Bleach Shinigami Age
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 ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤

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Izanami Akimi
»» Capitaine des Nécromanciens • The RealistWoman
Izanami Akimi


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MessageSujet: ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤   ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Icon_minitimeVen 9 Juil - 16:55

<°> Inazami Akimi <°>

¤Nom ¤: Akimi
¤Prénom ¤: Inazami
¤Nombre d'années ¤: Et 101 dalmatiens xD
¤Sexe ¤: A woman
¤Race ¤: Une bleue S
¤Rang/Grade désiré ¤:
Sur papier, Ex Ichi Ban Tai Fukutaisho (Lieutenant de la 1ère division) et Capitaine du Corps des Nécromanciens. Eur, The RealistWoman ...




¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Signaa10

« L'histoire d'un être nous permet de comprendre ses attitudes. Et non le contraire.
Ainsi il m'est évident de commencer par son histoire ».


¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Toto_b10




[PS: Oui donc comme vous l'auriez remarqué le titre n'a rien avoir avec l'intrigue =) C'est just Fun xD]


Dernière édition par Izanami Akimi le Lun 26 Juil - 14:57, édité 9 fois
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Izanami Akimi
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MessageSujet: Re: ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤   ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Icon_minitimeJeu 22 Juil - 1:34


<°> EPISODE I <°>



¤Primus : Au Rukongai, et l'expiation de mon crime.


¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Bah_bm12

Je n'ai jamais su ce que je fus avant mon transfert à la Soul Society, ni même comment, par qui et au bout de combien de temps. A vrai dire, j'étais trop jeune pour m'en souvenir. J'avais 2 ans à l'époque. Ce qui veut dire que je décédai à l'âge de 2 ans dans le monde des humains. Eh bien eh bien sachez que je n'éprouve aucun sentiment de tristesse ou d'amertume. De toute façon qui se souvient de son existence à 2 ans ? Qui se souvient des moments passés avec pépé ou mémé? Ou encore vos premiers mots? Alors en fin de compte, on nait tous à 2, 3 ans d'une certaine manière. Seulement, je n'étais qu'un corps démuni. Rukongai n'était pas un lieu pour les enfants et encore moins pour les personnes saines et honnêtes d'esprits. Je pus malgré tout survivre grâce une femme qui recueillait la plupart des enfants traînant dans les quartiers du District 19: Kusajishi, en zone Nord. Pour être honnête, sa situation économique était loin d'être élogieuse, nous vivions dans un misérable taudis. Néanmoins, elle arrivait toujours à faire en sorte que nous disposions du strict minimum. Le fait est que nous habitions en bordure de la ville, nous facilitait certaines conditions de vie, ou plutôt dans le cas présent de survie. Nous évitions ainsi les conflits en tout genre. On bénéficiait d'eau à proximité sans rendre de compte à personne. Nous pêchions lorsque nous avions un petit creux, ou nous faisions la cueillette. Nous étions en tout, 20 enfants d'âge variés, dont j'étais la plus jeune. D'ailleurs, c'est eux qui me donnèrent une nouvelle identité, Izanami Akimi, Akimi car ce fut au jour du printemps que l'on fut réunis. Cette âme altruiste, nous l'appelions tous Nani-sama par affection. Court, simple et attachant. Son domicile ne séjournait pas dans le nôtre. Pourtant, elle se débrouillait pour nous rendre visite au crépuscule. Ainsi, nous donner ce dont nous avions besoin: nourriture mais surtout un certains nombres de médicaments. Vous saviez, elle nous disait que c'était important, ces mots étaient d'or alors on les prenait...

C'est curieux, on ne s'était jamais posé de questions, qui elle était, d'où elle venait, et surtout ce qu'elle faisait. Quand j'y repense, les choses prennent un tout autre sens. A l'époque nous l'admirions, nous la vénérions. Comment pourrait-on se méfier de la personne qui vous avez probablement sauver la mise. D'ailleurs, quand on osait l'interroger sur la provenance de ses départs, elle restait évasive, et nous récitait quelques proverbes. A mon humble avis, il s'agissait plus histoire de noyer le poisson en dissipant notre curiosité qu'autre chose. Alors, on en déduisait que c'était sa façon à elle de nous montrer que l'identité d'une personne, aux yeux d'autrui n'importe guerre, seul ses actes et sa générosité comptaient. Autant dire, stupides bambins beaucoup trop naïfs pour cette Réalité. Je vécus ainsi pendant 6 ans et demi, environs, les jours se ressemblaient tous à l'époque. A la finalité de cette période, Nani-sama rentrait peu, pour ne pas dire parfois. Et si par chance elle pointait son nez, nous la découvrions exténuée, insatisfaite et colérique. Nombreux de nous, tombèrent malades et moururent par la suite dans l'oublie. Les mois qui suivirent, devinrent de plus en plus pénibles, et Nani-sama ne venait plus. La tension, le chaos montaient à mesure que l'espoir se désillusionnait. Nos amis changèrent graduellement. Des conflits éclataient au sein même de notre confrérie. Les personnes que l'on croyait de confiance devinrent cupides, mesquines et despotiques. Par principe de volonté, nous nous soumettions, les plus faibles et moi-même, aux groupes élites qui dispersaient la terreur, afin de survivre. Quelle plaie. Qui aurait cru que l'absence d'une Hiérarchie structurée et d'une gouvernance auraient pu déclencher un tel désastre social. D'ailleurs, ce fut à cet instant que je jugea l'espoir comme une ineptie superstitieuse, et conçu les déboires de la Réalité. L'isolement étant terrible, nous ne supportions plus la violence et la contrariété, nous devenions agressifs à nos tours pensant de cette façon pouvoir changer le court de nos vies.

Hélas, je finis par tomber malade. Mon corps devint frêle, anémié, interrompu. C'était comme si la faim ne cessait de tenailler mon estomac, constamment. Je venais tout juste d'avoir 8 ans et je me sentais déjà disparaître d'un monde si récent. De toute façon, je m'étais faite à cette réalité. Je n'envisageais pas vraiment faire long feu, et puis je ne me posais pas trop de questions. Comment vous dire cela? C'était comme naturel chez moi , une seconde nature de disparaître précocement. Personne ne comprenait pourquoi les comprimés n'avaient aucun effet contre cette maladie. Cela inquiétait la population. Des rumeurs insinuaient que leurs rôles n'étaient pas celui de la guérison. Certaines allaient même jusqu'à prétendre Nani-sama comme une usurpatrice, un imposteur. Et cela me rendait folle. Après tout ce dont elle avait fait pour nous, comment osait-il salir son honneur ? Une lueur d'espoir déclenchée par la colère regagna mon cœur. Il fallait que Nani-sama revienne. Il n'y a que de cette manière que l'on pouvait espérer mettre terme à ce raffut.

Mais les jours défilèrent, et toujours aucune manifestation de Nani-sama. Mais je restais convaincue de sa sincérité. Ici ou là, à l'attendre jusqu'au summum de la résistance physique, jusqu'à la fin. Ce qui me permit entre autre de perdurer 4 mois de plus avant l'échéance, que mes défunts congénères. Hélas toutes choses ont une fin. Ce fut naturellement mon cas. Je tombai scientifiquement dans ce que l'on pourrait appeler un coma. Inutile de vous exprimer sa profondeur, de toute façon cela ne change rien à la donne. Je me sentais juste partir. Une douceur extrême aspirait mon être, comme baignée en apesanteur. Ce monde, il n'y avait aucun mot pour le d'écrire. Je ne le voyais plus, je le ressentais intérieurement par l'intermédiaire de mes sens. Toutefois, je bénéficiais toujours de mon entendement et de ma conscience. Là, je pouvais même penser faire un rêve, ou bien un cauchemar, cela allait dépendre de la tournure que prendra les évènements ... Alors, si j'ai cette conscience de soi, qu'est ce que je fous dans c'p***** d'monde ??! Oo ... Enfin, je ne me l'étais pas dite de cette manière bien sûre, à l'époque j'étais plus, on va dire timide, disons j'osais peu ... En tout cas, j'avais beau hurler au nom de l'affliction, rien d'authentique se produisit. J'étais comme enfermée dans mon propre moi. Et ce devait être ça le problème. Ce monde, si vide, se devait peut-être confirmer mon être ... Quelle mélancolie.

