Bleach Shinigami Age
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 Le Beau, la Bête, et le Clochard !

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Tatsuya Genji
.o0 Racaille A Lunettes 0o.

Tatsuya Genji


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MessageSujet: Le Beau, la Bête, et le Clochard !   Le Beau, la Bête, et le Clochard ! Icon_minitimeDim 2 Mai - 18:41

    Tout avait commencé là. J’arpentais les ruelles sombres de Karakura dans le seul but d’abandonner ma conscience aux abysses du néant. Oublier, laisser cette consumation suivre son cours ardent, pour enfin annihiler cette masse protéiforme de pensées encombrantes. Je me laissais aller, suivant les courants que me soufflaient ces violentes bourrasques, tout aussi irrégulières qu’irréelles. Habituellement, j’aurais tout fait pour me trouver un coin m’abritant de ce désagréable vent, qui semblait s’être levé éternellement pour ne plus jamais quitter ces lieux ou il avait établi domicile. Je redoutais plus que tout les menaces de fluctuation géométrique planant sur mes mèches laquées, s’adaptant si bien à mon visage rectangulaire. Mais ce soir là, plus rien n’avait d’importance. Un gamin aurait bien pu se faire faucher à quelques mètres de là, j’étais définitivement immergé, mon corps bercé par une inconnue mélodie, mon esprit enlisé dans une épaisse couche de nuages brumeux. J’étais comme ces sans-abris, communiant avec la rue, détaillant chaque rainure entrecoupant les pavés que je foulais, grelottant. Allez savoir pourquoi mon corps tout entier était parcouru de puissants frissons, me saisissant moi et mes chairs, modifiant au passage l’itinéraire que ce subconscient m’avait subitement tracé. Aaaaaaah… y’a pas à dire, ça faisait du bien de s’évader. Ne plus avoir à subir les contraintes quotidiennes que vous impose la vie, c’était le pied – bien que ces soi-disantes contraintes, je les avais jamais vraiment incorporé dans mon mode de vie ; bien au contraire, je m’étais contenté de les repousser, encore, et encore…

    Soudainement, je me retrouvais affligé. Le monde absorbant que je m’étais façonné s’évaporait en même temps que cette étrange pression spirituelle apparaissait. Trop tard, on m’avait extirpé de cette torpeur insondable contre ma volonté, et je ne le supportais pas. Je me sentais tellement bien… Pour tout dire, j’étais pas loin des sensations que me procuraient l’alcool et le combat : Euphorie et Plénitude à la fois. Une mixture dont je ne pouvais plus me passer, véritable drogue dont je dépendais grossièrement, comme tous ces junkies dévorés de l’intérieur que je croisais de temps à autres, m’offrant bien souvent de misérables spectacles, réduit à l’état de loque impotente. Mes substituts avaient au moins le mérite de ne porter aucun risque potentiel d’une telle déchéance. Le regard rivé sur l’obscur horizon, je scrutais en vain les plus infimes détails pouvant me dévoiler une quelconque silhouette, relative à cette émanation énergétique circulant abondamment dans l’atmosphère depuis une ou deux minutes tout au plus. Je reprenais pied à terre, difficilement. Le réel déféquait abruptement sa contenance sur l’environnement qui m’entourait alors, et je tentais de m’y habituer à nouveau, tant bien que mal. Le seul aboiement d’une pelée de chiens hystériques m’explosait les tympans, tandis que sur un banc situé non loin de ma position somnolait le progéniteur en question, celui-là même qui m’avait brusquement ramené à la réalité. Sans même pouvoir entrevoir une partie de son visage, je le haïssais déjà, tandis qu’une seule idée me hantait : l’exterminer.

