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 Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]

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Genesis Salvador
Ex-Octava || L'Endormi des Bacs à Sable
Genesis Salvador


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MessageSujet: Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]   Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw] Icon_minitimeSam 17 Juil - 15:32


Le ciel jadis azur était à présent déguisé d’une étendue infinie de sombres nuages annonçant l’inéluctable venue d’une terrible averse, d’un terrible orage, d’une terrible tempête. La chaleur persistait dans l’atmosphère au cœur des rafales de vents toutes aussi glaciales les unes que les autres. Cette association, cette alliance, cette fusion de l’air chaud avec l’air froid venait conforter l’arrivée d’un temps des plus catastrophiques sur une bien grande ville communément connu sous le nom de Karakura. Inutile de préciser que les humains, ayant élucidés quasiment tous les mystères sur les systèmes orageux, avaient déjà pris toutes les précautions pour ne point se voir foudroyés en restant hors de leur domicile. Portes, fenêtres et volets fermés, les quartiers, les rues, les avenues étaient d’un calme absolue. Pas un chat n’y était présent rendant le tout bien sobre, bien triste, bien mélancolique.

Néanmoins, seul un inconscient se tenait étendu sur le toit d’un immeuble, les yeux d’argents rivés sur le ciel apocalyptique, les mains remplissant la fonction d’oreillers. Bien évidement, ce drôle de bonhomme n’était autre que notre arrancar préféré à savoir Genesis Salvador qui était aux premières loges pour observer l’ampleur que pouvait prendre une colère céleste. N’avait-il donc pas conscience des affreuses conséquences qui pouvaient s’abattre sur lui à tout instant ? Probablement que non. En réalité, la réponse était tout autre. Qu’importe sa naïveté, il était tout de même au courant des répercussions que pouvaient occasionnés de tels phénomènes, ce n’était pas non plus un idiot finis, loin de là. Ce n’était surement pas la première fois qu’il était confronté à une telle expérience. Même si certains comportements laissaient à penser le contraire.

Cette atmosphère ténébreuse, aussi dangereuse puisse t’elle paraître restait néanmoins pour l’ex-Octava Espada une sorte de rituel ou il venait se plonger dans ses plus sombres souvenirs. Des souvenirs le ramenant à l’époque où il n’était encore que l’ombre d’un homme dont il ne connaissait rien du tout si ce n’est un aperçu de son degré de cruauté, de méchanceté, de monstruosité. Des souvenirs lui rappelant son ancienne vie ou meurtres, génocides et bains de sangs faisaient partis de son quotidien. Des souvenirs qui venaient crisper son petit cœur si fragile, si faible, si insignifiant lui rappelant fatalement le mal être, la peur, le dégoût qu’il avait pu ressentir lors de ses missions, de ses réunions, de ses observations dans ce monde mélancolique qui ne pardonnait pas la faiblesse de ses habitants.

Après tout, rien dans ce monde ne pouvait plus le rapprocher de son ancienne condition de vie que ces orages, ces tempêtes, ces catastrophes. Ils incarnaient dans ce monde la principale source de crainte. Une once de joie dans un cœur humain pouvant très bien se voir effacé à la venue de ces démons célestes qui dans un grondement titanesque, venaient imposer leurs dominations dans toute l’étendue sauvage. Aucunes technologies ne pouvaient atteindre ces divinités, l’unique chose que l’on pouvait faire était de se cacher et d’attendre, d’attendre que cette colère divine ne s’apaise. Oui cela faisait une bien belle métaphore de son ancien maître qui était si majestueux, si inatteignable, si respectable mais à la fois si dangereux, si invincible, si craint. Décidément, chaque fois que le jeunot venait se remettre en question sur sa trahison, il était définitivement satisfait de ses choix. A tel point que ça coulait presque de source pour lui de venir échapper à une réalité si alarmante.

Cependant, alors qui était au beau milieu d’une bien belle méditation, ce qui pouvait facilement être qualifiable de Garganta se matérialisa dans le ciel à cents mètres à peine de sa personne. Le temps que ça monte au cerveau, il fallut dix secondes au jeune vieillard pour se rendre compte du danger qui planait sur lui. La réaction à l’arrivée de ses démons fut immédiate. Aussitôt, il se jeta du haut du gratte ciel se laissant emporter dans une chute interminable. Qu’importe la raison de la venue de ce congénère, il ne devait impérativement point se faire repérer par celui-ci même si cela devait impliquer sa fuite. A mi chemin de sa descente, le bonhomme à la chevelure argentée usa d’un sonido pour se déporter dans le feuillage d’un arbre dissimulant du mieux qu’il put son Reiatsu. Il ne manquait plus qu’à espérer que ce visiteur indésirable ne passe son chemin, …



[Juste pour éviter toutes méprises, ce post ce déroule chronologiquement après celui que je fais avec Izumi, merci de votre compréhension]


Dernière édition par Genesis Salvador le Dim 18 Juil - 18:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]   Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw] Icon_minitimeSam 17 Juil - 19:46