Finalement, quelques enfants se portèrent volontaire pour m'amener, toujours inconsciente, au Rukongai. S'ils n'avaient été emporté par la maladie, ou enrôlé dans la guérilla qui déchirait le camp, ce fut une aubaine et un espoir de les constater intacts. Après tout, nous ne sommes pas tous fait du même bois. Dommage que je fus inconsciente à ce moment, j'aurais aimé les en remercier, même si cela n'aurait servi à rien en fin de compte. Leur geste m'aurait surement remplie le cœur d'attendrissement et de compassion. Après plusieurs altercations, ils finirent par rejoindre un petit centre de soin dans un quartier à l'est, à priori provenant de la Soul Society. Apparemment, on me déposa sur une table, puisque ce fut la première chose que je constata plus tard à mon réveil.

Je me laissais en définitive ronger par l'abandon et l'oublie de soi. Je ne ressentais rien avec succès. Ce qui me permis entre autres de ne pas trop en faire un plat. En d'autre terme, je n'angoissais pas. Et c'était assez plaisant. Le soucis? Aucun. Penser sans compter, imaginer le meilleur comme le pire sans anticiper les conséquences, j'aimais cela, ou du moins je m'en rapprochais. Mais à quel profit? C'était ennuyant, se parler à soit même devenait intriguant et déconcertant, si tel était le cas. De plus, je n'entendais que murmures. Un frisson extrême s'étala sur l'ensemble de mes membres, telle une onde dévastatrice. J'arrivais à sentir à la fois la solitude, le froid et le néant, sans pour autant vous l'expliquer. Mais. Une goutte, puis deux, puis trois, un ruisseau, un torrent surgirent. Leur intensité était telle que je finis par me recroqueviller sur un moi corporel, prête à éclater.

Cette force destructrice s'estompa. Je me sentis plaquée sous une masse imposante. Il me suffit de quelques secondes pour analyser le terrain. Allongée sur une table dont je sentais les effets de sa chaleur dégelés mes membres, mais bien trop inflexible pour y être à son aise, j'embrassais de nouveau les flux vitales de ce monde insensé. Mon état s'était stabilisé voir même amélioré depuis ma perte de connaissance, mais ce ne fut pas ma première constatation. Une vive discussion éclatait à proximité. Déconcertée et curieuse, je rasa le mur de façon à écouter sans être prise sur le faite. Sans hésiter je reconnue facilement deux voix dont l'une m'était curieusement familière. Mon cœur s'emballa lorsque je compris, c'était Nani-sama ! Mon premier réflexe fut celui de sortir de ma cachette. Mais je bloquai. J'éprouvais un curieux sentiment d'appréhension et de répulsion. En effet, Nani-sama paraissait à la fois sèche et glacée, inaccessible et terrifiante. Je me permis une approche plus sensible afin d'écouter et observer la conversation depuis l'embrasure de la porte donnant sur la scène.


-???: Écoute, tu sais très bien que c'est impossible. Nous devons nettoyer tout cela avant que nos supérieurs n'apprennent leurs existences. Si c'est le cas, s'en est finit de nous, et de nos recherches.

-Nani-sama: Après tout ce que l'on a entrepris jusqu'ici, tu me demandes d'abandonner? Hors de question ! C'est à toi de m'écouter, son cas en est la preuve vivante. Elle correspond parfaitement au profil dont nous recherchons. Si nous trouvons ce qui a permis cette mutation, je t'assure que toi et moi nous pourrions commencer une nouvelle vie. Pense à tous ceux qui bénéficieront de ce traitement à l'avenir !

-???: Tu veux mon avis, tu es complètement folle ! Ce n'est qu'une gamine après tout. Je préfère encore qu'ils sachent tout qu'avoir ce poids sur le dos. A partir de maintenant, fais cavale seule si ta conscience te le permet encore.


Je ne compris pas tout de suite ce que cela signifiait. Mon cœur était toujours aveuglé. Cela devenait nécessaire d'y croire. Et puis, fatidique, et inévitable. Avant même que je puisse retourner à ma place, un bruit transperçant m'imaginant le pire de l'atrocité résonna dans ma cavité crânienne. Des os craquelaient en même temps que les tissus de chairs à vifs se déchiraient. Une effusion de sang éclaboussa mon nez et le reste de mon visage. Je percevais le regard de cette homme horrifié et impuissant; celui que l'on lance quand on comprend que c'est la fin. Je le fixais encore gisant au sol, comme si ce corps m'appartenait. Je me blottis sur moi même dans un effort de réconfort insuffisant. Nani-sama extrayait son sabre flétri par le sang, tandis qu'elle attachait une attention particulière à ma présence.


¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ 2yomi_10

-Nani-sama: Eh bien, Eh bien. Moi qui avait tout prévu pour que tu ne voies un tel spectacle. On peut dire que c'est raté. Tan pis, je t'étudierais morte.

Un souffle d'incompréhension balaya l'expression de mon visage. Ce ne pouvait être possible. Je continuais à me persuader du contraire. La vérité était trop terrible pour être acceptée. Nani-sama n'était pas ce genre de personne, elle était douce attentionnée et, et aimante aussi. Elle n'aurait jamais tuer quelqu'un de sang froid. Et puis, je n'ai pas vraiment vu ce qui s'était passé, peut être avait-elle dû se défendre par un coup porté impossible d'analyser de ma place. Mais le regard si innocent et surpris de l'homme m'empêchait de valider cette thèse. Mon obstination finit par voler en éclat. Ces mots « Je t'étudierais morte » « Je t'étudierais morte » « Je t'étudierais morte », ce regard, cette voix, ce sang, ces absences, ces décès injustifiées et enfin ces rumeurs. Je finis enfin par admettre la vérité. Mais Non si vous voulez savoir, je ne versais pas de larmes. Ma haine était bien trop considérable pour espérer une quelconque faveur. Plus question d'un retour en arrière. Tel, Vivre ou mourir.

-Nani-sama: Ah je vois. Tu finis par comprendre. Ta naïveté m'afflige. Ne me regarde pas de cette sorte, disons que je vous ai rendue service toi et tes semblables. Je vous aie logé, nourri. Il fallait bien que vous me rendiez l'ascenseur d'une façon ou d'une autre. Et moi qui comptait abandonner, tu m'es apparue comme un miracle. Rien que pour ça, j'vais te faire une faveur, j'essayerai de t'abîmer le moins possible avant que tu ne rendes l'âme.

Tout ce que je voulais c'était la faire taire, mes mains tremblèrent d'impatience. Pourtant, le cœur ne suivait plus. J'étais bien trop brisée pour tenter une quelconque démarche. Et cette force je ne l'avais pas. Je me sentais responsable. D'une certaine manière j'étais complice de ces crimes, j'avais participé directement ou indirectement à l'exécution de ces plans impardonnables aux prix de nombreuses vies. Mes yeux commencèrent à ruisseler de larmes, lavant le sang du défunt. Si tel était le prix de mon expiation, je l'assumais. Seulement, je l'emporterai avec moi, "d'une façon ou d'une autre".

Une lame effilée perça mon corps démuni et résigné. Son souffle brassait le mien dans un lyrisme cette fois-ci semblait-il éternel.










¤ Secundus : Chez tenshi, et l'élévation de ma conscience ¤.

¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ 3yomi_11

Je persistais. Ma volonté subconsciente de vivre surpassait mes croyances. Je m'engouffrais dans un tunnel peut-être sans fin, l'âme en dérive. Ce monde tridimensionnel semblait étrangement s'accorder au précédent, hormis le fait que les parois m'enveloppaient, celles-ci glissaient vers le haut à une allure fulgurante, presque monstrueuse. Or cela n'avait théoriquement aucun sens, l'extrémité de mes cheveux eux aussi déferlaient vers le haut. Après ma conscience fit ensuite tout le travail. C'était en fait mon corps qui tombait, où? A vrai dire, la noirceur de cette anfractuosité résumait une destination irrévocable. Dos au mouvement, j'admirais cette lueur restreinte et diminuée. Tant que je la distinguais, « tout allait bien » tout en sachant que son éclipse signifierait ma mort. Je me souvins du coup porté, puis la déchirure de mon esprit, et l'apparition de ce monde. J'étais sur le trajet délicat d'une fin chaotique, dans laquelle je me renouvellerai en des dizaines de centaines de milliers de corpuscules spirituelles, éparpillés et mélangés au cosmos spirituel. Pourquoi pas? Après tout, C'était une mort honorable, fusionner avec ceux qui furent les miens, était peut être la meilleure des solutions. Ainsi je trouvai ma place.

