Bleach Shinigami Age
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Sei Higure
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Sei Higure


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MessageSujet: ~o.'| Décalé(s) |'.o~   ~o.'| Décalé(s) |'.o~ Icon_minitimeLun 29 Mar - 7:59

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Le torse au soleil, quelques gouttes de sueur perlant jusqu'au bas ventre, son haori plié délicatement sous sa tête ... Tout était parfait pour l'instant présent. Certes sa compagne actuelle semblait vouloir lui arracher la peau avec une paire d'ongles particulièrement acérés, mais il fallait bien un peu de neuf dans ces relations ô combien lassantes, au final. Cette douce matinée commençait comme la veille avait finie, mis à part qu'il avait le fessier collé à l'herbe, et non rebondissant à l'air bienfaisant de ce monde qu'est la Soul Society. Moins de travail, tout autant de plaisir, si ce n'est ces griffures devenant de seconde en seconde de plus en plus insupportables. Enfin, le plaisir procuré par la douleur supplantait étrangement le désagrément. La première fois fait toujours cet effet là apparemment. Une shinigami sadomasochiste, voilà qui était peu banal, néanmoins totalement dénué d'intérêt, à l'instant présent. Les vas-et-viens de la belle s'adoucissaient de plus en plus, renforçant la prise de ses ongles dans la chair, avant de tout lâcher, pour se relever délicatement. Sei prit sa suite, se levant à son tour, agrippant les jambes de sa partenaire et la plaquant dos contre un arbre. Sa silhouette dessinait un mouvement de balancier, laissant son bassin aller et venir au rythme du vent. Mais le capitaine n'était pas de ces romantiques à deux francs, aussi leur symbiose fut brisée à la suite d'une malencontreuse petite phrase. Jamais, ô grand jamais il ne faut comparer sa partenaire présente avec sa partenaire passée, sous peine d'être prit de fou rire lorsqu'elle tente de vous lancer toutes sortes d'objets solides à la figure. La situation ne s'arrange évidemment en rien lorsque vous ne pouvez contrôler votre rire alors qu'elle parle des sentiments profonds que vous sembliez avoir à son égard. Ah les femmes, jamais à même de discerner le vrai du faux, surtout lorsqu'elles sortent d'une beuverie organisée avec un supérieur hiérarchique connu pour être un coureur de jupons invétéré. Les deux passions de ce capitaine étant le saké et les paires de seins, difficile en temps normal de penser qu'il n'a ne serait-ce qu'une once de respect pour une femme qui, avec une bonne dose d'alcool dans le sang, laisse paraître à tout bonhomme qu'elle ne rêve que de chevauchées fantastiques.

Enfin, une fois sa nouvelle conquête partie, emportant avec elle le peu de vêtement qu'il lui restait, Sei n'avait qu'une idée en tête, se fabriquer un pagne en fleurs de cerisier. Original, certes, néanmoins pratique. Ça ne grattait pas, c'était relativement solide mais surtout, ça attirait le regard des quelques jouvencelles, esseulées ou non, croisant sa route au beau milieu du Rukongai. Souriant une nouvelle fois à la pensée de cette fille courant au loin, cachant ses attributs naturels avec l'insigne de la septième division cousu à même son haori, il ne pouvait s'empêcher de se maudire lui même. Cet haori était le symbole de tout capitaines, mais là n'était pas le problème. Sur Sei, c'était franchement classe, voilà le véritable manque. Non pas qu'il regrettait de se montrer quasi nu dans un village de paysans, mais le vent froid lui donnait la chair de poule. Palier à ce problème fut moins difficile que prévu, laisser une âme ensanglanté au beau milieu de la route et après l'avoir honteusement dépossédé de son kimono n'était certes pas dans ses habitudes, mais la fin justifie les moyens, quitte à révolter la Soul Society contre le Seireitei. Après tout, même nu, il restait un capitaine de division, sensé respecter ces âmes amenées en ces lieux après qu'elles aient pitoyablement perdues la vie dans le monde mortel. Rien à foutre. En fin de compte, il était du genre à ne se soucier que de sa pomme, pourquoi changer les bonnes vieilles habitudes ? Et l'habitude voulait qu'il rejoigne un de ces restaurants miteux jouxtant les habitations. La bouffe était loin d'être génial, mais pour lui ce serait gratos et très vite servi. Jetant un coup d'œil à la serveuse fort jolie derrière le comptoir, il avalait goulument les brochettes comme s'il n'avait rien manger depuis deux semaines. La délicatesse n'était pas son fort, et ses manières réduites au strict minimum, néanmoins il déposa délicatement l'assiette après avoir mangé l'équivalent d'un banquet pour nobles, avant de se lever et de quitter le restaurant sans un mot.

