The last Words [PV]

Fanatisme d’un affluent fréquemment sillonné par cet ésotérique et énigmatique individu. Avidité et convoitise de contourner la responsabilité et rasséréner sa substance tant employée…

Placide -sur le petit rocher habituel- une symphonie harmonieuse lui vint aux oreilles, celle de l’eau qui traversait calmement le jardin de son Dojo. La solitude resta pour toujours l’une des meilleures solutions après les longues heures, à travailler. Ajoutons que ses travails l’ennuyaient pour un détail qui l’échappait, mais la fainéantise en faisait partie. Haine par contre, n’avait pas tenu sa parole, il devrait être à coté de son camarade depuis bien longtemps déjà, comme ils l’avaient prévu il y a quelques jours. Cet homme ne changera jamais, toujours négliger les heures de rencontres était son meilleur divertissement parfois ! Malgré qu’ils ne se ressemblent pas beaucoup, ils avaient quasiment la même idiosyncrasie, toujours mettre en avant leurs lois et principes. C’était pour quoi ils étaient tout le temps d’accord, mais les derniers jours, Haine se montrait parfois plus froid que d’habitude avec Mistgun. Quelque chose clochait et il le savait, mais il était loin de se méfier que son copain préparait un mauvais coup, ainsi qu’un pas qui détruira toute leur amitié si solidifier au cours des années.
Se laissant piqué par le froid qui frappa la zone en cet instant, il soupira et bu une gorgée de son saké… après les jours pénibles, acculé dans ses sections, à exécuter tout ordre venant de la chambre des 46, pour exterminer tout ceux qu’ils voient dangereux … cet être inerte ne raffolait pas du tout son emploi comme capitaine. Malgré ce travail bassinant, c’était très ravissant d’être avenant aux regards de tout le monde. Comme c’était si gracieux d’être celui qu’on aime sa compagnie, celui avec qui on peut travailler dans un air de respect.
Sakazuki versa encore un peu de saké de sa Tokkuri dans la tasse qu’il tenait à l’aise … comme c’était bon à ses sens d’en profiter d’un aussi bon moment flegmatique, dans ce parc où l’âme se purifie de toute fatigue.

Il est arrivé à décaniller de ses subordonnés qui ruminaient sans cesse qu’au travail et à remplir le maximum de fiches … contrairement à leur capitaine.
L’honorable capitaine fit un petit mouvement des lèvres et laissa tomber sa petite paille d’entre ses dents, qui tomba lentement sur le sol … puis il mit la main sur les yeux et un grand sourire se dessina sur sa bouche quand le soleil apparut d’entre les nuages blanches, dans ce ciel bleu limpide. Quoi d’aussi beau que ce splendide printemps qui s’annonçait déjà merveilleux. Alors que l’hiver nous avaient quittés, les pétales commencèrent à tomber des arbres, aussi majestueux et jolis qu’appréciait Mistgun en particulier !
Contrairement à beaucoup d’autres capitaines au sein de la cour des treize divisions, le capitaine de la deuxième division avait une très bonne relation avec les membres de sa division, qu’il trouvait plutôt ses amis, pour ne pas limiter leurs relations par le travail… Ce qui créera un lien très amical entre eux.

Quand tout à coup l'air le climat avait changé, et on pouvait clairement entendre un bruit dans les environs. Ce bruit n'étant certainement que des pas d’une personne qui dégageait une force spirituelle hors normes. Il y en qu'un seul, et unique homme dans le Gotei 13, qui ne contrôlait pas ses envies et qui ne retenait pas son Reitsu, ou plutôt, le masquer. Mistgun garda son calme et se contenta de continuer à boire tranquillement en attendant l'arrivée de son collègue qui s'approchait petit à petit quand l’individu franchisa le dernier mur se trouvant dans le quartier générale de la huitième division, où plutôt, pile dans le parc privé de son ami. Haine était enfin là, après cette longue attente …

« Yare Yare … Peux-tu être moins en retard, Haine-Kun ? »