J'attendais. Mon être plongeait dans les ténèbres, apaisé et assouvit. Toutefois, je pus aisément distinguer une forme incomplète et défectueuse piquer dans ma destination. Sa couleur, si enivrante, si magistrale, si élégante, était telle que je m'orientai naturellement à sa rencontre. Sa présence avait un effet curatif sur mon état d'esprit. C'était comme si elle venait me raviver, m'amener vers une finalité fleurie d'ambition avec vivacité. Je cédai à l'immergeance de sa grâce et de son bien-être, me transportant ainsi dans une atmosphère agréable et gracieuse, mais brutale. Je regagnai peu à peu mon souffle dans une explosion suffocante d'inspirations et d'expirations, comme si je venais de passer la limite singulière de mon apnée. L'oxygène brûlait les parois de ma trachée dans un rythme effréné, alors que je me sentais progressivement revenir à la vie.



¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Maison11
Comment expliquer? Cela devenait gênant voir même oppressant. Chaque éveil m'emmenait sur un nouveau terrain, un nouveau contexte, une nouvelle vie comme si je demeurais systématiquement une autre personne à chaque fois qu'il mettait possible de faire un profond sommeil. Autant vous avouez que cela m'était difficile de reprendre ses esprits dans une telle situation sans parler de l'effort qu'il me fallut pour distinguer quel genre de monde je subsistais. Il m'était indispensable cette fois-ci d'un peu plus de quelques minutes pour rassembler mes idées. A présent, tout était transparent, et funeste. C'était comme si je revenais de loin. De si loin, que ce passé me semblait appartenir à une autre vie, une autre existence. Et pourtant. C'était bien le mien. Pour preuve, un solide bandage recouvrait mes côtes à l'endroit de la blessure. Naturellement plusieurs questions se bousculèrent dans mon esprit. Où étais-je? Qui m'avait mise ici? Qui m'avait soigné? Où était elle maintenant? Étais-je "sauvée"? Ces questions furent coupées dans leur élan de réponse.


-L'inconnue: Heeeeeeeeeey! Salut toi!

Cette apparition fut tellement prompt, que je tressauta d'un bon. Malheureusement, le lit était tellement ductile et élastique que je finit sur le sol dans un déséquilibre assez ridicule. Quel était-ce, cet espèce d'idiot incomplet à prendre par surprise quelqu'un qui vient de revenir d'une mort certaine et presque fatale. Alors que je fus dans une position assez embarrassante, son nez se pointa au dessus de ma tête, me fixant avec intérêt. C'était trop. Mes pommettes fulminèrent d'embarras et d'irritation. Baka! >_<. Une bosse poussa sur son front.


-L'inconnue: Non mais ça va paaaas! C'est quoi ton problème??! Mais j'hallucine! Tu vas payé pour cet affront!!! Naaaaon, mon honneur est salit, C'est fiiiiinit pour moooooooooi! Jaaaaaamais je ne pourrais regarder une fille en faaace!

Quelle descente vertigineuse. Cet idiot courrait de long en large à mesure qu'il s'insurgeait, de façon assez accablante. Sur quelle planète j'ai atterri cette fois-ci ?! Oo . Je m'installai docilement sur ce traître de lit, mais si moelleux que je l'amnistiai. Les mains de part et d'autre de mes hanches, j'observais avec acharnement le plafond. Quelle drôle impression. Bien que mes vêtements soient majestueusement soyeux, la pièce s'absentait occasionnellement d'impuretés et de souillures. L'air semblait bon vivre. Même si cela ne faisait que quelques secondes que je respirais dans cette pièce, il y avait cette sensation de sérénité qui me maintenait dans un état assez stable de quiétude. Celui-ci s'était arrêté pendant que je prorogeais mon silence dans une attitude qualifiable de politesse ainsi que de respect. Ces questions reprirent l'intégralité de mes préoccupations. Où étais-je? Que me voulaient-ils? Ceux qui m'avaient remise sur pieds. Pourquoi m'avoir repêcher? J'avais enfin fini par donner un sens et un but à mon existence si futile, qu'on me la refuser déjà.

-Moi-même: Où suis-je?

-L'inconnue: Là? T'es sur un lit! Enfin sur mon ex-lit puisque maintenant j'habite en haut! Dit-il en montrant vers le haut ... L'absence de réaction le déçut, ce qui l'obligea à reprendre son sérieux. Là t'es chez Tenshi-dono, le maître de maison et ton jour de chance. Ham, il dort dans le jardin. Je ne sais pas ce qui t'es arrivé mais quand on t'a ramené ici on a dû tous se mobiliser pour te remettre sur pieds. T'avais un trou béant dans le ventre ... Pendant un moment, j'ai cru que j'allais perdre ma nouvelle chambre, mais tu t'es finalement réveillée !S'exclama-t-il séduit.


Tenshi ? C'était donc à lui que je devais ce renouveau. Bien. Cette fois-ci, je ne m'y prendrai plus. Je ne me jetterai plus jamais dans la gueule du loup avec une telle mentalité, et une attitude si affligeante. A présent, à l'avenir, je garderai mes distances. Malencontreusement, je lui devais une dette. Une dette dont je n'aspirais aucune gratitude ou reconnaissance, due à celui qui m'avait privé de mon désir funeste. J'avais besoin de le rencontrer, ou plutôt d'une confrontation. Je me hissai du lit, malgré la douleur lancinante qui réveillait une plaie encore ouverte. Je ne pouvais continuer à subsister sans savoir, sans avoir une réponse. Le jeune garçon tenta de m'en empêcher, conscient que le simple déplacement pourrait causé ma mort, mais je n'en entendait rien. Machinalement, je pris le premier objet que je trouvai sous la main, en l'occurrence un vase, et l'abattis froidement sur son crâne. J'exprimais un désolé sincère à la vue de son corps inerte, avant de sortir de la pièce.
« Jardin ». C'était ici que ma prochaine destination se terminerait.

Je me traînai dehors dans un rythme saccadé. Avec chance, le jardin n'était pas très grand. Au bout de quelques foulées, j'en fit essentiellement le tour. Une forme indistincte surmontée d'un chapeau de paille perdurait sur ce qui devait être un banc. Je me dirigeai dans sa direction sans attendre, comme le ferait une junky privée de sa drogue. Un sabre était sciemment posé sur la terre. Je le dérobai sans tergiverser et le dégainai. Son poids m'obligea à resserrer mon étreinte. Si j'y allais de mains mortes, il n'aurait aucune utilité... Mais une certaine perplexité envahit un moment soit peu mon esprit. Serais-je capable d'aller aussi loin? Et de tuer de sang froid? Pas le temps, plus le temps d'y penser. La machine était déjà en route.


-Moi même: Heeey toi !!! Tu es celui que l'on nomme Tenshi ?!Dis-je avec préemption et arrogance.

Le dénommé Tenshi finit par remuer. Son chapeau restait curieusement comme collé à son crâne malgré ses mouvements contradictoires à la pesanteur. Il se leva faisant face à son propre katana, ainsi qu'à mon désespoir. Je ne pouvais apercevoir que l'expression de sa bouche, ces yeux restaient dissimulés sous son couvre-chef.


-Tenshi: C'est exact.

Sa réponse m'enflamma davantage. Elle était si simple, si courte, si claire comme s'il était volontairement au courant du pourquoi je me tenais devant lui. Une animosité envahit une seconde fois mes ventricules, mais demeuraient cependant contenus. Pour cause, une partie de mon être que l'on pourrait assimiler au ventricule droit, ne consentait à l'abattre, ou à l'abîmer. Après tout, on ne peut en vouloir à quelqu'un qui tente de sauver la vie d'un autre. C'était un acte noble et honorable. Seulement, le ventricule gauche tassé de haine était prêt à éclater, la diriger contre quelqu'un ou quelque chose me semblait psychologiquement la solution la plus judicieuse afin de se maintenir indemne, mais la moins réfléchie. Mes poignées se resserrèrent autour du Katana tremblantes, l'attitude encore indécise.

Tenshi: -Tu envisages de t'en servir n'est-ce pas ? Mes yeux se percèrent d'effroi. Et bien, qu'attends-tu ? Tu as la voie libre. Je suis désarmé, et tu as mon zanpakutô entre tes mains.