Quelque chose avait attiré son attention. Il reniflait l'odeur de la mort, chose banale au Rukongai, certes, mais cette odeur était caractéristique du hollow. Il n'était guère du genre à guerroyer contre les engeances du Hueco Mundo, mais la journée avait si bien commencée qu'il serait une honte de ne pas sauter sur l'occasion de faire un peu d'exercice. Une mise en jambes de temps en temps ne pouvait faire que peu de mal. Le chemin se traçait facilement, l'odeur devenant de plus en plus intense. Il déambulait ainsi, affublé d'un Kimono en lambeaux, au beau milieu du Rukongai à la recherche de cette chimère. Que pouvait faire un hollow ici, était-il seul, bénéficiait-il d'une influence extérieures ... Toutes ces questions que quiconque se pense normal se poserait, et pourtant, seul le fait de n'avoir pas prit de dessert traversait à l'instant sa pensée. Tout fut mit à plat au détour de la derrière ruelle, alors que ses yeux se posaient Sur une silhouette à première vue humaine, posée sur ce qui semblait être le dos d'une créature affreuse et squelettique, laissant penser à une tarentule géante. La pensée d'être lui même à cheval sur cette créature lui fit décrocher un sourire niais, qui avait prit la poudre d'escampette aussi soudainement qu'il était apparu. Les yeux toujours rivés sur cette créature, apparemment un hollow, Il n'eut qu'un geste instinctif, braquer son doigt directement vers ce qui prenait la place de son postérieur. En un unique souffle, la partie semblait sonner le coup d'envoi, à la vue de cet éclair blanc projeté vers la dégoûtante tarentule.


Dernière édition par Sei Higure le Lun 29 Mar - 20:12, édité 5 fois
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Nagare Tsukaru
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MessageSujet: Re: ~o.'| Décalé(s) |'.o~   ~o.'| Décalé(s) |'.o~ Icon_minitimeLun 29 Mar - 9:09

Je n'arrivais pas à m'empêcher de gratter le semblant de bouc que je gardais depuis plusieurs jours maintenant, sans raison précise. J'avais remarqué que, curieusement, cette légère repousse que je n'osais pas enlever sans savoir pourquoi me démangeait systématiquement quand quelque chose s'apprêtait à se produire et à modeler le cours des événements, en bien ou en mal, indépendamment de ma volonté. C'était donc un outil pileux divinatoire, ce que je ne m'expliquais pas, mais qui avait son utilité ; je pouvais m'en servir pour pressentir qu'on viendrait me mettre des bâtons dans les roues ou me prêter main-forte et m'y préparer. Un zeste de paranoïa ne fait jamais de mal et accentue même la prudence, surtout quand on a des aspirations dignes de celle de devenir maitre du monde comme les miennes. Ce n'était pas exactement ça mais ça en approchait, après tout. Je pensais tout de même me raser dès que possible : ça avait beau avoir son utilité, ne pas pouvoir m'empêcher d'être dérangé par les démangeaisons était une source de désagréments dont je me serais bien passé. D'autant plus que les résoudre serait difficile maintenant que je venais d'enfiler le masque derrière lequel je manigançais pour accomplir ma plus belle œuvre, la toile de maitre dont je pourrais être fier, que je pourrai mettre en avant sans avoir à en rougir. Ce travail que je m'étais mis en tête d'accomplir tout seul même si je devais en baver et suer sang et eau pour y arriver. J'étais parti de rien et j'avais déjà un empire. Qu'est-ce que ce serait quand j'approcherai enfin de la fin de tout ça... Je n'ai pas envie de régner et je ne le fais pas. Tout ce que je veux, c'est agir sans contrainte, qu'on ne régisse pas ma vie bien que je régisse celle des autres. Et ça, déjà maintenant, peu nombreux sont ceux qui peuvent m'en empêcher. Qui suspecterait un soldat bas de gamme, oublié au fin fond d'une division où il n'a pas sa place et plus effacé que les nuages par un ciel dégagé ? Je ne suis personne et demain, je serai tout. Les pages se tourneront quand je ferai souffler le vent du renouveau. Ca peut encore attendre mais il ne faut pas oublier qu'inéluctablement, nous nous mettons en mouvement pour entamer la marche de la révolution...

Les ombres dansèrent. J'ignorais pourquoi mais elles semblaient se prendre d'affection pour moi dès que j'enfilais ce masque. C'est marrant... Même avec cette parure fine, sobre, sans originalité à part l'éclair mauvâtre qui la zèbre, j'arrive à magnétiser quelque chose d'aussi insaisissable que ces noirceurs fugitives, qui avaient tout l'air de me prendre pour un des leurs à partir du moment ou mon visage mal rasé disparaissait derrière la couche blanche de cet objet. Je ne me souvenais plus clairement de comment je l'avais eu. Je sais que j'avais tout fait pour l'oublier, et après tout, je m'en fous, mais je serais curieux de m'en souvenir à l'occasion, je suis sûr que c'était une jolie petite histoire... Et même s'il ne paie pas de mine, il est bien utile pour jouer au grand méchant masqué. Mon double jeu est dangereux, je le sais pertinemment, mais je ne peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi. Il n'y a que dans ce paradoxe que je puisse me sentir vivre et être pleinement moi, même si ça veut dire n'être qu'une pourriture de traitre. Et alors ? Je m'en cogne. Je fais ce que je veux, où je veux, quand je veux et avec qui je veux. Ce n'étaient pas ces croulants qui allaient y changer quoi que ce soit, surtout pas le vieux barbu, à moins qu'il ne m'avoue être le père Noël, et même là je ne suis pas sûr de lui faire des confidences au gâteux... Je me sentais bien, une sorte de vent mauvais se levant autour de moi et faisant claquer les pans du manteau que j'avais importé depuis la terre. Aussi noir que mon uniforme mais un peu plus agréable à porter. Au moins, ça changeait. Tous ne pouvaient pas en dire autant. Alors que les derniers contours du masque se précisaient, j'effleurais mon menton velu tout en me disant qu'il était quand même plutôt bizarre – et chiant – que ce genre de truc continue de pousser même une fois mort, à l'état d'âme. Repos éternel ? Mon cul.

