T'es pas un Hollow ?! ~[Pv : Rino]

Si je comprenais bien, les Hollows n’étaient pas que des représentations pathétiques et difformes de notre imagination. J'avais du mal a imaginer que l'esprit humains souvent considérés supérieur pouvait être réduit a un tel barbarisme après avoir subit une mort plutôt violente. La conception des ses animaux était assez basique voir enfantine. Un gamin pas plus haut que trois pommes aurait put dessiner l'aspect écœurant de ses bestioles. Lors de ma première rencontre avec l'un de ses démons spirituels et aussi de la découverte de mon don, j’eus le malheur de sentir une certaine sympathie pour ces mangeurs d’âmes. Eux qui se goinfraient de nos esprits sans retenu et sans sentiments. En y repensant, j'ai l'impression d'avoir était un simple badaud. Sur je pouvais sentir leurs âmes et les détecter, mais ces fluctuations constantes dans leurs esprit avait le don de me rendre indécis. Ce n’était pas forcement une faiblesse, surtout que maintenant je prenais mon bon temps pour éradiquer cette condition.

Qui plus est j'avais de mon coté quelques taches a accomplir si je souhaitais rester en vie assez longtemps pour contempler le soleil se lever une fois de plus. Le Hakudo, comme je l'avais surnommé, demandait un certain niveau de concentration. Le fait que j'injectais directement le Reiatsu dans mon corps et mes muscles rendait son usage bien plus dangereux. Mes ligaments et mes os courraient un risque flagrant si mon dosage avait un surplus ou un manque. Il y a de cela quelques temps, j'avais eu le malheur d’expérimentée cette douleur fracassante. L'impression que je ressentis fut simple et brusque me coupant le souffle pendant une bonne dizaine de secondes. Cette sensation que chaque os dans mon être fut brisés et que chaque muscles eu le malheur d’être déchirés fut terrible. A peine avais-je l’énergie de crier, de demander de l'aide. Les heures passèrent, de nombreuses heures avant que j'eus la possibilité de me mouvoir. Une expérience a ne pas recommencer. Je comptais du moins m'enjouer aujourd'hui.

Mon travail était simple, assistant personnel d'un designer. Quoi de mieux pour se faire du fric facilement sans encombres? Enfin c’était vite dit, le milieu de la mode était quelque chose de chiant et d'assez irritant a mes yeux. L'histoire de cette industrie était intéressante et confus. Qui aurait cru que des personnes comme eux iraient jusqu'au meurtre pour devenir numéro un. La corruption humaine n'avait donc pas de limite. Malgré cela, certaines personnes tueraient pour avoir la chance de me remplacer. A cette heure ci, ma boss avait déjà prit l'initiative de quitter les lieux me laissant seul dans le bâtiments a la merci de mes collègues. N’étant pas un fana de la mode et ne portant pas trop d'importance compte a mon apparence, les critiques volaient. Malheureusement pour eux, je m'en moquais au plus haut point n'ayant aucune raison de les apprivoiser. Un point de vie très optimiste de ma part n'est-ce pas?

Me redressant, je déposais calmement le dernier dossier sur le haut de cette pile. Fermant mon ordinateur portable, je m'abaissais calmement. Mes doigts attrapaient rapidement sa couverture, une sorte de sac a bandoulière pour être précis. Ayant finit ma longue besogne, j'observais autour de moi. Je ne comprenais pas ce qui leur prenaient tant de temps a compiler de simples documents. Me tournant en direction d'Hakite, le deuxième secrétaire de mon employeuse je comptais lui annoncer mon départ. Oui, car un seule secrétaire n’était pas possible pour une personne travaillant dans une organisation si bruyante. Les modes changeaient a chaque secondes passantes. On était nombreux a travailler dans cet endroit peu amical.

 Hakite j'y vais j'ai finit de mon coté. Bonne chance.