Méditation ... C'était le nouveau passe-temps de notre cher lieutenant depuis quelques temps. Cet être instable avait besoin de se retrouver seul avec lui-même. Pour quelles raisons ? Elles étaient simples. Le jeune homme faisait sa crise existentiel. A se demander s'il avait fait les bons choix dans sa vie, s'il était heureux ainsi. Depuis un certain moment, il en venait toujours à la même conclusion. Il n'avait rien à faire ici. Il n'était pas fait pour ce rôle de protecteur des âmes en perdition. Depuis un petit moment, il aspirait à une nouvelle vie. Où ses choix et ses décisions ne seraient pas ordonné par quelqu'un. Où le chien errant serait seul maître de son destin. Être enfin libre. Il savait que plusieurs Dieux de la mort avaient désertés la Soul Society et qu'il avaient été reconnu comme des traitres. Dans toutes les histoires, des personnes voulaient être affranchi de toute autorité. Haine en faisait désormais parti. La seule chose qui le retenait ici était son ami de toujours : Sakazuki Mystogan. Son seul et unique ami. Il s'agissait du Capitaine de la Seconde Division. Autant dire que c'était quelqu'un d'important qui avait un impact majeur sur la vie de la Soul Society. Tout comme le jeune Yaken, Mystogan venait d'un milieu aisé. Mais ils ne s'étaient pas rencontrés lorsqu'ils étaient enfants. Haine, trop occupé à jouer les délinquant n'avait que faire des jeunes nobles qui habitaient non loin de chez lui. A vrai dire, il ne connaissait pas l'histoire du Ni Ban Taï Taisho. Le fait de savoir qu'il s'agissait d'un noble suffisait amplement à satisfaire la curiosité du chien errant. Les deux hommes s'étaient rencontrés à l'académie Militaire des Shinigamis et fil en aiguille ils sont devenus amis. Une histoire tout à fait banale. Ce qui était le plus étrange c'était qu'Haine ressente de la compassion pour quelqu'un. Lui qui n'aspirait qu'à solitude, liberté et destruction s'était épris de quelqu'un. Un ami ... C'était difficile à concevoir pour les gens qui connaissaient un peu l'homme aux yeux de rubis.

Assis sur l'un des toits de sa Division, les yeux fermés, Haine recentrait ses idées. Il réfléchissait à sa vie future, aux éventuelles possibilités qui s'offrait à lui. Continuer à rester un bon et fier soldat pour le Gotei 13 et être malheureux. Ou alors quitter tout ceci et se concentrer enfin sur son « bonheur ». Être libre, c'était la seule chose qu'il voulait pour le moment. Bien entendu vouloir destruction et dévastation de tout ce qui l'entourait était un de ces but. Mais pas pour le moment. A quoi bon vouloir anéantir tout le monde sans y être préalablement préparé. Haine, bien que mentalement dérangé avait la tête sur les épaules. Avant d'agir, il réfléchissait au moindre de ses gestes. Les conséquences que cela pourrait avoir seraient probablement définitif.

Les yeux rouges firent leurs réapparitions. Un ciel bleu avec quelques nuages blanc et un soleil chaud se profilait devant lui. Comme d'habitude, le climat de la Soul Society était plutôt bon. Rares étaient les fois où il avait plu. Tant mieux. Le chien errant insupportait l'humidité, surtout lorsqu'il devait combattre. Son Zanpakuto était élémentaire du feu, la pluie était donc un gros handicap pour lui. Le jeune homme soupira. Il se rappela qu'il avait rendez-vous avec le Capitaine de la Seconde Division depuis plusieurs heures désormais. Il était en retard, comme d'habitude. Haine n'avait jamais été ponctuel, pourquoi cela changerait s'il s'agissait d'un haut gradé ? L'abscons mettait tout le monde au même niveau, ce n'était que des parasites rien de plus. Il regardait au loin avec ses yeux fatigués, quand un chien de couleur orange fit son apparition devant lui. Il connaissait très bien cet animal et ce fut pour cette raison qu'il n'y fit pas plus attention.

« Tu es bien pensif Haine ... Tu sais très bien que ta vie est ici et pas ailleurs ... A quoi bon toujours vouloir faire le mal autour de toi ? »

« Je fais mes choix seuls, je décide moi-même de ma vie ... Tu n'as pas d'états d'âmes, tu ne peux pas comprendre ce que je ressens ... »

L'âme du trancheur d'âme disparut aussi vite qu'elle était venu. Il soupira une dernière fois et se dit qu'il était enfin temps qu'il rende visite à son vieil ami. Il devait sûrement l'attendre avec impatience, comme toujours. Le chien errant se leva et descendit du toit pour atterrir devant l'entrée de la Dixième Division d'un pas rapide. Les Shinigamis aimaient bien utiliser le Shyunpo afin de se déplacer rapidement. Haine n'échappait pas à la règle. C'était très agréable d'aller d'un point à un autre sans faire tout le trajet. Les mains dans les poches, le lieutenant se dirigeait désormais vers le dojo de Mystogan d'un pas lent tout en usant sa démarche nonchalante qu'il avait habituellement. Il avait pris un jour de congé si on pouvait appelé ça comme ça. Le jeune Yaken avait décidé de ne pas travailler aujourd'hui. Il était las de remplir des papiers toute la journée sans la moindre distraction. Aucun Hollows n'étaient apparus ces derniers jours, il n'y avait pas de menace dans le monde réel. La Soul Society était en paix et Haine détestait ça. Il était fait pour la guerre et rien d'autres. A quoi bon flâner toute la journée ? Ce n'était pas du tout intéressant. Etrangement, le Jû Ban Taï Fukutaisho s'était vêtu de ses habits d'humains. Il n'avait pas mis son kimono noir qu'il trouvait horrible. Est-ce qu'il voulait faire comprendre quelque à son ami ? Peut-être bien, mais il avait fait inconsciemment alors. Il n'était pas encore décidé, alors à quoi en parler ? Puis de toute façon, si Haine devait déserté le Soul Society, il le ferait sans consulter Mystogan.