Un de mes « protégés » était venu me voir. Allez savoir pourquoi. Sans doute voulait-il un sucre, ou un os, dans la mesure où je ne pense pas avoir besoin de le promener pour qu'il fasse ses besoins sans quoi vu la superficie du Hueco Mundo et le nombre de ses habitants on risquerait de marcher dans des excréments à chaque coin de dune. L'avantage était que sa forme le prédisposait à me servir de siège et à m'économiser les efforts pour ce soir. J'avais bien fait de les immuniser à la détection par voie spirituelle, la sirène d'alarme aurait déjà été tirée si cet abruti s'était pointé sans réfléchir pour venir se trainer à mes basques en pleurant pour que je l'occupe. Il était servi, et avait pour rôle de trainer mon noble postérieur jusqu'aux méandres des quartiers pauvres où j'allais pouvoir reprendre mes jeux interdits. Ne pouvoir pratiquer que sur des paysans commençait à être lassant mais si je devais liquider des soldats à chaque fois, on finirait par n'être plus qu'une poignée pour jouer aux cartes le soir et ce serait plutôt chiant... Alors à choisir... De toute façon, ils ne manqueraient à personne, et leurs odeurs non plus je pense. Et moi, il fallait que j'apprenne à utiliser correctement ce gadget bizarre. Et pour couronner le tout, ça faisait de la place pour les nouveaux arrivants. Au final, j'étais un bon samaritain qui rendait service à la communauté tout en empêchant la rubrique nécrologique du canard du coin de se tourner les pouces. Si on ne me décerne pas un prix après ça, je veux bien être frit dans une marmite en place publique, je suis sûr que c'est le genre d'activité exceptionnelle qu'on ne veut pas rater... Arrivé à destination, sifflotant un air entrainant pour me donner du cœur à l'ouvrage, j'entrepris quelques essais cliniques sur le corps que mon « chien » - bien que plus proche de la grosse araignée adepte du célèbre coup du journal entre les huit yeux - avait transpercé d'une de ses pattes osseuses. C'est un éternuement qui m'empêcha de finir percé comme un panier en m'inclinant la tête tandis qu'un faisceau que je reconnaissais facilement me passais au-dessus de la tête, une odeur de brûlé venant de quelques-uns de mes épis. Beurk.

« Ca se fait pas de casser les jouets des autres sans permission, tu le sais, ça ? »

Ton offusqué de circonstance. Derrière mon déguisement, je faisais la moue, avant de me rendre compte qu'il ne pourrait pas le voir. Zut. Je remettrai ça une autre fois... Si ce truc n'était pas aussi envahissant, aussi... Bref. D'un déplacement instantané, je me retrouvais à sa hauteur et pris de l'élan afin de lui planter mon poignard dans la carotide, celui-là même que j'étais en train d'appliquer sur le corps de l'autre indésirable deux ou trois secondes avant d'être sauvé par un courant d'air froid – vie de merde. Ce ne fut qu'en constatant l'absence de contact entre la lame et la chair que je me rendis compte que sans lame, ça risquait d'être plus dur que prévu : je l'avais oubliée à côté du corps de Médor et, accessoirement, de celui du jouet qu'il avait crevé par mégarde. Je ne trouvais pas mieux à faire que quelques flexions des doigts pour bien me rendre compte que j'aurais sans doute dû être moins distrait. Pas faute d'avoir essayé, hein.

« Oups... On la refait ? »
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MessageSujet: Re: ~o.'| Décalé(s) |'.o~   ~o.'| Décalé(s) |'.o~ Icon_minitimeLun 29 Mar - 10:44

Le voilà sourcil gauche levé. La situation actuelle pourrait être hilarante, et pourtant cet air sérieux - ou non - ne voulait quitter le visage du capitaine, qui n'avait pas bougé d'un pouce depuis sa dernière attaque surprise. La silhouette qu'il avait vu tantôt s'était jeté sur lui, avait feint de lui porter un coup de sabre ou d'on ne sait quoi pour finalement se lancer dans une série d'exercices destinés à l'échauffement avant combat. Peut être était-il idiot, ou peut être avait-il quelque chose de précis en tête sans le voir se réaliser, quelque chose du genre se prendre pour un Jedi et l'envoyer valser quelques mètres plus loin. Mais non, il ne s'était absolument rien passé, mis à part le vent et la poussière balayés par le brusque geste de cet homme de plus en plus étrange. Qu'il fricote avec un hollow, ça peut se comprendre, qu'il porte lui même un masque blanc, ça, c'était un peu plus mystérieux. Il mit de côté son idée incroyablement stupide de dessiner toutes sortes de choses sur ce masque, pour regarder d'un peu plus près celui qui semblait être devenu son adversaire. Un homme à n'en pas douter, seulement son odeur avait quelque chose de désagréable, comme un mélange tonique qui vous bousille les narines. Il était impossible de savoir d'où il venait, et encore moins où il comptait aller par la suite, même si personne ne porte attention à ce genre de détails. La situation s'imposait, il faudrait combattre. Sa première pensée fut pourquoi pas, après tout, il était venu en quête d'exercice. Détournant son regard le poser au niveau de ses propres pieds, il fronça à nouveau un sourcil. Son slip en cerisier n'avait apparemment pas tenu le coup, et les feuilles s'étaient éparpillés un peu partout autour de lui. C'était bien sa veine, il devrait combattre cul nu, espérons seulement qu'aucune flamme ne vienne ruiner ce qu'il restait de son Kimono volé.

