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 Un parc trop mal fréquenté...

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William McCarthy

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MessageSujet: Un parc trop mal fréquenté...   Un parc trop mal fréquenté... Icon_minitimeLun 1 Mar - 21:40

En cette chaude après midi, c’est un terrain de football parsemé d’étudiants presque agonisants qui s’étendait devant les yeux de William. Ces jeunes avaient cru passer une après midi décontractée à apprendre les bases du jeu mal connu au Japon et n’endurer qu’un entrainement de base… mais c’était sans compter la venue du jeune cow-boy comme nouveau coach. Ancien joueur de bon niveau pendant ses études canadiennes, il avait accepté de prendre sous son aile l’équipe de l’établissement, et il avait bien l’intention d’en faire des terreurs ! Bien que simple prof d’anglais stagiaire, un travail qui ne l’enchantait guerre, l’idée de monter une équipe de jeune l’avait complètement emballé. Pour l’occasion, il avait tout prévus : entrainement de résistance physique, endurance, technique et pour finir un petit match ; et c’est presque fier de lui-même qu’il attendit ses élèves. Malheureusement, plus ceux-ci arrivèrent, plus sa motivation s’évapora. C’était tous de parfait débutant connaissant à peine les règles, possédant un physique ridicule pour ne pas dire inexistant et s’entendant à peine entre eux. William était presque au bord du désespoir devant une telle équipe de bras cassés qu’il hésita un instant à les laisser planté sur le gazon jusqu'à ce qu’il entende l’un d’eux rire de son superbe couvre-chef. Une idée diabolique naquis alors dans son esprit, celle de leur faire faire l’entrainement le plus dur de leur existence ; aucun n’en sortira indemne. Chose promise chose due, il commença l’entrainement sur les chapeaux de roue, enchainant les exercices avec des pauses minimales et, pour l’exemple, pratiqua l’ensemble à leurs côtés. C’est finalement après deux bonnes heures de pratique et un mini match d’entrainement que Will renvoya l’équipe abattue aux vestiaires. Il avait finalement eut son entrainement, une équipe certes faible mais dont, il le sentait, il pourrait tirer quelque chose de pas trop mauvais. Après un tel effort, notre cowboy eut l’intuition qu’avant de rentrer chez lui, passer par la case douche serait une bonne chose s’il tenait à préserver son sens olfactif à peu près intact.

Après cette douche salvatrice, il était temps pour notre homme de rentrer. Avec un peu de chance, il arriverait à manger, dormir et astiquer un peu son engin (ses pistolets bien sur) avant que le devoir ne l’appelle. Il avait beau habiter à a peine 500 mètres, il lui faudrait au moins 1 heure, si tout se passait bien, pour arriver chez lui. Non pas qu’il était particulièrement lent (quoique…), mais la ville avait eut la mauvaise idée d’installer un parc entre son chez lui et le lycée. Du coup, chaque fois qu’il y passait, il s’égarait en observant le cours d’eau couler calmement, les fleurs aux milles couleurs décorant le sous bois, et surtout, à poursuivre les oiseaux qui confondaient souvent chapeau et lieu de relâchement. Résultat, il s’éloignait tout le temps de son chemin et se perdait dans ce labyrinthe végétal et mettait un temps fou à en sortir. Cette fois, ce n’est ni un oiseau effronté ni une fleur magnifique qui attirèrent son attention, mais une bande de pelouse baignée dans les chants d’oiseaux, ombragé et proche du ruisseau ; un coin parfait pour faire une petite pause. Puis cette simple halte se transforma en large pause, petit somme puis finalement, en une sieste à rallonge de plusieurs heures. Courir en criant sur des jeunes était finalement plus fatiguant qu’il ne l’avait pensé.

