Kakubei Sanchohakiju
Messages : 14 Date d'inscription : 02/05/2010
Feuille de personnage Niveau: 15 Rang: E Expérience: (0/150)
| Sujet: .ılıllılı. Americain Dream .ılıllılı. Dim 2 Mai - 20:31 | |
| .ıl Dénomination officieuse : Kakubei Sanchohakiju. .ıl Dénomination officielle : Brooklyn Jin. .ıl Appellations autres : Le quinquagénaire mal baisé, l’ombre fugace, Brook-dono et plusieurs autres. .ıl Âge : Quarante-neuf années de grivèleries. .ıl Sexe : Masculin. .ıl Fonction : Travaille de petites besognes misérablement rentabilisées dont l’emploi de professeur de Jiujitsu. .ıl Rêve : Vivre comme un rentier dans son ranch dans une petite commune du Texas. .ıl Appartenance : Humaine. .ıl Nationalité : D’un père polonais et d’une mère japonaise, il pérégrine présentement dans le continent Américain.
.ıl Physique : Kakubei est un homme en hardes, loin du bellâtre soigneux de son physique, qui n’est pas vraiment attaché à son apparence malgré le fait que la nature ne l’ai pas doté d‘handicaps notoires. La mise en exergue de sa débauche est d’ailleurs représentée par sa mollesse caractéristique. Sa pauvreté flagrante accentue le fait qu’il s’attache tellement à sa mise dégoutante, comptant : un petit chemisier mal tissé, un veston purpurin maculé de tampon d’huile et dont les manches ont été arrachées, un short en jean ourlé et ses traditionnelles guettas rapportées d’Okinawa. Malgré tout cet affublement ô combien pitoyable, une certaine « prestance » l’orne et ce, dans n’importe quelle situation. Haut d’un mètre soixante dix sept, la silhouette du badaud est assez élancée et contrairement aux pensées communes, il n’en est pas pour autant doté d’une faible carrure, sans toutefois rivaliser avec les armoires à glaces survitaminées qu’il aperçoit à l’écran des télévisions dans les vitrines qu’il lui arrive d’observer. Sa masse musculaire n’influencera néanmoins pas sa masse corporelle étant compté au chiffre de soixante-et-un kilogrammes. Un torse velu qu’il n’a pas peur d’exhiber et un cou tapissé de poils mal rasés constituent de nouveaux apanages concernant le physique du quinquagénaire.
Il s’agirait de conclure sur son physique par l’élément le plus important d’une description ; son visage ! On pourrait remarquer avec rire les folies de sa jeunesse si l’on plissait les yeux pour apercevoir entre les souches de poils l’inscription à l’encre de Kanji où il serait marqué si l’on traduit : « Aï Shiteru Mama » or dans la langue française « Je t’aime maman », un tatouage qui fait aujourd’hui l’objet de moquerie de ses compagnons de bar et qui, par procuration, engendre des rixes souvent menées à bien par Kaku’ (Kaku signifie Angle en japonnais, c’est un pseudonyme qu’il déteste). Quant à son faciès en lui-même, y sont placées des lèvres, fréquemment porteuses de cigarettes roulées, capables des pires discours comme des meilleurs enseignements. Il est aussi en possession de sourcils légèrement arqués, cette particularité sourcilière le nanti d’une expression de frustration constante et ses yeux perçants faiblement bridés, soutenants des cernes sombres dénotant un lourd noctambulisme, ajoute à son attitude, une sorte d’irascibilité presque indescriptible. Enfin, sa crinière très peu coiffé étoffe derechef le fait qu’il soigne très peu son physique mais cette vulgaire ébouriffure, il y lie une importance inconditionnelle.
