Bleach Shinigami Age
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 Au coeur du mensonge, la vérité [PV Gabriel] [Pause]

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Fumiko Sato
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Fumiko Sato


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MessageSujet: Au coeur du mensonge, la vérité [PV Gabriel] [Pause]   Au coeur du mensonge, la vérité [PV Gabriel] [Pause] Icon_minitimeSam 19 Juin - 21:23



Si la chaîne alimentaire est bien existante au Hueco Mundo,
ses composants en sont fort aléatoires,
puisque les maillons s'entre dévorent.


Le petit Hollow s'accroupit lentement. Ses yeux morts guettaient avec une impatience difficilement dissimulée sa proie, sa nourriture, son compagnon de misère : un autre Hollow. Sa cible était allongée sur le sol, se reposant d'une course-poursuite endiablée où il avait lui aussi trouvé son dîner. Caché dans les hautes branches d'un arbre de pierre, sa longue queue écailleuse enroulée autour de l'imposant tronc pour se stabiliser, il s'apprêtait à sauter quand l'air se mit à frémir. Sa proie leva le nez et se releva précipitamment avant de s'enfuir.
L'animal crissa de fureur et sauta de son arbre pour attaquer la chose, l'évènement qui l'avait privé d'un si délicieux repas. Ce n'est qu'après coup qu'il réalisa son erreur.
La vibration devient si puissante que l'air commença à se déformer, à se tordre, à se trouer. Tout d'un coup apparut un grand cercle noir, une déchirure uniforme de l'espace-temps, un passage entre un monde de mort et un monde de sang. Une silhouette se dessina sur le fond sombre et stérile du Garganta.
Un éclair argenté fendit la bestiole en deux. La dernière erreur de sa vie. Il se volatilisa en un millier de petites particules de reiatsu.

« Idiot. »

La silhouette, dont la voix avait résonné dans la jungle de pierre, acheva de sortir du Garganta et le referma. La vibration cessa immédiatement et les alentours reprirent leur calme effrayant et sordide. L'inconnue sortit une cigarette. La porta à ses lèvres. Tira dessus. Sans l'allumer, bien sûr. La fumée aurait attiré toutes les autres saloperies du coin.

« Saloperie... »

Elle balança sa cigarette sur le sol et l'écrasa. Fumiko Sato -car c'était elle, surpriiiise- commença à avancer dans la forêt hostile. Son Garganta avait été déviée par le Koutotsu et elle avait non seulement dû courir pour éviter d'être attrapée, mais elle devrait aussi marcher jusqu'au lieu du rendez-vous. Heureusement les Hollow ne viendraient pas l'ennuyer, tout le reiatsu pouvant faire d'elle une cible potentielle étant caché par sa bonne vieille pierre. Habituée à réprimer la douleur, elle sentait à peine ses brûlures au bras et ses multiples contusions dû à son récent combat contre l'homme au masque. Fumiko marcha environ une demi-heure et arrive enfin dans une petite clairière, vierge heureusement de toutes créatures. Elle n'aurait pas besoin de faire le ménage comme ça. Sortir son épée pour des broutilles de ce genre lui était fatiguant, surtout après l'épisode « zombie » où elle avait une fois de plus perdue le contrôle sur Shuaku na Kyoki.
Elle se mit à attendre. Dix minutes. Trente minutes. Quarante-cinq minutes. Une heure et demie. Enfin, pour elle. Au Hueco Mundo le temps s'écoule de manière bien différente, le ciel et le temps ne changeait donc pas et les monstres ne ressentant pas la fatigue comme les humains ou les Shinigami...
Que faisait-il donc ?
Que faisait son petit chien, sa bestiole de compagnie, son espion, son Myosh version intelligent ?
Généralement, il avait à peine une demi-heure de retard, à tout casser, pour semer les éventuels poursuivants. Peut-être s'était-il fait bêtement tuer par l'un de ses contemporains. Ce ne serait pas la première ni la dernière fois que cela arriverait.
Mais il y avait une probabilité, toujours trop importante, qu'il se soit fait prendre la main dans le sac. Non pas qu'il doive faire grand chose, loin de là, -Fumiko n'était pas stupide au point de laisser des vraies responsabilités à un Hollow- mais si Las Noches remontait jusqu'à elle, ce serait absolument catastrophique, surtout en ce moment, après la destruction partielle de la ville et de ses affaires.
Deux heures. Deux heures de trop. Maintenant, elle était inquiète. Oh, bien sûr, il y avait peu de chances que quelqu'un d'autre vienne à sa place. Tout d'abord parce que les Hollow sont des flemmards insubordonnés. Ensuite parce que sa présence n'était pas décelable. Mais s'il parlait ? Il ne se gênerait pas, puisqu'elle l'avait forcé. Des Adjuchas viendraient. Peut-être des Privaron. Boaf, rien de bien ennuyeux pour elle, même avec ses blessures. Ce qui serait ennuyeux, ce seraient des Espada. Dans le pire des pire des cas. Avec moins de 1,5% de malchance que cela arrive. Aaah, cette bonne vieille manie d'imaginer le pire. Combien de fois lui avait-elle déjà sauver la vie ? Hésitations. La bestiole avait des données assez importantes pour elle, même si elle pourrait les avoir un jour ou l'autre.
Elle se décida. Se redressant, elle se dirigea vers le petit chemin qu'elle avait empruntée pour l'allée -le Garganta qu'elle avait utilisé pour venir n'avait pas été fermé, pourquoi s'ennuyer-, et quitta la clairière.
Adieu, Hueco Mundo.


