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| ¤ Fumiko Satō ¤ | |
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Fumiko Sato ¤ Shūaku na Kyōki | Poison Clown ¤
Messages : 217 Date d'inscription : 10/03/2010
Feuille de personnage Niveau: 15 Rang: D Expérience: (40/150)
| Sujet: ¤ Fumiko Satō ¤ Mer 10 Mar - 17:27 | |
| » Vous Même « Prénom: Mystère...Age: 15 printemps Expérience RP: Je suis une humble débutante, avec quelques RP à mon actif.Un avis sur Bleach Shinigami Age: Un graphisme superbe.Comment vous avez connu ce Forum: Un Top Site» Votre Personnage « Nom : SatōPrénom : FumikoAge : 24 années humaines, 103 années Shinigami et 113 ans Vizard. 240 en tout. Son apparence physique est celle d'une jeune fille d'un peu plus de 20 ans.Sexe : FémininRace : VizardRang / Grade désiré : ¤ Shūaku na Kyōki | Poison Clown ¤- Spoiler:
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[color=black]¤ [size=14]S[/size]hūaku na [size=14]K[/size]yōki | [size=14]P[/size]oison [size=14]C[/size]lown ¤[/color] Description Physique : "Sale clochard. Vous autres pouilleux abondaient décidemment.". ¤ Cette parole fut la dernière qui sorti de l'esprit grossier de l'humain. Avant que la Mort ne vienne le cueillir, insidieuse et cruelle Amante. Clochard ? ¤ La mortelle silhouette se pencha sur le cadavre. Ses mains, couvertes de mitaines noires élimées par le temps, étaient fines et longues, d'une pâleur spectrale. Elle aggrippa le col de l'infortuné, le trainant par terre, vers quelque obscure destination. Prenant dans la poche de son vieux manteau déchiré et recousu en maint endroits une cigarette, elle la porta à sa bouche et l'alluma. Ses chaussures, des grosses rangers de bonne qualité, claquaient sur le sol, annonçant son arrivée à tout les chats errants du quartier. Les bas fonds de Karakura n'étaient plus guère fréquentés, depuis qu'une ombre menaçante avait commencée à decimer la racaille, sans que l'on puisse l'arrêter. La silhouette s'arrêta. Devant elle se tenait un magasin aux vitrines poussiéreuses, maintenant abandonné aux rats et aux cafards. Elle s'observa un instant. Clochard ? ¤ Ses cheveux épais, noirs comme le jais, courts et droits, battaient autour de sa tête, agités par le vent frais de la nuit. Des yeux, bleus et glacial, perçaient dans son visage si pâle et pointu, aux traits délicats et marqués, parfois trop. Sa bouche, aux lèvres fines et serrées, maintenait sa cigarette à présent à moitié consumés. Son manteau, manteau de pluie, en coton huilé, marron vert, aux poches amples et profondes, remplies de l'on ne savait trop quoi. Son pull trop grand, beige, troué, recouvrant un Tee-shirt blanc aux manches trois quarts. Une étrange pierre, rouge comme le sang, accrochée à une longue et fine chaine argenté, suspendu à son cou mince. Un Jean mité, usé par le temps et informe, recouvrait en partie ses chaussures, cachant les grosses chaussettes de laine. Clocharde, moi ? Suis je donc destinée à toujours subir cette grossière méprise ? ¤ Elle agita la tête, encourageant la bataille désordonnée de sa chevelure, et entra. L'endroit était sombre, et bas de plafond. Elle dut se recourber pour faire passer ses un mètre soixante douze à travers la porte. Elle se dirigea vers le fond de l'ancienne boutique, appuyant sur une brique du mur. Une porte dérobée, petite et étroite, située dans le fin fond d'un placard. Sa grande minceur, et son manque relatif de forme féminine lui permit de passer sans problème, alors que le cadavre qu'elle trainait était de corpulence plus importante. En tirant assez fort, il passa, bien qu'il y laissa une partie de ses vêtements. "Tant mieux. Cela m'en fera moins à enlever." ¤ Elle descendit le long escalier menant à la cave clandestine, son repère, son laboratoire. Arrivée en bas, elle ouvrit la porte d'un coup de pied, entrant dans la pièce, brusquement éclairée