.ıl Psychique : « Une ubuesque tête de mule », voilà comment est décrit Jin par les personnes qui le côtoient régulièrement. Effectivement, cet homme a plusieurs défauts qui sont bien plus ostensibles que ses qualités. De fait, son fort tempérament s’impose et pèse à beaucoup, oui, il est souvent sûr de ses choix et ne démord que si l’on lui pose preuve-sous-nez. D’un sans gène remarquable, l’idée qu’on puisse le considérer comme quelqu’un d’introverti n’eut même pas la chance d’effleurer son cerveau, une caractéristique patente qui se profile dans sa manière de penser. Ainsi nonobstant la facette de son comportement susnommé, il est « désinvolte » et c’est souvent ce qui énerve ses confrères, ou tout simplement la populace New-Yorkaise qu’il rencontre dans les rues alors qu’il démontre avec une plaidoirie bien à lui « qui est le chef du macadam ». On pourrait même lui apposer l’adjectif d’« outrecuidant », n’étant pas pour autant sûr de lui, il est tout de même sûr de ses choix et est pourvu d’une capacité à énerver autrui surnaturelle, il n’aime pas l’avouer mais il aime ça - beaucoup l’envient -. Forcément, il ne trouve pas de passe-temps capable de le divertir comme il le souhaiterait, il se rabat à l’entretien de sa combativité et desdits pieds d’or qu’il a à ses chevilles. De surcroit, une autre passion a émergé chez lui, l’amour du jeu, il prend un malin plaisir à pratiquer toutes sortes de jeux, tant qu’ils sont divertissants, il peut autant jouer à une simple réussite qu’à un combat de rue en passant par un Battle de Break Dance.
Clairement, avec lui, qui est un homme facétieux, on ne s’ennui pas et on peut clairement omettre que c’est un homme qui aime la rue. La rue, il a macéré dedans pendant plus de trente-cinq années et ce vagabondage n’en est pas finit pour autant. L’immigré est un être empathique, et pourtant personne ne se confient à lui, peut-être parce qu’il n’arrive pas à prendre au sérieux sa propre vie, ayant poussé son amour du jeu à son paroxysme, en transformant sa vie en partie de poker ? Effectivement, l’absence de sérieux est totale dans le bouquet de son caractère, moquerie et calembours sont les mots d’ordres dans n’importe quelle situation, là, il est souvent sollicité pour aider les gens à relativiser car c’est justement un labeur encore plus simple que tirer sur sa roulée ; en somme, la décontraction est une de ses permanentes devantures psychiques (« Keep Cool Baby » dixit Kakubei !). Oui, le stress ce n’est pas son truc, inversement au fait d’opter pour la facilité, encore une fois, le jeu entre en compte dans les décisions qu’il choisit d’entreprendre. Au demeurant à son appellation de tête de mule, ce n'est pas qu'un défaut en ce que cela lui procure une rage de vaincre affirmée et son caractère l’encourage à ne jamais abandonner, quelles que soient la situation et les circonstances. Mais le plus impressionnant chez lui, le plus valorisant d’ailleurs, est qu’il possède une pluralité culturelle et manuelle, il joue souvent le rôle de vecteur de débat qu’il s’amuse à clore comme à enflammer, par jeu, à autant que cela lui chante. Il aime autant s’informer sur l’actualité que sur les faits passés. Il est clair que c’est cette dextérité qui lui a permis de survivre dans le « Bronx » où il fut déposé au matin de ses études et qu’à cela ne tienne, beaucoup ont essayés de tromper ou même de surpasser en matière de culture générale notre cher quinquagénaire, tous, pas un seul, tous ont échoués.