A son réveil il remarqua, non sans étonnement, que le soleil avait disparu du ciel pour laisser à la lune la domination des cieux. Habitué depuis longtemps à ce genre de situation, il sut faire jouer son instinct survie pour se remettre rapidement sur ses pieds et partir vers sa destination. Mais son corps ne l’entendit pas de la même façon et sa jambe droite céda dans l’effort. Se sentant partir à la renverse, il rassembla toute son énergie pour tenir sur son unique pied, bascula son corps dans le sens inverse et après quelques pas successifs en boitillant, parvint à avancer à une allure normale. L’important était maintenant de sortir de ce parc pour tenter de rentrer. Sans hésiter, pris la direction que lui dictait son instinct avant de faire demi-tour 5 minutes plus tard, il était partis en sens inverse. Il lui fallut finalement 30 minutes pour s’extraire de ce lieu végétal et retrouver la zone civilisée, au même endroit ou il était entré… Il dut donc se résigner à faire le tour du parc pour ne pas risquer une nouvelle rencontre avec son sens d’orientation. La ville semblait abandonnée à cette heure. Les rues étaient désertes, aucune lumières ne filtrait des immeubles et les lampadaires donnaient une allure sinistre à la chaussée. Un étrange frisson vint alors parcourir la nuque de William, signe d’un bien mauvais présage. Quelqu’un doté d’une force spirituelle impressionnante venait d’apparaitre non loin de là… et un cri de hollow comme il en avait rarement entendu retentit dans la nuit. IL était l’heure de se mettre en chasse. Quoique ce fût, il fallait qu’il aille voir. Mais une seule chose l’embêtait, comment trouver cette chose au beau milieu du parc qu’il avait péniblement quitté en 30 minutes.

-Bon, quand faut y aller…


[HRP> A suivre: Selfura > Sly > Daïsuke]
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Selfura Balthimore
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MessageSujet: Re: Un parc trop mal fréquenté...   Un parc trop mal fréquenté... Icon_minitimeMer 3 Mar - 19:00

Dans ce monde noir et blanc, où se battaient les sombres âmes que l'on appellait Hollow, il y avait un château habité par plusieurs êtres possédant une grande puissance. Cela dit certains d'entre eux se démarquait fortement des autres. C'était notamment le cas d'un être à la démarche non chalante portant un wakizashi sur son flanc droit, ce qui indiquait qu'il se battait avec sa main gauche, bien qu'en réalité il soit ambidextre. Cet être marchait tranquillement à travers le palais de Las Noches, les mains dans les poches tout en sifflant pendant qu'un petit animal de couleur noir le suivait un peu partout. Il s'agissait d'un simple chat. Ce dernier le suivait de sa démarche féline et toute la mesquinerie que certains félins avaient. Au grand désaroi de l'homme qu'il suivait, cette petite bête n'était pas docile et faisait le pitre dès que l'occasion se présentait, cherchant à attraper tout ce qui dépassait, et c'était précisément à ce moment que le chat décida d'agir sans prendre l'avis de son cher maître. Effectivement, il se mit à courir devant l'être vétu de noir et de blanc. Ce dernier soupira et entamma donc une marche plus rapide pour rattraper la bête, sans dire un mot. Ils passèrent par de nombreux couloirs sans croiser un... le terme chat ne serait pas approprié, donc, nous utiliserons le nom d'un autre animal, en occurrence le chien. Donc ils passèrent par de nombreux couloirs sans croiser un chien. Après tout les chiens étaient si peu nombreux dans le Hueco Mundo... M'enfin il y avait quand même un chat, donc ici on pouvait s'attendre à voir n'importe quoi. La preuve, il y avait un gueux qui se promenait en suivant cette innocente créature qui n'avait rien demandé. Enfin bref, les deux êtres se trouvait désormais hors du palais... Ils ne savaient pas comment ils avaient fait, mais après quelques heures ils étaient dehors.

Il ne faut pas s'imaginer que notre homme, arrancar de son état, ait passé deux heures à suivre un chat à la marche. En fait il avait courru pendant deux heures car la bestiole avait sauté dans sa direction et lui avait piqué le collier auquel il tenait énormément sans savoir pourquoi. Donc il avait passé tout ce temps à se fatiguer pour arriver à l'extérieur de Las Noches, soit dans le désert désert blanc et ne pas récupérer son bracelet... Son animal de compagnie était au loin, bien voyant par sa couleur noire au milieu de ce lieu immaculé. L'arrancar se mit en tailleur pour réfléchir à un moyen de rattraper rapidement ce petit voleur. Il y avait toujours la solution du Sonido, mais étant donné que l'animal partageait ses pouvoirs, il avait aussi cette particularité. Cependant Selfura, puisque c'est comme cela qu'il se nommait, possèdait la majeure partie de leurs puissances, et il pouvait le rattraper facilement, mais il n'avait pas envie de se fatiguer pour cette sale bête. Il se leva alors et hurla, puisque c'était généralement le moyen d'expression qu'il utilisait, d'une voix rappellant un petit rugissement :

