Bleach Shinigami Age
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 Un retour amer

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Eru Yon
Yon Ban Tai Taisho | Hime Sama
Eru Yon


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MessageSujet: Un retour amer   Un retour amer Icon_minitimeJeu 3 Juin - 17:19

    Le soleil venait tout juste d’offrir ses dernières lueurs de la journée tandis qu’Eru s’apprêtait enfin à quitter la résidence des Yon. Un large et très beau domaine situé dans le premier district du Rukongaï, il est certain que la demoiselle n’y a jamais manqué de rien. La demoiselle était encore dans ses appartements, dépliant lascivement le haori blanc marqué du chiffre «  quatre » qu’elle devrait dès à présent arborer au Seireitei. Et c’était bien là, la seule et unique chose pour laquelle elle se pliera vestimentaire ment parlant, Eru ne se sentait guère à l’aise dans les hakamas et avait catégoriquement refusé d’en porter un. Encore un caprice de la jeune fille devant lequel personne n’avait su s’imposer. Lorsqu’ « Hime-sama » souhaitait une chose, «  Hime-sama » devait l’obtenir. Ce fut ainsi durant un peu plus de deux décennies, ce qui avait bien perturbé son entourage, n’étant pas habitué à une personnalité pareille. En effet la demoiselle n’a toujours pas été aussi exécrable qu’elle ne l’est aujourd’hui, bien au contraire. Et son comportement actuel risquait d’en surprendre plus d’un lors de son retour imminent au Seireitei. Malgré son air froid et impassible, Eru n’était pas si enthousiaste de remettre les pieds là-bas. Les souvenirs qu’elle en gardent ne sont pas pour la majorité très bon. Au fond d’elle, Eru bouillonnait. Partagée entre l’angoisse et la haine, il était certain qu’elle appréhendait de rencontrer une certaine personne. De l’autre, elle nourrissait tellement de rancune envers celle-ci que c’était comme avoir l’opportunité de prendre sa revanche sur elle. Mais elle devait contenir sa colère du mieux qu’elle pouvait, bien qu’elle serait forcément amenée à la rencontrer une fois là-bas, elle se devait de conserver ses émotions pour le moment propice. C’est alors qu’elle quitta la résidence des Yon, s’installant alors afin d’être portée jusqu’au Seireitei. Le chemin ne fut pas très long, mais suffisamment afin qu’Eru se laisse porter par ses anciens souvenirs. Elle aurait presque pu sourire à l’idée de retrouver Tsugashi-sempai, mais ce dernier serait certainement trop déçu de la voir comme telle. La mélancolie s’empara du cœur d’Eru lorsque la pluie commença à tomber. La gorge serrée, elle ressentit l’amertume emplir son être. Elle se saisit alors de son Zanpakutô et hôta le fourreau pour en fixer la lame d’un air réprobateur dont les inscriptions scintillaient laissant alors une brume envelopper Eru.

    .x( Ce n’était pas utile d’aller jusque là, Tamashi. Revenir ici me suffit à me souvenir de tout, y compris la raison de ma venue, puisque c‘est cela qui t‘intéresse. )x.

    La demoiselle soupira, le regard vide. On lui fit alors comprendre qu’elle était arrivée à la porte du Seireitei, et passant brièvement la tête à l’extérieur, elle répondit d’un ton agacé, les lèvres closes.

    .x( Vous croyez vraiment que je vais sortir sous cette pluie et me salir les pieds dans cette boue répugnante ? Avancez-vous jusqu’à la porte et attendez qu’on vous l’ouvre. )x.

    Eru remit alors son Zanpakuto dans son fourreau, ce qui fit alors disparaître la brume. Elle scella ensuite celui-ci d’un ruban parsemé de clochettes, avant de le poser sur ses genoux. L’héritière des Yon était d’ores et déjà de mauvaises humeur, non seulement elle détestait qu’on la fasse attendre, mais en plus elle avait un mauvais pressentiment. Cette présence … Cette présence qui se situait non loin d’elle, si forte et oppressante. Elle la connaissait, que trop bien même. Quelle ironie, vraiment … Tout semblait avoir été orchestré de façon à mettre la demoiselle à l’épreuve. Il était temps de savoir si Eru était capable d’affronter ses démons. Réalisant cela, la jeune fille serra les dents et se contenta de s’habituer à cette présence qu’elle abhorre plus que tout. Cela dit, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi l’avait-on chargé lui, de l’accueillir. Ce n’était pas vraiment le genre de personne que l’on pourrait qualifier de prévenante et accueillante. Sei Higure n’était pas de ce genre là, non. Tandis que la demoiselle ruminait intérieurement, les portes du Seireitei commencèrent à s’ouvrir, et ses porteurs reprirent la marche. Reprenant une grande inspiration, elle afficha de nouveau ce visage froid et impassible faisant d’elle une véritable poupée de porcelaine.
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Sei Higure
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Sei Higure