Luttant contre l'idée de ce nouvel adversaire maîtrisant le feu - pensée à laquelle il frissonnait chaque fois – Sei ne pouvait s'empêcher de sourire bêtement face à la bêtise de son interlocuteur. Tous les scénarios possibles étaient passés au travers de sa tête, la première sur le podium semblait la plus irréalisable, pourtant la plus drôle. L'oubli de l'arme n'avait guère été envisagée, en revanche il pensait que le bouffon lui servant d'adversaire donnait l'ordre à feu sa monture d'attaquer, tel un dresseur de pokemons. L'idée empreinte au surnaturel, mais n'est néanmoins pas dénuée de sens à la vue de cet homme. Il semblait tout aussi décalé de la réalité que Sei lui même, ce qui n'est pas peu dire. Disons qu'il n'avait que la parole en plus, le capitaine ne décrochant mot qu'en de rares occasions, et souvent pour raconter de la bêtise à l'état pur. Bien que, parfois, ses dires puissent avoir de l'importance, on ne compte que sur les doigts d'une main les phrases relativement longues pouvant être perçues comme n'étant pas inutiles ou stupides. Tout comme ces actions, vu qu'il s'était éclipsé d'un pas rapide vers la créature non tout à fait morte. Il s'entreprit retirer le poignard de l'inconnu du corps inerte d'un paysan avant de trancher net la tête du hollow, lui épargnant quelques souffrances inutiles. Non pas que cet acte soit empli de charité, juste que ses râles étaient d'un désagréable ...

D'un unique geste, il lança le poignard à son propriétaire légitime. Pourquoi il lui rendait son arme, personne ne le saurait jamais, car même lui ne se posait pas la question. D'un nouveau pas éclair il revient à sa position initiale, comme si de rien n'était. La gêne qu'il éprouvait vis-à-vis des râles et grognements de l'adjuchas avait enfin prit fin, il pouvait dès à présent se concentrer sur une unique personne, à savoir celui qui deviendrait son ennemi d'ici quelques secondes. Mais pour se disputer un combat, il faut savoir l'engager, sans quoi l'envie d'exercice se tarirait. Aussi, devant la non action de son adversaire, il brisa le silence, invoquant une paire de sabres jumeaux formées de son propre reiatsu. Ce sort, vingt-neuvième sur la liste, semblait être la plus belle entrée en scène possible. Ne pouvant qu'imaginer les différentes capacités que son adversaire pouvait avoir, c'était à la fois le plus simple et le plus logique choix à faire. Ne pouvant se contenter de si peu, il se lança à la suite de ses nouveaux sabres pour lancer la première attaque, la vraie première ayant avorté, faute d'oubli idiot ...
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Nagare Tsukaru
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MessageSujet: Re: ~o.'| Décalé(s) |'.o~   ~o.'| Décalé(s) |'.o~ Icon_minitimeLun 29 Mar - 13:05

J'avais pas vraiment assuré sur ce coup-là mais je comptais bien me rattraper. Les visites étant inhabituelles pendant que je me livre à quelques trafics sur un corps, j'étais quelque peu nerveux et ça s'était vu dans l'inutilité flagrante de mon geste, qui, cela dit, avait au moins le mérite de pouvoir faire rire. Dommage qu'il n'y ait pas eu de spectateurs, ça aurait pu tourner au spectacle comique, même si j'entendais ma « monture » pouffer ou quelque chose s'en approchant entre deux râles de douleur dus à sa patte meurtrie par le rayon qui avait manqué de me trouer le crâne comme une foreuse traverse un mur. Ah... Tiens, il est à poil maintenant. Je sais pas qui est ce gars ni ce qu'il fout là mais en tout cas je peux certifier que sa pudeur touche le zéro absolu ou sa proche banlieue. Bah, c'est pas moi que ça va déranger, je suis plus concentré sur l'idée de remplacer mon cobaye par lui pour voir comment ça marche sur un être encore en parfaite santé que sur sa tenue, qui est d'ailleurs plus que douteuse de ce que j'en ai vu. Seulement on m'a appris que les goûts ne se discutaient pas, aussi me contenterais-je de me dire que j'aurai tout vu. Enfin... Justement, non. Vaut mieux pas. Je ne pouvais que lui souhaiter que ce soit un emprunt, bien que de toute façon il n'en aurait sans doute plus rien à foutre d'ici quelques secondes puisqu'il va finir par passer sous le bistouri. Enfin, c'en est pas tout à fait un mais on va dire que ça fait un substitut convenable, même si peu orthodoxe. On va pas faire la fine bouche. À Rome, fais comme les romains : ça marchait aussi avec les clochards, et vu la pauvreté environnante je n'allais pas me faire prier pour passer immédiatement à l'opération avec les moyens du bord. Ça passe ou ça casse, et tant pis pour les éventuelles pertes dues aux dommages collatéraux. Ça lui apprendra à venir me ruiner ma tranquillité avec ses accoutrements.