« Raaaaaaaaaaaaah ! Viens par ici Lesha ! »

Et oui... Selfura Balthimore avait une imagination tellement débordante que Lesha fut le seul nom qu'il trouva pour son compagnon quand il fut créé... Et actuellement ça l'ennuyait de le poursuivre, mais il fallait bien qu'il récupère son collier, et à vrai dire, il n'aimait pas être trop éloigné de son famillier, un peu comme certaines classes dans certains jeux. C'est pourquoi il continuait à courir après, et ça lui faisait un peu d'exercice, car il en faisait rarement, et avec tous les tocards qu'il y avait dans le hueco mundo, il s'ennuyait un peu. Enfin, il se battait rarement, mais les sous êtres vivants ici étaient trop faible et nombreux étaient ceux qui mourraient quand il s'approchait de trop prêt. Mais ce n'était pas ça le tenant de l'histoire actuellement puisque le chat venait de disparaître soudainement de sa vue. L'espada, puisqu'il faisait parti de l'élite des arrancars, regardait la scène avec étonnement. Lesha avait disparu. Il se demandait quel pouvait bien être ce maléfice, alors il prit l'initiative de s'approcher du lieu de cet événement et... Il disparut à son tour. En fait il était juste tombé dans une crevasse, inscoucient qu'il était. Par chance il n'avait rien et son animal était à côté de lui. Il ne manquait plus que de lui reprendre le collier, chose qu'il s'empressa de faire. Il le mit autour de son cou, avec une ficelle neuve, et leva les bras en signe de victoire en fixant son félin à la mine boudeuse... pour une courte durée.

En effet, les deux hollows venaient de tomber dans la forêt des menos, et un d'eux, être pitoyable, venait de s'écarter du groupe pour se diriger vers une sorte de porte vers un autre monde... Et Lesha venait d'avoir la mauvaise idée de le suivre. Bien sûr, ne voulant pas que son animal aille dans cet autre monde, soit celui des humains, il prit la même direction que le menos grande et son chat afin de rattraper la bête, mais trop tard. Et oui, c'est quelques minutes plus tard que les trois hollows débarquèrent dans le monde des humains pendant que le menos lançait un hurlement... prévenant tous les humains aux pouvoirs des environs de son arrivée. Ce fut donc au tour de Balthimore d'hurler :


« Raaaaaaahhhhh ! Mais il aurait pas pu la fermer celui là ! »

Il regarda cet être en soupirant, puis il se rappella le but de sa venue ici. Faisant des mouvements rapides sur les côtés avec son cou, il aperçu le félin qui jouait avec une branche d'un arbre, au beau milieu d'un parc. En tout cas il savait où il se trouvait, mais c'était un lieu bien exposé. Enfin, ce n'était pas très grave, il avait juste à récupérer le chat et c'était bon, mais pour cela il fallait réussir à l'attraper. Alors Sellfura s'approcha discrètement vers son compagnon qui l'aperçu rapidement alors qu'il n'était qu'a un pas de lui, la tête penchée... Lesha profita de l'occasion pour sauter au visage de son maître, toutes griffes dehors, et il tenta de le griffer tandis que le balafré secouait son visage en hurlant des choses inaudibles du fait que le chat les couvrent. Une fois sa mauvaise action faite, le sournois animal repartit en courant et s'arrêta net. Malheureusement son poursuivant lui ne s'était pas arrêté et venait de foncer dans un mec bizarre avec un chapeau.

Pendant ce temps le menos grande bougeait et n'allait sûrement pas accomplir de bonnes actions.



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Sly Trinity
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MessageSujet: Re: Un parc trop mal fréquenté...   Un parc trop mal fréquenté... Icon_minitimeSam 6 Mar - 2:22