Mon regard se ternit. Je fonçai tête baissée, les bras armant un coup fatal déclaré. Mes mains l'étreignaient avec tant de véhémence que je sentis le sang s'égouttait au sol. L'homme restait là inerte, d'une façon si posée que je me sentis insultée. J'avais beau avoir son arme, celui-ci semblait toujours maîtriser la situation. Ça m'énervait. Je devais l'avouer sa prestation m'impressionnait, elle m'écrasait, et ma rage ne cessait d'augmenter. Je lui attribuais ainsi le rôle à l'origine de toutes mes souffrances. Il fallait bien que quelqu'un paye, ou que ça sorte. Arrivée à un angle mort, il ne me restait plus qu'à prolonger la lame et son sang débiterait à flot, libérant ainsi le torrent de mes peines et de mes tourments. Je poussai un hurlement afin de me donner un surplus de force et de courage, puis je m'abattis en définitive sur ce pauvre homme. Le Zanpakutô avait transpercé son Yukata. Ma tête positionnée bien plus bas que la sienne frôlait son bras dans un silence pesant. Il ne s'était toujours pas décidé à bouger, attitude stupide et inconsciente dans une telle position. Et pourtant.


-Tenshi :C'est donc ainsi? Un nouveau silence pesa mais s'avéra de courte durée. Je formule ainsi ta réponse. Mourir pour préserver est honorable, mais mourir pour expier ses propres peines est lâche et indigne pour toute âme qui se respecte. L'honneur s'acquiert par actes de bravoure, non de vengeance. Enfin de compte tu n'as pensé en partie qu'à toi .

Je me dessaisis lentement du katana, s'écroulant ainsi par terre déchirant seul le tissu atteint. C'était à mon tour de demeurer inerte. Quelle froideur, mais surtout quel réalisme implacable et intransigeant. Cela avait à la fois l'effet d'une bombe déprédatrice, et d'un apaisement indéfinissable dans mon cœur. Ce n'était pas ce que j'attendais, mais c'était au fond ce que je recherchais. Une vérité directe, brutale, mais conforme à la réalité.

¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Oahah_10

A présent la honte me raisonnait. Il n'était plus question des autres mais de moi, car dans le fond j'avais agit par simple égoïsme et facilité, même si mes raisons étaient honorables. Il était plus facile de se trouver des excuses dans ce qui nous échappe que d'affronter ses propres tourments. J'avais utilisé mes amis, ma famille pour assouvir un besoin existentiel. Le fait que je puisse ainsi avoir tenter de mettre fin à mes souffrances en disait long sur ma faiblesse. J'étais un piètre objet inspiré par les courants d'un destin absurde. Ma conscience m'étranglait, m'oppressait. Pourtant si juste et redevable. Je n'y étais plus. La sensation de tomber dans un gouffre insurmontable dispersait mes pensées au point qu'il m'était difficile de respirer. Je l'appelais ainsi le gouffre du remord, par sa permanence inéluctable et sa contribution à une existence torturée. Je laissais à présent la lune aveugler ma vue, jurant de ce fait laver mes fautes en luttant au côté de la vérité en dépit de ses conséquences, en tant qu'arme de l'Authenticité. Je dégringolai peu à peu des nuages lorsque mes pensées s'abattirent sur cet homme cabalistique et déroutant. Il avait disparut ou presque, une imposante silhouette s'acheminait vers la demeure. Où allait-il comme ça ? J'avais encore plusieurs questions en tête à lui poser mais quelques une d'entre elles me semblaient plus éminentes. Sans attendre, j'accourus avec le peu de force qu'il me restait à sa rencontre, pas question d'attendre encore. Disons que j'avais atteint mon seuil de tolérance, autant physique que psychologique. Ma démarche prit fin lorsque je finis par m'accrocher désespérément à son bras l'incitant ainsi à s'arrêter dans un effort ultime.


-Moi-même: Pourquoi n'aviez-vous pas bouger? Comment saviez-vous ce qui allait se passer? Vociférai-je incrédule. Inconsciemment je le vouvoyai par respect.
-Tenshi : La réponse est tout aussi simple, si tu avais essayé tu ne serais pas ici, petite.
-Moi-mêmeAttendez j'ai une autre question, la femme qui était à côté de moi, où est-elle ?
-Tenshi : ... Il n'y avait personne. Nous avions fouillé l'intégralité des locaux, et il n'y avait aucune forme de vie apparente. Je doute dans la mesure où ce que tu dis est juste qu'elle ait réussit à sortir. Nous étions devant la seule entrée sortie du bâtiment lorsque nous avions senti ton réatsu. En d'autre terme, je te repose la question …

Sur ce, il poursuivit son chemin me laissant une nouvelle fois dans une perplexité magistrale.
Cela voulait dire que … Non impossible.



Dernière édition par Izanami Akimi le Ven 23 Juil - 20:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤   ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Icon_minitimeJeu 22 Juil - 1:35

<°>EPISODE 2 <°>




¤ Primus: Renaissance d'une personnalité en ascension ¤

De nouveau sur ce plumard de fortune, je pouvais cette fois-ci reprendre ainsi le cours de mon existence, au moment où j'avais cesser d'exister, où seul le néant m'offrait un siège. J'osai façonner de cet instant si propice un nouveau départ, un voyage vers l'avenir et la surprise sans retour en arrière possible, une liberté juvénile en pleine exaltation, qui me révélait sous une toute autre personnalité. C'était excitant et ambitieux, vraiment excitant. Il m'était alors possible d'influencer mon destin, de voir plus loin que le lendemain, d'admirer tout simplement les plaisirs de la vie, ou du moins de pouvoir les découvrir. Peut importe mes capacités ou mes disponibilités, j'étais juste heureuse, de pouvoir, oui avoir ce sentiment d'être apte à quelque chose, utile ou futile. La curiosité fut le premier signe de cette renaissance. Ma perception autrefois achevée d'indifférence, s'acheminait d'une toute autre perspective, la moindre petite parcelle d'existence prenait une toute autre signification, la connaissance de leur histoire m'obsédait prodigieusement. Autrement dit, j'avais projeté mon obsession existentielle dans celle des autres. Je vivais à travers eux, et ce fut, lorsque je me considérais comme tel, une entité vide sans esprit. Comme si je ne fus plus qu'un simple corps où ma raison se dispersait à travers diverses entités. Pourtant, cette disposition m'emplissait suprêmement avec convenance, il n'était plus question de ressentis tel que le plaisir ou encore la joie, j'étais arrivé à un stade supérieur à de tels états. J'existais pour servir les restants.

L'inconnue: -Hee...
Moi-même: Trop lent.

Une deuxième bosse poussa sur son crâne. Pour être honnête, j'attendais avec impatience sa venue depuis mon réveil. J'étais curieuse d'en apprendre plus sur cet individu qui fut mon premier contact à la suite de cette réincarnation. Mes yeux y portèrent pour la première fois son attention. J'arborai un sourire narquois et satirique à mesure que je l'analysais. Sa taille correspondait à celle d'un jeune garçon turbulent, peut être âgé dans la dizaine d'années, ses yeux scintillaient de malice et d'arrogance m'incitant naturellement à le déconsidérer de façon à attiser son animosité, mais son sourire espiègle quand à lui exprimait pleinement de la mesquinerie, au moins on était d'accord sur un point. Néanmoins, une longue baguette délicatement orné semblable à celle d'un fourreau de Katana anima ma curiosité. Des bandages plus solides et plus récents enveloppaient encore mes côtes jusqu'à ma poitrine. Celui-ci était accroupis sur une chaise à proximité du lit, les pieds en dessous des fesses, et les mains sur les cuisses.

-Moi-même: A qui ai-je l'honneur .
-L'inconnue: Moi c'est Silv...
-Moi-même: C'est quoi c'que t'as là, le truc qui pend ?!
-Silv' : … Tu pourrais me laisser finir avant de … répondit-il, dents serrés.
-Moi-même: Désolé. C'est quoi déjà ton prénom ?
-L'inconnue: ... D'a-ccord.Celui-ci baissa la tête en guise de soupir. Silver Atsuji. Et Toi, t'es ?
-Moi-même: Ayame Akimi, ravie, fis-je avec sourire, mais ma curiosité finit par reprendre le dessus, Silver, c'est cela que l'on appelle Zanpakutô ?

Silver reprit à son tour son sérieux lorsque j'évoquai son katana. Un sourire étira de nouveau ses lèvres, dans le cas présent, avec fierté.

-Silver: Pas encore. Il n'est encore que sous la forme d'Asauchi. Mais bientôt quand j'aurais finis mon entrainement à l'académie, je rejoindrais le Gotei13 et j'aurai mon propre Zanpakutô.