Plic, plic, ploc, faisait la pluie qui martelait les immeubles, alors que le ciel s'ouvrait pour me laisser voir. L'aire un peu déconfite, la tristesse m'envahit, alors que je me réjouissait de me joindre à Karakura depuis une seconde fois suite à ma sortie avec Tsuyu. Une bouteille de saké entre les doigts, j'allais me diriger vers la rivière, y plonger les pieds et relaxer sous un soleil éclatant. Dégrafant mon corsage, ma peau claire resterait ainsi, mais au moins, les douces caresses de l'astre stellaire passerait ses simples doigts sur mon dos, me donnant un plaisir fou. Bien que la nuit était plus belle et plus majestueuse — et surtout plus froide — le jour avait certaine caractéristique charmante d'on je ne pouvais me passer. Hélas, alors que je m'apprêtais à sortir de la noirceur de mon passage, je tombai sur la ville dévastée par les flots. En plein orage, il n'y avait plus rien à tirer du beau temps et des sourires. De plus, j'allais friser, et être tremper. Seul un long bain chaud me fera alors du bien, et je ne pourrais profiter du sommeil de Rino pour... Bref, alors que je m'apprêtais à quitter, à refermer la bouche béante, un flux me parvint, comme lointain mais à la fois susceptible d'être une connaissance. Pivotant sur moi même, peut-être aurais-je la chance de tomber sur un parapluie tenu par un beau gentleman, et avec qui je pourrais partager ma bouteille d'alcool. L'embêtement était grand, car tomber sur un impertinent était également plausible. Ou bien chercher sans grand résultat, revenir bredouille. Donc, si je tournais le pas à l'instant, alors je manquerais peut-être une chance de plaisir mais restant au sec. Réfléchissant un instant, je penchai finalement vers la première option. Je sautai à pied joint dans le vide de la hauteur.
Tombant rapidement, alors que le Garganta se ferma dans un gargouillement sinistre, j'étais destiné à m'écraser. Et un sourire illuminait ma mort prochaine, alors que mes cheveux et mes vêtements étaient inévitablement attirés vers le haut. Bien vite, la distance qui me séparait du sol — mais aussi la vitesse — réduisait. En effet, j'accumulai une grande masse de reaitsu sous mes bottines pour finir par me stabiliser et poser pied au sol sans grand dommage. Hélas, la pluie avait déjà commencé son travail, et déjà, je n'étais confortable. Je regrettais déjà mon acte... Je m'en voulais. Hélas, les premiers pas avancés, une pièce de jouée, un mouvement en trop ne pouvais me faire reculer. D'un côté, je restais donc pessimiste, et de l'autre, positive. Une journée paradoxale qui s'annonçait... Et je ne pus que m'étirer les lèvres à nouveau pour m'aiguiller d'un autre sourire.
Je fermai les yeux, tentant de ressentir au maximum ce qui m'entourait. Et à part les gouttes d'eau qui s'écrasaient sans grâce au sol, il n'y avait vachement rien, pour tout dire. Mes sens étaient légèrement dégradés sous cette trombe d'eau et ma concentration suintait de mon esprit, ne voulant que capter un endroit où s'abriter. L'instinct de préservation, voilà. Mais je renonçai à toutes propositions et il finit par me lâcher, voyant bien qu'il n'aurait rien de bon. Puis, fronçant les sourcils d'une innocence candide, j'activai la plus fameuse des techniques en ma possession. Le simple Peskis, le radar incroyable des Arrancars, et qui étaient pour moi, un moyen de détection sans égal. Pour combler ma force douce, ma vitesse tranquille et mon caractère pacifique, on me demandait en échange souvent de détrousser les protagonistes pour que les brutes s'amusent, tandis que je siroterais un doux nectar. Et c'était également ainsi que je m'équipais de partenaire, pour combler mes manques. Tout pour dire que lorsque mon rayon de reaitsu invisible et presque insignifiant se dégagea de moi pour aller s'étendre sur un lieu à la ronde, prenant une bonne partie du centre ville — si ce n'était pas tout — sous mon amusement sensitif, je ne pus que m'empêcher de me détendre momentanément. Dans mon esprit s'allumaient de petits feux faibles et brouillés, signifiant les douces âmes sans valeur des idiots d'humains cachés dans leur demeure. L'orage leur faisait peur, et bien qu'il n'était pas trop proéminent, je l'acceptais, car ils me facilitaient la tâche. Ainsi, je n'aurais aucune fausse piste.
Et déjà, j'en avais une de concrète. Cette fois, c'était une flamme plus dense, mieux concentrée en un point, bien que lointaine. Cependant, elle semblait masquée derrière un voile de brume, ce qui m'empêchait la localiser facilement. Elle semblait se cacher, masquant ensuite son reaitsu pour ne pas que je m'approche. Bien qu'il n'était qu'une question de temps, la présence voulait garder ses distances. À cache-cache, un vrai jeu de petits enfants. Et la douceur de cet acte me fit chavirer : un faible homme qui fuyait pour ne pas croiser le fer avec ma splendeur, quelle douce attention. Hélas pour lui, même si il semblait vouloir m'éloigner en rejetant sa flamme de mon champ de vision, il n'avait qu'attisé le cas contraire, et sous une cascade de rires cristallin, je m'élançai vers le point luminescent faiblement. Les yeux fermés — sur une route déserte alors que je courrais en ligne droite ne m'étais pas dangereux — je suivais chaque trace, pour ensuite sauter et cambrioler légèrement, lui laissant le temps de fuir si je m'approchais. Ne m'aidant ni de Sonidos, ni de la hauteur pour chercher/trouver, il ne me fallait qu'un périmètre raisonnable pour le dénicher, mon Peskis Tendrá prenant la relève automatiquement. Car si il y avait bien une chose que la présence ne pouvait cacher, car ne sachant que je m'attardais également sur cela, était son aura. Bien que moins efficace pour localiser, voir impossible à utiliser pour cette tâche comme à la manière du Peskis simple, la chose était fort simple. Si il me fuyait, alors c'était qu'il m'observait et qu'il ne craignait que je le déniche. Son aura, si je m'en approchais, se verrait alors perturber et je le ressentirai, tout comme je pouvais sentir le parfum d'une fleure.

