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| | | .•°- And there was Sadness -°•. |  |
| | | Auteur | Message |
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Jezabel Riddle
Messages : 7
Date d'inscription : 08/04/2010
Age : 35
| Sujet: .•°- And there was Sadness -°•.  Mer 28 Juil - 16:44 | |
| « Behind The Mirror. »  | PRENOM : Votre correspondant vous fait patienter en musique ♪
ÂGE : Plus tout jeune, mais pas très vieux.
EXPERIENCE RP : Longue & fastidieuse
UN AVIS SUR BSA : Ca rime avec spécial K
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : Par l'intermédiaire d'un tonneau roulant au grès du vent.
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La vie est une danse dont la mort en écrit la musique ★ Ỉ∂єитιтє
Please, don't wake up, my dear
I just fell in your dream
Don't worry, little thing
That will be terrific...
I am The Dreams Eater
Just the pawn of terror
Let me fall in your dreams
Please, don't wake up, don't scream...  |
La Espada Novena
• Dénomination: « EAT ME » Sombre pantin. Il se laisse désarticuler au grès de ses envies. Malmené, il se laisse prendre, absorber par cette berceuse sensuelle, envoutante. Le commencement, le fond et la forme, n'ont aucune importance dans cette histoire. Son nom… Le temps semble l’avoir effacé de sa mémoire. Et à vrai dire, il ignore s’il en a jamais eut un… Un nom, ce qui lie les membres d’une seule et même famille entre eux ; il n’a point de « famille », cela voudrait-il dire qu’il n’a point de nom… ? Surface splendide, intérieur vide et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne. Ce nom que les mortels susurraient au creux de mon oreil, il résonne... Riddle.
« DRINK ME » Chaque instant te dévore un morceau de délice et, comme le soleil dans son enfer polaire, mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé. Mais mainte fleur épanche à regret, son parfum doux comme un secret. Une sonorité rugueuse, un nom rocailleux, alors qu’il sort d’un long et profond sommeil… Tout n’était que cendres, tout n’était que poussière… Une main le pousse, finissant totalement de le réveiller, alors qu’une appellation claque encore dans le silence de la caverne. Jezabel.
• Âge:La notion de temps n’existe plus. Il ne reste que le lever et le coucher de la Lune. Les heures, les minutes, les secondes… A quoi bon compter les années ? A quoi bon… Aussi loin que sa mémoire morcelée ne se souvienne, il devrait être âgé d’environs deux cent ans… Peut-être plus, peut-être moins…
• Sexe : ♂
• Race : Plus aucune ombre. Son âme a été transportée, ballotée. Elle se recroqueville aujourd'hui, dans les profondeurs des ténèbres, où même la lumière n'ose s'aventurer. Ses yeux azurs sont tachés, de cette lueur sombre, où une force et une cruauté sans pareilles se tapissent. Il la presse, ce besoin tout aussi vital que l'oxygène. Ce désir, prenant le contrôle, devenant obsession, faisant de lui, un être régi par un instinct animal. Totalement incontrôlable, ou presque. Lentement baigné de rêves creux et enflés de glorioles menteuse : on le volait. Lueurs enchanteresse ; paresse suprême... Luxueuse luxure vous avez fait de lui un monstre se nourrissant d'âmes, de chairs, de rêves, de tristesse... Même après avoir hôté son masque il reste une marotte des abysses : un Arrancar.
• Rang - Grade Désiré :Celui connu aux envies articulées de te désarticuler. De te croquer de cette tendresse violente. La Novena représentant la Tristesse. Un Pantomime enchanteur qui se nourrira de tes peurs... de ton coeur.
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★Ỉ∂єитιтє
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| | | | Jezabel Riddle
Messages : 7
Date d'inscription : 08/04/2010
Age : 35
| | Sujet: Re: .•°- And there was Sadness -°•. Mer 28 Juil - 17:48 | |
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Seigneur, baissez les yeux sur cet homme que vous avez élu, pardonnez son péché né de l'intelligence dont vous l'avez béni. ★ Рнуѕισℓσgιє
A look in the mirror
I see my face.