Gotei13. Oui je connaissais ce qu'il représentait, on en parlait souvent au Rukongai. Rien qu'à l'illumination de son regard il était facile d'évaluer son importance et les dérivés de son intégration. De toute façon, quitte à choisir vivre ou mourir dans l'immédiat, la meilleure des résolutions restait celle des Shinigamis. Et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de remettre en question cette voie si reconnue et idyllique, mais je ne pouvais pas non plus la négliger. Cette itinéraire devint comme une évidence pour moi, devenir forte pour servir la cause des autres, et ainsi mourir en laissant sa marque, c'était en quelque sorte mon code d'honneur, l'oubli m'étant devenu insupportable, j'étais comme résignée, mais toutefois de bonne augure.
Nous n'avions pas besoin d'échanger davantage de mots pour partager notre but commun. Nous rêvions tous les deux d'endosser un jour le titre de Shinigami si ce n'est plus. Honneur pour l'un, capital pour l'autre, une volonté d'acier à la fois indiscutable et indescriptible nous rapprochait, faisant de nous des frères et des sœurs de destinée, sachant les difficultés et les sacrifices que ceux-la en courraient. Tout de même, cela me rassurait d'avoir un compagnon accomplissant une partie du même chemin que le mien, c'était comme si je pouvais me rabattre sur lui en cas de chute, me donnant ainsi une seconde force, une seconde motivation. Depuis ce jour nous nous quittions presque plus, nous avions appris à nous connaître malgré plusieurs tentatives, dûment en raison de nos fortes personnalités qui initièrent une sorte de compétition entre nos deux tempéraments, nous hissant ainsi toujours plus haut dans la quête de puissance.


-Tenshi-Senpaï : Ah. Je vois que ma venue n'est pas vraiment appropriée pour l'instant. S'exprima gaiement une tête sortit de l'embrasure de la porte.

Mon buste se redressa d'une allure si soudaine que mes cheveux trahirent mon mouvement de stupeur de façon à convenir à une posture correcte, en présence d'une certaine autorité. Moi-même fus-je étonné de ce réflexe. Il est vrai que j'éprouvais un certain respect envers cet homme fascinant. Les péripéties de la veille m'éclairèrent un peu plus sur ce dont était capable cet homme, mais surtout sa prestation si imposante qu'il m'était difficile de maintenir le regard. Comme si il n'y avait que cela, une sensation de compression me vidait de mes dernières forces, mes poumons se comprimaient individuellement, mon corps devenait de plus en plus lourd et lent, je me sentais m'enfoncer éperdument dans le matelas. C'était assez effrayant. Autant vous dire que c'était la première fois que je ressentais une telle secousse et qui plus est sans aucun contact physique. L'écart de puissance était plus qu'évident. Quelle folie d'avoir penser une seule seconde l'attaquer. Qu'est-il? Quelle genre de personne est-il bon sang? Silver! Silver? Où est-il passé ? Je ne le vois plus? S'est il effondré lui aussi ? Mon regard hâta le sol avec anxiété. Silver était couché par terre mais … mais ... BAM ... Le spectacle fut tel un éclair me foudroyant en plein thorax. Une paire de fesse soigneusement disposée en promontoire me dévisageait à une distance redoutable. Alors que je me faisais du soucis pour ce crétin de première classe le voilà qui se prosternait indécemment avec un certain lèche-bottisme .

-Moi-même :Baakaaaaaaaaaaaaaaaaaa >_<''

A l'instant même où son œil inquiet découvrit la scène je décochai un impressionnant coup de pieds à l'emplacement du promontoire telle une balle de golf. Celui-ci survola jusqu'à l'autre bout de la pièce, dommage qu'il y ai les murs j'aurai surement explosé mon record. Une colère vive et anodine tonna le fond de mes pensées.

-Moi-même: On ne montre pas ses fesses à une demoiselle ! J'espère que ça te servira de leçon pour la prochaine fois, crétiiin !

Mes doigts craquaient à mesure que mes dents grinçaient de rage. J'effectuais encore des enchaînements dans le vide histoire de me défouler et de sortir ma rage, terrifiante. Oh non! N'envisagez jamais un tel truc en ma présence, qui sait ce que je peux faire dans un tel état. Non, vraiment à prohiber.


-Silver: Non … je crois pas ... qu'il y aura de prochaine fois … dit-il avec difficulté.

-Tenshi : * OO . Quelle future bout de femme terrifiante! Heureusement que d'ici là elle aura déjà intégrer le gotei13 ...*

Une fois l'agitation dissipée, mes forces diminuèrent de moitié, mes jambes cédèrent sous la pression puis je m'agenouillai malgré moi sur le sol. Un plafond invisible me forçait à rejoindre terre.

-Tenshi-Senpaï: Oh ! Je suis navré d'avoir laisser s'échapper une petite quantité de mon reatsu dans la pièce, dit-il toujours avec gaieté. Mmmh, apparemment ta blessure n'est pas entièrement cicatrisée, tu devrais faire un peu plus attention dans tes déplacements, du moins jusqu'à ce que tu sois apte à marcher convenablement, il se gratta la tête, puis reprit de plus belle, nous servons le repas dans une heure, soyez à l'heure, Soichi-san n'aime pas se faire attendre.

Un éclair jaillit.

-Silver:Bien Tenshi-sama, nous serrons là. J'acquiesçai de la tête presque inévitablement.
-Tenshi-Senpaï: Bien. Ay' j'allais oublié. dit-il tout en se grattant de nouveau la tête, Bienvenue ici Izanami, tu es libre de partir autant que tu peux rester. Je suis Tenshi Agurame, tu peux me tutoyez et m'appelez comme bon te semble... Mmmh, je crois que j'ai fait le tour de la question... Oh, et n'hésite pas à poser des questions nous sommes là pour ça en même temps ... A tout à l'heure!

Tenshi sortit de la pièce.

-Moi-même: Hein? Quoi? qu'est ce qu'il te prend? Pourquoi tu me regardes de cette façon,Mes mots hachés traduisaient d'une exaspération totale limite suspicieuse.

-Silver: N'essaye même pas de tutoyez Tenshi-sama,son ton regagna en douceur , d'ailleurs, je t'avais pas dit, Tensfi-sama c'était un Shinigami, alors tu le traites avec plus grand respect. Tenshi-sama est trop aimable, bien trop aimable Tenshi-sama !
-Moi-même: ... Si ça te fait plaiz , mes mots de nouveau hachés traduisaient cette fois-ci une incrédulité totale, c'était la première fois que j'entendais autant le nom de quelqu'un dans une seule phrase,Dis moi Silver, c'est qui Soichi?






¤ Secundus: A table ! Oo ¤

-Soichi??: A TAAAAAABLE !!!
-Moi-même:...
-Silver: ...
-Tenshi-sama: ....
-Silver: Soichi-chan … On est déjà à table ...
-Soichi: Vraiment? Bon eh bien, C'EST PARTIIIIIIIIIIT !
-Moi-même: … Il a toujours été comme ça? murmurai-je intriguée.
-Silver: D'habitude il est moins tenant. Ce matin, la pêche a dû être bonne ,chuchota t-il à son tour.
-Moi-même: Oo …


Un homme méga-imposant tant en volupté qu'en longueur présentait un plat, semblait-il à sa taille, où émanait une odeur forte agréable. Son tablier d'un blanc nickel sans aucune souillure brillait de mille éclats au pont où j'en oubliais momentanément le repas. Si il était aussi habile dans la manipulation des ingrédients, j'osais à peine imaginer le produit finit. Je le voyais disparaître dans , je pense, ce qui devait être la cuisine, puisque le repas devait être amené à table. Soudain une main, sans doute celle de Silver, me tira en arrière, j'eus à peine le temps de réaliser cette action que des assiettes recouvertes fusaient à une vitesse délirante à destination de la table. Non ! C'est de la folie, impossible qu'elles atterrissent au bon endroit à une telle allure, d'ailleurs sur la table serait un miracle, où alors je ne m'appelle plus … Inouïe. Celles-ci glissèrent, ralentirent, puis s'inclinèrent en face de chaque hôte. Pile-poil. Que s'était il passé? Qui était-il lui aussi? Il avait manié ces assiettes comme de simples baguettes sans les déformer, mais surtout sans faire de bruit avec une telle précision que cela relevait du génie si ce n'est la perfection à l'état pure. Ma curiosité me poussa à soulever le couverte pour ainsi analyser l'organisation de l'assiette. A une telle allure tout avait dû être mixé, mais Silver m'en empêcha avec effroi d'un coup sec. Quoi encore? Ya une bombe cette fois-ci?