Sur le chemin, il repensa à ce que lui avait dit son Trancheur d'Âme. « A quoi bon toujours vouloir faire le mal autour de toi ? ». Il ne comprenait pas tout à fait sa phrase. En quittant le Gotei 13, Haine ne cherchait pas à blesser quiconque. Tout en réfléchissant à cela, il lâcha complètement son Reatsu ou du moins il ne le masqua pas. Le jeune Yaken ne cherchait pas à dissimuler son Energie Spirituelle. A quoi bon le faire ? Au Seireitei cela n'apportait rien. En territoire ennemi, c'était une nécessité, mais pas ici. Après plusieurs minutes de marches, il atteint enfin la propriété de son ami. Il traversa le dernier mur et se retrouva dans un parc où se trouvait de la verdure et un petit cour d'eau. Sans plus attendre Mystogan s'adressa à lui en lui disant d'arriver moins en retard. Il mit sa main derrière sa nuque et observa le Capitaine de la Seconde Division. Comme d'habitude, il buvait du Saké. Après de nombreuses années à le voir boire, il s'était mis dans la tête qu'il s'agissait d'un alcoolique notoire. Après plusieurs secondes d'un silence pensant, Haine daigna ouvrir la bouche pour lui répondre.

« Veuillez m'excuser Sakazuki Taisho ... »

Bien entendu, cette phrase était ironique. Haine qui se fichait totalement du grade des personnes s'adressait à tout le monde comme s'il était son égal. Il ne parlait même pas ainsi à son Capitaine. Alors il n'allait pas utiliser de bonnes manières pour communiquer avec un ami. Après avoir dit cela, il reprit son attitude nonchalante et s'installa près de lui, les jambes en tailleur, il observait l'eau couler.

Haine était enfin là. Après une longue attente, seul dans ce petit parc, son meilleur ami apparut. Il ne retenait pas son énergie spirituelle, chose inattendue de la part d’une personne calme en tant normale. En effet, d’après sa connaissance très vaste de son ami, il était du genre à se relâcher seulement en combat, ou en état de rage plus principalement. Mais c’était peu être à cause des longues périodes passés sans combat. Une chose que Mistgun ne cherchait pas, même en tant de guerre. C’est pour cette raison que son Zanpakutô, est l’un des rares sabres qui trouvent que leur maître les négligeait un peu et comme il ne dégainait sa lame qu’en dernier issu, c’était probablement l’âme la moins tachée de sang.

Haine était l’un des rares personnes, ou plutôt, le seul homme de tout le Gotei 13, à qui Sakazuki faisait confiance. Quant aux raisons, c’était au fond de lui, un ami du soir et du jour. Il le connaissait depuis les années de l’académie des Shinigamis, quand il faisait ses études. C’était le genre d’homme très mystérieux mais attrayant, qui ne cherchait pas à faire mal aux gens, mais juste faire régner la paix. Du moins, c’est ce que Mystogan pense, après, si c’est vrai ou pas, ça revient à son ami lui-même. L’amitié est une chose, ou plutôt, un phénomène qu’on ne peut pas expliquer, car malgré que parfois une personne est justement le genre d’individus qui ont les défauts qu’on n’aime pas, il s’avère que c’est le meilleur ami. C’était le cas de Haine, une personne assez brute, tout le contraire de Mistgun. Mais il m’aimait du fond de son cœur, comme un vrai frère, surtout qu’il en avait jamais eu un. Quoique, depuis quelques jours, ce n’était presque plus la même personne. Il ne venait plus le voir comme avant, lui parlait plus de ce qui se passait dans sa tête. Venant de Haine, son meilleur ami, ça faisait peur.
Le plus important était qu’il ne le harcelait pas pour l’obliger à tout lui dire, il préférait qu’il lui raconte tout seul ses problèmes. Il alors fit son apparition, mit la main sur la nuque et s’excusa de son retard tout en utilisant une formalité ; « Taisho ». Beaucoup détesté, ce mot pour notre capitaine de la seconde division, venant de Haine en plus ! Faire le retard n’était pas grave, mais dire de telles choses, ça ne passait pas pour Sakazuki ;

« Taisho ? Depuis quand suis-je un Taisho pour toi, et encore, tu m’appelles par mon nom, « Ju Ban Taî Fukutaisho » ? » . Fit-il d’un air strict

Probablement qu’il plaisantait en disant ça ? Heureusement qu’il n’avait pas utilisé un « Sensei » ou un mot comme ça, sinon il aurait provoqué une colère chez son ami. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas un temps pour s’embêter par de petits détails inutiles, surtout que cette belle rivière les réunit encore une fois. Il utilisa une formalité en l’appellant son ami par son grade lui aussi, juste pour lui rendre la pareille.En tout cas, c’était une bonne occasion de mettre les choses sur la table de la part du vice capitaine de la dixième division, pour comprendre ses étranges actes lors des derniers jours, et pour savoir ce qui tournait dans sa petite tête démoniaque.