Arrête de courir petit bonhomme, je suis toute proche, et toute émoustillée. Approche, nous pourrions discuter !, lâchais-je haut et fort, alors que la distance entre nous s'évadait.

Le jeu tirait à sa fin. Mais je ne pouvais m'empêcher, malgré toute ma positivité, de laisser aller mon pessimiste et sombre côté garder une main sur le manche de mon zanpakutoh.
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Genesis Salvador
Ex-Octava || L'Endormi des Bacs à Sable
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]   Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw] Icon_minitimeSam 17 Juil - 22:25


Indiscutablement planqué dans l’un de ces immenses monstres feuillus, la prière était à présent de mise. En effet, l’idée même de se faire débusquer lui faisait froid dans le dos bien que l’humidité que venait lui infliger le ciel par le biais d’une multitude de gouttelettes d’eau ne l’aidait pas à apaiser ce sentiment des plus gênants. A vrai dire, s’éteindre en ce jour apocalyptique était loin de l’enchanter. Et encore, il restait une possibilité bien plus effrayante que la mort elle-même à savoir l’idée de se voir capturer par son ancienne camaraderie le rendant captif du monde dont il avait jusqu’à maintenant presque la phobie. Devoir subir les jurons, la colère, les coups de toute une population n’avait rien de très drôle, c’était même cauchemardesque. Le simple fait de s’imaginer dans une telle situation lui donnait des sueurs froides. Bien évidement, la pire des tortures serait de l’interdire de tout repos.

Cependant, malgré toutes ses peurs, une émotion absurde s’installa progressivement dans la chair et l’esprit de l’arrancar aux prunelles grisâtres au fur et à mesure que le temps passait. Dans l’impossibilité de bouger ne serait ce qu’un muscle, au lieu de trembloter jusqu’aux orteils priant pour la venue d’un quelconque dieu le sauvant de cette situation tragique comme l’aurait fait n’importe quel individu mentalement normal à sa place, ce drôle de phénomène lui vit l’ennui s’installer peu à peu en sa personnes transformant son regard précédemment pétrifié en un regard irrévocablement blasé. Son ennui se fit de plus en plus intense jusqu’à effacer de son esprit la raison même qui l’avait poussé à venir se nicher au cœur d’un arbre.

D’ailleurs, n’aillant pour unique paysage que de la végétation spécialement offerte par mère nature, l’ex-Octava Espada observa attentivement cette feuille qui se présentait devant son visage naïf d’adolescent. Cette feuille de couleur verte venant confirmer les rumeurs répandues par autrui spécifiant que la couleur d’une feuille était bien … le vert ! Cette feuille qui, comme ci elle venait envier les êtres vivants de vivre, de mourir, d’aimer, de détester, de pleurer, de rire, empruntait la forme d’un cœur. Justement, n’était ce pas ce qui avait été le moteur d’inspiration pour l’attribution du nom « charme » pour ce charmant végétal ? Sans doute, il fallait dire que chaque objet, chaque animal, chaque plante, chaque machine, chaque matière gagnaient leur nom d’un détail certes insignifiants mais propres à eux … Par contre pour ce qui était de l’écorce, qui venait habiller le tronc ainsi que les branches de l’arbre, il n’avait rien de bien spécial si ce n’était qu’il arboré une couleur commune à tout arbres à savoir le marron.

D’un côté, une partie tout bonnement douce, délicate, fragile, agréable de l’autre, une partie dure, ferme, solide, vulgaire. Comme quoi, même le plus banal des végétaux pouvait être comparable à l’humanité. Cette idée de mettre en commun le feuillage d’un arbre au vêtement d’un humain pouvait soulever bien des questions mais ne portait pas grand intérêt si ce n’est que pour faire une jolie comparaison ou métaphore dans un poème des plus fictifs. Comme d’habitude, réfléchissant à des sujets totalement dénués de sens, ses paupières se firent subitement plus lourdes. Sa force le quittant lentement mais surement, résistant un minimum fasse à cette fatigue conséquente, son corps pris fatalement le dessus sur son esprit le plongeant dans le néant total. Quoi de plus absurdes que de s’endormir en présence d’un potentiel adversaire ? Enfin bon, il ne fallait pas oublier que l’auteur de cet acte pathétique était Genesis. Après tout la stupidité n’avait aucunes limites chez cet étrange personnage qui ne tarda à perdre l’équilibre de sa branche laissant place à une longue chute aboutissant en l’impact entre son crâne et le béton ce qui eut pour effet de mélanger une partie de son fluide écarlate à la pluie occasionné par l’orage qui commençait déjà à lâcher ses premiers éclairs.

Se réveillant aussitôt, son premier réflexe fut de poser la paume de ses mains sur son visage ensanglanté sans doute pour mieux supporter cette douleur qui se faisait plutôt importante. Les paupières toujours fermées, roulant sur le sol à gauche, à droite, devant, derrière comme s’il avait le corps en feu, il finit tout de même par se calmer au bout de seulement cinq minutes. Bon, mis à part quelques gémissements, quelques larmes, le petit bonhomme s’était au moins abstenu de chialer haut et fort lui attribuant une infime chance de ne pas se faire repérer par le nouvel arrivant … Pas de bol … Alors qu’il ouvrait à peine les yeux, il put remarquer devant sa personne une fine silhouette restant de marbre face à une scène si pathétique. Aussitôt, là ou d’autres auraient foncés dans le tas agitant dans tout les sens leur arme, là ou d’autres auraient pris leurs jambes à leurs coups, là ou d’autres auraient tentés de dialoguer dans le plus grand calme afin de régler le tout à l’aimable, Genesis, lui, usa de sa technique suprême de l’autruche masquant son visage de ses deux mains … Inutile de préciser que cela ne le cachait en aucun cas de son vis-à-vis …