Faisant un pas en dehors du dangaï, le jeune homme observa avec dépit son nouvel environnement tout en se curant délicatement les fausses nasales. Il faisait beau? Même pas…ça caillait dans ce foutu monde. Ramenant ses bras contre son corps en espérant préserver un peu de chaleur, Sly détailla le lieu ayant l’honneur de les accueillir. Une ruelle…une simple ruelle, sordide et sombre, aussi puante que l’haleine d’un Menos et plus glauque encore qu’un striptease de grand-mère. A droite comme à gauche s’élevaient deux immenses parois, murs porteurs d’immeubles délabrés d’une banlieue mal famée de Karakura. Des tags occasionnels témoignaient de la passion artistique de quelques habitants du quartier alors qu’une poubelle débordante de déchets prouvaient que même les éboueurs préféraient éviter les lieux. Faisant une dizaine de pas pour s’échapper de l’enclave poisseuse, le capitaine du Gotei 13 espérait pouvoir enfin tenter une seconde inspiration lorsque la sensation d’avoir marché dans une chose molle et organique lui fit baisser les yeux. Décorant avec originalité son pied couvert d’une simple chaussette et d’une sandale, une substance presque aqueuse, d’une teinte douteuse et sûrement laissée là par un de nos trente millions d’amis fit remonter dans la gorge de Sly un relent acide. P’tain, c’était une vanne d’un gars de la douzième ou quoi? Quel foutu lieu pour débarquer…

Et puis qu’Est-ce qu’il foutait là d’abord ? Les missions de nettoyage étaient réservées au divisions axées sur le combat. La onzième et sa bande de bourrins ne pensait qu’à en découdre avec tout ce qui apparaissait hostile, la neuvième et ses justiciers ne vivait qu’à travers la protection des faibles…Pourquoi Sly Trinity, capitaine de la huitième division, corps chargé des enquêtes et des missions discrètes, devait se farcir une telle épopée dans ce quartier pourrie d’une ville miteuse dans un monde froid et humide? Nul besoin de poser la question après tout, la raison en était simpliste. Sa présence ici ne résultait que d’une enfantine vengeance du vioque qu’il avait vaincu au échec ce matin là, comme toutes les semaines, le même jour à la même heure depuis une centaine d’années maintenant. Si le vioque en question n’avait été qu’un pèlerin sans autorité, cette péripétie n’aurait aucune raison d’être narrée dans cet écrit. Le problème était que ce vieil homme se trouvait être à la tête du Gotei 13, véritable débris du sereitei, l’ancestrâle capitaine commandant dont Sly oubliait toujours le blaze. Bref, cette saloperie de grand chef n’avait visiblement pas supporté cette énième défaite et, apparemment dans un bon jour, avait décidé d’en faire payé le prix à son pauvre adversaire. Quel mauvais joueur…

Un bruissement sourd sortit Sly de ses pensées tandis que sa tête pivotait instinctivement pour aviser la cause de ce son. Nagare Tsukaru, shinigami membre de la huitième division, total inconnu pour l’officier qui l’avait pourtant choisi pour l’accompagner dans cette épreuve. Pourquoi lui et pas un autre? La faute en revenait au stylo qui l’avait pointé lorsque le capitaine avait fermé les yeux pour choisir au hasard son camarade temporaire sur le listing de sa division. De taille modeste…la sienne en fait, le discret dieu de la mort avait l’air plutôt inoffensif. Pour cause, il n’occupait aucun des trente sièges que comptait la division et ne devait même pas avoir connaissance de la première forme de son zanpakuto. Il était certain qu’il serait d’une utilité négligeable si une lutte à grande échelle venait à naître. Toutefois, là n’était pas la raison de sa présence, et d’ailleurs, lui-même ne risquait pas de l’avoir deviné. D’un élégant mouvement, décorant ses lèvres d’un sourire narcissique, le capitaine ayant l’apparence d’un adolescent laissa tomber son haori dans ses mains ouvertes. Le symbole de son grade à la soul society tendu devant lui, il posa son regard dans celui de Nagare et mis son plan à exécution.


- Tu vas enfiler ça. Pour une fois que je sorts du Sereitei, j’aimerais bien connaître la sensation d’être considéré comme autre qu’un supérieur hiérarchique. Réjouis toi, c’est sûrement la première et la dernière fois qu’une telle occasion se présente à toi.