d'une lumière crue et violente. Elle enleva son manteau, son pull, laissant ses bras à la chair glacée apparaitre, vierges de toutes cicatrices ou de marques, comme le reste de son corps. Posant le cadavre sur la table, elle le deshabilla complètement, et le passa au jet d'eau froide, pour le laver de la crasse de la vie. Elle passa une blouse blanche, immaculée, jurant avec sa peau de neige. Tendit la main vers un scalpel. S'arrêta. Son regard venait de se poser sur une épée, adossée au mur, un katana, dont la garde était un incrusté de trois grelots argentés, banal en apparence. Mais une partie de la lame, très légèrement sortie du fourreau, renvoyait une minuscule parcelle de lueur. Cruelle. Glaciale. Mauvaise. Reflet d'un masque de théatre aux étranges enluminures. Fumiko sourit. Pris le scalpel. "Sujet #153, Humain, mâle de race blanche, 43 ans."Description Psychologique : ¤ Comment décrire l'indescriptible ? Comment vous montrer la saveur de son âme ? Comment aborder celle qui a vu toutes les races, toutes les vies, toutes les morts ? Avec cinq mots. Curiosité. Intelligence. Création. Silence. Théatre. ¤ Car oui, toutes les choses qu'elle a pu faire, toutes les atrocités qu'elle a pu commettre n'ont été faite qu'au nom de sa Curiosité. Elle n'a pas de remords, pas de conscience. Tout ces actes sont guidés par son intérêt personnel, par ses envies. Elle veut, elle fait. Néanmoins, elle évite de tuer les êtres en bas âge, car elle a compris depuis longtemps que cela attisait la colère des autres créatures, qui essayait alors de la tuer. C'est fatiguant, d'être poursuivi en permanence. Grace à son Intelligence, elle assimile vite les données que lui apprends sa Curiosité. Méthodique et organisée, toutes les expériences que Fumiko a pû mener sont soigneusement consignés dans les dossiers de son laboratoire, et mémorisées par coeur. Elle vous fait penser à un robot ? Détrompez vous. Puisqu'un robot est incapable de Créer. Car Fumiko est une Créatrice: elle façonne le Temps, peint le monde, dessine sa vie, brode le Silence. ¤ Puisque le Silence est sa vision du monde. Un monde souverain, où aucun insecte ne viendrait parasiter sa vie, où elle pourrait vivre sa Curiosité sans limite. Où elle pourrait laisser son âme dériver, loin de toute la souffrance provoquée par les Hommes. Un monde où elle ne serait plus obligée de tromper et de mentir, d'afficher des sentiments qu'elle ne possède plus depuis des années, et qu'elle ne veut plus ressentir, de peur de souffrir. ¤ Car la vie n'est elle pas un immense Théatre où chacun joue son propre rôle ? Où la vie et ses sentiments ne sont qu'une marchandise vendue au plus offrant ? Et où on s'efforce, depuis sa naissance, à lui faire changer de rôle, à la faire entrer dans des moules trop petits, trop rigides, trop sales: Humaine, Shinigami, Hollow. Dont les sentiments ont été bannies, chassée comme des rats puants, déclarés inutiles et encombrants. Mais elle a compris, et depuis des cycles jamais être vivant n'a pu abaisser les masques innombrables avec lequel elle se protège, et qui prend toutes les personnalités qu'elle désire, pour la servir. Rire, Humour, Joie, Amour, elle peut les jouer, mais elle a abandonnée en réalité tout cela dans de lourds coffres de bois, aux épaisses serrures d'acier, et les as laissée pourrir dans les marécages fétides de son inconscient, sans espoir plausible de retour. ¤ Mais Fumiko ne se résume pas qu'à cela. Elle est aussi Egoïsme. Pourquoi aider ce qui veulent me tuer ? Puis elle est Orgueil. Personne ne peut se vanter de l'avoir vexée ou offensée, sans l'avoir un jour cruellement regretté. Enfin elle est Folie: la création, l'intelligence, le silence, la curiosité, la liberté, tout cela ne peut être, ne peut cohabiter si la Folie ne vient pas y jeter son immonde museau grouillant de vers, sous la forme de son grotesque Zanpakutô.