Prenant tout de même deux bonnes minutes pour se rendre compte de l’inefficacité de son arcane secrète, l’endormi dévoila son visage toujours recouvert de son sang à ce qui pouvait s’apparenter à … une femme ? Si ce n’était que ça, le traitre n’en aurait pas fait tout un plat … Néanmoins, il ne put passer à côté de l’accoutrement de celle-ci qui était à vrai dire, vraiment léger … Levant son doigt comme un élève le ferait pour prendre la parole, Genesis Salvador dit d’une voix bien naïve tout en dessinant un sourire amical sur son visage :

-Euh madame … Vous devriez vous couvrir davantage … Vous allez attraper froid sinon …

Minute … Qu’était-il en train de faire ? Logiquement, cette humaine devrait être dans l’incapacité de le voir ou de l’entendre … Cependant, celle-ci le regardait trop fixement pour que l’arrancar ne puisse affirmer qu’elle ne le voit pas vraiment. Mais qui était-elle dans ce cas ? Levant ses prunelles argentées un petit peu plus vers ce qui venait faire office de chapeau à la demoiselle, l’ex Octava constata avec effroi que ce chapeau était en vérité un masque brisé de Hollow ! C’était donc un arrancar ? Impossible ! C’était donc celui ayant infiltré la ville par le Garganta de tout à l’heure ? La poisse ! Sans compter le fait que l’intensité de l’énergie spirituelle de cette madame était un indice bien significatif de sa puissance incontestablement supérieur à celle du jeunot … En état d’alerte total, Genesis se recula gardant néanmoins sa position assise, le postérieur au sol. Le bras droit porté vers l’avant avec la poignée s’agitant dans tout les sens, l’arrancar dit d’une voix paniquée :

-Ne me faites pas mal ! J’ai rien fait ! Je suis un simple humain ! D’ailleurs je vous vois pas, je ne vous entends même pas donc épargnez moi s’il vous plait madame !

Détournant son regard de la personne se présentant face à lui tout en empruntant une mine laissant à croire qu’il ne la voyait effectivement pas ce qui en soit était ridicule puisqu’il était actuellement en train de lui adresser la parole. Le jeune homme espéra à présent que son histoire bidon ne paraisse point trop irréaliste …



Dernière édition par Genesis Salvador le Dim 18 Juil - 18:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]   Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw] Icon_minitimeDim 18 Juil - 3:00

Une ombre tomba d'un arbre, s'écrasant lamentablement au sol, suivie d'une gerbe de sang rouge et sûrement douloureuse. Puis le corps resta immobile, pour ensuite s'agiter sous la férocité de la douleur qui lui rongeait la figure, mais il finit tout de même par se calmer. Pendant ce temps, j'avançai lentement vers lui, amusée et inquiète, car à tout moment il pouvait se lever et m'attaquer. Même si il semblait faible, et que j'avais une once d'avance sur lui, et derrière son aura étrange d'enfant, se cachait celle d'un monstre assoiffé de sang, bien que cette sensation n'était encore que peu apparente. Je finis tout de même devant lui, en train de le juger d'un air sévère, comme si il avait été mon propre enfant et que le sang qui maculait son visage était une bêtise immonde. Puis mon regard prit l'air attendrit d'une mère et ma main vint ébouriffer les cheveux de l'enfant. Il répondit en se cachant la figure, de ses deux mains, daignant me regarder. La pluie tombait toujours, mais nous étions abrités sous l'arbre, et sa dense chevelure verte filtrait les gouttes, nous aspergeant donc qu'à moitié. C'était déjà un bon début.
Alors que l'enfant s'entêtait à se cacher, je levai le regard, plongeant mes iris solaires à travers le rideau de pluie. J'étais complètement détrempée, et pour l'avouer, j'étais fortement déçue de ma trouvaille. Il ne mesurait qu'à peine trois pommes, sans la maturité apparente nécessaire pour fournir du plaisir. Une moue désagréable s'installa alors, déchirant ma beauté. L'orage commençait à frapper du pied et à zébrer son costume de lumière, tandis qu'il redoublait d'ardeur pour détremper le paysage. Et les feuilles cédèrent vite, laissant un bac d'eau métaphorique tomber sur nos deux personnalités. Trempée comme je ne pourrais plus l'être, à moins de me coucher dans un lac et y rester longtemps, jusqu'à ce que ma fine peau soit toute ridée, la vue commençait à me perdre derrière mes cheveux qui s'aplatissaient devant mes yeux. Mon uniforme original, tout fait de blanc, ne résista point longtemps pour laisser paraître la teinte de ma peau à des endroits plutôt douteux, et la colère bouillait en moi. Il ne manquait pas gros pour me faire éclater, car les événements étaient contre moi. Ma personnalité perfide montait, la traître, grimpant le long de l'échine pour reprendre les commandes : et tout ça sans ma resurrección ! Les dents grinçantes, la haine coulant avec les gouttes qui glissaient. Serrant le poing pour me contenir, je n'allais quand même pas céder sous les menaces du destin, pour ne pas me rabaisser au niveau de Tsumi ou bien de Karaleth, les deux impertinentes. La main à la poignée de mon arme commença tout de même à trembler, et légèrement, je la crissai le long de son fourreau. La laideur m'envahissait, c'était tout dire.
Et au comble de tout, le gamin s'agita, levant la main légère pour m'adresser la question. Comme si j'avais le temps de lui prêter mon peu de patience. Hélas, je ne pouvais me défouler sur l'enfant. Alors, en signe d'attention, je lui lançai froidement mon regard des plus cruels et l'obligeai à parler, le fixant d'un air hautain. Il ne sembla pas intimidé sur le moment, ce qui exacerba ma rage grandissante. Mais reprends-toi, Liefde, me sermonnais-je !