Dernière édition par Fumiko Sato le Sam 23 Avr - 22:54, édité 6 fois
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Gabriel Valnaïr
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MessageSujet: Re: Au coeur du mensonge, la vérité [PV Gabriel] [Pause]   Au coeur du mensonge, la vérité [PV Gabriel] [Pause] Icon_minitimeDim 20 Juin - 3:59

" Pardonnn, laissez passer votre Dieuu.."

Si cet homme paraissait arrogant, ce n'était pas un faux semblant, non.
Il bouscula les deux fraccions féminines se retrouvant sur son chemin afin de tuer la distance le séparant de la lumière.
Liberté.
Respirer.
En effet, demeurer en pareil lieu allait le rendre fou. Il avait besoin d'air, ce n'était pourtant pas difficile à comprendre. Si ?
Solitude.
Gabriel Valnaïr avait beau tenir un beau rôle dans cette odieuse mascarade, il n'en demeurait pas moins que son aversion pour l'Espada s'avérait plus que réelle. Alors, du vent ! Après tout, il ne se savait pas accompagné pour le moment et c'était tant mieux. Las Noches l'étouffait, comme un vaisseau qui sombre aux gouffres de la mer.
Il fendait, engloutis dans les ténèbres palpables. Son immaculée personne pour accueillir le souffle sec du Hueco mundo. Sans .. regrettables fraccions à ses cotés. A quoi ces trucs ambulants pouvaient-ils lui servir ? Il se le demandait, très sérieusement.
Soupire..
Ses paupières s'alourdirent, il peina son pas lorsqu'il parvint aux abords de l'entrée. Troquant ces mornes plafonds pour un ciel fixe et nuiteux lui semblait préférable. Puis, mains dans ses immenses pognes, il s'offrit en balade. Les Espadas se targuaient de voyager via leur Garganta, Gabriel, lui, pouvait fort bien se lancer dans une interminable route ! Après tout ,les ordres d'un supérieur le faisait diablement grimacer d'ennui.
Non, il ne fonctionnait pas tel un petit soldat d'échiquier.

S'enlisant dans quelques réflexions, il oublia un petit détail insignifiant..
On le suivait. A n'en point douter. Ou bien, l'espèce de parasite en son dos qui tentait tant bien que mal de se mouvoir avec vélocité, pensant alors échapper à la vigilance du Segunda, n'était pas très ...discret. Toujours est il que cette ridicule traque ne put que le divertir. Sans altérer son allure générale, il persévéra dans sa voie sans ralentir, bien au contraire. La cadence, d'abord régulière, s'accentua de plus en plus, soulignant une démarche maladroite et hésitante. Et pourquoi sa direction avait pour point de cible les bois des Menos Grande.. ?

