en même temps c’était pas du luxe ! L’un d’eux s’élança, la lame pointée droit sur le cœur de Kazuya qui quant à lui dégainait son propre katana. Le militaire exécuta un pas sur le coté pour esquiver et trancha net l’estomac de son ennemi alors qu’une lance se dirigeait dangereusement vers sa gorge. Quel amateur ! Kazuya plia simplement les genoux mais une ou deux mèches de ses cheveux y passèrent tout de même… Cela dit son arme pénétra la chaire adverse dans la cuisse, le faisant s’écrouler ; un coup adroit entre les deux yeux suffit à en finir. Le dernier gugusse encore debout tremblait, c’était un samurai ça ?! Vraiment pitoyable ! Toutefois il porta son assaut et parvint même à désarmer le combattant aguerrit. Il ne lui restait maintenant plus qu’à lui assener le coup de grâce mais c’était sans compter sur une prise à mains nues. Assurément Aoki saisit avec une dextérité qui l’étonna lui-même le poignet de son opposant et lui fit perdre son armement à son tour avant de lui faire un croche pieds et le mettre au sol. Ceci fait il lui empêcha tout mouvement en l’écrasant de son poids… La fête pouvait commencer ! Relevant son épaule gauche et armant son poing Kazuya colla ses cinq doigts au centre de la face de sa pauvre victime, lui brisant littéralement le nez. Il répéta l’opération à plusieurs reprises, changeant de bras à chaque fois, l’homme avait déjà succombé depuis un moment maintenant mais cela ne le gênait en rien de continuer ses attaques. Cependant il dut bien se stopper en voyant des gouttes de sang couler le long de son corps pour chuter à même le sol… Il examina la situation, un long bâton d’acier se terminant par une lame le traversait de part en part… Un fourbe l’avait bien eu… Pourtant l’attaque était frontale, il était tellement occupé à massacrer la carcasse de son ancien ennemi qu’il en avait oublié l’endroit et la guerre qui se déroulait autour de sa personne.
Malgré la douleur notre protagoniste se mit debout, fusillant du regard le débile qui avait osé le toucher. De sa main il attrapa la lance pour qu’elle ne ressorte pas de sa peau… Pire, il avança et l’enfonça plus profondément dans le seul but d’être assez proche de l’autre type. Il positionna d’ailleurs la paume de ses mains sur les tempes du tierce individu et produisit un mouvement prompt sur le coté, lui tordant et lui brisant la nuque… Quel fou, il pensait qu’un trou en plein ventre mettrait hors service le grand et admirable Kazuya ?! Il retira l’arme de son corps et se l’appropria… Malheureusement ses mouvements étaient devenus plus lents, son souffle plus court et sa vision se troublait de plus en plus, ses forces le quittaient à petit feu. Rapidement il ne fut même plus en mesure de tenir quoi que se soit dans le creux de ses mains et ses jambes ne le soutinrent plus, il s’écroula les yeux dans le vide. Il pouvait voir des formes floues bouger, s’entre choquer… Il entendait des cris, des murmures, des pleurs… Il… Il ne sentait rien… Il était mort…

Doucement la vue lui revint, le goût, le toucher, l’odorat et même l’ouïe… Ses sens, il les avait récupéré assez rapidement. Ah ah ah, finalement ce coup ne lui aura pas été fatal, du moins c’est ce qu’il pensait. En effet, pour lui tout allait bien, il ne ressentait plus aucune douleur et « vivait » exactement comme il y a à peine quelques secondes. Toutefois lorsqu’il découvrit un corps inerte jonchant le sol il fut stupéfait. Non, un homme mort ne le gênait pas mais… celui la lui ressemblait à en mourir (Oh oh oh). Il s’en approcha, hésitant à soulever sa tête pour mieux le voir… Il se décida tout de même à le faire, il tenta du bout de ses doigts de s’emparer de la tignasse rougeâtre du garçon mais sa main lui passa au travers… Qu’est-ce que ça voulait dire ?! Il réitéra l’expérience sans jamais pouvoir atteindre son objectif, il ne se berça pas d’illusions et comprit que le mec sans vie n’était autre que lui et qu’il était mort sur le champ d’honneur. Quelle plaie ! Il était parvenu à battre trois samurais en même temps en plus ! Il était réellement dégouté, dégouté que la mort ait frappé à sa porte si vite. Bah… Après tout il s’en fichait, s’il était devenu une âme errante d’autres devaient avoir suivit le même chemin… S’il voulait toujours s’amuser il ne lui restait plus qu’à les trouver et leur « botter l’cul » comme il le faisait de son vivant ! Notre héros s’assit et resta planté là durant des jours, attendant la fin de cette guerre civile, de temps à autre des âmes comme lui venaient à le croiser et il les mettait au tapis mais rien de bien divertissant la dedans. En fin de compte le gouvernement remporta la bataille comme c’était prévu… Que pouvait-il bien faire à présent ? Il ne le savait pas mais étrangement il se sentait attiré vers un endroit à l’Est, pas très loin. Oui, il pouvait percevoir une sorte d’aura, plusieurs même… Elles agissaient comme un aimant...