J'étais peut-être aussi mal loti mentalement que ça semblait être son cas mais au moins j'avais un minimum de souci de mon apparence, à son contraire, et je crois que je pouvais d'ailleurs en être heureux sans quoi je n'aurai plus eu qu'à aller me pendre. Tiens, je cherche où j'ai laissé mon poignard et le bonhomme a disparu de ma vue. Soit je suis vraiment dans les vapes, soit il détenait un record de sprint de son vivant... Dans tous les cas je peux remarquer qu'il vient de mettre la main sur mon bien et s'en est servi pour buter ce qui me servait de trône animé. C'est bien gentil de sa part de m'en débarrasser mais j'en avais encore besoin sur les bords. Enfin tant pis, on fera avec. Au pire il pourra toujours lui servir de remplaçant si tout marche comme il faut... Un éclair d'acier que j'aperçus entre les trous pour les yeux de mon masque me fit comprendre que j'avais intérêt à réagir, ce que je fis, et à raison : tel un professionnel du maniement du couteau, je venais de l'arrêter entre le pouce et le majeur, à quelques centimètres de mon visage ou plutôt de ce qui le recouvrait. C'était une protection un tant soit peu solide mais j'avais des doutes sur sa résistance à un affrontement frontal avec un zanpakutô, aussi frêle soit-il, et j'avais donc préférer limiter les frais envisageables en empêchant d'être touché net. Il s'en était fallu de peu. Un habile mouvement de poignet m'aida à le jeter en l'air où il décrivit quelques rotations rectilignes avant de me retomber en main, cette fois par le manche, qui m'assurait une prise légèrement moins dangereuse que son côté opposé. Cette fois, j'aurais du mal à l'oublier encore, et si ça arrivait je pouvais bien rendre mon tablier. Fronçant les sourcils derrière mon masque, je pris un ton visiblement moins commode pour m'adresser encore à ce semi-exhibitionniste aux penchants douteux.

« Ça t'arrive d'écouter ce qu'on te dit ou tes cheveux te rentrent dans les oreilles en plus de faire croire que ta teinture est radioctive ? »

Je restais sur place, le laissant venir, et mon poignet effectua un demi-cercle. Bien qu'à l'écart du sol d'un bon mètre au vu de ma propre taille, un nuage de poussière se souleva alors qu'une extrémité invisible mais visiblement affutée traçait un sillon dans la terre meuble, entre lui et moi. Une ligne à ne pas franchir qui l'aiderait à se douter de quelque chose, ou en tout cas je l'espérais. Quoique s'il n'arrivait même pas à se rendre compte que ça clochait concernant la cohérence il ne méritait pas vraiment de garder la tête sur les épaules, même si c'était déjà très relatif au vu de son manque total de lucidité par rapport à la situation truffée d'anomalies dans laquelle il avait débarqué sans même s'en inquiéter ni prononcer un mot, aussi vide de sens soit-il. Bah, j'étais peut-être tombé sur un muet, après tout. Pas que ça m'intéresse spécialement, il pourrait bien être lobotomisé de naissance que je m'en moquerais. Tout ce qui m'intéressait était de lui faire une petite coupure bien placée et d'attendre pour en observer les effets. Je me sentais comme un de ces scientifiques timbrés qui se penchent au-dessus d'une éprouvette avec un grand sourire dément en sachant précisément que ça va leur péter à la gueule, et c'est même pour ça qu'ils le font malgré tout. À ceci près que tout ce que j'exprimais était un mécontentement sensible qu'il n'allait pas tarder à déguster grâce à l'anthologique équation de ma main dans sa gueule, si ce n'était la lame avant. Tant qu'à faire, je réveillais Shisui et expédiait en toute discrétion sa maitrise vers les nappes phréatiques qui pouvaient dormir sous moi, à quelques mètres de là, qu'elles soient prêtes à lui exploser à la figure s'il ne déviait pas sa course et si je manquais mon coup de lame. J'avais jamais été très doué en escrime mais je pensais quand même pouvoir compter sur un minimum d'assurance pour cette fois.

Je commençais à comprendre ce que ressentaient mes petits soldats quand il y a du Shinigami au menu.
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MessageSujet: Re: ~o.'| Décalé(s) |'.o~   ~o.'| Décalé(s) |'.o~ Icon_minitimeLun 29 Mar - 19:57

Mais qu'avait donc ce capitaine en tête ... Il était loin d'être des plus doués au corps à corps, et ne s'en inquiétait nullement, poursuivant son assaut tel un chien ayant aperçu son ennemi naturel, félin de nature. Il n'avait aucune idée de ce qui l'attendait, et son instinct semblait avoir entamé une grève, ce qui ne l'aidait absolument pas, il faut bien avouer. Mesurant de lui même l'ampleur de sa bêtise, le seul réflexe possible restait un simple bond en avant. Non pour atteindre sa cible, mais le toit d'un bâtiment un peu plus loin. La puissance de ses jambes, alimentée par son reiatsu, rendait possible des bonds à la manière d'Hulk, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Chassant l'idée de bondir partout comme un écureuil jusqu'à épuisement, il se remémora les derniers mots du masqué, qu'il venait enfin de comprendre. Comment diable osait-il se moquer ouvertement de sa coiffure ? Certes, son bandeau lui avait été ravi par la belle au début de la matinée, laissant sa touffe de cheveux dans un état épouvantable, mais s'en prendre ainsi à la magnifique teinte bleutée de sa pilosité semblait énerver passablement notre hôte, qui n'eut d'autre choix que d'ouvrir la bouche, pour sortir, encore une fois, la seule chose qui lui passait par la tête.