Each time it cries,
The tears sharp as knives.
Makes scars all over me,
Is that what you wanted to see ? 
Aux oraisons funèbres son âme s’abandonna, aux gandins funestes seuls connaissent son patronyme. Démiurge aux voiles noirâtres et alanguis tel le linceul funeste qui permettra la renaissance de l'engeance de Satan. Anachronique personnage de par son statut et sa mentalité, la Novena est une créature bien alambigué à dépeindre. Mais avant, de tisser le portrait psychologique de la Tristesse, laissons nos perles scintiller et contempler la physionomie de celui qui dévorera vos rêves. Dais nocturnal, astéries embues, nul ne vint fredonner la fresque nuancée qui dans une cadence pimpante, s'avance. Saugrenu, démarche mécanique et tanguante. Voici une haute silhouette svelte et filiforme dont les pas suivent un rythme précis et dont le cœur meurtri bat selon une cadence définie. Truffé de lourds effluves à la fois capiteux et enivrants, l’air a changé. Les éthers frémissent, les fleurs palpitent, le sol s’ouvre. Les nuages entraperçoivent, une seconde de temps perdu, les pas qui sillonnent le parterre terreux, en un roulis doux et silencieux. Le parfum du Pantomime est celui de la rosée matinale. L’épanouissement de la fleur câline, l’air dégagé par des battements d’ailes, les vagues contre un écueil. Celui du vortex aquatique, ou éthéré. Un effluve indescriptible, implacable et fort. Il représente à lui seul tout ce qu’il peut y avoir de désirable. Il n’est ni délicieux, ni mauvais. Il est juste là.
L'ombre le guettait, le voile de la nuit tel un être aux aguets restait à distance et pourtant, il ne se lassait pas de se mêlé au vent pour venir à sa rencontre. Se mêlant à ses cheveux d'ange, filins de soie d'une blancheur éblouissante. Doigt de Morphée alors que les paupières se referment sur les pupilles étoilée. Le regard se perd encore quelques instant avant de fixer la nuit. Regard aquilin d'une profondeur sans fin, pupilles céruléennes cerclé d'obscurité pour mieux vous attiré en son centre. Iris au couleur d'océan se perdant dans un ciel sans fin. Les paupière se referment; semble t-il a regret. Le ciel disparaît mais la lumière demeure pourtant. Est-ce ce visage au trait si finement dessiné qu'il semble de porcelaine. Peau à la blancheur mortel et qui pourtant luit d'une pâleur spectral. La finesse des lèvres qui s'entrouvre par moment comme pour prononcé un nom qui peut être sera le vôtre. Douce tentation que l'intouchable, pardonne puisque sur ses lèvres un rictus s'est posé. Morphée t'accompagnera t-il dans ton sommeil angélique ? Cette main au doigts de la nuit, qui un instant encore se perd dans cette crinière de lune, s'égare sur un chemin que nul larme ne parcoure, visage parfait à la douceur enfantine. Presque a regret la menotte se laisse glissé, murmure du vent qui viens goûter au parfum de ses lambeau de désir. Goût de lilas, parfum de fleur; lèvres s'étirant, parfois, dans un léger sourire qui jamais ne se moque, mais offre avec douceur les baisers défendu, que l'âme trop sensible ne peut accepter qu'à regret, car déjà la joie s'envole, tel des oiseau sauvage, qui porté par le vent vogue vers de nouveau rivage.
Dans ses mouvances digne de la Divine Comédie, il s'avance vers son dressing. L’étoffe pastel et charbonneuse flotte en un sillage évaporé, ataraxie plénière qu’il se vante de cultiver, douceâtre Mascarade. Ses bras ivoirins se plissent d’une levantine aurifère, moirée et crénelée d’une rubane argentine, tandis que le derme laiteux se laissent entrevoir à la dérobée, funeste invitation à se lover entre ses bras malévoles. L'Espada n'est pas très grand, il n'a rien d'un géant il semble jeune, plus jeune que de raison, aussi fragile que la goute d'eau au sortir de l'hiver. Perle de glace réchauffé par le soleil et qui doucement sort de sa léthargie. Diamant un instant, jeux de lumière ou se retrouve le spectre de l'arc-en-ciel avant de se laisser, au gré du vent, au grès des désirs, glisser sur un corps pour enfin inonder le monde de sa tristesse.