Arrivé dans cette grande ville appelée Karakura Kazuya rencontra bon nombre d’autres cas similaires au sien ou tout du moins des âmes n’ayant pas trouvés la voie. En outre pour la touche anecdotique, l’une d’elles le regarda du coin de l’œil. Il se prenait pour qui celui là ?! Pourquoi il le matait de la sorte franchement ? Il cherchait les problèmes ou quoi ? Selon l'Aoki oui et ça ne lui plaisait pas mais alors là pas du tout ! En moins de temps qu’il ne faut pour le dire il lui colla son poing en pleine figure en proférant des insultes au passage. La tête éclatée contre le bitume cet ectoplasme la ramenait déjà moins ! Subitement, alors qu’il s’apprêtait à attaquer une autre âme, cette dernière changea et devint plus agressive. Une substance étrange de couleur blanche jaillit de sous ses yeux, de ses narines et même de ses oreilles, recouvrant bientôt en un masque démoniaque son visage. Son corps pour sa part changea de couleur, il devint bleuté et ses muscles grossirent à vue d’œil tout comme sa taille qui devint inhumaine… Un monstre, il venait de se transformer en véritable monstre hurlant de toute sa rage. Kazuya n’avait pas confiance, pour la première fois il ressentit la peur… Oui, cette créature lui inspirait la crainte et ça ne lui convenait pas. Non ! C’était inconcevable ! Personne ne pouvait lui susciter de telles émotions ! La peur enfuie en Kazuya fit place à de la rage… Il allait lui montrer qu’il ne craignait rien ni personne.

C’est ainsi qu’il alla à la rencontre du « Hollow », fronçant les sourcils et remontant ses manches : « Tu t’crois balaise enflure ?! J’vais t’montrer qu’j’suis le plus fort ! ». Sa phrase à peine terminée que se poing fonçait sur le masque de l’ennemi… Mais cette attaque n’eut aucun effet le Hollow prit l’âme dans ses mains, ouvrant grande sa gueule prêt à le dévorer. Kazuya serra les dents, il ne perdrait pas ! Cela dit, avant qu’il ne puisse esquisser le moindre geste le Hollow se vit perdre un bras suivit de l’autre. Surgissant de nulle part, un homme tout de noir vêtu et tenant un katana à la main. Ce dernier pourfendit la tête du monstre et se tourna vers l'Aoki, s’approchant de lui un petit sourire arborant ses lèvres. Il leva son arme et s’apprêta à abattre la base de son pommeau sur le front du jeune homme mais celui-ci lui colla un coup de genoux entre les deux jambes… Il voulait faire quoi là avec sa saloperie d’arme hein ?! Grimaçant quelque peu l’inconnu disparu de la vue de notre héros et réapparut dans son dos pour, au final lui apposer le sceau lui permettant de rejoindre la Soul Society et plus précisément le Rukongai.