« T'as vu la gueule de ton masque ? Si j'me ret'nais pas j'te gribouillerai la gueule. »

Des inepties sans intérêt, pour sur, mais qui lui permettait de prouver qu'il n'était ni muet ni dénué de parole. Non pas que cette nouvelle fasse une grande différence à l'instant présent, mais c'était déjà ça de gagné. Décidément, il manquait plus que quelques spectateur pour faire de cette rencontre un show purement comique. Entre un homme louche assez idiot pour oublier son arme et un capitaine de division tout juste bon à exhiber ses organes génitales sans trouver le moment de placer une bonne répartie, il est clair que c'était une situation sans précédent. Le pire étant que les deux hommes se cherchaient des poux pour des queues de pies, notre hôte ne souhaitant qu'un peu d'exercice, se fichant éperdument des expériences secrètes menées par son nouvel ami. S'en fichait-il réellement, là était là question, vu qu'aucune pensée du genre ne lui avait traversé l'esprit, le laissant sans aucune mesure des activités du criminel. Il s'en fichait, certes, mais s'il devait avoir un moment de lucidité dans sa vie, ç'aurait surement été sympa de l'avoir en ce moment. Il serait lgique pour quiconque de penser aux sombres desseins se présentant sous ses yeux, et pourtant, il avait tout juste assez de jugeote pour regretter son accoutrement ridicule, debout sur son toit. A-t-on jamais vu de capitaine aussi pitoyable, ne pensant qu'à sa sa pomme alors que le destin du monde résulterait de leur confrontation. Il serait tout aussi improbable de croire que le masqué pensait également à ce genre de choses, mais le destin avait déjà décidé pour eux. Ils joueraient donc le sort du monde dans cet échange de coups, sans que personne n'ait une quelconque idée des répercutions que ça aurait, et ce à jamais.

Mettant de côté ses pensées ô combien stupides, et refusant de sortir Hone no Hokori de sa sieste matinale, la seule chose à faire restait de jouer un peu avec les sorts basiques liés au Kido. Il ne voyait guère son opposant comme étant son égal, une petite mise en jambe suffirait certainement à lui faire la peau, à défaut de le voir mourir subitement d'une crise cardiaque. Esquissant un sourire, et se préparant à la suite des évènements, Sei décrivit un cercle avec son pouce et son index, avant de porter son centre face à sa bouche. Ses lèvres décrivirent le nom du cinquante-neuvième Hado, Kokuendan, avant de décrire de son autre main le Kanji "empereur", et susurrant la formule d'un nouveau sort, soixantième cette fois, Gyokuji. De sa bouche se voyaient projetés un trio de boules de feu noirâtres, sensées dévorer l'adversaire pour vu que le sort face effet. Un éclair bleuté de la forme du Kanji prenait quant à lui source au niveau de son bas ventre, se projetant quasi instantanément vers son adversaire. Certes, le supérieur de la septième division ne considérait pas son hôte comme étant son égal, mais la différence de vitesse, de puissance et d'effets de ces deux sorts n'avait encore à ce jour jamais été contrée. Il restait à espérer que la fin viendrait rapidement, qu'il puisse rentrer au Seireitei et se servir dans le panier de linge propre l'attendant dans son bureau.
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Nagare Tsukaru
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MessageSujet: Re: ~o.'| Décalé(s) |'.o~   ~o.'| Décalé(s) |'.o~ Icon_minitimeMer 7 Avr - 4:19

« Quand on ressemble à un nécessaire de couture on est mal placé pour juger de l'apparence des autres... Enfin, c'est juste mon avis. »

Sur cette réplique aussi éminente que la sienne, je ne pus m'empêcher de hausser un sourcil derrière mon masque. Que ce soit ici, sur le bitume des humains ou dans le sable fin du monde creux où j'avais donné naissance à la plupart de mes loyaux serviteurs, j'avais décidément un don miraculeux pour tomber sur les cas sociaux en puissance et autres dégénérés privés de cervelle à la naissance ou l'ayant égarée en cours de route, tout spécialement pour mes beaux yeux – qui étaient bien tout ce que laissait entrevoir mon « déguisement », celui derrière lequel disparaissait un visage laissé inchangé depuis des siècles et des décennies hormis pour la pilosité légère qui me dérangeait tant à cet instant. Mais ma jeunesse était aussi éternelle que mon pouvoir et que la guerre séparant le bien et le mal de multiples façons et les confrontant dans un massacre éternel. Celui duquel j'étais pour cette génération le maitre d'orchestre, ce que ne faisait que démontrer l'importance de mes plans et qu'on veuille me mettre des bâtons dans les roues comme ce bonshomme s'évertuait à le faire depuis qu'il m'avait pris la main dans le sac. À défaut de l'en retirer il réussirait au moins à la prendre dans la gueule, ce serait toujours ça qu'il y aurait gagné.

On arrête pas le progrès, et les rares suicidaires qui le voudraient auraient autant d'impact sur sa course que sur celle d'un train en marche, et tout ce que ce gars avait réussi en m'agressant de la sorte était de s'attacher sur les rails tout seul – bien que ça me paraisse physiquement impossible de se ficeler, bras inclus, avec une corde quand on est seul mais ce n'est qu'un détail d'arrière-plan. Au moins, il n'était pas muet, et c'était déjà ça de pris même si j'aurais sans doute préféré qu'il continue de la boucler, quitte à débiter des conneries pareilles. Mais bon, c'était pas le dernier des abrutis que je croiserais sur ma route et j'avais intérêt à m'y faire : quand on tape dans des projets aussi insensés que les miens il faut savoir frayer avec tout et n'importe quoi, allant du voyou du coin au riche responsable industriel en passant par la brochette de dégénérés qui compose mon Espada. Parce que oui, faut pas se le cacher, j'ai quand même ma part du gâteau dans l'histoire – même si je comprends toujours pas pourquoi ils m'obéissent alors que j'ai rien fait pour, mais passons. Soumission naturelle envers le plus fort je présume, même si je n'avais pas spécialement tenté de les rallier à ma cause... Quoique. Je ne sais plus, j'ai oublié. Et de toute façon l'important est de savoir que j'ai dix guignols à ma botte prêts à réagir comme des toutous bien dressés pour peu que je les laisse glander dans le désert à longueur de journées et que je les emmène jouer et faire une promenade régulièrement. Pas bien sorcier.