~ Traverser les bois des Menos Grande.. promettait une véritable partie de plaisir. La plupart des monstres y résidant lorgnait d’un œil pas très amical la cible mouvante s’accompagnant d’un déchet qu’il traînait à même le sol. Gabriel était tout sauf le bienvenue en ce lieu. Seuls les gigantesques hollows aux bures d’un noir de jais et au masque de Pinocchio agissaient en parfait pantin, sans jamais prendre le risque d’offenser la Segunda Espada.
Il était l’un des Arrancars les plus puissants des entrailles du Hueco Mundo.. Ce n'était pas rien !
Ses mirettes glissèrent sur le petit corps inerte qu’il avait décidé de laisser vivre. Pour le moment. Ce bon gaillard aurait dû se méfier avant de venir ici.
Néanmoins, il eut du mal à concevoir l’idée qu’on puisse flâner dans le désert de sable blanc, seul…et surtout faible.
D’un haussement d’épaules, il reprit le corps pour le porter à son épaule.
Tour de garde.
L’intérieur du Hueco Mundo n’était pas sans lui rappeler son existence, ses débuts en tant que Menos.
L'évolution.. le cours du temps.
Ce n'était pas comme sa condition actuelle. Un zombie surpuissant ! Il avait été tranquille en pantin !
Son regard embrassa visuellement l’horizon boiseux et fossilisé de la lugubre forêt. Le manque d'action commençait sérieusement à l'enivrer d'ennui, et il ne trouva rien de mieux à faire qu’à errer sans merci sur les sentiers sableux et poussiéreux des boyaux du Hueco Mundo. Une touche de mélancolie pour ponctuer la scène, et on l’aurait confondu avec un éperdu.
Pourtant il connaissait mieux que quiconque ce lieu à perte de vue, strié d'arbres tordus.
Pour l’avoir mille fois profané.
Ce hollow louche contre son épaule avait tout de même titillé sa curiosité.. Pourquoi un petit être s'en prenait à une plus grosse... bien plus grosse ? Dans son trajet, ses prunelles à la teinte lilas se posèrent sur une frêle silhouette, ténébreuse comme jamais.
Il arqua un sourcil, un rien intrigué et s’en approcha. Encore une âme perdue… qui ne semblait être du même monde que le sien. Cela dit, lors de son rapprochement, la cadence de ses pas diminua instinctivement, jusqu’à trouver un point d’arrêt, laissant alors une demi-douzaine de mètres entre l'étrangère et lui.

Les habits de cette ravissante demoiselle laissaient entrevoir, ou imaginer, les formes appétissantes de chair que ce dernier cajolerait sans consentement de la fille si.. si l'envie l'en prenait.
Le reaitsu ne manquait pas d'étonner l'homme - si homme c'était -, et décela sans trop de problèmes une signature énergétique semblable à celle d'un humain.
Son regard cette fois ci remonta sans ménagement vers le visage de la jeune femme.
Les pigmentations bleutées au niveau des yeux avaient un effet très charmant et dangereux sur l’Espada. La présence comment dire.. féminine en de tels lieux interpella sa trop grande soif d'informations. Il s'avança, pendant que madame allait prendre la poudre d'escampette, et déclara d'une voix exagérément tonitruante :

" Hé bien, hé bien..! Si je m'attendais à ça ..!! "

Suite à cette brève entrée en matière, il lança le corps inerte qui, d’un son caractéristique aux cadavres, vint s’échouer sur le sentier cendreux du Hueco Mundo. Il jeta un bref regard sur l'intruse à la superbe silhouette, et finit par bailler. Puis sa dextre coula sur son trancheur d'âme avant d'en attraper le manche.
Le sifflement de sa lame lorsqu'il la fit glisser vers l'avant fit frémir son manieur, apte à convertir ce son aiguë en une sinistre mélopée. D'un revers de main, la pointe de son épée se retrouva suspendue au-dessous de l'enveloppe charnelle. Gabriel ne se gêna pas alors de faire vibrer ses cordes vocales, dont le timbre paraissait - presque - amical... ou empreint de sarcasme, au choix :

" Serait-ce à vous ? "
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Fumiko Sato
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MessageSujet: Re: Au coeur du mensonge, la vérité [PV Gabriel] [Pause]   Au coeur du mensonge, la vérité [PV Gabriel] [Pause] Icon_minitimeLun 21 Juin - 21:14