-Tenshi-sama:Oh. Oui c'est vrai, nous n'avons pas pris le temps de t'expliquer. D'ordinaire c'est Soichi qui retire les couvercles par mesure de sécurité. La nourriture étant condensée sur elle-même, l'interaction du mouvement pourrait provoquer son déséquilibre., il baissa le ton tout souriant, Il faut attendre encore quelques secondes.

-Moi-même:*C'est une blague, ou il parle sérieusement?*

En effet, après que tout le monde soit installé et que chacun ait retiré son capuchon, je fis de même. C'était assez intriguant. Le tout semblait légèrement tournoyer sur l'assiette elle-même mais en un seul bloc. Était-ce un sort? Peut importe, l'odeur provenant du plat transcenda mon appétit et ma raison. Mon instinct anima mon esprit de façon à effacer tout obstacle s'opposant à mes envies. J'ingurgitai avec convoitise la cuisine de ce plat si enivrant d'agréable saveurs. C'était tellement délicieux que je me semblais parcouru de frissons tordant de jouissance. Mais il n'y avait pas que la nourriture. L'ambiance et les personnes présentes accentuaient cet instant de plaisir. Cela faisait à peine quelques jours que je résidais ici dont une demi-journée consciente, et l'on me considérait déjà comme une habituée de la demeure. On ne me posait aucune question sur mon passé, et rien que pour cela, je leur éprouvais une profonde gratitude. De plus cela me permettait de tourner la page plus rapidement, comme s'ils comprenaient déjà ce que j'endurais. Je me permis un sourire, puis un rire au rythme de l'ambiance. Tenshi-sama, Soichi, Silver-san, merci, merci de m'accepter tel que je suis, au moment présent.












Dernière édition par Izanami Akimi le Lun 26 Juil - 18:42, édité 2 fois
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Izanami Akimi
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MessageSujet: Re: ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤   ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Icon_minitimeJeu 22 Juil - 1:38

<°>EPISODE 3 <°>



¤ Exitus : De l'académie au corps nécromancien en passant par le Gotei 13 ¤

J'avais décidé de rester Chez Tenshi-Sama, jusqu'à mon assimilation à l'académie. Cette demeure devint mon nouveau domicile, my home. Pendant 8 ans je m'édifiais une toute nouvelle personnalité. Mon ouverture sur le monde favorisée par mon nouvel environnement facilitait considérablement cette ascension, au point de l'influencer sensiblement. Étant la seule présence féminine au sein de ce foyer, je ne pus être influencée par une quelconque personnalité féminine suffisamment intéressante pour être prise en compte, donc ce fut avec naturel que je pris pour modèle celui d'un homme. Toutefois, je conservai une conduite assez tempérée et contenue, du moins davantage que mon congénère. D'ailleurs ce fut les 8 années les plus excitantes et exaltantes de mon existence. Chaque jour se différenciait du précédent, dans un rythme et une ambiance excessive de plaisanteries. Ma personnalité s'élucubrait à mesure que mon talent fleurissait, je sentais mon énergie spirituelle gravir des échelons en permanence, jusqu'au jour où il était évident que mes disponibilités dépassaient aisément celles de Silver, mon rival et compagnon de toujours. A un tel stade, il n'était plus question de compétition. C'était comme si je m'étais perdue à un niveau où il m'était impossible de concevoir un avenir sans pour autant faire marche arrière. Cette barrière consciencieuse qui m'empêchait d'aller plus loin se concrétisait sous forme d'angoisse. Celle de faire le chemin isolé du reste et surtout d'apercevoir dans son regard la déception et l'affliction d'être insuffisant par rapport. Sentiment compréhensible. Seulement, j'avais beau cesser les entrainements cultivant la performance, la puissance de mon reatsu ne cessait de croître. Je me cachais. Je m'exerçais seule, ou alors je n'utilisais sciemment qu'une partie de mon énergie spirituelle lors de nos entrainements. Nous n'étions plus des gamins et pourtant je me comportais égoïstement comme telle. Mais je ne voulais pas en parler, ni y réfléchir, j'avais bien trop peur des retombées, ou alors j'attendais le moment propice, vous savez celui que l'on repousse systématiquement et qui au final n'arrive jamais.

A l'époque, il venait d'obtenir à la suite de sa sortie de l'académie un poste de second au 3 ème siège de sa division, un poste onéreux et précoce pour un jeune homme âgé seulement de 18 ans, ce qui d'ailleurs accentuait considérablement sa popularité. Et moi, encore une adolescente siégeant, excédée par l'ennuie et la solidarité, à l'académie, envisageant probablement tôt ou tard rejoindre le fameux Gotei 13.

Je ne me connaissais encore que brièvement. Moi même je restais confuse quant à mon avenir, hormis le fait de devenir Shinigami, cela allait de soit. Plusieurs possibilités s'offraient à moi ce qui ne facilitait guère la tâche. Bien que l'académie nous initia aux bases des techniques de combat, j'excédais aisément en matière de combat à l'épée ainsi que dans le domaine de l'art du déplacement mais surtout aux travers de la Nécromancie. Cette technique de combat, je l'avais dans le sang, c'était comme une seconde nature chez moi, sûrement bien plus que frôler prématurément la mort, certes mais qui me suivait comme mon ombre, depuis déjà bien longtemps. Je confectionnais secrètement quelques techniques de Kidô qui m'étaient propre, influencés et guidés par la manipulation parfaite du mouvement de Soishi-sama et de ses couverts ùù. Combinées à une curiosité indomptable, mes connaissances scientifiques macroscopique et moléculaire amélioraient considérablement mes performances d'attaques, s'aiguisant silencieusement tandis que je rêvais déjà d'un poste de lieutenant.

Seulement, j'étais encore indécise. Le corps des Nécromanciens m'intéressait autant que rejoindre l'une des divisions du Gotei 13. Plus les jours se consumaient et plus l'échéance de ma décision devenait compliquée et se devait d'arriver à terme... Bon sang! Qu'est ce que je peux être stupide. On m'offre la pleine liberté d'embrasser mon propre dessein, et je ne suis même pas capable de trouver une solution. Affligeant, pour quelqu'un qui s'était juré de tout faire pour se donner les capacités d'atteindre ses objectifs. La vérité c'est que j'étais terrifiée. Terrifiée à l'idée de faire le mauvais pas, le mauvais pas irrémédiable, le mauvais pas qui m'empêcherait d'aller au maximum de mes possibilités. Ma licence de Shinigami était si proche et inévitable. J'avais tout bonnement honte de cette faiblesse. A l'époque, je manquais autant d'engagement que de conviction. Si cela avait été le cas, je ne poserai même pas la question. Ces si longues années à l'académie, finalement prenaient un tout autre sens. C'était l'entretient de cette peur qui m'empêchait d'avancer, ainsi assise je n'essuyais aucun échec mais je m'étouffais à petit feu. Pensant superficiellement avec égoïsme maintenir mes relations avec Silver, je m'étais trouvée une excuse à cette abjection de lâcheté, ainsi je me voilais la face sans intérêt (…) Enfin ce fut décidé. Peut importe ma résolution, je poursuivrai sur ce trajet malgré mes chutes et je me relèverai. Tant que je n'avais pas essuyer de défaite jamais je ne progresserai, et jamais je ne le comprendrai. Pour cela il fallait que je me libère de cette crainte et pour se faire je me devais d'en parler à Silver et ainsi boucler cet interminable cycle d'abstention.