Finis-t-il en souriant franchement. Cette situation l’amusait énormément et il ne dissimulait absolument pas son plaisir. Voilà qu’un bleu se retrouvait dans l’habit d’un capitaine tandis que lui empruntait temporairement l’identité d’un simple et basique soldat. Quelle était cette torpeur qui montait en lui? Détestait-il autant l’autorité que lui conférait son poste? Il est vrai que les responsabilités sciaient plus à certains qu’à d’autres et que Sly n’était guère un meneur d’homme. C’était sa force et l’intelligence dont il avait fait preuve durant les luttes contre les hollows qui avaient attiré le regard de ses supérieurs de l’époque où il n’était qu’un simple shinigami. Obligé par des circonstances très particulières à passer l’examen, il s’était retrouvé catapulté au poste de capitaine sans trop bien savoir comment. Depuis, la liberté qu’offrait le port de la tenue basique des shinigami lui manquait affreusement. Si certains privilèges aux officiers n’étaient pas négligeables, les contraintes étaient également beaucoup plus nombreuses. Retrouver ainsi cette très ancienne sensation de liberté le faisait étrangement frissonner de plaisir.

Comme quelques instants plus tôt, c’est un bruit qui obligea Sly à émerger. La comparaison s’arrête toutefois à l’aspect sonore de la chose…ce bruit là n’était ni discret, ni particulièrement réjouissant. Le cri d’un hollow, son strident et agaçant présageant, en plus d’une migraine pour les entités assez puissantes pour l’entendre, un nombre incalculable de morts parmi la population spirituelle de la citée. Sans un regard, les deux shinigamis s’élancèrent, le capitaine ralentissant au bout de quelques centaines de mètres, comprenant que le rythme était trop élevé pour son subordonné, capitaine d’un soir. Quelques instants leur suffirent pour atteindre un parc, zone plutôt vaste recouverte de bois et de pelouse humidifiée par la rosée nocturne. Au centre de l’endroit trônait une immense créature, hideuse et grotesque, poussant des hurlements car ne sachant rien faire d’autre et visiblement désorientée par son nouvel environnement. Un Menos Grande…du menu fretin pour le capitaine. Quoique…

Attaquant de front, le shinigami devenu simple soldat l’espace d’une mission se planta devant le monstre, près à prendre appui sur le sol pour transpercer son gigantesque adversaire. Ridicule…s’élançant d’un mouvement semblant habile, le capitaine démuni d’haori glissa sur l’herbe mouillée avant de lamentablement s’effondrer sur le sol boueux. Tentant vainement de se relever promptement, Sly aperçut dans le reflet de la pelouse une lueur écarlate témoignant de ce qui lui pendait au nez. Alors qu’il se préparait à contenir le cero, une ombre lui dissimula soudainement son ennemi qu’il entendit poussé un cri de souffrance avant de disparaître. Levant les yeux, le shinigami observa une cape blanche flottant dans la douce brise nocturne. Nagare…avait-il vaincu ce menos? Avec cette force ridicule qui était la sienne? Sly n’eut pas le temps de parler qu’il détecta deux reiatsu qu’il estima au moins égal au sien quelque part derrière lui. Dissimulant sa propre force, il s’apprêta à faire face à ce qui pourrait bien être une menace beaucoup plus grande que ce menos…
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Nagare Tsukaru
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MessageSujet: Re: Un parc trop mal fréquenté...   Un parc trop mal fréquenté... Icon_minitimeDim 21 Mar - 9:47

Mon regard se perdit sur les poubelles mieux entourées que remplies et les rats qui y grouillaient, affamés. On pourra dire tout ce qu'on voudra, ces rongeurs sont plus méritants que la plupart des hommes, ne fut-ce que pour avoir réussi à survivre alors que tout le monde les fuit comme la peste et qu'ils sont estimés comme des parasites qu'il faut exterminer à vue. Sous le couvert des villes, quelles qu'elles soient, aussi hygiéniques et salubres qu'on puisse les voir, une ribambelle de ces adorables créatures vivent en communauté et s'organisent dans un confort maximal soutiré aux habitants qui vivent en surface, vivant de leurs rapines et de leur débrouillardise qui force le respect. Et tout ça sans parler de leur faculté étonnante à véhiculer les pires maladies au sein de leur pelage crasseux sans être victimes de contamination, mais en la faisant subir à tous les individus qui passent à leur portée, s'en rendant compte ou non... S'il fallait choisir entre supprimer l'humanité ou eux, mon choix serait vite fait, je n'en doute pas. Et je suis d'avis qu'ils partagent ce point de vue, d'après tout ce que j'ai pu lire à propos de la peste sous toutes ses formes et de la vivacité à laquelle ils ont propagé l'infection à cette époque troublée où les morts se comptèrent par centaines. Joyeux tableau auquel j'aurais aimé assister, ça aurait sans doute été très instructif. Un spectacle de mort et de désolation offert par une représentation de ce que tous voient comme des vermines négligeables, n'apprenant pas de leurs erreurs et laissant couver la menace que pourraient être à nouveau ces meutes animales s'ils le voulaient...