La sensation désagréable et hélas trop familière d'un reiastu écrasant apparut.
Trop tard.
Étais-ce une chance, étais-ce une mauvaise chose, mais elle ignorait l'identité du possesseur de l'énergie spirituelle, énergie dépassant celle des capitaines, sans heureusement atteindre celle de l'homme au masque. Probablement un Espada, ou peut-être même un Vasto Lorde. Cela signifiait que le pire comme le meilleur pouvait venir et en plus elle ignorerait tout de cet inconnu. Elle grogna. Ce genre de situation était décidément très désagréable. Que faire ? Elle n'avait pas la facilité d'un Hollow pour l'ouverture d'une porte. Il lui fallait cinq bonnes minutes, au moins. La meilleure chose à faire était encore de s'enfuir le plus vite possible en utilisant le Shuunpo, même si cela devait attirer tous les Hollow du coin. Elle s'apprêtait à lancer son sort de vitesse lorsque qu'une voix insupportable de puissance résonna dans la clairière.

« Hé bien, hé bien..! Si je m'attendais à ça ..!! »

Trop tard... Mille fois trop tard. Elle se retourna lentement. Avait-il compris... ? Non, même un Espada, car c'en était un, ne pouvait deviner sa véritable nature avec son merveilleux petit gadget. Que dire ? Mentir, bien sûr. La bâtarde qu'elle était n'était appréciée nulle part, que ce soit du côté de la Force Obscure ou du Bien.
Il lança un corps à ses pieds. L'espion. Elle avait eu raison, finalement. Juste un peu trop tard. Il pointa son épée sur le futur cadavre -tiens, il n'était pas mort ?- et dit d'un ton superbement sarcastique :

" Serait-ce à vous ? "

Étais-il au courant ? Las Noches aurait-il deviné son petit trafic ? Non, si c'était le cas ils n'auraient pas envoyé quelqu'un d'aussi important que l'homme au regard violet et insolent, qui la détaillait sans aucun complexe. De plus, la bestiole ne savait pas qui elle était, elle devait penser qu'elle était au plus une Shinigami renégate de bas étage. Ils auraient dû envoyer un Privarón, au pire ! Elle n'avait rien laissé derrière elle qui eut pu justifier une venue aussi... imposante, et elle n'était pas -encore- en mauvais terme avec le Hueco Mundo. Mais qu'est ce qu'il foutait ici lui ? Fumiko s'en fit une rapide description, gravant son visage dans sa mémoire et commença à enregistrer le moindre détail sur lui, dans l'espoir d'en tirer une faiblesse, une point faible, un quelconque talon d'Achille.
Un mètre quatre-vingt-cinq. Brun foncé, les cheveux mi-longs. Les yeux violets. Basané. Un serre-tête comme résidu de masque. Pas d'uniforme, un habit plutôt quelconque, qui passerait inaperçu chez les humains. Un sourire ironique. Probablement quelqu'un de sûr de lui et d'arrogant, qui n'hésitait pas à le montrer, même à Fumiko, qui n'avait pas l'apparence d'une personne puissante. Une tête brûlée.
Sa venue, après réflexion, semblait évidente. Il s'ennuyait. Le stupide espion n'avait pas su être discret et il l'avait suivi, par ennui. Il est vrai que les déserts de sables du Hueco Mundo n'étaient pas des plus attrayants...
Autant lui en donner pour son argent.
Toute cette petite réflexion ne lui avait pris que quelques dixièmes de secondes. En deux siècles, on a largement le temps d'apprendre à réfléchir vite et bien. Son visage changea radicalement. De nombreuses larmes coulèrent de ses yeux bleus sur ses joues et son teint devint crayeux. Sa bouche se tordit suite au spasme d'un sanglot et elle se mit à gémir. Sa chevelure, déjà désordonnée, s'ébouriffa encore plus que d'habitude, sans même qu'elle la touche. Ses deux mains se joignirent et se tordirent, comme si elle subissait un stress important.
Signature humaine, c'était ça ? En espérant qu'il n'avait pas vu son visage froid avant de montrer sa présence...