Si j'avais eu que ça en tête pendant cette petite prise de connaissance j'aurais sans doute demandé un doggy-bag avec les restes du types dont je tripatouillais les entrailles d'ailleurs, ça leur aurait fait un apéritif à se mettre sous la dent à défaut de mieux une fois rentré au bercail. J'avais longtemps rêvé de vacances au bord de la mer... Et maintenant j'avais ma plage privée. Il manquait l'eau et le soleil mais je pouvais supposer que ça viendrait, ça ne coûte rien d'espérer, mon sable blanc allait pas s'envoler du jour au lendemain – ce qui serait assez dérangeant pour le nombre incalculable de saloperies vivant sous sa couche granuleuse, d'ailleurs. Et tandis que j'émettais ces quelques pensées pour la nichée que je devais supporter et vaguement commander quand j'avais pas mieux à faire, je vis quelques flashs lumineux me réintéresser à la scène au milieu de laquelle j'étais planté comme un figurant alors que j'en étais encore acteur quelques secondes plus tôt. Foutue distraction. Bah... C'était pas bien méchant, ou en tout cas rien que je ne puisse pas négliger en passant outre d'un pas supersonique que ne faisait que décupler le port de mon masque. Ce au point de provoquer une déflagration sonore suite à mon déplacement, qui me fit contourner en ellipse les projectiles qu'on m'offrait avec tant de gentillesse. Cadeau que je ne pouvais pas accepter pour la bonne et simple raison qu'ils auraient ruiné ma veste et que j'aurais mis un temps abominable à retrouver le même modèle pour la remplacer.

« Bouh. »

Sur cette préoccupation vestimentaire, je me retrouvais donc nez à nez avec le punk désaxé qui essayait de me transformer en passoire depuis qu'il m'avait vu en pleine action sans raison apparente – sauf peut-être les boyaux de ma victime si on pouvait considérer ça comme une preuve à conviction. Auquel cas il serait peut-être meilleur de les garder en bocal à l'avenir, ça peut servir pour éviter la décomposition.... M'interrogeant sur la valeur que pouvait avoir un tel échantillon organique devant un tribunal, puis la chambre des quarante-six, je fais mine de me caresser le menton mais m'en tient à la pointe du masque qui le recouvre tandis qu'un geste sec et rectiligne de la main taillade le biceps de celui qui me cause tant de tort depuis son entrée en scène aussi mémorable que sa tenue pour le moins... Légère. Remettant en cause l'état des preuves à cause de leur éparpillement sur le lieu du crime, je me recule d'un bon mètre sur un petit pas de danse étrangère guilleret, une brève agitation rejetant au sol le sang emporté par la lame de mon couteau. Avec ça, je ne pouvais que l'avoir contaminé comme tous les autres avant lui.

Que l'infection commence.
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MessageSujet: Re: ~o.'| Décalé(s) |'.o~   ~o.'| Décalé(s) |'.o~ Icon_minitimeJeu 8 Avr - 19:33

Mal ... Telle fut sa première pensée lorsque son bras prit contact avec la lame du gothique masqué, qui non seulement avait évité les attaques portées à son encontre mais c'était également glissé à sa hauteur pour lui porter un coup, pas des plus réussis, certes, néanmoins important. Mine de rien, se faire taillader le bras fait mal, surtout lorsqu'on n'est que peu habitué aux blessures. Le visage toujours impassible cependant, sa seule réaction sera le haussement d'un sourcil, léger mais tenu. L'énergumène sans nom s'était retourné, avait essuyé le sang restant sur la lame, et ne semblait guère se soucier plus en avant de la divine personne qu'il venait de saigner. L'explication devenait logique, un liquide blanc s'étant emparé de son bras quelques secondes après. A première vue, on aurait dit un Hollow mangeur de Shinigami, mais le fluide aussi louche qu'indescriptible semblait provenir directement de la plaie. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour devenir une couche épaisse et solide d'un blanc immaculé, parsemé ci et là de quelques symboles bleutés, rappelant un tatouage. Sa progression semblait s'être arrêtée à son bras gauche, englobant du même coup son épaule et une partie de ses côtes. Il avait entendu bon nombre de rumeurs, mais n'avait jamais assisté à une Hollowmorphose, peut être était-ce cette expérience, ou peut être était-ce quelque chose de radicalement différent. Il se demandait bien sur si cette transformation était complète, la progression semblant s'être arrêtée là, mais jamais il n'aurait pensé à poser la question, préférant, et de loin, le silence lourd qui s'était installé. Aucun n'avait bougé, aucun ne semblait le vouloir. Mais peut être était-il temps d'admettre la défaite, ou plutôt de s'en aller, sachant pertinemment qu'il n'y aurait jamais de réel vainqueur.