Me couvrir avec quoi, jeune impertinent ?! Tu ne vois pas que je ne suis venu sans grand habit, cherchant un endroit pour prendre du soleil et savourer mon flacon de saké maintenant gâché, car l'eau y a coulé. Ah ! ta simple vue m'exaspère ! Déguerpis vite du plancher si tu ne veux pas teinter de ma lame !, éclatais-je avec fureur, voyant d'autan plus qu'il ne portait plus l'attention sur mon discours furieux.

Je suivis son regard, levant les prunelles pour m'apercevoir qu'il fixait mon diadème d'os. Il semblait durement surpris, la lividité le prenant d'assaut. Il regrettais donc de m'avoir reconnue, comme un arrancar. Hélas, je connaissais ce genre de reaitsu, bien différent de celui des humains qu'il tenta de joindre d'un mensonge. Il osait donc me défier, fuyant certes mon regard, mais pour mieux me narguer et se jouer de ma présence. Et j'avais la nette impression qu'il souriait — bien que ce fus le contraire pourtant — et la seule envie de lui faire mordre la poussière me pris. Ce fut un drôle de sentiment, puisque je ne le ressentais que peu souvent. Cherchant la grâce du combat avec le règlement de comptes, je ne m'adonnais jamais à ce genre de bassesses. Cependant, aujourd'hui, sous le déluge, était un jour bien différent. De plus, il n'y avait aucun de mes congénères pour m'apercevoir, et la seule identité qui, pourtant subtile, aurait une chance de laisser échapper la maladresse qu'il m'avait vue sous cet état était ce jeune «humain» ! Je me donnais donc comme tâche d'éradiquer toute source de futurs problèmes.
Levant un bras, je crispai mes doigts en serres aiguisés, pour ensuite charger doucement un Cero malsain. Je profitai de la position du jeune pour lui foudroyer le dos, alors qu'il tentait toujours de me faire croire sa petite histoire de race. Et même si je me trompais en ressentant sa flamme, même si il s'avérait que la colère m'aveuglait, en plus d'exploser le voyeur, j'éliminerait un faible des trois mondes, ce qui était une chose de bon. Mais alors que mon Cero parvenait à son paroxysme, prêt pour être déclenché et envoyé, je bougeai à la dernière seconde, abandonnant mon rictus étrange. Le rayon fonça vers une baraque sur le côté de la route, la brûlant et l'anéantissant par le fait même. Au diable les monstres de faiblesses qui y résidaient. Puis, je dégageai la voie d'un Sonido, me retrouvant de nouveau sous la trombe d'eau — bien qu'elle m'importait peu, car en dessous de ou non de l'arbre semblait mouiller autant. Je pointai du doigt l'autruche, rageant un moment. Le visage de l'enfant commençait à se nettoyer sous l'influence de la nature.

Je ne te tuerai pas tant que je ne saurai pas ton nom, gamin. Les brutes disent qu'il ne faut pas savoir le nom de celui que tu vas tuer, mais je ne suis pas comme eux. De plus, ils disent qu'il faut dire le sien, pour ainsi prononcer le souvenir de celui qui t'a battu. Je suis donc Liefde Schaduw, Octava Espada, celle qui t'écrasera !

Je m'empêchai de penser à Karaleth, car mon comportement, me semblait-il, se rapportait au sien.
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]   Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw] Icon_minitimeDim 18 Juil - 15:28




La femme qui se présentait à lui était des plus étranges si ce n’est plus que le jeunot. En effet, alors que Genesis effectuait ce qui pouvait s’apparenter à une pièce de théâtre, celle-ci réagit de la façon la plus bizarre possible. N’était-elle pas de ces êtres sans cœurs qui ne vivaient que pour le meurtre ? Quoi de plus étonnant que de recevoir son affection comme une mère partagerait son amour avec son enfant. Sa main était d’une douceur majestueuse même si ce détail ne suffisait pas à rassurer l’ancien numéro Huit. Malgré tout, alors que la pluie prenait de l’ampleur au fur et à mesure que le temps passait, l’humeur de la madame se faisait de plus en plus tendue. Cette première réponse qu’elle lui offrait en était une belle preuve ou elle n’hésitait point à le comparer à « un jeune impertinent ». Il hésita à lui proposer devenir s’installer avec lui dans une poubelle lorsqu’elle précisa qu’elle n’avait rien d’autre à se mettre sur le dos mais une sorte d’instinct animal le motiva à s’abstenir de toutes initiatives sous peine de se voir désintégré à la seconde qui suit.

C’est alors qu’à sa deuxième prise de parole, l’arrancar explosa littéralement pour on ne sait quelle raison. En effet, tentant de convaincre son interlocuteur de son appartenance à la race humaine, il ne put que paniquer davantage lorsqu’il vit se matérialiser l’un de ces cero destructeurs dans la paume de son vis-à-vis. Sa voix se vit plus craintive et ses gestes plus amples. Rien ne semblait la convaincre de stopper son coup. Au moment ou l’orbe lumineuse était à l’apogée de sa formation, là ou il aurait parfaitement pu s’éclipser d’un coup de sonido, il se contenta de rester de marbre, se mettant en position de fœtus, les bras protégeant sa tête. Une position similaire à ce qu’aurait pu prendre un gosse à l’arrivée de la fessée du parent. Cependant, à sa plus grande surprise, alors que ses paupières étaient complètement closes ne pouvant supporter de voir ça, un bruit assourdissant se produisit non loin de lui plus précisément en direction de la résidence d’un habitant humain de la ville. Sa première pensée se manifesta en un soupçon d’espoir d’espérer que personne ne se trouvait à l’intérieur au moment de l’explosion.