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MessageSujet: Re: Un retour amer   Un retour amer Icon_minitimeJeu 3 Juin - 18:29

Trempé. J'étais trempé. Ya pas à dire, quand on traîne des heures sous la pluie, bah c'est pas l'coup de soleil qu'on choppe. Remarque, j'aurais p'tet pas eu ce foutu rhume si j'avais enfilé un vêtement quelconque, le Hakama seul n'est pas nécessairement l'idéal pour lutter contre la pluie. D'autant plus qu'à ce moment, j'avais une mission. Pas des moindres, accueillir la toute nouvelle capitaine de la quatrième division. Penser d'une façon analogue à la mienne reste impossible pour le commun des mortels. Il va de soit que m'être proposé de façon aussi peu conventionnelle pour recevoir cette dite invitée de marque avait su ébranler bon nombre de ses pairs, à commencer par le capitaine commandant lui même. D'autres n'étaient pas dupes, et avaient bien raison. La seule et unique raison pour laquelle j'étais là, assis sur un arbre, sous la pluie, pendant des heures ... La beauté Féminine. Je juge le Sex Appeal d'une future conquête par la taille de ses roberts, vous m'avez compris. Non pas que je sois fétichiste ou quoi que ce soit, mais il s'agit d'une forme féminine plutôt avantageuse, ça agit tel un aimant à mec, j'ai jamais bien compris pourquoi. Enfin, la seule pensée de ne pas dormir seul ce soir était assez forte pour me réchauffer le coeur, à l'inverse de mon corps, au même instant glacial, comme si mon super lieutenant me donnait mon bain de glaçons mensuel.

Honnêtement, j'avais cru comprendre que ce n'était pas une inconnue notoire. Elle était même dans ma division, ya longtemps. Étrange, moi qui pensais connaître plus ou moins toutes les nanas d'ma division, bah tiens ... Sans doutes une que j'ai loupé, ou ... Ah, merde. Peut être une moche, tout simplement. Ou une planche à pain, mais bon, pourquoi pas une plate, ça fait longtemps. La dernière fois j'ai faillit me noyer sous les seins d'ma partenaire, 'voyez l'délire. Autant prendre des précautions et ne pas réitérer. Enfin, j'en parle maintenant, mais ma décision était déjà prise. Je la ramènerai coûte que coûte en mon antre et lui donnerai du plaisir. J'y pensais, encore, encore, encore, jusqu'à m'endormir comme un naze. Toujours à faire les choses de travers, comme d'habitude. Heureusement, une caillasse m'avait fouetté la tronche au moment où la grande porte s'ouvrait. Là encore, j'ai tout fait de travers. Bah oui, la porte par laquelle elle rentrait, bah j'y étais pas. J'me suis encore débrouillé pour me planter comme un pleutre, alors que j'connais l'seireitei comme ma poche, bien que siècles soient passés depuis ma dernière tentative pour ce qui est de ces dites poches. Bref, oubliant pourquoi un mec me balançait d'la caillasse sur la gueule, voilà que j'menvolais pour la porte opposée, littéralement, deux grandes ailes accrochées dans l'dos. Bon, évidemment, les ailes étaient faites de papier, mais ça m'donnait un genre à l'époque. Très classe. Jusqu'à ce qu'on me dise que ça faisait gamin. C'est peut être la seule fois de ma vie où j'ai pleuré, d'ailleurs.