Mon but accompli j'ignorais complètement la réponse de mon partenaire lui souriant et secouant ma tête. Prétendre, c’était beaucoup mieux que de faire continuer cette conversation qui nous amènerait a rien. Me redressant, je traversais ce barrage de regards sans me soucier de leur sens. Appuyant calmement le bouton de l'ascenseur j'attendais patiemment la venue de la machine. En a peine quelque secondes j'avais finalement disparue de leur vue. Après quelques secondes, les portes de l'appareil s'ouvraient, donnant une vue magnifique. Un monde libre et calme, je n'avais plus a m’épuiser a supporter des idiots pareils. L'air soit disant frais, me donnait une impression d'aventurisme. M’échappant du bâtiment sans poser un deuxième regard sur celui-ci, je voyais que la nuit commençait déjà a tomber. La fête pouvait commencer, je devais rencontrer deux potes que j'avais apprivoiser durant mon temps a l’université. Les deux personnes que je pouvais supporter et qui ne me donnait pas envie de vomir.

Les rues étaient assez pleine ce soir. Enfin ce n’était pas vraiment étrange si l'on prenait en compte que aujourd'hui n’était autre que Samedi soir. De nombreuses personnes marchaient et faisaient du bruit. Les demoiselles prirent l'initiative de s'habiller, montrant chaque parcelles de leur peaux. Je ne m'en plaignais pas, mais au point ou elle en étaient il suffisait juste de porter une allumette et je serais plus habillé qu'elle. Il n’était donc pas compliqué de se rincer l’œil dans cette petite ville métropolitaine. Marchant calmement, mon sac sur le cote gauche de mon corps, la bandoulière reposait sur mon épaule droite. Ce week-end allait surement être comme le précédent, j'allais voir les mêmes personnes, un Samedi comme la dernière fois. Une vie monotone, mais je ne m'en plaignais pas. Je m'amusais avec ces mecs, et qui plus est, c’était mieux que de rester cloitrer chez moi a regarder la télé seul.

Je me trouvais seulement a quelques blocs du lieu de rencontre, quand quelque chose me forçait a m’arrêter. Un froid, un frisson traversa mon corps, me faisant trembler. Une aura étrange me couvrait, j'en avais l'impression d’étouffer. Mon corps fut immobilisé sur place, comme si chaque molécule de mon corps n'avait plus l’énergie nécessaire a se mouvoir. Une pression, se posait sur moi, comme un poids insupportable. J'avais déjà ressentit cela, quand un Hollow se trouvait près de moi. Je ne ressentais que son Reiatsu, que sa présence. Malgré cela, jamais auparavant n'avais-je eus le plaisir de sentir une puissance si succulente. C’était a se demander si c’était réellement un Hollow. Le problème étant que mes connaissances du monde spirituel étaient limitées. Pourtant la même sensation maléfique et dégoûtante que je ressentais en affrontant ces choses était présente.

M’échappant rapidement dans l'une des ruelles, je me concentrais. Posant mon pieds sur le mur, je poussais avec force dans al direction du mur qui lui faisait face. Comme une balle, je rebondissais de mur en mur, avant d’atterrir sur le toit d'un des immeubles du coin. Fermant mes yeux je tentais de localiser la position de ce qui m'avait alerté. Ce fut plutôt simple, les Hollows dans le coin, il y en avait deux autres, avaient une puissance pathétique comparé a ce personnage surprenant. S'en suivit une longue course, de toit en toit, comme un singe dans la jungle. Je n'eus pas de mal a trouver le bâtiment en question. Sautant sur le toit de celui-ci, calmement, j'apercevais une silhouette qui dégageait l’énergie en question. Ce qui me titillait était la forme du monstre. Une carapace humaine. Je savais que certaines de ces bestioles pouvaient parler, mais maintenant elle pouvaient prendre forme humaine? Le monde ne tournait plus rond du tout. Me redressant et restant sur mes gardes, je l'observais. Il avait surement déjà remarqué ma présence de toutes manières.

 Donc maintenant les Hollows peuvent prendre forme humaines ? 

Disais-je alors. J'avais l'impression de me tromper en l'appelant un simple Hollow. De toutes manières, j'attendais une réponse, et je comptais bien le forcer a la sortir si je devais le faire.