Le sang précédemment présent sur son visage s’effaça progressivement sous l’influence de la pluie le rendant plus propre et pur d’il y a quelques secondes. Reportant son attention sur l’auteur de cette destruction matériel, se fut sans trop d’étonnement qu’il constata que celle-ci était toujours aussi enragée que tout à l’heure ce qui n’aidait point le jeune homme aux pupilles grisâtres à se rassurer. C’est à ce moment que le protagoniste devant sa personne appliqua un sonido se retrouvant subitement à un mètre à peine de lui, le doigt brandit vers le bas ou se situait le jeune vieillard, démarrant une nouvelle prise de parole d’un ton terriblement supérieur. Bien entendu elle n’avait pas tort de réagir de la sorte, car elle était mathématiquement supérieure à l’endormi en termes de puissance. Liefde Schaduw ? Un nom bien joli, bien mignon, bien original … Octava Espada ? Un grade bien terrifiant, bien honorable, bien familier … Aux premiers abords, l’arrancar à la chevelure grisâtre sembla comprendre qu’elle désirait connaître son nom avant de ne lui faire un truc qu’il venait déjà d’oublier. Reprenant sa mine candide avec sourire et tout et tout, Genesis répondit en toute normalité sans l’ombre d’une quelconque crainte dans sa parole :

-Moi je m’appelle Genesis Salvador, ancien Octava Espa…. Euh ancien Poc Tava d’Espagne ! C’est un métier peu répandu dans le monde que peu de personnes connaissent. C’est d’ailleurs pour cette raison que … Je suis actuellement au chômage …

Tentant de se rattraper par le biais d’un rire innocent, c’est alors qu’il se souvenu du désir de sa partenaire de discussion à venir porter atteinte à son espérance de vie …. De suite, des gouttes de sueurs froides perlèrent en grand nombre sur le visage du traitre se mélangeant à celles de la pluie … Se faisant de plus en plus tremblotant, de marbre comme pétrifié à cette constatation … L’arrivée des cornes ne venaient point arranger le problème. Ce devait même grandement amplifier la haine de cette madame qui semblait détester plus que tout au monde ce temps catastrophique… Se relevant lentement, Genesis Salvador recula discrètement pas par pas, détournant à nouveau légèrement son regard de son assaillant tout en sifflotant. D’un bruit sourd, il disparut du champ de vision de la belle à l’aide de cette technique de déplacement à très grande vitesse dont le nom était si prononcé qu’il ne valait même plus la peine qu’on le cite à nouveau … Réutilisant cette même combinaison à plusieurs reprises, le Candide traversa rues et quartiers à grande vitesse jusqu’à ne traverser littéralement les vitres d’un autre immeuble à environ cent mètres de hauteur du sol.

Les bouts de verres plantés un petit peu partout sur son corps, ne prenant pas garde à la mine terrifiée des employés qui quittaient actuellement les lieux justifiant cet accident comme une probable fuite de gaz ou encore le fruit du travail de terroristes professionnels … Pourquoi n’envisageaient-ils jamais la possibilité que ce soit un fantôme qui n’explose la vitre en la traversant ? L’idée pouvait certes paraître extravagante, mais au moins pour une fois, ils auraient raisons. Gardant à l’esprit qu’il était poursuivit par cette dénommée Schaduw, l’ex Octava Espada courut à toute vitesse jusqu’au milieu de la pièce pour n’ensuite se cacher sous un bureau. Une peur insignifiante le rongeant, il oublia même de sceller son Reiatsu … Néanmoins, le bon côté dans tout ça, c’est qu’il était enfin au sec …


Dernière édition par Genesis Salvador le Mer 21 Juil - 12:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]   Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw] Icon_minitimeMer 21 Juil - 4:41