Accroupi, j'en laissais un grimper sur ma main et le fixais dans les yeux avec un demi-sourire tandis que je m'habituais tant bien que mal à l'air vicié de la ville dans laquelle j'avais atterri, sur les talons de mon supérieur. Pourquoi moi ? Je n'en avais aucune idée. J'avais toujours tout fait pour ne pas être remarqué et vivre des tâches que l'on confiait aux derniers des perdants de la division, mais pourtant j'avais fini par servir d'escorte à mon capitaine. Je me demandais d'ailleurs ce que je faisais dans ce corps d'armée-ci, puisque j'étais bien trop effacé et rigide pour correspondre aux principes moraux de la huitième... La quatrième aurait été bien plus appropriée et j'y aurais été plus à l'aise, mais passons. Je présume que les rebuts, ceux que l'on ne sait ou caser, finissent par être dispersés sous les commandements ayant le plus besoin d'hommes. Dans tous les cas, j'étais là, à contempler dans les yeux ce sympathique familier qui pourrait être si terrifiant si la tentation lui en prenait... Oui... Les pires terreurs sont celles que l'on soupçonne le moins. Un bond pétri de souplesse l'emmena loin de moi dans un rebond sur la plaque métallique servant de couvercle à l'une des rares bennes à ordures encore en état dans les parages et je pivotais pour me retrouver en face de mon responsable, et celui de ma présence ici. Le tandem que nous formions avait tout pour être dépareillé et n'était que la représentation caricaturale de cette expédition levée en urgence pour quelques obscures raisons qui m'échappaient encore tandis que je me redressais, la main posée sur la garde du trancheur d'âme m'appartenant depuis que j'avais obtenu mon diplôme en tant qu'académicien.

Et, à croire qu'il avait lu dans mes pensées et voulait en rajouter une couche au ridicule de notre promenade terrestre, je le vis me tendre l'habit explicitant son poste. De mieux en mieux. Si je n'avais pas aperçu mon calendrier avant de sortir de chez moi pour le rejoindre auprès du portail de traverse, j'aurais sans doute pu croire que nous étions le premier jour du mois d'Avril pour que se cumulent tant d'incohérences. Je devais nager entre rêve et réalité après un réveil trop brutal à mon goût, je ne voyais pas d'autre explication à cette mascarade... D'un geste rude mais précis, j'endossais sans mot dire le vêtement qui m'était tendu, et s'adapta d'ailleurs étrangement bien à ma carrure alors que j'étais beaucoup plus carré que mon capitaine. Je suppose que les changements réguliers de hauts-gradés d'une certaine époque avaient obligé les responsables des tenues à les prévoir adaptables pour ne pas devoir reprendre leur ouvrage du début à chaque nomination... Blason et textile flottant au vent sur mes traces, j'emboitais le pas au comique de service que j'avais pour supérieur sans plus me montrer bavard que ce n'était déjà fait. On me demandait de participer, pas de faire le dialogue, et je préférais rester muet comme une tombe dans un souci de désintérêt pour la tâche que nous étions censés accomplir en duo mais pour laquelle je n'étais, en toute théorie, absolument pas qualifié. Je n'étais là que pour servir de faire-valoir, et c'était un rôle qui me convenait très bien.

Je n'étais pas fait pour porter ce manteau blanc mais je ferais avec, et il m'allait bien, c'était le principal à retenir de cette expérience vestimentaire aussi inédite qu'absurde et source de blâmes si la mouche m'avait piqué d'aller rapporter ce don inconvenant au commandant ou à la chambre des 46. Mais je n'en ferai rien, ça ne ferait que me mettre en avant et c'est tout sauf ce que je veux...Je vais être franc et concéder que j'ai joué le faux jeton sur ce coup-là. Ce Gillian, je l'avais senti approcher à des kilomètres mais je n'avais rien dit. Tout simplement parce qu'il n'est pas du ressort d'un soudard sans grade de devancer un capitaine dans l'identification et la localisation d'une menace. Par manque de chance, j'étais sans doute tombé sur un incompétent en intégrant cette légion du Gôtei mais une fois encore je ne peux que garder le silence devant le fait accompli. Et il en allait de même de la chute consternante qu'il venait de faire sous mon nez sans que je ne puisse comprendre ce qui le prenait. Si j'avais eu le goût de me faire connaitre, j'aurais sans doute réussi à m'assurer une vie confortable pour le restant de mes jours en retraçant les bourdes multipliées au cours de cette escale chez les humains, mais j'allais me contenter d'admirer le spectacle avec l'atterrement propre à chaque personne qui aurait pu ne pas en manquer une miette. À se demander s'il avait plus le droit que moi de porter l'étoffe certifiant son appartenance au capitanat de la Soul Society.