« Et tu vas finir par ma dire ce qui ne va pas chez toi ? »

Il ne pouvait plus se retenir de poser cette question, malgré qu’il était du genre patient dans n’importe quelle condition, c’était une exception, et il pouvait se pardonner cette faille peu être. Enfin de compte, c’était un ami, et quelques soit ce qu’il préparait, il saura comment s’incruster pour l’encourager à le faire, ou plutôt se mettre sur sa route, sans vraiment perdre leurs liens d’amitié.

La vie actuelle du jeune Haine était un long fleuve tranquille. Elle suivait son cours sans se préoccuper des obstacles et des feuilles qui tombaient sur l'eau. Oui sa vie était ainsi ces derniers temps. Cependant, il y avait bien quelque chose qui l'empêchait d'avancer correctement. Sa soif de liberté. Mais ce n'était pas la seule qui s'était exprimé. Il y avait également son instinct le plus horrible et le plus cruel. Celui de tuer. Voila bientôt quelques années qu'il n'avait pas occis la vie d'une quelconque bêtes noires. Après Haine n'était qu'un animal avec quelques manières et la capacité de s'adresser aux humains. C'était l'opinion qu'il avait de lui-même. Il fallait le voir quand il perdait les plombs pendant un combat, attaquant ennemis comme alliés. Son ami Mystogan pouvait très bien en témoigner. Il l'avait déjà vu faire une fois et c'était d'ailleurs lui qui lui avait fait revenir à la raison. Il n'était que peu fier de ce côté sombre qui vivait en lui. C'était même extraordinaire que le Gotei 13 veuille encore de lui, surtout en tant que lieutenant. Observant ce cour d'eau, Haine entendit parfaitement la remarque du Capitaine. Néanmoins il ne fit aucun geste et ne dit aucune paroles. A quoi bon rétorquer alors que le jeune homme songeait à des choses beaucoup plus graves : Partir définitivement, abandonnant sa Division et son ami. Il savait que cette décision était certes précipité, mais quelque chose au fond de lui l'obligeait à penser à cela. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait cette idée dans la tête. Il avait été bien trop longtemps aux ordres d'hommes qu'il ne respectait presque pas. S'il était devenu un Dieu de la mort c'était en premier lieu pour rendre hommage à la mémoire de son paternel. Il aurait préféré vivre une vie bien paisible d'âme, mais son destin avait été fait autrement.

Son visage n'affichait aucune expression, il se contenait simplement de regarder l'eau couler. Cela l'apaisait dans un sens, mais le rendait mélancolique aussi. Il ne savait pas comment annoncer au Capitaine ce qu'il avait dans la tête en ce moment même. Ce n'était pas son genre, bien entendu de dire ce qui allait et ce qui n'allait pas. Mais Haine arrivait parfois à se confier à Mystogan, cependant, c'était tout de même assez rare. C'était un loup solitaire, on ne pouvait lui en vouloir. Il était fait ainsi. Ce silence était pesant, aucun des deux hommes ne parlaient. On entendait un faible mistral soufflé ainsi que des oiseaux chanter. La Soul Society était paisible et c'était bien là le problème. En temps de guerre, Haine s'amuserait comme un fou, mais en temps de paix il s'ennuyait à mourir. C'était un homme d'action, pas un homme à remplir des tonnes et des tonnes de papiers qu'il trouvait inutile. Mais les ordres étaient les ordres. Il ne pouvait pas changer cela, même le chien errant se pliait à certaines règles. Après quelques bonnes minutes de silence, le Ni Ban Tai Taisho rouvrit la bouche. La question qu'il redoutait tant arriva enfin : « Qu'est-ce qu'il n'allait pas chez Haine ? » Cela le fit légèrement sourire. Il savait qu'un jour ou l'autre, il lui poserait cette interrogation. Après tout, le jeune homme se faisait de plus en plus distant. Probablement pour habituer Mystogan à vivre sans lui. Ou alors cela n'avait aucun rapport. Allez savoir, rien n'était simple chez le Jû Ban Tai Fukutaisho. Reprenant un air neutre, il mit la main sur la garde de son Zanpakuto par pur réflexe et se leva, se mettant dos à son ami.