« Qui... Qui êtes vous ? » Elle renifla bruyamment et recula en tremblant. « S'il vous plaît, laissez-moi rentrer chez moi... S'il vous plaît... Pitié... S'il vous plait... »

Peut-être allait-il la tuer de dégoût. Peut-être aussi allait-il partir en l'ignorant du haut de sa superbe, l'abandonnant à son sort. C'était bien là-dessus qu'elle comptait. Avec de la chance, ce n'était pas un de ces innombrables psychopathes qui tuaient tout ce qui bougeait. Après tout, elle n'était qu'une faible humaine, à la plastique plate, sans pouvoirs et habillé en plus comme une clocharde. Elle commença à se recroqueviller sur elle-même, comme si elle ne pouvait supporter le poids de toute la peur qu'elle était supposée ressentir, se mettant discrètement en position de combat, positionnant correctement par ce biais son zanpakutô caché dans son dos, sous son manteau.

« J'comprend pas d'quoi vous parlez... » Un nouveau flot de larmes coula sur ses joues. Elle n'avait pas fait semblant de pleurer depuis tellement longtemps, elle en avait à n'en savoir que faire de larmes. « S'il vous plaît... Me tuez pas... J'ferais ce que vous voudrez... Laissez-moi retourner chez moi... S'il vous plaît... Ya... Ya un monstre qui m'a emmené... J'faisais la manche quand il est apparu et... et... il a essayé de me manger...Aidez-moi, s'il vous plaît... »

Et elle conclut par une petite crise de larmes tout à fait dans le goût de la chose. A travers le voile aqueux des nombreuses perles salées, elle jeta un coup d'œil au Hollow espion. S'il n'était pas mort, il était bien sonné. En tout cas, dans l'impossibilité de contredire la pauvre femme en larmes, victime d'un grand méchant Hollow qui n'avait pas réussi à finir son repas.


Dernière édition par Fumiko Sato le Sam 23 Avr - 22:53, édité 1 fois
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Gabriel Valnaïr
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MessageSujet: Re: Au coeur du mensonge, la vérité [PV Gabriel] [Pause]   Au coeur du mensonge, la vérité [PV Gabriel] [Pause] Icon_minitimeVen 25 Juin - 2:40

J'étais devant elle à me poser mille questions. Dans mon inertie, je la détaillai d'un regard que l'on pouvait décrire comme de lubrique ou de vicieux alors qu'il n'en était pas vraiment cas. Car effectivement, si j'étais considéré comme étant l'un des Espada les plus inconnus et par conséquent les plus mystérieux, je n'étais pas un homme à femme, loin s'en faut. Mais l'on louange ma sérénité à toute épreuve, excepté au combat. Dans le cas présent, je me voyais mal la maltraiter ou la tuer parce que mdemoiselle pleurait à chaudes larmes de ne retrouver la sortie de ce méandre aux allures de labyrinthe peuplé d'arbres squelettique. Il fallait bien avouer aussi que mon appetit se voyait raffraichi grâce à la merveilleuse silhouette se profilant au devant de moi. Qui était-elle.. une simple humaine.. ? Vraiment ?

Devais-je en rire ou plutôt étrecir mon regard pour la jauger au mieux afin de ne pointer tomber dans un vieux piège qui me dirait tôt ou tard de m'armer de vigilance sous peine de choir tel un vulgaire déchet. Je me rapprochai d'elle, amorçant un voire deux pas sans toutefois espérer en gagner d'autre sous peine de râter ma prise. Car elle constituait de proie et non au sens que vous l'entendez. J'estimai être assez gentil et aimable avec elle afin qu'on m'accorde ne serait-ce qu'un minimum d'attention, en l'occurrence son attention. La jeune femme avait beau être sculptée dans l'opale, arborant de chatoyants saphirs pour le bonheur des âmes, je ne pouvais demeurer aussi fade et stupide face à ses inepties verbales.. Effectivement, si cette dernière pensait le leurrer en jouant les petites proies innocentes, alors elle allait devoir reconsidérer son charmant petit stratagème. Je n'étais certainement pas né de la dernière pluie, et elle allait, à son grand dam, le savoir avec mes sincères salutations en guise de départ. Cette dernière tenait à quitter les lieux tout en arborant je ne sus quelle astuce pour se déguiser, mais il ne pouvait s'agir d'un humain ou alors c'était une petite futée que je me devais de garder tout près de moi. Les mortels aux potentiels certes ridicules comparés à moi mais énormes face à la médiocrité humaine n'étaient pas sans attiser mon eternelle curiosité, que rien ne pouvait assouvir.