Livré à moi-même après cette démonstration de maladresse sur laquelle je ne risquerai aucun commentaire de peur d'être vexant, je plantais la brume de mon regard dans les globes écarlates qui y servaient de substitut chez ce bibendum monochrome au nez pointu et le fixais sans crainte. Pourquoi est-ce qu'un père aurait à avoir peur de ses enfants ? La seule chose que nous ayons à nous dire se limitait à une sanction pour être venu jusqu'ici sans que je ne lui en aie délivré la permission au préalable. Je ne pouvais pas hausser mon reiatsu pour le faire fuir sous peine d'être démasqué – et c'était le cas de le dire au vu de mon statut. J'hésitais... Soit je me foulais à agir assez vite pour l'effacer sans être vu, soit je m'arrangeais pour le faire disparaitre sans avoir recours à la violence. Shisui, pendu à mon flanc, fanfaronna qu'une seule de ses gouttes suffirait à supprimer ce moins que rien désobéissant. Je le fis taire d'une bousculade dans le lien spirituel qui nous unissait depuis qu'il avait concédé de le tisser entre nous et me remis à fixer l'abomination au nez pointu apparue sous mes yeux. Vraiment... Je me demandais comment ces chers pantins qu'étaient les Arrancars pouvaient naitre à l'origine d'une si immonde piétaille. Dire que même les plus belles femmes de leur espèce étaient d'abord passées par cet aspect avait de quoi réprimer les bas instincts les plus ardents pour les rendre plus ténus qu'une flamme à son crépuscule.

« Va-t-en. Tu n'as rien à faire ici. » crachais-je d'un ton neutre mais plein de mépris pour l'imperfection de cette forme. Et dire que demain, ce serait peut-être un soldat de valeur... L'un de mes plus fidèles lieutenants. Qu'avais-je fait pour en arriver là ?...

L'effet basique d'un coup de poing dans le ventre ferait un simulacre approprié à une respiration saccadée. Je me l'administrais donc sans attendre alors que la loque humaine qui me servait de capitaine reprenait ses esprits. Régie par ma facilité de communication avec le monstre masqué, l'atmosphère s'était alourdie si fortement que tout n'avait paru durer qu'une fraction de seconde, empêchant même un gradé comme lui de voir ce que j'avais pu fabriquer pour me débarrasser de cet énorme fauteur de troubles qu'il avait repéré sans finir en apéritif pour monstre géant avant. Le portail à peine refermé qui le reconduisait vers son Hueco Mundo natal, ce berceau ensablé qu'il n'aurait jamais du quitter, produisit une brise agréable qui fit virevolter les pans du vêtement trop grand qu'on m'avait fait porter sans me demander mon avis mais m'allait décidément comme un gant. Il allait falloir que je brode une histoire crédible pour éviter les interrogations futiles, encore. Ça devenait une manie, et j'avais fini par prendre pour réflexe d'élaborer mentalement quatre ou cinq versions en parallèle pour finalement choisir la plus digeste si j'avais à expliquer quoi que ce soit pour ne pas attirer l'attention. Je n'aimais pas qu'on se pose des questions à mon sujet, tout était tellement plus simple quand on est qu'un homme sans histoire... Ce que je serais volontiers resté si je n'avais pas eu mieux à faire. Des choses que seul moi pouvait faire parce que personne d'autre n'en avait le cran. Et je l'assumais. Tant pis pour moi, je l'avais choisi et ce sacrifice finirait par payer...

...Sans quoi je me serais fait niquer sur toute la ligne, en fait.

« Euh... Il a eu l'air de vouloir me dévorer, puis s'est ravisé alors qu'il ouvrait la bouche et est parti. Je devais pas être à son goût. Ça va aller ? »

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