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| | | Fumiko Sato ¤ Shūaku na Kyōki | Poison Clown ¤
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| Sujet: Re: ¤ Fumiko Satō ¤ Sam 13 Mar - 14:59 | |
| Histoire:
I) Préhistoire
¤ Mademoiselle Béatrice Marie Victoire Testue de Morte Forêt, marquise de La Gravelle, propriétaire de ses terres, naquit le 27 juin 1770 dans le château de Morte Forêt, située dans la Vendée profonde, catholique et royaliste. Sa mère mourut des suites de l'accouchement. Il est vrai qu'avoir neuf enfants, dont huit garçons, en l'espace d'une dizaine années peut être assez épuisant. ¤ La petite fille fut donc élevée par son père, homme bourru et campagnard, n'ayant pas le moindre idée de comment élever une fillette, en la compagnie de ses cinq frères -trois n'ayant pas survécus aux assauts des maladies- et des nombreux serviteurs de la propriété familiale. Il n'est donc guère étonnant qu'elle développa un caractère de garçon manqué, forgé par les leçons d'un precepteur sévère et débordé, les chasses à courre de son père, les duels à l'épée avec ses idiots de frères et les nuits dans le chenil avec les chiens, pour le plaisir ou après une quelconque bêtise. Habituée aux culottes, plus pratiques pour la petite campagnarde qu'elle était, elle fut extrêmement surprise lorsque son père lui ramena une garde robe complète de Paris, avec l'interdiction catégorique de mettre autre chose. C'est vrai, approchant de ses 19 ans, la jeune fille devenait bonne à marier. La discussion qui suivit cette décision fut extrêmement houleuse. D'ailleurs, deux miroirs, un vase et le portrait préféré du vieil homme ne réchappèrent pas de cette interlude. Mais il tint bon, ayant lui aussi un caractère assez entier, et la fiança. ¤ Béatrice ne sut jamais qui était le fameux, le fabuleux fiancé tant vanté et haï. Car la Révolution Française venait de lui enlever cette mystérieuse figure: habitant Paris, il avait été des premières victimes de la colère du peuple, sans avoir réussi à s'enfuir comme la plupart de ses congénères. ¤ Pendant trois courtes années, le château de la Morte Forêt attendit, s'inquiétant, protégeant des prêtres réfractaires, se cachant de ses paysans, ignorant de quel côté irait leur fidélité. Quand soudain les guerres de Vendée éclatèrent. Recrutés, ses frères et son père partirent sur le front, accompagnés des paysans qui avaient finalement préférés Louis XVI mort à présent à un "Enragé" tel que Robespierre. ¤ Ils moururent. Tous. Arrêtés après une escarmouche particulièrement sanglante, ils furent massacrés, tombés dans un piège. Le château, un des centres principaux des "Blancs" fut assiégé et tomba après trois jours de siège. Et, dans un dernier geste, la petite fille, après vingt quatre années de vie humaine heureuse, orpheline d'une famille qu'elle avait tant aimée, mis fin à ses jours, s'empoisonnant, préférant la mort au déshonneur de la guillotine, alors que des sans-culottes excités s'excrimaient à ouvrir la porte de sa chambre, les serviteurs ayant depuis longtemps fuient le château.