« Est-ce la raison pour laquelle tu m'as fait venir ? Savoir ce qui ne va pas chez moi ... »

Haine mit les mains dans ses poches, puis sans dire le moindre mot, il commença à se diriger vers la sortie. Ces derniers temps, le lieutenant ne savait faire qu'une seule chose : fuir. C'était la solution la plus simple, mais pas la plus noble. Le chien errant se fichait pas mal de savoir si ce qu'il faisait était honorable ou non. Le jeune homme n'avait jamais souhaité être un noble, il aurait préféré naitre dans l'un des pires quartiers du Rukongai. Mais le destin en avait décidé autrement. Naitre dans un famille noble et assassiner ses parents lors d'un coup de folie. Ben qu'il ne l'admettait pas, Haine avait honte de cet acte et il se haïssait pour cela.

Haine ne fût pas très content par les paroles et actes de son ami, chose attendue de sa part ; Une bête comme lui, ne pouvait être attrapé ou emprisonné, c’est le genre d’animal sauvage qu’il fallait libérer dans un foret, sans règles et lois. C’est exactement ce que savait Mistgun et il ne pouvait pas changer son ami, lui, qui croit à la justice absolue. Créer ses propres principes au sein de son esprit, était une chose très importante pour pouvoir vivre dans un équilibre intérieur, mais contourner toutes les règles émises par le pouvoir de la Soul Society, les chambres des 46, était ce qu’on pourrait définir de « crime ». Et on ne pouvait pas changer les hommes, surtout si on parlait de Yaken, une personne qui a vécût le plus pire des cauchemars ; tuer ses propres parents. Cette information était encore absente chez Mystogan, qui ignorait la quasi-totalité du passé de son meilleur ami. Peu être parce que ce n’était pas un homme curieux ? Il ne se rappelait pas avoir parler à Haine de son enfance ou ses débuts, mais il se méfiait que c’était très difficile pour le vice capitaine de la dixième division.
Suivre son propre instinct et justice peut parfois vous emmenez dans la voie du mal et c’est la chose qui faisait le plus peur au capitaine de la deuxième division ; Voir son ami, entouré des ténèbres et ensuite … il devrait croiser le fer avec celui qu’il aime le plus.

Haine prononça quelques mots pour montrer son mécontentement. Mistgun était encore sur son rocher quand son ami se retourna, se retrouvant dos à dos avec lui et il s’apprêta à quitter les lieux sans vraiment expliquer quelque chose à Sakazuki. Fuir était la meilleure solution pour Haine, mais la pire pour l’autre individu, car fuir à la réalité et à faire face à ses amis était la plus mauvaise façon de se débarrasser du mal qu’il emporte. Plutôt que de parler ensemble, Yaken décida de continuer son mystère, et Mistgun n’allait pas laisser ça se passer ;

« Yare Yare … Est-ce vraiment Haine qui vient de me laisser derrière, pour quitter les lieux … » Cria-t-il.

D’un air mélancolique, il se releva et se retourna pour voir son ami marcher vers les portes du Donjon. Quant à la réaction de Haine, il ne voulait pas la voir ou l’entendre ; Il aurait préférer de le voir marcher comme ça, que de le voir faire quelque chose d’autre ; Une action plus grave, comme trahir les lois. Après tout ce qu’il comptait était qu’il soit à l’aise et content dans sa vie. Et leur amitié ? Ce n’était rien devant son propre instinct sauvage d’après Haine.
Il était lui aussi une personne très agitée, qui ne cherchait qu’à faire tout ce qu’il passait par la tête. Avoir laisser son maître à plusieurs reprises est une pure preuve de son impatience pour l’entraînement. Haine était encore petit et c’est une période de sa vie où l’on veut se défouler sans règles, et après ça passera certainement !
Ainsi fut-il, son ami n’est donc pas encore prêt pour tenir le poste d’un capitaine, comme précédemment dit par le capitaine commandant ; prometteur, puissant et génie, mais jeune !

« Vous êtes permis de quitter, Ju Ban Tai Fukutaisho »

Un silence mortel résida le lieu pendant quelques secondes, quand Mystogan se retourna à son tour pour revenir dos à dos avec son ami. Il se dirigea vers la porte en face comme le faisait son ami et à chaque pas, le dernier fil de leur amitié brûlait, quant à l'eau de la rivière … il coulait encore, s’en foutant de tout ce qui l’entourait d’événements tragiques.