    Je me grillais une clope nonchalamment, le dos partiellement voûté, affichant cette négligée démarche qui me tenait tant à cœur, symbole d’une appartenance peu scrupuleuse à laquelle je me déléguais entièrement, celle de Furyo – autrement dit, de racaille. Malgré la nuit tombée, je gardais mes lunettes, élément majeur de mon attirail. Grâce à elles, je pouvais même fixer d’un regard tout ce qu’il y a de plus bilieux mon protagoniste, qui continuait de m’ignorer en dépit des vagues spirituelles que je m’efforçais de lui faire ressentir - jusque dans les mailles de son caleçon. Dans le fond, je rageais… Mais j’avais pour principe de ne pas frapper un adversaire subissant un quelconque handicap. Et le sommeil faisait parti des ces exceptions. Une cigarette ne me suffisait plus… J’en pinçais une nouvelle dans mon paquet, l’allumant au côté d’une de ces semblables. J’inhalais donc deux fois plus de nicotine, réduisant également deux fois plus mon espérance de vie… quel beau ramassis de conneries ! Je m’approchais calmement de mon adversaire prochain, tirant des lattes excessivement longues, jusqu’à libérer quelques larmes engendrées par les sévères picotements que je ressentais dans ma gorge agonisante. Je me décidais finalement après une phase d’observation à réveiller ce semblant de clochard – fagoté de morceaux de tissus décrépits et troués de part en part.

    Mais à l’approche du banc sur lequel je désirais m’asseoir, une pierre modula le cours des événements, se dressant face à mon pied droit butant contre cette dernière dans un mouvement rotatif, et déséquilibrant mon corps tout entier. Recrachant les deux clopes embrasées sur le visage du mendiant, je faisais d’une pierre deux coups en engageant la lutte involontairement – mais que j’avais pourtant voulu enclenché le plus tôt possible – en m’affalant sur ses cuisses, mon crâne heurtant accidentellement son nez. Glissant ensuite le long de ses jambes, je m’étalais contre le béton, admirant ce ciel d’ébène qui recouvrait ce décor nocturne. J’ôtais mes lunettes, les enfourchant dans mes cheveux, m’allumant une nouvelle tige, tout en pensant aux fesses d’une beauté que j’avais maté dans la semaine sur un programme télévisé de minuit. J’imaginais ses deux rondelles se trémousser sensuellement devant mes yeux, Popaul s’orientant irrépressiblement en direction de cette proie qui me semblait idéalement attenante. Mais ce n’était là que divagations perverses, symptôme qui s’emparait littéralement de mon cerveau d’une façon de plus en plus récurrente ces derniers temps, sans que je ne puisse prévoir les moments dans lesquels se manifesteront ces songes malsains. Cette incurable maladie ne me ravissait pas, bien au contraire… Là par exemple, je me retrouvais asservi à cette paire de fesses, dégoulinant de pulsions charnelles. J’en oubliais totalement le contexte présent… et si jamais ce clochard était du genre à démarrer au quart de tour en cas d’agression volontaire ou non… alors… alors… c’était la merde !
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Myoshi El Clodo
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Myoshi El Clodo


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MessageSujet: Re: Le Beau, la Bête, et le Clochard !   Le Beau, la Bête, et le Clochard ! Icon_minitimeMer 2 Juin - 20:41

    Larme à l'œil ou goutte de pluie, le visage noyé sous l'ondée aussi éphémère que la vie d'un Myosh'. On ne saurait dire si notre protagoniste était d'humeurs morose où s'il somnolait simplement. Le jeune clodo déambulait tristement dans les rues de Karakura. Les yeux à demi ouvert, le visage vide de toute expressions ou rictus habituelles. Les épaules et la tête baissés, une brindille d'herbe dans la bouche, l'air presque pensif. Vagabondant lentement et sans raison depuis maintenant plus d'une demi-heure, frappant de temps à autre cette canette de Bière qui l'accompagnait depuis quelques pas déjà d'un léger coups de pied sans réelle motivation. Le grondement tumultueux de cette dernière faisait fuir les quelques animaux errant encore présent malgré le déluge. Le temps semblait capricieux aujourd'hui. Bientôt la pluie fut rejointe par d'inquiétant cumulonimbus aussi sombre que ne l'était ce jour là l'esprit du Myosh', comme si le temps n'était que le reflet de son état d'esprit.