¤ Voilà les souvenirs de Fumiko, concernant sa vie humaine. Sont ils exact ? Elle n'en sait rien. Ce résumé très elliptique est le seul qu'elle arrive à se faire, lorsqu'elle repense à cette si brève période de sa vie. Ce qui est sûre, c'est qu'elle n'était pas préparée à ce qui l'attendait de l'autre côté du doucâtre rideau de cendre et de pluie qu'est la mort...
II) Moyen Âge
¤ Aussi étrange que cela puisse paraître, la vie de Béatrice ne souffrit guère du passage de simple humaine à simple âme. Sa famille, aristocrate d'un monde comme dans l'autre, avait installée ses quartiers dans les districts les plus chics du Rukongaï. A son arrivée aux blanches portes dudit Rukongaï, elle fut accueillie par un serviteur stylé qui attendait visiblement son arrivée. Malheureusement, à cause de l'affluence des âmes, elle n'y retrouva que trois de ses frères, tout autre membre de sa génération malheureusement perdu dans l'immensité de la Soul Society. ¤ C'était à ce moment son arrière-arrière-arrière grand oncle qui tenait la maison Testue de Morte Forêt, composé en tout et pour tout d'une vingtaine d'âme, la moitié Shinigami de petit rang. Bien évidemment, aucun n'arborait cet aristocratique nom de famille, trop complexe et prétentieux pour les autres Shinigami, japonais pour la plupart. Ils se baptisaient, en conséquence de quoi, Satō, nom extrêmement courant et commun, totalement opposé à leur véritable patronyme. Et Béatrice suivit leur exemple, se faisant ainsi prénommer Fumiko Satō. Un nom sans signification, un pseudonyme de plus, un premier masque qu'elle n'ota plus jamais. ¤ Etrangement, ses souvenirs humains commencèrent à devenir flous, alors que chez ses frères ils étaient intactes. Mais elle ne s'en inquiétait pas plus que cela. Un effet secondaire, lui dit on. Ce qu'on ne lui précisa pas, c'est qu'il était très fréquent chez les personnes à fort potentiel de reiatsu. Mais elle s'en fichait. La vie, même dans la mort, continuait, non ? Et elle continua. ¤ A cette époque, vous l'aurez compris, Fumiko était loin d'être cette être de folie à sang froid et au masque impénêtrable. Que nenni. Elle n'était alors qu'une enfant, jouant dans les rues du Rukongai avec les frères qui lui restaient, parfaitement remise de sa première rencontre avec la haine des hommes. Elle apprenait le japonais, parfaisant son éducation de jeune fille, fréquentant la haute société.
¤ Mais un jour, tout s'effondra. Une nuit, quelque chose naquit en elle. Naquit ? Non, il était là depuis toujours, mais il venait juste de trouver le terreau nécessaire à sa croissance. Et il grandit. De façon monstreuse, hideuse, immonde. Il envahit son esprit, son âme, son corps, son sommeil, ses rêves. Tout d'abord murmure bourdonnant dans sa tête, il se transforma rapidement en hurlement terrifiants, suraiguë, angoissant, en ricanements de clown dantesque, en soupirs subtils d'enfant, emprisonnant son esprit dans un cabinet noir et glacial, au parquet gémissant et grinçant. Ainsi, chaque nuit elle se reveillait en hurlant, faisant sursauter tout les membres de la maison, laissant le chien hurler à la lune, et la lune se cacher derrière une filet de nuage vaporeux pour ne pas maculer la terre de