Le vent commençait à se lever, comme pour annoncer quelque chose. Un combat ? Pourquoi pas. La tension entre les deux hommes se faisaient presque électrique. Aucun des deux ne regardaient l'autre, ils étaient de dos. Comme pour les duels des mortels. Marcher quelques pas puis se retourner et tirer le premier afin de tuer l'adversaire. Cependant, Haine ne pensait pas du tout à cela. Il se demandait si Mystogan tenait réellement à lui. Réagir de la sorte ne lui ressemblait pas vraiment. Peut-être était-ce dans le but de faire cracher le morceau au lieutenant. Son ami était intelligent, il le savait mieux que quiconque. Ce fut pour cette raison que le chien errant s'arrêta subitement de marcher. Il afficha également un sourire en coin. Peut-être que le Capitaine avait compris les intentions du jeune homme ou peut-être pas. Mais ce dernier allait jouer le jeu d'une fausse alerte. C'était bien mieux pour tout le monde. Mais comme dit précédemment, le Ni Ban Tai Taisho était intelligent, probablement qu'il comprendra le subterfuge Il allait prendre le risque. Haine leva les yeux au ciel. Le vent avait beau se lever, il y avait un grand soleil dont les rayons allèrent directement dans les pupilles du jeune Yaken. Il s'empressa de mettre sa main gauche devant ses yeux afin de ne plus avoir mal. Oui car c'était assez désagréable. Qu'allait-il faire ? Son cœur avait décidé de quitter le Gotei 13, mais sa raison lui disait que c'était une très mauvaise idée. Haine avait toujours été guidé par ses instincts et non par son intellect. Pourquoi est-ce que cela changerait subitement. Afin de préserver une amitié ? Ridicule. Haine n'avait pas de valeurs, il n'avait pas de principes. Il avait toujours vécu seul et maintenant sous prétexte qu'il était attaché à quelqu'un, il allait faire l'inverse de ce qu'il voulait ? Pathétique. C'était ce qu'il se disait de lui-même. Il était pathétique. C'était étrange, comme si deux entités étaient enfermé dans un seul corps. Une bonne et une mauvaise. D'ailleurs, la deuxième était beaucoup plus importante que la première. Le chien errant baissa alors la tête, mettant sa main gauche sur son coup. Là où se trouvait le bandage. Il y eut comme un courant électrique qui passa à travers tout son corps. Il retira immédiatement sa main.

~ Flashback ~

Un bout de papier, un trancheur d'âme et un kimono noir. C'était les trois choses qui prouvaient que le jeune Haine Yaken était désormais un bon et fier Shinigami de la Treizième Division. Tout content, le jeune homme marchait d'un pas rapide dans les rues du Rukongai afin d'annoncer la bonne nouvelle à ses parents. Surtout à son paternel qui avait décidé de sa vie et de sa destinée. Il l'avait mis à l'académie des Dieux de la mort sans lui demander son avis. A cet instant précis, il ne lui en voulait plus du tout d'avoir choisi à sa place de sa vie. Il était tout simplement heureux d'avoir obtenu son diplôme, même s'il fallait l'avouer, il avait tricher. En réalité il n'était pour rien dans l'obtention de ce manuscrit. Il servait de cobaye au Capitaine de la Douzième Division de l'époque. Il lui avait mit un collier plutôt étrange autour du coup. Il n'était très esthétique et Haine l'avait caché à l'aide d'un bandage dès qu'il avait quitté les locaux du savant fou. Le jeune homme ne savait rien du tout sur les effets et le pourquoi du comment de ce collier. Il s'en fichait totalement à vrai dire. Jeune, crédule et inexpérimenté, c'était ainsi que l'on pouvait juger Haine. Tout ce qui comptait pour lui c'était de rendre son père fier de lui, rien de plus.

Arrivé à la propriété des Yaken, le jeune Shinigami s'arrêta devant la porte. Sourire aux lèvres, il remit sa tenue en place afin d'être présentable. Il s'apprêta à toquer à la porte de ses parents, quand subitement il ressentit une forte douleur à 'l'intérieur de son crane. C'était tellement violent, qu'il finit à genoux, les deux mains sur sa tête, la serrant fort, tout comme ses dents. Le diplôme tomba à terre et Haine se retenait de ne pas crier tellement qu'il avait mal. Quand tout à coup, il s'arrêta pour de bon. Il se releva comme si de rien n'était, laissant son manuscrit à terre et il toqua à la porte. Ce fut sa mère qui ouvrit la porte. Grand sourire aux lèvres, elle semblait toute heureuse de recevoir son fils qui avait enfin réussi. Le garçons regarda avec ses yeux rouge celle qui l'avait mise au monde et lui transperça le ventre affichant un sourire de coin. Surprise par le geste du jeune Yaken, elle ne dit aucun mot, ne cria pas. Elle se mit tout simplement à pleurer. L'assassin la regarda une dernière fois, retira son sabre lentement et la poussa afin qu'elle s'écarte de son chemin. Le Shinigami venait se tuer sa mère. Son paternel n'était pas dans la pièce, probablement dehors, sur la terrasse. Haine n'était plus lui-même, c'était clair et net. Jamais il n'aurait fait cela. Il sortit de la demeure, retrouvant son père qui était assis buvant probablement du saké.