Et alors qu’il se fourvoyait dans ses mots, essayant encore une fois de se rouler de moi, j’étirai toujours d’avantage mon rictus hideux. Voilà donc la raison, à part son origine raciale, pourquoi je me sentais proche de lui. Un ancien Espada, un ancien de mon rang, quoi qu’il était présentement sûrement plus faible. Qu’avait-il mérité pour être banni, pour se voir enlevé ses fonctions et les laisser à une femme, sûrement quelques années plus tard, puisque je n’avais aucun souvenir de ce gamin. Il m’intriguait d’avantage qu’il m'enrageait, et peu à peu, la haine que je supportais dans mon coeur contre le destin s’effaçait, diminuant à l’instar de l’eau d’une cruche que l’on versait. Je sentais l’émotion couler le long de mes hanches, puis mes cuisses, mes mollets, pour aller se perdre dans mon chakra de la terre : mes pieds. Et je finis par réorganiser un calme tangible mais toujours fragile, qui ne me permettrait cependant pas de tenir face à une seconde moquerie de l’enfant. Et même si je savais que la haine m’enlaidissait, détruire les impertinents était un passe-temps plus rustique, mais ô combien plus agréable — et surtout moins superficiel que se farder et soigner sa grâce et sa ligne, car oui, je ne suis pas juste une image superficielle ! Fermant les yeux pour l’espace d’un instant, je respirai lentement, provocant définitivement un temps d’arrêt pour toute mon impétuosité et mon agression contre ces gouttes de pluie, qui ne m’avait finalement rien fait, étant seulement là où je ne voulais pas. Comprenant également que je n’aurai, malgré tout mes charmes et bonnes volontés, la main basse sur la nature, il me fallait laisser choir mes idées de destructions. Mais surtout, je n’étais pas une brute, comme je m’étais entêtée à expliquer à Genesis, sachant pertinemment tout compte fait que je me trahissais ; que je trahissais mes idéaux premiers. La haine vient lorsque j'éclose, et pas avant ! Un sourire revint apaisé mon visage déchiré, et j’ouvris les yeux pour fixer mon compagnon candide. Las, il n’était plus, seul un filet de reaitsu trahissait sa fuite. D’un soupir désespéré, je me forçai pour le retracer lentement, laissant le jeu se prêter à la situation. Allez, une chasse de nouveau ma belle Liefde, et si il continu ainsi, tus-le, il ne mérite pas de vivre !
Avec grâce, je projetai un bras devant, pour ensuite pointer mon pied droit et avancer tranquillement, à l’instar d’un chassé de ballerine. Mon esprit traçait les sillons du fluide du garçon, car malgré ses Sonidos, à part prendre bien de l’avance, il ne masquait en rien sa présence. Laissant des tâches un peu partout, et parfois des tracés bien visibles, je n’avais qu’à reproduire lentement son chemin, actionnant parfois l’ultra vitesse, mais pour aboutir à la même arrivée : une traque sous une pluie ennuyante. Néanmoins, je gardais sourire et petits rires, pour ne pas re-sombrer dans les méandres de la colère indéfinie. À travers rues et ruelles, je faisais peu de détours et je finis pas aboutir devant ce grand immeuble, haut d’une centaine d’étages, et où, drôlement, Genesis semblait s’être réfugié. Je dressai une main sur le crâne, m’exaspérant de l’effort d’aller le rejoindre. Prendre la porte serait possible, mais me sentir et fuir par la fenêtre cassée — le sachant grâce aux morceaux de verre éparpillé au sol, devant moi — et m’épuiser d’avantage ne me disait rien qui aille pour mon moral à fleur de peau. Prenant une grande inspiration, je gonflai la poitrine et j’expirai rapidement, me projetant d’un saut sur le toit d’une maison proche. Puis, j’accumulai les particules spirituelles environnantes et commença rapidement mon ascension au sommet. Ce ne fut cependant pas si difficile que je m’étais laissé croire, et je repassai par le même chemin que l’ancien Octava avant moi.
Je fis attention pour ne pas piler sur les morceaux de verre, quoi que mon hierro et mes bottines ne protégeraient facilement et sans aide supplémentaire. C’était en fait surtout pour marquer mon apparition, détroussant les spectateurs de la scène de Genesis, et de son soit-disant fantôme, de leurs respirations, ma force spirituelle les écrasant. Bien qu’elle n’était pas si accentué, je gardais une manière de bien les prendre dans mon filet et de les écraser sans peine. Et une chance que je ne possédais pas le Gonzui ! Me déhanchant sensiblement, je passai à travers cette masse faiblarde pour rejoindre Genesis, sous sa table — je l’avais donc repéré, ce n’est pas un coup de chance.
Je me pencha vers l’avant, laissant une vue plongeante sur mon décolletée, en mettant une main sur la cuisse ; l’autre se trouvait au niveau de mes yeux, balançant un doux doigt de reproche. Puis je glissai d’une voix sensuelle au vieil enfant :

Petit voyou, me faire traverser le centre-ville ainsi, sans même daigner m’accorder ton bras...

Je me relevai, pour ensuite posai une main sur la table et la tirai vers moi, pour ensuite la glisser sur le côté, et ainsi dévoiler le malotru. Je le toisa une seconde, inspectant ce corps juvénile. Il n’avait pas l’étoffe d’un homme, mais surtout, mon émoi retomba. Je m’étais légèrement emporté, imaginant encore que je coursais derrière un bel adulte. Une froideur s’installa sur mon visage, et la neutralité foudroya l’enfant.

N’essaye plus de me berner, Genesis. Tu es arrancar, et plus est, ancien Espada. Nous avons néanmoins le rang en commun. Cependant, tu s’es très bien que, à l’instar d’une vulgaire mouche, je t’écraserais à mon moindre caprice — bien que pour une mouche, je n’oserais toucher. Plus d'entourloupettes, ni de cachotterie entre toi et moi. Ton entré est malheureusement troublé par ma présence, te rendre à la porte : je t’y rejoindrais en deux temps, trois mouvements. Et malgré le fait que tu traverserais le bois, le mur, quelques balas bien placé, et ta course serait vite méprisée. La main à la garde de mon sabre, un geste, ta tête tombe — bien que encore une fois, j’aimerais que ce soit un subordonné qui te fasse ce supplice... Finalement, tu as dû le savoir, non, que je suis une spécialiste en traque, et même m’échapper ne garantirait aucune chance de victoire. Alors, on se résigne à conter des conneries, Genesis, le Poc tava d’Espagne ?