Bref, voilà que j'arrivais à la porte. Pleine après midi, il faisait pas beau, comme toujours. 'fin, après, j'vis la nuit donc c'pas pratique de savoir s'il fait beau la journée. La nuit il fait noir. Enfin, ça vous savez. Je crois. 'fin bref, tout ça pour dire que j'arrive à l'endroit prévu, et non, c'est pas ma cible, juste un nain crado qui apportait les nouvelles du jour. Apportait, oui, je ne vous cache pas que ma présence y est pour quelque chose dans la tragédie de sa disparition, mais nous y reviendrons. Encore quelques heures passées sous la pluie, que de joie, que de bonheur pour au final, s'il le faut, ne pas saisir la chance de trouver chaussure à son pied pour la soirée.

Encore une caillasse directement sur la tronche. Sérieux, c'était quoi ce délire de m'balancer des trucs, comme ça ? Ça avait le mérite de m'réveiller quand il le fallait mais mit à part ça ... Mouais, bah tant pis, cette histoire sera pour une prochaine fois. En bref, Voilà que la grande porte s'ouvrait à nouveau, laissant entrer au passage une charrette minable d'où le parfum d'une noble limite atrophiée trouvait sa source. Mon premier raisonnement semblait plus logique : c'était une moche. Quand bien même mon désir de fuir semblait plus fort que jamais, le simple aperçu d'un visage angélique me décidait à bouger mes fesses. Il est de notoriété publique que je ne fais pas dans la demi mesure, quelle que soit l'idée me traversant l'esprit. Aussi ça n'aurait guère été surprenant de me voir tabasser chacun des types postés près du véhicule, pour qui me connaissait au moins de réputation. Quand je parle de tabasser ... j'parle bien de les réduire presque à néant, qu'ils soient habillés en Shinigamis ou non. Il me semble même avoir arraché la tête du gardien de la porte ... De façon figurée, bien entendu. Vu la masse ...

Rien au monde ne pouvait empêcher la douce demoiselle de tomber amoureuse d'un Sei Higure ténébreux, le torse nu, perlant de sueur sous une pluie battante, décrivant quelques mouvement spécialement au ralenti, histoire d'être vu et apprécié de la demoiselle. Oui, je parle à la troisième personne. J'aime ça. Je suis divin. Bref, comment j'aurais pu savoir que c'était ses gardes ? On s'en fout t'façons, le truc c'est que j'me retrouvais comme un con tout seul, tout trempé avec pour seul cache-pudeur que mon Hakama a moitié en lambeaux, qui s'était bien vite retrouvé à terre d'ailleurs, me laissant prendre une pose ringarde en pagne. Décidément, j'avais tout foiré dès l'réveil ...
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MessageSujet: Re: Un retour amer   Un retour amer Icon_minitimeVen 4 Juin - 14:29

    La porte s’ouvrit enfin, marquant alors le retour d’Eru au Seireitei. Cette dernière ne fut guère surprise d’apercevoir la silhouette de celui qui nourrissait sa Némesis depuis fort longtemps. Physiquement, celui-ci n’avait pas beaucoup changé. Mais poser son regard sur lui ne faisait qu’accentuer la nausée dont elle était atteinte depuis qu’elle avait ressentie son énergie spirituelle. L’amertume qu’elle avait ressentie changea alors pour une âpreté dont elle se serait volontiers passée. Malgré tout ce trop plein d’animosité en son égard, l’héritière des Yon s’était préparée à cette rencontre. Mais elle ne s’attendait décidément pas à un choc pareil. Ses porteurs qui s’apprêtaient à arrêter l’antre abritée de la demoiselle, se virent terrassé en deux temps trois mouvements par le Capitaine de la Septième Division. La princesse n’en fit pas moins secouée et proche d’étaler ses entrailles. Un rictus agacé transparut brièvement sur les fines lèvres d’Eru alors décidée de sortir le buste hors de son antre, sentant alors la brise humide lui gifler le visage, ce qui lui valu une crispation des zygomatiques, souillant son visage angélique. Ce qui déplaisait surtout à la jeune enfant, c’était l’atmosphère oppressante qui empreignait les alentours. Tout semblait avoir été orchestré pour la rendre malade dès son arrivée au Seireitei. La petite silhouette de la princesse s’extirpa alors entièrement de son antre pour poser pied sur le sol trempé. Accordant un regard consterné à ses porteurs et ouvrit la marche, prête à s’enfoncer seule dans son nouvel environnement.

