Hiruko Hibari [10 %]

Des cieux nébuleux vidant sa vaticination, vidant ses pensées nous ouvrant le chemin à une lassitude abyssale. A court d’idées, assit devant la lune, il était là, livrer à soi-même et à se sonder. La scène était ataraxie, seul le son du silence fût présent à l’ouïe, ce ciel empli de ténèbres et de points jaunes aux noms d’étoiles laissaient une atmosphère placide. Sa concentration pénétrait pleinement la scène jusqu’à ce qu’un bruit vînt occire son harmonie. Le son d’une voix austère, transformant l’atmosphère placide en une atmosphère lugubre et ténébreuse. La mort, la noirceur, les caractéristiques cruelles venaient se coller à la peau de l’homme ayant fait irruption dans l’harmonie du jeune homme. Quand l’homme démoniaque prit parole, les corbeaux, animaux liés aux légendes maléfiques fuyaient vers de nouveaux horizons.

« Alors Hibari que fais-tu seul devant cette lune d’argents ? Alors que ton cher frère est en train de mourir dans la forêt à cause de ta lame lui ayant perforé l’abdomen. »

Le faciès de l’assassin restait impassible, ses pupilles tâchés d’ors, vident d’émotions démontraient son sang froid. La réaction d’Hibari fût totalement incompréhensible, le décès d’un membre de sa famille commit par lui, laissant pour effet une banale impassibilité. Il se levait dès alors rejoignant cet homme mystérieux que nous pouvions surnommé le Diable afin de ne sortir qu’un seul son de sa voix. Ces quelques mots, austères totalement froid, glaçant le sang laissaient paraître sur le visage du Diable un sourire sulfureux. Des gouttes pourpres s’écroulaient de cette lame empourprée, d’un mouvement du bras vers le haut, le katana se retrouvait à proximité des lèvres de l’assassin, une langue se dégageait, léchant le sang présent sur la lame.

« Tuons maintenant ma chère sœur … Je te laisserai faire ce que tu veux d’elle. Tant qu’au final, elle disparaît de la surface de la terre. »

Des meurtres sournois dont la modeste cause est une haine profonde envers sa famille responsable de la mort de sa sylphide. C’était sous un temps d’hivers, les zéphyrs étaient aigres, les cris déchirant … Les tirs de revolvers, de fusils partaient de tous les coins de la ville, les balles drues comme la pluie, un véritable massacre. La ville habillait en noël venait de finir en un bain de sang, la neige avait cette couleur pourpre choquante à la vue des enfants. Hibari n’avait aucune croyance, pour lui Dieu n’existait guère mais, en ayant vu ces actes de barbarismes, il vit l’enfer. Si Dieu n’existe pas, il n’y a pas de Diable or devant ces images d’enfants transpercés par les tirs, ces mains seules dans les ruelles détachées des bras de leurs possesseurs à cause des explosions, prouvaient l’existence de Dieu et du Diable. Il n’était encore qu’un adolescent innocent qui devant tant de noirceur perdait tout moyens de comprendre. Dans les ruelles des gens aux mines de bourreaux, marchaient parmi les cadavres et achever de leurs fusils les pauvres hommes encore en vie tentant la fuite. Lors des fusillades, les seules idées entrant dans les esprits d’autrui étaient de se mettre à l’abri, entrant dans les maisons, considérant les pauvres gens n’ayant pas couru assez vite se faire buter par les soldats. Les murs des civilisations étaient emplis de torrents d’humains vidés d’âmes. La violence de ces maux était atroce, une période de l’histoire offusquante. Hibari était cet homme encore imberbe, sans discipline, sans expérience de la guerre et de ses horreurs, prêt à mourir plutôt que de se laisser occire par ces pourritures. Parmi les résistants, âgé encore que d’une quinzaine d’années, fusils à la main. Il tira sur les soldats, les fusant en arrières

D’humeurs chaleureuses à la fin de ce combat saignant, les révolutionnaires criaient victoire portant un toast à la liberté. C’est lors de cette fête de la victoire qu’Hibari rencontra une demoiselle à la chevelure blonde, aux yeux des océans, aux traits du visage fin, une beauté démoniaque. Elle était une révolutionnaire qui avait foi en sa patrie mais, si elle savait le destin qui lui était forcé. Le destin d’être trahi par ceux en qui ont croit. Alors, que les années s’écroulaient, les jeunes révolutionnaires devenaient confiant au point d’avoir une motivation toujours plus grande. Ce fût, ce jour alors que la patrie était sur le point de voir son vœu exaucé qu’un malheur frappa le jeune Hiruko. Celui de révéler son visage ainsi de même pour sa fiancée, deux semaines plus tard. Un général débarqua démontrant deux photos parmi les deux se trouvaient, Hibari et Kaori, la fiancée du jeune homme. Sous un ton mielleux, le général dit alors à la famille, qu’il était d’envie généreuse et que si on lui vendait l’une des personnes présentes sur ces photos, l’un resterait en vie ainsi que sa famille. Les parents montrèrent du doigt et cela, sans hésiter le choix se portait sur Kaori … Révélant au général son domicile, elle fût emmener avec sa famille près des murs où on abattait les révolutionnaires devant le publique avant de démontrer le châtiment réservé aux malins. Tenez en joue … TIREZ. C’étaient les mots encore gravés dans l’esprit d’Hibari, perles aux yeux et haine au cœur. Il considéra Kaori se faire fusiller, une balle qui fît céder ses genoux, une deuxième dont la puissance de l’impacte la redressa, une troisième qui la fît reculer et la quatrième, la dernière qui la fît s’écrouler froidement … Ces mots dit, les yeux dans les yeux, ces déchirements partageaient … Un adieu brutal. La guerre contre l’armée était à son terme quelques mois plus tard, elle se termina par un contrat politique mais, malgré cela. Le chagrin, l’amertume abyssale rongeaient toujours plus Hibari qui prit décision d’exterminer sa famille entière. C’est ainsi que son frère perdit la vie et que la prochaine sur la liste serait sa sœur.

[En cours ...]