    Une série de grondement retentit alors au dessus de Karakura, dont l'atmosphère s'était assombrie avec toutes ces intempéries. Ce qui eut pour effet de faire sortir de son état second le jeune Vizard. Levant alors la tête vers le ciel, laissant tomber cette brindille qui fut certainement la seule chose qu'il put se mettre sous la dent aujourd'hui, il laissa entrevoir une esquisse de sourire. Son visage et le peu de tissu qui recouvrait son corps et qui lui servait de vêtement étaient complétement trempés, mais il n'en avait que faire. Lorsqu'il vit cet oiseau se prendre un éclair de plein fouet sa joie de vivre semblait l'avoir regagné. Il manifesta sa joie en frappant violemment la canette, la laissant s'écraser contre la tête de Mémé qui a eut la mauvaise idée de se trouver là à cet instant précis. Cette action fut le catalyseur de tous les évènements qui suivront... car Papy, désireux de vouloir laver cet affront, trouva judicieux de sortir armé de son fusils et de son jeune chien, qui lui servirait de projectile, pour partir chasser du Clodo. Par un malheureux concours de circonstance, il se trouvait d'ailleurs être un excellent tireur et un chasseur hors pair, au profil psychologique aussi douteux que le slip d'un Myosh' cela dit. Quelques coups de téléphone plus tard, des hommes étaient placés aux 4 coins de la ville, prêt à en découdre avec le jeune homme, qui avait trouvé refuge au milieu d'un étalage de fruit et légume. Un nid douillé qui lui permettrait de se sustenter et de se reposer à l'abri de la pluie, au grand dam de l'épicier qui n'avait su comment gérer la situation. A peine eut-il le temps de prendre place et d'attraper une pomme, qu'une balle vint transpercer le fruit, le faisant exploser sur le visage du Myosh'. Qui naturellement ne pensa rien de prime-abord, avant de crier à l'attentat. Une deuxième balle ricocha sur la boucle de sa ceinture qui arborait fièrement la mention : « I'm a Sexy Boy » (boucle qu'il avait volé à un lycéen un peu plus tôt dans la journée), tandis qu'une troisième vint se loger dans sa jambe. Ce qui le fit sursauter et tomber de l'étalage, le plongeant dans un rage et une douleur sans nom. Rah, la résistance d'une enveloppe corporelle est réellement déplorable.

    Il réussit toutefois à se relever après de nombreuse tentative non concluante, et après avoir fait tomber nombre de rayons. Se levant difficilement, malgré la quantité impressionnante de sang qu'il perdait, il attrapa par le col l'épicier pour lui demander les clefs de sa voiture sous peine de voir son bâtiment détruit par les terroriste à l'extérieur. Fait impressionnant, il avait réussit à convaincre le vieillard. L'histoire des terroriste qui en voulait à sa magnifique personne semblait convaincante... mais ce qui était d'autant plus surprenant, c'est qu'il l'avait même persuadé de le porter et l'accompagner jusqu'à l'arrière boutique pour le placer à l'intérieur de la voiture. Une petite voiture de ville, qui ne dépasse que difficilement les 100 kilomètre/heures, à l'extérieur aussi cabossé que l'intérieur de l'esprit du Myosh'. Avant de le laisser partir, il lui fit même un garrot avec un bout de son tablier autour de sa jambe pour empêcher le sang de couler davantage.

    * Quel beau majordome * Pensa-t-il.