« Félicitation, vous avez été promus au Gotei 13. Votre grade au sein de la 11 ème armée de la Cour vous donne les pleins devoirs de son intégration. Shinigami, soyez fier et digne de servir les causes de votre division et de celles de la Soul Society.»
Shinigami ? Shinigami ?! Shinigami ! Me voilà enfin vivante, existante pour une cause, un statut, une identité, ce sentiment merveilleux d'appartenir à quelque chose, à une communauté était inexplicable mais tout aussi compréhensible. Cette allégresse divine qui aspirait mon être à une ferveur si délicate se montra bien trop éphémère pour en savourer l'essentiel. « Silver Atsuji est mort honorablement au combat » Pourquoi. Pourquoi ? Pourquoi chacun de mes instants de bonheurs doivent-ils se transformer en malédiction ? Pourquoi doit on toujours me reprendre ce qui m'ait dû ? Pourquoi ais-je systématiquement ce sentiment à chaque fois que mon cœur est secoué de joie que le temps m'est compté ? Je m'étais dite en abandonnant mon être au détriment des autres, pouvoir survivre aux émotions, mais j'avais tord. Tant qu'il mettait possible d'aimer, mon cœur était tout aussi atteignable, tel l'écorce d'un arbre blessé par une sagaie faite de sa propre chaire. Et j'en payai l'arrogance. L'annonce m'avait brisée et semblait insurmontable. Mon frère de destinée avait atteint sa vocation mais bien trop rapidement. J'étais en colère certainement contre moi même. Au lieu de profiter de sa compagnie pendant toutes ses années, je n'avais fait que m'éloigner davantage de lui. Peut être, oui certainement, si j'avais été à ses cotés plus tôt, tout aurait été différent, nous aurions pu à deux changer le cours des évènements … Quand de tels faits arrivent aux autres, le premier réflexe qui nous vient spontanément à l'esprit est celui de l'opposition, on sort souvent ce « Ce n'est pas de ta faute » ou encore « tu n'aurais rien pu faire » pour justifier le hasard, mais quand cela vous arrive, c'est le monde qui s'écroule. Votre conscience vous empêche de réfuter cette thèse inévitable, ce n'est plus l'affaire d'autrui ça devient votre responsabilité, et on réfléchit plus. Mais la réalité étant là, on se soucie davantage de notre sort, et le poids de la culpabilité s'écrase sur nos petites épaules impuissantes. Personne ne pouvait me raisonner, j'étais condamnée à faire mon propre procès et mon deuil si je voulais continuer à avancer. Et fut mon verdict. Je m'imposais ainsi le devoir de toujours dire les fonds de mes pensées quelques soient leurs conséquences et les sacrifices qu'elles en retournaient, tant qu'il m'était encore possible de le faire de mon vivant. Qui sait ce que nous réserve l'avenir. J'en gardais un goût amer, à la fois de regrets et de remords, sans pour autant pouvoir le chasser.

Je trouvai naturellement réconfort au près de Nakamari, d'ailleurs la seule entité spirituelle à qui il m'est impossible de mentir. Cette âme scellée comblait ma solitude à travers sa présence. Son apparition, ou du moins la prise de conscience de son existence me montra qu'elle avait toujours été là, essuyant mes tragédies, et endurant mes peines sans pour autant pouvoir se faire entendre. Elle était le journal intime dont je disposais à présent, m'écoutant et ressentant mes émotions, mes idéologies, les compatissant et parfois même les repoussant. Et dire que cela ne faisait que quelques années que je pus la voir, l'entendre. Pardonne moi Nakamari, pardonne moi de t'avoir laisser seule si longtemps, enfermée dans ce corps qui te rejetait. Sache que plus jamais, tu m'entends, plus jamais je ne te laisserai sans existence. Maintenant, nous demeurons côte à côte, s'échappant de notre solitude pour ne faire plus qu'un. Main dans la main nous accomplirons notre destinée visant le meilleur, car ce n'est que comme cela que nous existons.

J'avais trouvé plus qu'une alliée en son existence, sa présence était évidente, et devint ma force ainsi que ma volonté. Je pouvais ainsi poursuivre, faisant cavale avec un compagnon de confiance, mon chemin avec assurance et ambition.

Les choses se corsèrent pour nous. Nos engagements et notre alliance étincelaient de réussite. Nous nous élevions ensemble à travers la conquête de puissance. Nous n'étions fortes que pour cela, servir la cause des autres et toujours s'améliorer dans le meilleur. Cette symbiose harmonieuse nous permis d'accéder au rang honorable de lieutenant... Et après? Lieutenant, capitaine, ces mots ne résonnaient plus autant qu'avant, il y avait des choses qui m'étaient devenues plus évidentes. Par exemple, l'accomplissement de ses rêves ou plutôt de sa raison existentielle, des choses moins matérielles que des titres honorifiques de pouvoirs, animant ainsi l'âme avec conviction de manière insondable. C'est peut être un peu à fleurs de peaux, mais il me semble essentiel de considérer ce genre de chose avant d'envisager de telles idées, la déception de l'illusion n'en que de plus grande et poignante.


Ma place au sein du Gotei 13, je vous la laisse avec soin. C'est avec certitude et évidence que je rejoins le corps des Nécromanciens. Je sais maintenant où je dois marcher. Shinigami du Gotei 13, adieu.

« Finalement, je ne m'étais pas tromper, j'avais prise la bonne décision. »







Un THE END provisoire,



Dernière édition par Izanami Akimi le Sam 24 Juil - 9:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤   ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Icon_minitimeVen 23 Juil - 23:20

<¤>SA PERSONNALITÉ ET SES RÉPERCUSSIONS PHYSIQUES <¤>





L'ESPRIT

Ma personnalité, j'ai bien peur de ne pas avoir assez de réponses ou d'éléments pour vous en faire un compte-rendu détaillé. Ou peut être, vais-je simplement vous exprimer mes ressentis à mesure que les idées me viendront et en déduire une explication relative et plausible. D'ailleurs c'est ce que je fais tout le temps. Je ne calcule mes coups presque jamais, à moins qu'il existe une réelle menace d'échec, j'improvise à mesure que j'avance. Pour être honnête il n'y a que sous pression que je suis efficace. Une qualité, ou un défaut comme vous l'entendrez, qui fait de moi une personne vivant le jour le jour, sans jamais ressasser le passé inutilement, partant du principe que toutes choses ont une signification particulière et qu'elles ne sont dues au simple hasard. Les comprendre me permet de passer à autre chose sans pour autant oublier, car se sont nos expériences et nos vécus qui font de nous ce que nous sommes et non l'inverse. Les savoir liées? Peut être après tout ce n'est pas une si mauvaise chose, nous commémorons tous à ce même monde alors pourquoi pas. J'ai surement dû hérité de cet aspect humain, la recherche de vérité existentielle. Probablement le seul lien qui me rattache encore à cette ancienne vie effacée de vide, alors je le préserve tant que je peux, peut être est-ce à vos yeux un signe de faiblesse mais, je le dis et je le redis cette pensée m'est indispensable. De cette nature de curiosité j'aime obtenir réponse quel qu'en soit le prix et le sacrifice, il n'y a rien de plus important pour moi que la vérité. Le mensonge m'est ainsi facilement considéré comme trahison au point de ne plus le supporter. On m'avait menti toute mon enfance sur ce qui était mes bases, alors comprenez mes sentiments. De cette obsession pour la vérité, je l'avoue je me suis endurcie mais pas vraiment de la façon dont j'aurais aimé être. J'ai gagné en impartialité et en intransigeance, me basant ainsi davantage sur les faits établis que sur les circonstances atténuantes. M'amenant ainsi à respecter avec dureté les lois naturelles et établies, laissant de côté mon propre jugement et mes propres envies... N'est-ce après tout pas cela, la vie d'un vrai Shinigami? Un soldat d'une société, ou plutôt d'une autorité rien de plus, ni moins... A vrai dire, ce n'est pas vraiment ce qui reflète le fond de mes pensées. Je pense que nous sommes avant tout les soldats au service de la paix. Cela va comme un devoir nécessaire pour tout Shinigami qui se respecte. Finalement être au service de la paix m'a toujours suivi malgré mes tendances enchainées. Vivre à travers les autres avec efficacité, c'est ce que j'aime. Banal? Mais personnellement indispensable.

Bon je ne vais pas vous le cacher, mise à part mes idéologies idylliques d'absurdités j'ai un caractère des plus pénibles et pourtant je souris quasiment tout le temps, quand il y a du soleil. Je suis très exigeante la plupart du temps envers moi-même. J'aime quand le travail est bien fait, nickel aucune bavure, propre, ça je pourrai à la limite être satisfaite. Enfin, cela ne m'empêche pas de rester bordélique en ce qui concerne mes affaires, non je rectifie ce bordel c'est mes affaires, j'ai un sens particulier pour m'y repérer après tout ce sont les miennes, et j'irai même jusqu'à dire que leur organisation est parfaitement contrôlée, c'est ma bulle dira-t-on. La précision, je crois que je l'ai dans le sang et ainsi que dans le tempérament. Mis à part, je balance la réalité trop rapidement et trop brute quand elle me semble évidente. Je manque souvent de tact, surement en raison du fait d'être restée trop longtemps dans cette bulle où tout me semblait évident et acquis, alors ce n'est pas toujours le cas à l'extérieur, malheureusement j'ai tendance à l'oublier. De plus, le fait que je sois extrêmement bornée ne facilite pas vraiment la tâche. Arrogante au sens où ce que je défends est juste et tant pis pour les conséquences. Rappelez vous, à la mort de Silver-chan, j'avais juré vider haut et fort le fond de mes pensées sans remords, pourvu que je n'ai de regrets. C'est donc avec une humeur lunatique, selon la qualité de mon moral, que je vacille entre devoir et besoin.