Ce mec qu'est-ce qu'il venait de faire ?! Et il était ou là notre petit Kazuya ?! Il n'aimait vraiment pas ça, tous ces gens qui le dévisageaient de la sorte ! Il en démolit un ou deux avant de se mettre en route sans trop savoir ou il allait exactement, il se contentait de marcher, remarquant que les quartiers se dégradaient au fur et à mesure. En faite il se trouvait en pleine zone malfamée du Rukongai, là ou les plus grands bandits se réunissaient et se battaient continuellement. Peut-être qu'il y avait quelqu'un ici pour lui tenir tête ! Il entra dans une taverne et commanda à boire, seulement il n'avait pas de quoi régler la note, il se garda bien de le dire. Sa boisson engloutie et se leva et voulu quitter les lieux mais des gros bras lui barrèrent la route, réclamant l'argent de la boisson et un petit extras. Évidemment, avec son caractère de feu notre héros releva ses manches et envoya un coup de poing au menton d'un ennemi tandis qu'avec sa jambe il shootait le genoux de l'autre, l'obligeant à se mettre au sol. Il poursuivit avec un coup de genoux dans la mâchoire et un coup de coude en plein sur le nez. Ces abrutis avaient eu leur compte ! Vraiment pas de taille et cela en était désolant. Convaincu de sa puissance et de sa supériorité Kazuya poursuivit son exploration la tête haute, allant même jusqu'à bousculer un type relativement grand et bien bâtit pour l'insulter et le menacer ensuite. Écartant les gêneurs autour, les deux hommes se firent face, se mitraillant des yeux... Soudainement Kazuya décocha un coup de pieds qui fut stoppé, suivit d'un coup de poing lui aussi arrêté facilement d'un geste de la main. N'ayant plus d'autre choix il tenta un coup de tête mais son front heurta celui de l'opposant... Il avait la tête dure le bougre, Kazuya en fut sonné une fraction de seconde et, quand il reprit ses esprits un choque le fit basculer en arrière et tomber... Un simple poing l'avait mit au sol, comment était-ce possible ?! Il aurait trouvé plus fort que lui, Surement ... N'abandonnant pas pour autant l'Aoki repartit à la charge, jouant de toutes les parties de son corps pour porter au moins un coup mais tous se virent bloqués et comme réponse il obtint un enchainement monstrueux, le faisant valser quelques mètres plus loin sur les fesses une nouvelle fois... Il ne voulait pas l'admettre mais l'autre était bien plus coriace et fort que lui, il voulait encore se battre mais son corps ne répondait plus; tout ce qu'il put faire c'est demander l'appellation du vainqueur. « Nobunaga Shuya »... Ce nom, il le retiendrait !
Se remettant de sa cuisante défaite la jeune âme se débusqua un toit ou dormir, le quartier d'une petite bande à vrai dire. Jour après jour il se battait, gagnant en puissance non pas physique mais bien autre chose ... Oui, une énergie qu'il ne ressentait pas de son vivant : du Reiatsu. Avec cette nouvelle découverte plus personne ne lui résistait dans la banlieue, il était devenu l'un des plus fort. Cela dit, ce Nobunaga lui volait toujours la vedette... Un jour alors qu'il marchait tranquillement dans la rue accompagné de trois comparses, il croisa la route de personnes énigmatiques. Il ne les avait jamais vu dans les parages mais leurs uniformes lui rappelait étrangement le type qui l'avait fait passer de l'autre coté. En outre, les camarades de Kazuya tombèrent à genoux en les croisant et notre homme avait du mal à tenir sur ses pieds. Une telle pression s'exerçait sur lui et émanait de ces inconnus appelés Shinigamis. Celui s'imposant le plus portait un kimono d'ange de la mort surplombé par un Haori blanc et le kanji « 5émé division » sur cet haori... Ses longs cheveux blonds tombant jusqu'à ses fesses et son air ennuyé se posa sur Kazuya... Il fit un signe de la main à ses subordonnés qui s'approchèrent de notre bagarreur. Une lettre... Ils venaient de lui remettre une lettre et étaient repartit, continuant leur chemin. Sur le bout de papier figurait une invitation ou plutôt une recommandation disant que le propriétaire de la lettre était apte à entrer à l'académie des Shinigamis. Être capable de mettre à terre des hommes simplement avec sa prestance ; Voila ce qu'étaient les Shinigamis... Oui, il devait devenir l'un des leurs et devenir encore plus fort !

Se tenant devant l'une des quatre portes menant au Seireitei Kazuya serrait le bout de papier, se demandant s'il devait réellement rejoindre l'institution. Les têtes d'ahuris qui se présentaient en même temps que lui ne le motivaient pas du tout et leur botter les fesses l'aurait plus amusé qu'autre chose. Franchissant finalement les portes il fut emmené dans une grande salle ou tout les prétendants s'étaient vu réunis. Visiblement un « tri » allait avoir lieu et seuls les plus forts resteraient, pff ! Aucun problème ! Un vieux à l'air blasé et arborant une longue barbe se présenta comme le commandant en chef du Gotei Treize, le boss en gros... Qu'il se tienne bien car un jour Kazuya prendrait sa place ! Étonnamment le bonhomme ne déclara aucune épreuve de sélection mais félicita simplement les nouveaux étudiants, selon lui les personnes présentes étaient aptes à entrer à l'académie... Le tri avait déjà été fait donc ? De toute manière le papier de l'autre type blond lui avait permit de passer les portes sans le moindre soucis. Bref, notre héros se retrouvait donc dans la classe B et au bas de l'échelle.