Mon sourcil s'arqua naturellement lorsqu'elle me supplia de la laisser en vie, de quoi glorifier mon super ego tout en pensant que finalement, j'étais devenu son sauveur. Seulement, elle allait bientôt regretter son adorable mise en scène qui ma foi, n'était pas sans m'impressionner.. un peu. Au final, je ne pus me retenir de jouer à mon tour mon petit numéro, souhaitant ardemment lui faire comprendre qu'un revers de surprise en restait un. Je l'enlaçai de but en blanc avant de la cajoler dans mes bras. Ainsi je devenais pour les quelques secondes à venir son confident, cherchant impérativement à tarir ses pleurs tandis que mon masque faciale changea d'expression, intreprêtant ainsi le rôle de la confusion. Comment dire.. je compatissai sans néanmoins ressentir ce sentiment stérile au plus profond de moi.. je me jouais d'elle comme elle se jouait de moi pour insinuer en elle une vérité devant laquelle elle allait devoir se soumette : j'allais gagné le premier round, comme toujours.

Toujours est-il que s'il ne s'agissait pas d'un jeu, alors je me trompai, ce qui me poussa à croire au final que mon sens de la perspicacité ne rajeunissait pas mais bien au contraire. Après un long soupire, le cours de mes interminables pensées durèrent le temps d'une petite demi douzaine de secondes, laissant au jeune être la possibilité de retorquer bien ou vertement, tant est que l'une ou l'autre option laisserait de glace l'homme irritable que j'étais. Car si pour le moment je n'avais pas daigné en dévoiler les traits, je m'apprêtai à le faire pour bien des raisons. Premièrement parce qu'elle était plus que jolie et mon appetit sexuel se faisait plus que ressentir. Deuxièmement parce qu'elle se payait ma tête, il était dès lors normal d'assouvir un petit désir de vengeance ou du moins de lui rendre la monnaie de la pièce. Puis troisièmement parce que l'ennuie me consumait comme une cigarette se raccourcit sous l'aspiration d'une bouche avide de toxicité. Au final, l'envie me prit de lui répondre en usant du même ton usité afin de renforcer la facette hypocrite de la scène :

" Mais bien-sûr jeune insouciante, je vais te sauver. " ....Te sauver de moi, aurais-je aimé laisser siffler d'entre mes lèvres tel un serpent, quand bien même je ne le fis pas. Autant ne pas l'effrayer pour le moment si je souhaitais la berner comme s'il s'agissait de la première imbécile trouvée au coin de la rue. Avec nonchalance, ma senestre retrouva la chaleur ainsi que le confort de mon ample poche tandis que mon autre main enlaça chaleureusement le tsuba de Berserker avant de diriger la pointe de ma lame funeste sur la tête du malheureux qui avait eu la folie de venir en ces lieux tout en pensant qu'il en resortirait vivant. Grossière erreur. Mon Zanpakutoh trancha ce qui se trouvait être la boite cranienne de ma proie aussi sèchement qu'un coupet hachant une tête.

Après un leger reniflement afin de marquer la fin de cette entrée morbide, je rangeai mon trancheur d'âme dans son étui avant de glisser mon regard cerné de noir vers l'étrangère ; mes lèvres s'entrouvrirent pour laisser filer ses quelques mots :

" Vous ne sortirez pas d'ici vivante, sauf si vous declinez votre identité. Et me dire le but de votre petite visite dans cette forêt. Vous ne me ferez pas croire que vous vous êtes perdue, surtout une humaine car elle n'aurait pas fait long feu, et aurait servi de petit encas... et encore ", rencherissé-je en me moquant d'elle." Qui êtes-vous. Que faites-vous ici."

Je me mis à croiser des bras, tout en patientant sans démontrer le moindre geste suspect, et ne bougea pas d'un cil cherchant ainsi à installer entre eux un lien pacificateur, n'étant pas très enclin à combattre une très belle fille qui s'amusait, qui plus est, à me tromper. Et alors que les deux protagonistes que nous étions se jaugèrent du regard, quelques ombres dans les environs se mouvèrent, apparaissant pour disparaitre la seconde d'après.. Les adjuchas étaient de mon coté. Elle était seule...
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