Si les lippes s'entrouvrent pour laisser à la voix le plaisir de s'élever vers les airs, ce sera une mélodie, tissé d'obscurité qui viendra danser a vos oreilles. Est-ce une impression ou votre ouïe trouvera dans son murmure le bruit de l'océan, ressac incessant des vagues se brisant sur la grève alors que dans la profondeur de l'obscurité une berceuse se met à chanter dans un doux dialecte qui un instant vous parait familier. Il n'est qu'un être de plus, frêle silhouette au sourire immuable, dont seul le regard révèle les palabres sortant de ses lippes, faisant comprendre l'oxymore s'abattant sur son sillage et qu'il porte au monde.
Ne me regardez pas. Je ne suis que votre reflet...
★Рнуѕισℓσgιє
  
Humaine Animalité.... Bestiale Humanité... ★ Рѕу¢нσℓσgιє
Always pretending to be strong.
Hiding my grief deep inside.
Please, don't come near
And don't look at me.
'Cause no-one should see
The secrets I bear.
Vaste et ardue entreprise que celle-ci. A la vision du délicat minois de l’Autolâtre, nul ne saurait percer les méandres enrubannés de faisanderies de ses pensées. Et pourtant le sourire narquois qui vint à se transformer en ris jubilatoire, cruel et suintant de cynisme, se l’image de ce qu’il est réellement.
Soupir. Regard désolé. Inconsistance. Sous la jeunesse de l'éternel, son caractère est proche du vent qui glisse entre les doigts. Chaud et froid. Épicé et Suave. Et, malgré les dires, il demeurera inchangé. Tel sera l'adage des pauvres d'espérer qu'en sa douceur d'âme, aucune zone d'ombre n'entache ses pétales. Une souveraine délicate, esquisse de tendresse et de froidure. Tout en demeurant solitaire et par cela, ces sourires témoignent de son souhait de profiter de manière esseulée de sa mélopée. Voir à l'avenir de sa non-croyance à certaine connivence et idées préconçues des célestes. Principalement des croyances de nos visages irradiant de lumière, de joliesse et d'ivresse ... Imbécilité de penser à ces chimères utopiques. Cruel ? Non, il avoue être bien réaliste. Pourtant, lorsque assit, il écoute les mots sages des autres Espadas, les souhaits et les désirs des siens, il éprouve une pointe d'ennui. Doit-on vraiment user de nos dons pour annihiler la veuve et l'orphelin ? Les essences des mortels ayant connu le goût ferreux du sang ? Les perles carmines sur leurs mains ensanglantées ? La souffrance des leurs amène à leurs chutes inexorables. Le mirifique de leur ressenti à faire souffrir les porteront à goûter à la barque de Charon. Ainsi en leur bouche, ces être où il a du mal à poser un regard empathique connaîtront une réelle tristesse.
Sourire de connivence sur ses lippes, si délicieuses, il cache un voile de mystère que même les regards les plus experts ne peuvent traverser. Il est une rose vermillon au cœur inexistant et au parfum sirupeux. Impression d'un collier d'acier autour de sa nuque, suffocante maîtresse avide voleuse de liberté. Et sa chaîne en bourreau des assises afin de lui faire connaître l'amertume de la soumission. Bête somptueuse en rapport avec ce liquide vermeille dans ses veines, prédateur sanguinaire en latence à l'intérieur de son âme meurtrie. Malédiction de son essence, fruit de la tristesse lui retirant toute notion de contrôle lorsqu'il entend un vivant. Ses griffes lacèrent la chair, ses crocs ravivent des lambeaux de sa victime hurlante. Mélopée entêtante le forçant de continuer ses desseins. Se repaître de la vie... C'est l'oeillade inanimée d'un cadavre qui vous observe, les pleurs d'un enfant égorgé et les larmes de sa plaie... Cette nonchalance facétieuse qui s’imprime dans le moindre de ses démarches. Un petit rire sous-jacent, à peine un murmure, mais qui semblait toujours plisser davantage ses yeux dans une mimique amusée. Dans un ballet de ris singulier,ses sarcasmes, se trouvent être sa principale admonestation dans sa philanthropie.