« Ahh mon fils ! Je suis tellement fier de ... Tu as du sang sur toi ? Tu es blessé ? Où est ta mère ?! »

« Morte ... Et maintenant, c'est votre tour. »

Un silence de quelques secondes s'installa. Le père était tellement choqué qu'aucun son ne sortit de sa bouche. Haine, quand à lui, jubilait sur place de la tête que faisait son paternel. Il se jeta sur lui, sabre en avant, mais son père, qui était un ancien Shinigami, le repoussa à l'aide son trancheur d'âme. Un long et sanglant combat éclata entre eux deux. Le vieux Yaken ne faisait que se défendre et tentait de ramener à la raison son fils. Le jeune Yaken, lui ne pensait qu'à une chose : le tuer. On aurait dit un vrai démon, il prenait plaisir à chaque goutte de sang versé, que ce soit le sien ou celui de son père. Au bout d'une bonne trentaine de minutes, ce fut haine qui asséna le coup fatal. Il ne regarda même pas son père lorsqu'il tomba. A cet instant précis, il ne pensait à rien, il se sentait simplement bien jusqu'au moment où lui aussi tomba, inconscient.

~ Fin du Flashback ~

Ce jour-ci, Haine s'en souviendra toute sa vie. A cause de ce foutu collier et ce Capitaine, il avait ruiné sa propre vie. Il soupira. L'heure n'était pas à penser à ce genre de choses, il fallait qu'il évacue ces souvenirs de sa tête. Il la secoua, comme pour chasser les mauvaises idées et se retourna, regardant le Taisho de la Deuxième Division. Le jeune garçon fronça le sourcils, il était perdu. Il allait se tenir à son plan. Faire comme si c'était une fausse alerte, un moment d'égarement.

« Excuse moi Mystogan ! De vieux souvenirs qui remontent à la surface ... »

L'excuse de son passé qui revient est excellent. Jamais il ne se doutera que c'est faux. Affichant un regard mélancolique vers son ami, il aurait très bien pu être acteur. On aurait du lui décerner la palme d'or pour cette scène tragique qu'il venait de jouer. Il pensait réellement à ce qu'il avait fait, mais ce n'était pas les vrais raisons de ses tourments. Au plus profond de lui, là où se terrait son instinct le plus bas et le plus horrible, il ne ressentait aucune honte de ce qu'il avait fait autrefois. Mais en y pensant comme ça, il se détestait. C'était bien comme si deux entités étaient à l'intérieur de lui. Un tueur et un philanthrope.

Le passé ne meurt jamais complètement pour l'homme. L'homme peut bien l'oublier, mais il le garde toujours en lui.

Celui qui pouvait savoir les vraies intentions de Mystogan n’était que Haine. C’était le seul homme de tout le Gotei 13 qui pouvait comprendre ce qui tournait dans la tête du capitaine, et il le savait d’avance. Ses paroles furent un peu sévères, mais ordinaires d’un capitaine à un lieutenant. Mais ce n’était pas le cas de ces deux là, étant donné leur relation très amicale.Connaître ce qui n’allait pas chez Haine était presque évident ; enfermer la bête sauvage à l’intérieur de ce corps touchait à sa fin. Il était temps qu’il libère le « vrai »lui. Haine s’arrêta un petit moment puis afficha un petit sourit au coin de la bouche. C’était un peu désagréable de le voir sourire dans untemps pareil, mais pas pour le Ni Ban Tai Taisho. Il s’en moquait des apparences extérieuresmais il ne s’intéressait que de ce qui se passait dans l’âme ; là ou nul ne peut voir ou sentir. Son vrai but, sous ce soleil, dans devant cette rivière et surtout en ce moment même, était qu’ilarrive à faire avouer Yaken. Partager ses douleurs et ses peurs, ainsi que ses sentiments était une grande force que toute personne devrait avoir. Pour réussir il ne fallait jamais être seul, car la solitude entraîne la dépression et par conséquent la haie. Vivre seul transforme une personne en une bête sauvage aimant tout détruire et faire souffrir les gens, juste pour la vengeance. Mais de qui ? De la vie. Pour quoi devraient-ils se sentir seuls et pas d’autres personnes ? On peut peu être appeler ça de la jalousie et peu être pas, mais en tout cas c’est une nature chez des gens tout comme Haine. Mais il changeait et Mystogan le savait. Leur amitié avait peu être un peu d’influence sur les pensées du vice capitaine. Après tout il le comprenait puisqu’il avait vécu exactement comme lui – ou presque. Le passé de son ami restait à ce jour même mystérieux même pour Sakazuki. C’était peu être parce qu’il ne cherchait pas à la savoir ou la connaître, ou c’était alors à cause de Haine qui n’en parlait jamais. Haine mit sa main sur son coup tout d’un coup, sur le bandage et le capitaine sentit les yeux de Yaken regarder autre part ; du passé.