    Lorsqu’elle arriva à la hauteur de celui qui était censé l’accueillir, elle s’arrêta de façon nette. Ne daignant même pas lui adresser un regard, elle se contenta simplement de laisser échapper un soupir hautement dédaigneux et de lui adresser quelques mots, les lèvres closes. La voix télépathique d’Eru était froide et pédante. Si elle n’avait pas été muette, peut-être que la demoiselle n’aurait pu que balbutier quelques sons ou bien exprimer puérilement son exaspération au Capitaine Higure, mais elle savait cela pour le moins futile. Sa gorge se nouait de plus en plus, qu’il en était difficile pour elle de ne pas laisser échapper son agacement par un froncement de sourcils ou une moue appropriée. Quoi qu’il en soit, la jeune fille garda son visage de poupée, impassible.

    .x( Humpf. Le choix de l’accueil laisse à désirer, … c’en est même ennuyant. )x.

    La nouvelle prétendante au titre de la quatrième Division reprit son chemin d’un fainéant shunpo qui l’emmena plusieurs mètres plus loin. Déjà lassée par la situation et surtout agacée par les récents évènements, Eru laissa échapper un bâillement qui pour le coup, choisissait bien son moment, ceci lui valant de se sentir un peu plus détendue. Il fallait aussi prendre en compte le fait que plus elle était loin d’Higure, mieux elle se sentait. Rien qu’en se rappelant l’attitude presque provocatrice qu’il arborait. Il y a quelques décennies, elle aurait peut-être été intimidée voire subjuguée par cette attitude et cette nonchalance naturelle qu’il dégageait. Mais à l’heure actuel, il n’y avait rien de plus froissant qu’un personnage comme tel pour irriter au plus haut point la princesse du Rukongaï. Ne serait-ce que repenser à cet homme relançait sa nausée nocturne et décida de pallier le traitement méconnu, en utilisant d’autres shunpo, ayant pour but d’élargir la distance les séparant. Elle reconnue certains détours qu’elle avait autrefois arpentés, les yeux plissés le sourire aux lèvres. L’époque où elle n’était qu’une petite fille naïve et pleine de joie de vivre. Il était clair qu’aujourd’hui, Eru n’avait rien de tout cela, du moins rien en apparence. Même après avoir été profondément blessé par cette homme, même après avoir perdu sa voix et son ouïe, au fond, elle restait la même, celle qu’on appelait autrefois le rayon de lumière. Elle avait beau avoir adopté le comportement d’une princesse détestable … Après tout, qui pouvait lui reprocher de se défendre elle-même ? Eru n’en avait qu’assez de ces regards pleins de pitié à son égard. S’ils s’imaginaient que le fait qu’elle ne pouvait plus entendre, ils se trompaient. La jeune enfant s’était très vite adapté à son handicap, le plus dur pour elle était de le gérer vis-à-vis des autres. Et elle avait compris bien vite qu’il était moins pénible de se faire détester que de laisser les gens s’apitoyer à son égard. Quitte à perdre une moitié d’elle-même, elle n’avait qu’à en usurper une autre pour pallier ce qu’on lui avait ôté. C’était beaucoup plus simple de gérer les choses ainsi, et trois décennies l’avait aidé à se transformer complètement. Elle avait changé, oui, mais de son plein gré. Ce n’était qu’une étape de plus dans sa destinée. Eru était censée accepter tout ce qui comportait avec, après tout, elle était née pour cela.

    La petite princesse se retrouva ainsi sur un toit surplombant une grande partie du Seireitei, se sentant bien plus sereine et détendue, au point qu’elle en apprécierait presque les gouttes de pluie perlant sur son visage. Tout en scrutant les alentours, elle prit une grande respiration, reconnaissant alors au loin ce qui devait être les quartiers de la Quatrième Division … Les présentations ne seraient de toutes façons pas pour ce soir, non seulement ce n’était pas une heure, et puis la demoiselle n’en avait nulle envie. Encore entravée dans les limbes de ses pensées, Eru ne fit pas attention au vent qui s’était levé … C’est alors qu’ un courant d’air vint la percuter et ce fut au son des tintements des clochettes de son Zanpakuto que la demoiselle perdit pied, glissant du haut du toit, les bottes ayant été parsemées de boues.

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