ses larmes... ¤ Et elle commença à maigrir. Déjà grande de taille, ses os se mirent à saillir, tendant sa peau autrefois tannée par le soleil de la Vendée, maintenant pâlie par les rayons de la lune, n'osant plus s'endormir de peur de ces terribles cauchemars. Ses yeux se glacèrent, perturbés par le manque de sommeil et par les scènes d'horreur que faisait revivre la Chose en elle. Et puis, une nuit, dans un de ses rares moments de sommeil, alors que le ciel lourd était déchiré par des éclairs étincelant: "Promenons nous dans les bois..." La petite comptine de son enfance se mit à résonner dans sa tête. "Pendant que le loup n'y est pas..." Une petite voix aiguë, comme un souffle. Parfois interrompu par un cruel petit rire d'enfant. "Si le loup y était..." Cet irritant murmure commença à enfler, comme une humble vague devient un terrible rouleau. "Il nous mangerait..." Le mot "mangerait" fut dit d'une façon si... gourmande, que Fumiko eut envie de vomir malgré le fait qu'elle soit en train de dormir. "Mais comme il n'y est pas..." La voix resta stable un instant, visiblement déçu. Une bruit de grelot, léger, tinta. Une fois. Deux fois. Trois fois. La voix rit, doucement, et reprit. "Il n'nous mangera pas..." La puissance de la chansonette était maintenant renversante, continue, comme un hurlement strident. "Loup y es-tu ?" A ces mot, elle se remit à murmurer. Presque avec crainte. Une silhouette commença à se découper dans les ténèbres fièvreuses de l'esprit de Fumiko. "Entends-tu ?" Elle chuchotait à présent, comme un enfant chuchoterait en révélant un secret. La silhouette, tout d'abord immobile, se mit à sautiller vers Fumiko "Que fais-tu ?" ¤ Et puis elle le vit. L'immonde créature, qui serait désormais son compagnon quotidien. Un être difforme, petit, bossu, sautillant, vêtu d'un pyjama blanc, aux bras maintenus par une camisole de force. Une tête immonde, comme à l'envers, une bouche tordue dans un rictus épouvantable, dévoilant des dents jaunes et cassée, aux lèvres rouges sangs et épatés, comme celle d'un clown. Une peau crayeuse, lisse comme celle d'un bébé. Mais le pire était ses yeux. L'un d'eux n'en était pas un. Grelot tintant à chacun de ses bonds, couleur d'argent, il remplissait le second orbite, le premier étant occupé par un oeil entièrement noir, fendu d'une pupille jaune, exhorbité. Une ridicule touffe de cheveux verdâtres, soigneusement coiffés, envahissait son crâne étroit. Avant de se réveiller en hurlant, pour la dernière fois, Fumiko entendit ceci:
"Coucou petite chérie. Moi c'est Shūaku na Kyōki, Hideuse Folie pour te faire souffrir. Y paraitrait qu'on va faire un bout d'chemin ensemble ku ku ku..."
Le lendemain, elle entrait à l'Académie des Shinigami.
¤ Son Zanpakutô, étrange créature, ne la laissa plus en paix. Deuxième entité habitant dans le même corps, n'en faisant qu'à sa tête, il lui parle ou se matérialise à tout moment, surtout les plus inopportuns, utilisant son humour grinçant et ses manières impertinentes pour la ridiculiser, ou s'amuse à disparaitre lors de combat.. Heureusement, après 206 ans de vie commune, elle s'est habituée à cette monstrueuse excroissance vivant en elle, réussissant même à le maîtriser.