    Attrapant son visage avec sa main ensanglanté, il le regarda longuement un sourire au lèvre comme pour le remercier, avant de le pousser d'un bref coups de poing et commencer sa course poursuite. Enfin... il essaya d'abord de démarrer la voiture. Regardant avec stupéfaction et incompréhension tout le tableau de bord, les pédales et les levier de vitesse et de frein. Selon lui il y avait bien trop d'outils. Il se débarrassa de la pédale de frein qu'il jeta par la fenêtre, qu'il n'avait même pas prit la peine de descendre et qui finit elle aussi en miette sur le trottoir. Suivirent ensuite le frein à main et le compteur de vitesse. Seulement il n'avait jamais conduit de sa vie. Il tenta d'appuyer à fond sur l'accélérateur, tourna le volant dans le vide... mais en vint. La voiture ne bougea pas d'un millimètre. Peut être qu'en insérant la clef... en effet, il finit rapidement sur le lampadaire qui se trouvait à quelque mètre derrière lui. Le malotru avait oublié de retirer son pied de l'accélérateur. Il effectua une marche arrière, en descendant du véhicule et en le poussant pour le dégager, avant de repartir de plus belle en accélérant vivement. Le vieillard se mit soudain à courir derrière lui, en criant à Myosh' de lui rendre son chien. Myosh' leva la tête vers le rétroviseur, le cassa et le balança par la fenêtre aussi, le trouvant inutile... quand il entendit un petit bruit à l'arrière, il tourna la tête et y vit un petit chien aboyer. L'attrapant par le collier, il le balança dans la première benne à porté, sans même s'arrêter, et accéléra de plus belle. Il roulait furieusement en plein centre ville, qui était d'ailleurs tout à fait vide. Le sol était d'ailleurs extrêmement glissant à cause de l'averse, qui gagnait toujours plus en intensité. N'hésitant pas à klaxonner pour signaler aux murs et autres bâtiments qu'ils étaient sur sa route. Pendant ce temps, des coups de feux retentissait, la plupart venait toucher la voiture quasiment en miette. Les amis du Papy utilisaient de gros calibre, preuve qu'ils en voulaient réellement à cet homme. Rapidement une portière se détacha et le pare brise éclata en morceau. Sa conduite frénétique lui fit faire le tour de la ville et fut à l'origine de la perte de plusieurs benne à ordure et de nombreux lampadaire. Mais sa course s'arrêta lorsque son véhicule, qui roulait alors à pleine vitesse, frappa une bite qu'il n'avait eu le temps de voir. Il s'envola avec sa voiture, qui fit plusieurs tours sur elle même avant de retomber et s'écraser sur le grillage de la cours de récréation du collège de Karakura. Myoshi en ressorti alors assez amoché. Il tenta de fuir, en trainant sa jambe regardant avec désespoir derrière lui espérant avoir fuit à ses poursuivant. Sa respiration et son pouls étaient rapide, des gouttes de sueurs perlaient le long de son front. Derrière lui la voiture explosa, l'onde de choc le propulsa quelques mètres plus loin. Le laissant couché par terre, le corps inerte. Les coups de feu qui retentissait périodiquement avait totalement cessés, laissant un peu de répits au jeune clodo, qui trouva un refuge idéal sous un pot de fleur qu'il renversa sur sa tête pour se « camoufler ».

    « Saloperie de bordel de merde... quelle vie de merde... »

    Il s'endormit d'ailleurs sur le coups, mais fit rapidement réveillé par un coups de pied dans la tête et un coups de fourche dans les fesses. Son visage se crispa et un cri aiguë se fit entendre jusqu'à l'autre bout du quartier. Le Myosh' se releva et s'échappa rapidement de l'école, non sans mal à cause de sa jambe qui l'handicapait terriblement. Rebroussant chemin, en passant par l'endroit duquel il venait, il observa sa voiture carbonisée, de laquelle s'échappait de la fumée encore chaude. Le ciel se dégagea bientôt, mais il était déjà bien tard. Les nuages avaient laissé place à la pénombre de la nuit. C'était l'heure de vivre sa vie de clodo : direction le parc. En chemin il vola les béquilles d'un vieille homme sous prétexte qu'il en avait deux, ainsi qu'une bouteille de Vodka sous prétexte que l'mec lui en devait bien une... malgré le fait qu'il se soit adressé à une femme et qu'il ne l'avait absolument jamais vu avant ce jour ci. Marchant alors péniblement, il chantait quelques chansons paillarde entre deux gorgées. N'hésitant pas à vider sa bouteille sur sa blessure pour la désinfecter. Mais sous la douleur il s'écroula rapidement sur un banc. La tête plongée dans les étoiles, il laissa tomber la bouteille encore pleine. Il jouissait enfin d'un peu de repos, après une journée aussi difficile, car oui, même et surtout pour un clodo, la vie est dure... pourquoi, alors que tout s'arrangeait, il a fallut que ce gay vienne s'allonger sur lui en lui explosant le nez ? Tant pis, il lui fallait bien un peu de réconfort, Myoshi le serra fortement dans ses bras et frottait sa tête contre la sienne, avant de lui mordiller le lobe d'oreille.

    « Tu sens bon mec... »

    Un coups de genou dans les parties génitale plus tard, histoire de venger son nez cassé, il daigna tout de même lui offrir une gorgée de Vodka et lui demandait son identité. Se tenant alors le visage, et fourrant deux de ses doigts dans ses orifices nasales pour empecher que le sang ne coule davantage il lui tint à peu près ce langage :

    « J'm'apelle Bob le nez cassé ! J'suis un majordome. Toi aussi ? »

    Ou presque...
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