« Laissons les mauvais souvenirs pour les désespérés et vivons le présent Haine. Ne laisse pas de simples souvenirs revenir à la surface pour détruire ta vie. »

Ce qu’il fallait revenir à la surface n’était outre que les souvenirs qui le méritaient. Amitié, amour et succès les choses les plus importantes. A coté on trouve le corps, le cerveau et l’esprit. Et si le corps se nourrit du pain, le cerveau du savoir, alors l’esprit ne peut vivre qu’en ayant ces trois choses nécessaires. Car sinon on est plus des humains agissant dans ce vaste monde. Haine et Mystogan, Mystogan et Haine … Telle une histoire commença ;

~ Flashback ~

Ce vent doux caressa le visage quasi-caché de Mystogan. Des yeux rêveurs, un entraînement dur ; un homme plein d’ambitions. La mort de son maître lui permit de commencer une nouvelle au sein de l’académie des Shinigamis. Il voyait chaque capitaine du Gotei 13 comme un idole, il étudia chaque point faible des Taishos et tâcha de le surpasser en six années. Haine fit son apparition au milieu intime du futur capitaine ; la petite salle personnelle au sous-sol de l’académie. Ils ne se connaisaient pas encore, il ne l’avait jamais rencontré auparavant et pourtant il l’invita à entrer par la petite porte. Ils bâtirent rapidement les piliers de leur future amitié. Ils ne savaient pas qu’ils allaient encore se fréquenter dans une centaine d’années, ils ne savaient pas non plus qu’ils aillent se trouver dans ce petit parc pour discuter des problèmes de Haine, car il n’était pas le temps bien sûr. Avec une grande différence de caractère, ils arrivèrent à mieux se connaître pour mieux se comprendre. Avec un légère pas de plus pour Mystogan qui devançait Haine de deux années d’études, le premier devint un siège de la seconde division et l’autre continua tout seul les vingt quatre mois qui lui restaient avant de devenir un vrai shinigami. Mais ça ne posa aucun problème, avec une vitesse anormale ils montèrent tous les échelons pour se retrouver enfin capitaine et vice capitaine. Haine n’a pas pu grader au niveau du capitaine à cause de l’absence de quelques qualités psychologiques. Mais cette petite différence en grade ne changea pas le regarder de l’un à l’autre. Au combat ils étaient le duo invincible, se mettant presque d’accord sur n’importe quelle situation. Pendant des décennies ils illuminèrent leurs divisions perspectives et s’ils ne sont pas dans la même division, c’est simplement car c’est un choix personnel. Leurs styles de combat ne se ressemblaient pas, mais se complétaient plutôt. Rager devant un adversaire et foncer dessus était la spécialité de Yaken, alors que son camarade se chargeait d’ouvrir les failles chez les adversaires ou attaquer par surprise.

« Haine je veux faire régner la paix et la justice … »

Tels étaient les mots de Mystogan qui cherchait à tout prix une justice … impossible. Après tout pour régner la paix il fallait utiliser la force ; La force pour contrer la force ? Une idiosyncrasie qui causa la douleur et la guerre à travers le temps des mortels ou des dieux de la mort eux même.

~ Flashback ~

Le silence tua tout ce qui les entourait pour laisser place encore une fois au son de l’écoulement de l’eau. Mais la tension en elle-même ne baissa pas non plus, et garda sa place. Et s’il y avait une personne qui savait jouer avec les nerfs des gens c’était Mystogan ; après tout c’était sa spécialité en tant que chef des services secrets. Haine finira certainement par cracher le morceau et dire à son ami ce qu’il préparait. Et en effet, ce dont Sakazuki craignait était la libération du vrai Haine. Ce jour arrivera certainement où seul le capitaine de la deuxième division, sera le seul qui pourra sauver son ami d’une grande faute, qui pourra lui être fatale. Il décida alors cette fois de découvrir le passé de Haine, chose qu’il n’avait jamais demandé avant !

« Je n’ai aucune idée de ce que tu as enduré par la passé, mais si jamais tu comptes faire quoi que ce soit, tu le partageras avec moi, Haine. »

Il le faisait exprès, et voulait garder cette ligne de supériorité entre eux deux, il continua à parler en tant que capitaine envers un vice capitaine tout simplement pour pousser le jeun lieutenant à avouer ce qui le faisait mal. Avec cet ordre, il savait que ça allait mettre Haine dans tous ses états. Partager n’est pas pour les faibles, mais pour les intelligents qui savent jouer avec les émotions.

« Excuse moi Mystogan ! De vieux souvenirs qui remontent à la surface ... »

L’excuse était peu être excellente mais pas du tout suffisante pour s’échapper d’avouer la vérité, c’était une diversion et il le savait parfaitement. Il se tourna lentement pour faire face à son ami et le regarda directement dans ses yeux brillants ; Qu’est ce qui te fracasse, vieil ami ?