Oui sauvage alors. Sauvage parce que je m'échappe encore. Je m'étonne tous les jours de ce qu'il m'est admissible de faire et de ne pas faire. Quand il m'est possible de ressentir, de vivre libre, je recherche l'absolu, je n'ai pas de barrière, et j'ose dire que rien ne peut m'arrêter si ce n'est les répercussions physiques.

Ne me regardez pas comme cela, une gamine qui aime imposer ses désirs sur les autres. Je ne suis pas stupides, même si cela reste de la vérité, j'essaye de faire en sorte que le monde tourne dans un sens commun même si ce n'est pas le mien. Je n'ai vécu qu'une infime partie de mon existence, il y a des choses qui changeront au vue de ma personnalité, c'est certain, j'aurai le temps d'ici là de faire bien mieux, et que peut être le monde me paraîtra différent et plus accessible. Après tout je ne suis qu'une âme pensante, il y a d'innombrables choses qui m'échappent, à moi de les découvrir !




L'APPARENCE


Voilà, je dirais même enfin! On est arrivé au stade de l'aventure où je n'ai absolument aucun intérêt à vous détailler à quoi je ressemble. Pour vous dire quoi? Je suis une bombe fatale, je plie tout le monde rien qu'à mon regard et à mon souffle de fille bien rangée histoire de me donner des airs et de la valeur. Bah bah bah bah. J'ai été honnête avec vous tout au long du récit alors pourquoi vous mentir maintenant. Je suis une jeune femme qui se laisse guider par les nouveaux plaisirs qu'offrent la vie. L'aspect. Bien sûre c'est important. Dites moi le contraire et je vous montre à la seconde que vous n'êtes pas sérieux. L'apparence est la première chose que nos yeux nous montre. Vous dire à mon tour le contraire serait aussi une abnégation totale, c'est juste mon corps qui me dérange non pas son aspect, mais ce qu'il représente, une enveloppe charnelle ni plus ni moins.

Bon. Bon. Je dispose de 2 styles vestimentaires. Un pour le boulot et l'autre pour le reste. Pas assez? Eh bien, je suppose qu'il faut que j'approfondisse un peu plus, peut-être changeriez vous d'avis sur ce que je reflète, surement un peu plus banal, je vous en serez reconnaissante. Ma vie est partagée entre 2 passions, mon boulot qui reflète mon devoir, et ma liberté où je ne cesse de découvrir de nouveaux plaisirs. Dans le cas présent j'évite de mélanger les deux choses, ce qui influe considérablement mon aspect et son décalage. Lorsque je suis de service, je redeviens cette personne dure, inflexible mais sage. Mon kimono soyeux, sans une seule trace de souillure me rappelle la propreté à laquelle je m'étais réveillée et habituée au passé. J'avais un titre et je me devais le protéger par mes égards et jouer sur cet aspect corporel si peu significatif. Après tout, mon rang ne me donnait pas vraiment le choix, il fallait que je brille pour tous ceux qui comptaient sur moi, ainsi leur donnant l'impression que tout est sûr et certain, avec assurance et protection, la réussite n'en est que de plus belle. Je ne veux pas que l'on me regarde comme une incapable, une imposteur … Dur à croire pour quelqu'un qui n'accorde aucun mérite à l'aspect, comme quoi, le regard est une particularité thématique qui nous lie ou qui nous rapproche. Enfin. Quand il m'est possible de sortir de cette pression médiatique, je me libère. Je fume quand l'envie me prend, j'essaye de changer le plus possible d'univers, à commencer par les vêtements. La plupart du temps en débardeur ou en tenue légère laissant apparaître un imposant tatouage sur l'épaule droite. Seule Nakamari reste, toujours à proximité de moi. Bien sûre en réalité ce n'est pas aussi simple et explicite que ce que je peux avancer, ces deux aspects de ma personnalité font partie de moi, je ne peux les dissocier, c'est pour cela que je n'écoute et ne fais jamais ce qui m'est raisonnable de faire. Je "va et viens" de l'excentricité au sage, sans jamais trouver réponse. Peut-être un jour arriverai-je à réconcilier les deux.


Ma chevelure. Je ne la considère pas vraiment comme un ensemble de simples fibres capillaires. Pour dire vrai, je lui ai même trouvé un attachement particulier. Poussant sans s'interrompre, j'exprime une certaine admiration à l'égard de cette tignasse implacable et farouche, constituant mon montrait craché. C'est pour cela qu'il m'est impensable de les couper ou de les tailler serait comme retarder leur ascension à la liberté. Et puis j'ai toujours pensé que les cheveux longs reflétaient la sagesse, allez savoir la raison... Mon regard. Mon regard est si sincère, je vous défend de vous y laissez prendre. Oui c'est une arme redoutable, mais aussi un don du « ciel ». C'est d'ailleurs ce que je préfère dans une conversation, le moyen le plus sûr et rapide d'atteindre la personne en plein cœur, sans passer par les mots. J'ai besoin de mes yeux, et de ceux des autres pour ainsi admirer la beauté du cœur. C'est aussi par cet intermédiaire que j'ai connu mes plus grandes souffrances, mais pour rien au monde je ne les cèderai. Il y a tellement de choses à découvrir par leurs intermédiaire, peut-être quand j'en aurais fait le tour, je regarderai plus profondément, avec autre chose.

On m'a toujours dit que je me considérais davantage comme un homme, qu'une femme. Oh vous savez je ne renie rien, ça doit sûrement être vrai, mais vous devez avoir l'habitude maintenant, « peut importe ». Ma démarche et mes manières n'avaient rien de bien raffinés, au contraire je ne faisais pas beaucoup d'effort pour rentrer dans les normes qui délimitaient la femme traditionnelle. J'aime la confrontation, et puis au diable les manières. La vie est trop courte pour passer son temps derrière une image qui ne nous correspond pas, alors je cherche.

Mon corps. De taille normale pour une femme normale, je doute me différencier des autres dans ce domaine, si ce n'est peut être ma posture assez travaillée par les efforts physiques bien que je n'excède dans rien de bien excessif. Cependant, mes mollets et mes cuisses quant à eux, longs, fins et robustes dus à un entrainement excessif me permettent une endurance longue et un déplacement plutôt rapide sans vraiment y laisser des gouttes de sueurs. Il n'y a rien dont je risque d'avoir honte, mon corps reste mon corps, pourquoi lutter contre soit même, tant que cela n'handicape votre ascension, il n'y a rien à envier aux autres. C'est ainsi que je me fais mon portrait.







Dernière édition par Izanami Akimi le Mar 27 Juil - 17:20, édité 3 fois
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Izanami Akimi
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Izanami Akimi


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MessageSujet: Re: ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤   ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Icon_minitimeVen 30 Juil - 16:46

- Petit message pour vous signaler que j'ai fin fini l'intégralité de ma présentation même s'il me reste à corriger les Fauuuutes,
je ne pense pas que je changerai le contenu study .
- Je justifie par la même occaz le fait que je n'ai pas encore mentionné mes péripéties au sein du Corps des Necromanciens, ça je le réserve pour le Rp =)

Haem, j'espère que cela suffira. Je peux toujours vous faire la version longue ...

*Sifflote*

Sur ce, bonne lecture [Ah nan je vous jure! Je voulais pas autant mettre] et merde ><


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Gally Kewil

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MessageSujet: Re: ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤   ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Icon_minitimeSam 31 Juil - 2:14

Bienvenue, ma chère.

Validée en tant que Ex-Vice Capitaine de la 1ère division et Capitaine du Corps des Nécromanciens au rang de 16 E.
N'oublie pas de faire ta FT et bon jeu.

Ps : Drôle de titre.
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MessageSujet: Re: ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤   ¤ Qui pisse loin ménage ses pompes ¤ Icon_minitime

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