III) Renaissance
¤ Les examens de l'Académie ne furent qu'une formalité pour Fumiko. Sa famille, terrorisée par ses hurlements nocturnes, et par l'apparition de son Zanpakutô couvert de sang -pour faire une blague- dans la salle à manger au moment du petit déjeuner, tira toutes les ficelles de ses connaissances pour se débarasser d'elle au plus vite, lui trouvant même un logement de fonction au Sereitei. Ainsi atrocement blessée par l'abandon de sa famille, et poussé par le Clown -surnom donné à la Chose- vers les falaises de la folie et de la mort, comme une feuille séparée de son arbre tourbillonne dans le froid vent du Nord, elle mit en place son deuxième masque, son deuxième rôle, abandonnant ses émotions, pour ne plus sentir cette souffrance horrible qui lui avait arracher ses dernières larmes. ¤ Et elle suivit les cours de l'Académie. Bien que constamment gênée par le Clown, elle était extrêmement douée, et son abstraction pour ses propres sentiments, ainsi que son obéissance de tout instants, la plaçait tout en haut de la liste des bons et prometteurs élèves. Son talent pour les sorts de Soin et de Bakudo, et son talent au Kenjutsu, palliaient efficacement la désobéissance voire l'absence de son Zanpakutô, même si elle dû faire des efforts intenses pour le plier à sa volonté. Ceci dit, bien que le Clown n'hésite pas à l'abandonner lors d'un combat, il sera toujours là pendant des moments réellement critiques, car même la Folie, si amie de la Mort, ne peut supporter sa rencontre. ¤ Elle obtint son diplôme trois ans avant la date prévue, et fut affectée en tant que Troisième Siège de la Douzième Division. C'est là bas qu'elle fit la découverte de la Science, et de toutes les possibilités qu'elle lui offrait. Grisée par cette rencontre, et la liberté qui découlait de son poste de scientifique, devenant avide de savoir, et poussée par le Clown, elle s'investit de plus en plus dans son poste, allant jusqu'à ramener des cadavres d'humains, ou de Shinigami, transgressant secrètement à peu près toutes les lois du Sereitei en pratiquant toutes sortes d'expériences interdites. En 103 ans de vie à la Soul Society, elle fit nombre de découvertes importantes, découvrit le Shikai du son zanpakutô de poison, refusant des postes plus gradés dans d'autres division, préférant satisfaire sa curiosité intellectuelle et se fit de nombreux contacts -quoique sa neutralité volontaire lui fit oublier le terme d"ami" ou d'"ennemi"-. ¤ Et puis un jour, une expérience tourna mal. Des âmes d'Hollow, condensés dans un flacon, parvinrent à s'échapper, envahissant le Sereitei. L'erreur fut rapidement réparée, les Hollow furent tués en quelques instants, sans qu'il n'y ait ni mort ni blessé chez les Shinigami. Bien sûr, elle fut punie, bien que modérement. Mais le mal était fait. L'aura de haine et de souffrance de ces créatures au coeur tourmenté avait rompu le fragile équilibre mental de Fumiko. A partir de ce moment, une deuxième Chose apparut dans son âme, de façon beaucoup brutale et soudaine, lui déclarant la guerre sans sommation. Le combat entre son esprit et ce qu'on appellait le "Hollow intérieur" dura des jours, et fut source de grandes blessures, chez l'un comme chez l'autre, plongeant son corps dans le coma durant tout ce temps. Après trois jours de cette bataille insensée, entre deux faces d'un même miroir, Fumiko gagna et annihila totalement son Hollow intérieur, récupérant du même coup le Clown, un étrange masque et des pouvoirs décuplés. ¤ Dans l'heure qui suivit, elle quitta la Soul Society, connaissant parfaitement sa politique envers les dégénérés que sont les Vizards, et envers les scientifiques trop curieux qui violent les lois sacrés du Sereitei.
Les blessures mentales infligés par la deuxième Chose mirent longtemps à guérir, et certaines sont encore des cicatrices suintantes qu'un courant d'air pourrait rouvrir. Plus solitaire que jamais, et plus libre en même temps, l'état de Vizard est probablement la vie qu'elle aura préférée parmi toutes celles qu'elle a pû expérimentée.