.ıl Biographie : Il faisait horriblement froid en cette journée d’hiver, dans cette masure où des petites lumières définissaient des sphères luminescentes de plusieurs couleurs. À l’intérieur de ce petit endroit, à travers la mélasse d’Okinawa, on apercevait un courtois cortège d’hommes vêtu de blanc et de rouge s’atteler autour d’une table de fer, où gisait une belle femme. Malgré certains cris, des rictus d’enthousiasme commençaient à poindre sur les lèvres des hommes. Ils murent ainsi pendant six longues heures pour obtenir en récompense : un chérubin à la peau rutilante et à l’aura bienveillante. Un gentilhomme excellemment bien accoutré se saisit avec tendresse du nouveau né, en lorgna toutes parties puis le souleva en entendant crier ses poumons. Il attendit pendant un court laps de temps et le déposa sur la couverture chiffonnée de la dame qui avait accouché. Un enfant avait obtenu la vie sur l’île des centenaires et cette nouvelle n’en faisait pas moins parler d’elle. Les deux parents étaient revenus, avec leur enfant en mains, dans leur demeure. Il adapta une enfance convenable au sein du cursus scolaire nippon et partageait une vie socio-familiale des plus complètes, son existence apportait du rire et de la joie, il le remarquait et s’en satisfaisait. Ses grands-parents s’enquéraient de ses nouvelles journellement, car comme beaucoup des enfants du petit archipel, il aimait partager du temps avec eux. Il était en tout point fier de sa vie, de plus, son père était en plein boom dans les fonctions de son emploi, celui de cancérologue, un tout nouveau métier à l’époque et qui déjà nécessitait une connaissance accrue à son paroxysme. Un legs qui ne fut gardé par son paternel que seulement quatorze années, il décida de la lui donner : la connaissance. Malheureusement, le trop-plein de connaissance de Kakubei n’était pas en accord avec sa fraiche rentrée au Chugako (collège japonais) et les persécutions naissaient, des professeurs et de ses camardes de classes qui plus est. D’un autre coté, ses parents, riches à souhait ces temps-ci, achetèrent un objet de convoitise puéril, une légère révolution était née au Japon et en Amérique, il s’agissait de la télévision en couleur.
Une chose que beaucoup d’enfant n’eurent pas fait, il s’arrêta. Il stoppa l’école pour - ne pas - suivre des cours à domicile. Ses parents ne s’inquiétaient pas puisqu’il avait découvert une nouvelle passion, une sorte de danse ricaine naissante et en pleine apogée « le break dance ». Son père n’en était pas si fier, mais il admirait le fait qu’il continue à persévérer dans un domaine quelquonque. Se déroulèrent trois fastidieuse années, de dance et d’arts martiaux - il était tout de même sur l’île du karaté ! -, auxquelles se conclut une chose qui cloua les caquets de beaucoup. Il se présenta avec une lettre de dérogation et une chemise bien repassée au concours d’obtention du « Daigakenyugakehigun » (concours d’obtention du diplôme universitaire qui peut déterminer une vie entière). Il arriva, posa ses affaires sur la table d’évaluation, passa une heure à se faire chauffer la cervelle et mit, chronomètre en main, vingt minutes pour tout écrire. Il se leva, traversa la salle, sous les regards hagards des autres participants, et apposa la feuille devant le correcteur, qui mit un temps pour réaliser le sérieux de l’éphèbe. Le diplôme ne fut en aucun cas appréhendé par le Sanchohakiju, il l’attendait simplement, en se distrayant de toutes les manières qu’il pouvait. Le diplôme lui fut donné avec une mention très bien le 8 mars 1979, son père décida avec un peu de tristesse, mais beaucoup de conviction, de l’envoyer de l’Université de « Franklin and Marshall » en Pennsylvanie, comme vous devez vous en douter, aux USA. Mais quelque chose modifia le tracé régulier de sa petite vie, une mauvaise coordination des avions qui étaient sensés le transporter directement là-bas, lui fit prendre un grand détour par New York. N’ayant pas su grandir avec l’aide de ses camarades, il se résolut, puérilement, à trouver ladite université, mais le problème c’est qu’elle n’était à New York. Pendant un mois, il la chercha, vainement nous aurions pu dire. Il décida de camper à New York et de travailler là-bas, mais un jour, en apportant un sachet de frite McDonald à la poubelle pour des raisons d’hygiènes, il rencontra un groupe de BreakDance. Ce fut la révélation, il avait réalisé qu’il se trouvait dans le « Bronx », dans la ville du crime, dans la ville de la rue, à New York ! Il se fit connaitre en tant que « Brook GoldenFoot » dans le groupe « New York City Breakers », en 1985, où il apparut à la télévision, pour la première fois de sa vie, aux cotés du Président des Etats-Unis d’Amérique, qui voulait renouveler son image auprès des jeunes. Mais c'est pour la première fois de sa vie qu'il a vu un hollow.
| |
|