Etrange, vraiment, était la situation actuelle. Pour poser le tout franchement, ils s'étaient foutu sur la gueule pour rien, Sei n'en ayant que faire de quelques âmes mortes, et la fin révélait plutôt le trou du cul manipulateur d'âme d'en face comme étant vainqueur de cette partie. Bien sur, aucune victoire n'était réellement à envisager, mais le début de métamorphose semblait pencher un peu plus du côté de la balance de l'inconnu. Le plus étrange restait le lien qui semblait s'être tissé entre eux. Ni l'un ni l'autre ne semblait avoir de griefs particuliers vis-à-vis de l'autre, il serait même juste de dire qu'une certaine sympathie s'était créée, du moins du point de vue du Capitaine. Chose assurément rare, la seule sympathique qu'il puisse avoir étant pour lui même, voire peut-être l'âme de son Zampakuto. Aussi cette sympathie semblait sortir tout droit d'un scénario de science fiction. Sans doute était-ce le début d'un scénario tout aussi in envisageable. A y voir de plus près, ça semblait presque logique. Les actions de Sei n'étaient muent que par l'instinct, une bonne dose de réflexes ou tout simplement l'envie du moment. Ça semblait se rapprocher de son nouvel ami, qui ne semblait pas tout à fait être doté d'une quelconque raison, la preuve ayant été faite par ses quelques oublis, de son arme par exemple. Sans doute ces deux âmes se rencontreraient à nouveau, dans un lieu, une atmosphère et un scénario complètement différents.

Rares sont les fois où notre capitaine agit de manière conventionnelle, cette fois là ne dérogeait guère à la règle. Ils venaient de finir sans vraiment le vouloir un combat à peine commencé, et voilà que le dit vaincu faisait demi tour, les mains dans des poches trouées, le bras gauche toujours recouvert par une substance ô combien étrange et pourtant familière. Des changements étaient déjà perceptible en son âme, ou son « monde intérieur » comme certains aiment l'appeler. Le bleu avait viré au rouge, sombre, très sombre, pourtant, aucun autre changement ne semblait perceptible. Était-ce là le contre coup de ce début d'Hollowmorphose, ou toute autre chose ? Peu importe, seul lui importait le fait de rentrer enfin au Seireitei, et passer ainsi quelques vêtements propres. Il ne se fit d'ailleurs pas prier pour rentrer, s'aidant de quelques pas éclairs ici et là, sans se soucier des problèmes habituels du Rukongai. Jamais l'idée ne lui était venue d'aider ces âmes égarées, pourquoi changerait-il aujourd'hui ? D'autant plus si les changements à venir feront pencher la balance vers son côté Hollow, réputé pour être cruel, fourbe, méchant, etc.

De maison en maison, la misère semblait se résorber. A l'approche du Seireitei, tout semblait plus calme, plus doux, étrange. Les Shinigamis sont certes censés s'occuper du Rukongai et y épurer toute forme de violence, on sait depuis toujours que c'est un bien rude boulot, mené souvent à mal. C'est d'autant plus vrai à la vue de ce dégradé sombre / clair qui s'était étendu sous les yeux d'un capitaine. Il ne faisait guère exception à la règle, il semblerait même qu'il n'ait jamais eu l'envie de se soucier des alentours du Seireitei. Tel était Sei, solitaire, agissant par envies. L'envie d'aider son prochain n'était guère dans ses habitudes, ou il le faisait inconsciemment. Sans doute, par le combat mené précédemment, avait-il sauvé quelques vies, rien n'était moins sur. Voilà que le Seireitei se dressait sous ses yeux, majestueux, comme à son habitude. Pour cet enfant de noble, avoir le regard sur de si hautes tours et de si beaux murs n'avait rien d'extraordinaire, il ne faisait que penser à ces habitants proches qui, les yeux rivés sur le Seireitei, semblaient y apercevoir l'espoir. L'espoir ? Quel espoir peut-on donc trouver en un lieu dominé par une noblesse mettant un point d'honneur à se penser plus haut que les autres. Non, être Shinigami n'est pas une voie à suivre pour les rêveurs, les pensées de justice n'y sont que dérisoires. Seul importe, au final, la guerre éternelle entre Hollows et Dieux de la mort, entre le dit bien et le dit mal. Chose à laquelle Sei n'est en aucun cas partisan, il faut bien le souligner. Enfin, ces pensées furent bien vites chassées de son esprit une fois son point d'arrivée atteint.

Etant affublé de quelques haillons laissant choir au soleil quelques parties habituellement cachées, la seule chose à faire restait de trouver un ensemble propre et non déchiré. Inutile de vouloir poursuivre sa compagne du matin, qui avait sans doute déjà mit le feu à toutes ses affaires, si ce n'est sa division complète. C'est sur cette dernière pensée qu'il pressa le pas, bondissant de toit en toi à l'aide d'un Shuunpo fort bien maîtrisé. Aucune fumée à l'horizon, ses quartiers semblaient être épargnés par la furie d'une dame en colère, loué soit le quelconque seigneur régissant ces terres de son pouvoir divin. Il fut prit en chasse par un groupe de subordonnés de la septième division une fois entré dans le bâtiment leur étant réservé. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu'il ne se montrait quasi jamais en public, aussi voir un punk en haillons débarquer ne semblait pas être au goût de tout le monde. Il s'était ainsi changé tout en combattant la vingtaine de débiles ne sachant mémoriser un visage, avant de libérer une vague énorme de Reiatsu, pulvérisant le toit du bâtiment et repoussant les quelques hommes encore debout à quelques mètres de là. Tant d'agitation par une journée si calme, voilà ce qu'était le Seireitei, un amas de conneries pures et dures ...
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