Si quelque ange, égaré dans l'éternel hiver, fouillant la profondeur du vide impénétrable... Tout au fond remuait une apparence sombre ; un fantôme entrevu, submergé, trouble, enfui, errant, rampant ; c'était la Novena ; c'était Lui. Hélas, l'impur typhus sortait de son haleine amère. Abysse de douleur sous l'apparence des méandres de ses souvenirs. Secret éternellement caché en son âme déchue telle la porte des limbes afin de ne plus souffrir de mélancolie. Mais... Flamme de l'inconscience, vous découvrirez qu'il n'est pas celui qu'il montre. Soupir et lassitude sous le regard de sa belle amie crépusculaire, écoutez ses mots sans en chercher ses maux.
Habillez-moi de pourpre et de soie. Lucarnez les cieux, et laissez l'ombre moirée la Lune illuminer vos rêves. Habillez-vous de ma mort... Les vivants respirent dans la poussière de leurs larmes. Dans l'Effroi d'y glisser ton souffle sur mes lèvres bleues, la tristesse s'est glissée en moi et je sens battre ton coeur en moi. Approche, ma douce et suave mélancolie , qui se creuse en moi et tresse douze cris dans la chair...
★ Рѕу¢нσℓσgιє
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| | | | Jezabel Riddle
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| | Sujet: Re: .•°- And there was Sadness -°•. Mar 3 Aoû - 16:35 | |
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Verset I : « Эитяє ℓєѕ вιѕєѕ єиfℓαммєєѕ ∂є ℓα ¢σℓєяє, ℓє gяσи∂ємєит ∂єѕ fℓαммєѕ ∂υ вυ¢нєя яє¢ℓαмє ℓα ¢нαℓєυя ∂є ℓα νιє.»
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Une larme...
Elle glisse le long de la chair tendre qui s’étend sur la pierre froide. Elle perle lentement sur la paume de la main, caresse l’index sensuellement avant de se laisser tomber dans le vide. Quelques secondes de liberté avant de s’écraser sur le sol froid et poussiéreux. Un éclair traverse les vitraux explosés et illumine un instant la mare de sang qui se forme au pied de l’autel. Les gargouilles observent d’un œil brillant la victime, le sacrifice. Les voiles blancs qui composent le costume se teintent de carmin tout en voletant encore sous la brise glacée de l’orage. Dans un dernier effort, la main pendante se resserre sur un masque immaculé et vient le déposer sur un visage qui est, désormais, perdu à jamais.
Un souvenir...
Quand j’y repense ma vie ne fut que la somme de faits inintéressant doublé d’une routine que tout le monde partageait. Du moins, c’est l’impression qu’il m’en reste. Que pourrais-je te raconter de cette vie si banale, sans le moindre excès ? Qu’y-a-t-il à dire quand l’on voit la vie d’un œil indifférent, que l’on trouve les choses vouées à l’échec, et que l’on pense que l’avenir de l’Homme est dans sa mort ? Ma naissance ?
Auréoles chaudes et colorés, teintées d'un dégradés de cyan clair aux indigos noirâtre, doux ballet aérien qui s'exécutaient devant les yeux d'un garçon tout juste née. Féérie enchanteresse, les premières visions de ce nouvel être l'éblouissait de toute part. Des sons mélodieux, encore jamais entendue pour celui qui venait d'arriver dans cet autre monde, le transportaient, douce rêverie. Ces voix répétaient inlassablement, d'une tonalité mielleuse, un mot qu'il ne comprenait pas encore : Jezabel.
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