IV) Révolution
¤ Fumiko commença sa vie de Vizarde par de longues années d'errances. Déboussolée par cette énième changement, elle parcourut le monde sans but précis, cherchant un sens à son existence. Puis le Clown reprit les choses en main. Allons, il n'allait pas laisser cette gamine stupide lui gâcher la vie avec ses questions idiotes. Pourquoi répondre à cette question, alors qu'il y en avait bien d'autres plus intéressantes ? Il souffla les brumes de son brouillard, et lui donna sa forme actuel: être à sang froid, cruel, curieux, manipulateur. Sa Curiosité revenue, elle voyagea cette fois ci avec beaucoup plus d'entrain, multipliant les expériences louches, évitant les Shinigami et Hollow de tout poils qui lui tombaient dessus sans prévenir. Elle remédia d'ailleurs rapidement à ce -léger- problème en créant un petit objet, une petite pierre sans nom, rouge sang, au prix de mille efforts et de sacrifices, qui camouflait efficacement son reiatsu et sa nature, la montrant comme simple humaine aux yeux de la Soul Society comme aux yeux du Monde des Humains. ¤ Bientôt elle installa sa base, son repère, après 57 ans d'errance, dans l'humble ville de Karakura sur Mer. Pourquoi ? Car d'importantes activités de reiatsu avaient été émises dans cette ville, en faisant probablement un vivier de choix pour cobayes, bien que les risques de rencontre Shinigami soit fortement élevés, mais qui ne tente rien n'a rien, grinçait le Clown. Camouflant son gigantesque laboratoire sous un antique magasin abandonné depuis des années, elle reprit ses activités, nettoya la ville de ses racailles, déposséda le Sereitei de quelqu'un de ses membres, et fit quelques voyages -à haut risque- au Hueco Mundo, dans le but de percer les mystères des Vizard. But qu'elle cherche toujours à atteindre. ¤ Ce fut lors d'un voyage au Hueco Mundo qu'elle rencontra la troisième erreur de sa vie. Venant d'achever quelques Menos Grande, elle sentit une très forte pression spirituelle, typiquement Vizard. Tremblante d'excitation à l'idée de rencontrer pour la première fois un être semblable à elle, elle fonça vers la zone où elle avait senti le reiatsu, pour n'y trouver qu'une pauvre Vizard minable et défraîchi portant le doux nom de Myoshi El Clodo don Jalapeños Caliente de la Vega , un clodo débile de première ordre. Mais un Vizard tout de même. Elle le ramena à Karakura, dans l'espoir de faire quelques petites "manipulations" sur son corps, mais malheureusement, même sans son Zanpakutô qu'il avait perdu au Hueco Mundo, il se révéla trop fort pour qu'elle puisse le tuer sans dévoiler son emplacement au Sereitei, ce qui aurait été regrettable. Elle décida donc de le rejeter à la rue, mais il s'attacha au labo comme une tique à un chien, et se décida à lui pourrir la vie, comme si le Clown n'était pas déjà attelé à la tâche. Elle dû, à contre coeur, lui confier une petite pierre cache reiatsu, toujours pour éviter d'être découverte par les Shinigami. Pour l'instant, elle le tolère.
C'est ici que s'arrête la vie de Fumiko. Mais nul doute qu'elle se forgera de nouveaux souvenirs, et que son destin se tracera parmi celui des étoiles.
Dernière édition par Fumiko Satō le Dim 21 Mar - 0:37, édité 6 fois | |
| | | Fumiko Sato ¤ Shūaku na Kyōki | Poison Clown ¤
Messages : 217 Date d'inscription : 10/03/2010
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| Sujet: Re: ¤ Fumiko Satō ¤ Ven 19 Mar - 22:41 | |
| Présentation finie -enfin- ! | |
| | | Myoshi El Clodo » Ex-Lieutenant | Eternel Clodo «
Messages : 256 Date d'inscription : 04/03/2010
Feuille de personnage Niveau: 16 Rang: E Expérience: (75/200)
| Sujet: Re: ¤ Fumiko Satō ¤ Dim 21 Mar - 0:53 | |
| Yoyoyoyo Bienvenu toussa toussa.
Tu es Validé Vizarde au niveau 7 rang A. Je t'ajoute ton rang de suite.
J'te souhaite un bon Rp etc etc x) | |
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| Sujet: Re: ¤ Fumiko Satō ¤ | |
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| | | | ¤ Fumiko Satō ¤ | |
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