Et bien que certaine affirmations n’étaient autre que des mensonges dorés, je m’efforçais pour faire jaillir la crainte à son esprit, et ainsi éviter toute maculation d’hémoglobine. La pièce n’étant pas belle, mais ayant un certain potentiel de style, la gâché de sang spirituel, bien qu’invisible pour de simples humains, détruirait mon goût de se retrouver dans cette pièce. Et puisque je saurai que trop déçu pour m’en retourner en laissant l’environnement comme tel, je ferai explosai l’étage à son grand complet. Hélas, mon vêtement pourrait en écoper, et finalement, je n’aurais que récolter que des malheurs à le poursuivre... Genesis, ne fait pas l’imbécile, plaît-il !
Puis je tirai à moi une chaise anodine, les humains trop préoccupés à vomir leurs tripes sous la pression que j’exerçais pour remarquer un second événement paranormal. M’installant du mieux que je pouvais, remarquant néanmoins qu’un bon sofa de mes quartiers me manquaient, je croisai une jambe pour ensuite regarder d’un air hautain le garçon. Bien qu’il pouvait interprété comme il le voulait ce signe insignifiant, il planait tout de même un air de défi. Mon or perçant les prunelles du gamin. Il gardait un air fragile, ce qui me porta à lui passer une main réconfortante sur la joue, pour ensuite reprendre ma position.

Qui es-tu et pourquoi ne te connais-je pas, bien que cela fait quelques années que je fréquente l’Espada ?

Je n’étais plus sur mes gardes.
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]   Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw] Icon_minitimeMer 21 Juil - 16:30

Immobile, de marbre, figé, statique, inerte, qu’importe le choix du mot, tous définissaient à merveille la dégaine actuelle de l’arrancar aux pupilles pâles. Après tout, dans une situation, ou tout bruit pouvait se résumer à une mort instantanée, même Genesis avait conscience que dans le cas présent, il valait mieux se faire passer pour mort. Une tâche qui ne devrait pas poser trop de problème surtout que le jeunot était indiscutablement spécialiste dans l’art de ne pas exister. Ne plus bouger, ne plus respirer, ne plus penser, ça n’avait pas l’air si compliqué que ça. Dommage que le petit bonhomme n’ait oublié dans son planning de dissimuler son énergie spirituelle. Ce minutieux détail lui aurait peut être permis de ne point sentir venir la présence de son meurtrier s’approcher à une vitesse folle de sa position. Etant d’une merdicité sans égal dans le domaine du camouflage, il n’eut même pas le réflexe de rattraper son erreur lui attribuant une infime chance de passer outre le courroux de la demoiselle préférant plutôt s’entêter à cesser toute respiration en bloquant toute voie de circulation avec ses deux mains faisant présentement office de bouchons à la bouche ainsi qu’au nez.

D’ailleurs, le problème n’était point que l’ex Octava Espada ne voulait pas dissimuler son Reiatsu mais plutôt qu’il ne s’était toujours pas rendu compte de son erreur. Bien sur, cette inattention soulignant une fois de plus d’une manière des plus irréfutables son inconscience, sa stupidité, sa naïveté, ne vous attendez pas non plus à ce qu’il quitte les lieux avant l’arrivée de Liefde … Non, lui laisser tout le temps de se rendre jusqu’à l’immeuble, lui laisser tout le temps de s’élever dans les aires jusqu’à l’étage fatidique, lui laisser tout le temps de traverser la pièce paraissait pour l’ancien numéro Huit parfaitement logique. C’était à se demander s’il avait conscience que si sa poursuivante s’avançait avec assurance vers sa cachette sans jamais ne se tromper dans sa destination, c’était surement qu’elle avait déjà conscience de la position exacte du gamin dans la ville. Les pas de la dame raisonnant dans l’étage se faisant de plus en plus intenses, ne trouvant aucunes alternatives pour se sortir de ce pétrin, son premier réflexe fut de protéger son visage avec ses bras alors même que Schaduw séparait Genesis de sa cachette comme un docteur séparerait un bébé de son cordon ombilical …

L’image avait beau paraître totalement absurde et sans rapport, que ce soit dans la métaphore ou la réalité, les deux outils de comparaisons se voyaient pourtant tout deux privés de leur unique protection les rendant inéluctablement … Impuissants … Ne daignant même pas porter un regard sur ce qui était à présent facilement qualifiable de faucheur, le traitre ne put qu’être surpris à l’absence de toute aura et intentions meurtrières dans les gestes ainsi que les mots de l’Octava Espada actuelle. Baissant ses deux boucliers aussi fins que des cures dents juste assez bas pour dévoiler son visage à la madame, Genesis Salvador put constater avec stupeur que son interlocuteur … lui souriait … Ou tout du moins, elle n’empruntait pas cette grimace terrifiante de tout à l’heure qui avait sut convaincre le petit Candide à prendre la fuite. Etait-elle ce qu’on pouvait qualifier de « cas atteint de Schizophrénie » ? Tout ce qu’elle offrit en guise de punition fut de balancer son index à gauche, à droite tout en le reprochant de ne pas lui avoir … Accordé son bras ? Premier degrés qu’il était, il vu tout de suite dans ces mots son bras quittant le reste de son corps se retrouvant dans ceux de cette drôle de dame. Etait-elle ce que l’on pouvait qualifier de « cas atteint de cannibalisme » ? Cela faisant beaucoup de symptômes pour une seule et même personne, l’arrancar à la chevelure grisâtre dirigea son regard d’ultime méfiance sur la carnivore, tout en cachant un minimum ses deux bras en les croisant derrière son dos.

C’est alors que la voix de Liefde Schaduw se fit plus terrifiante que jamais déblatérant carrément un discours entier basé sur la menace et l’ironie. C’est qu’elle semblait l’avoir mal le fait que le jeune homme ait pris la poudre d’escampette tout à l’heure. N’était ce pas compréhensible sa réaction ? Après tout, avant ça, elle l’avait tout de même menacé de mort. Aillant parfaitement conscience de la différence de puissance entre sa personne et son camarade de discussion, il était clair qu’il ne lui tiendrait pas tête plus longtemps. Il ne faisait pas non plus parti de ces candidats au suicide qui se seraient aussitôt jetés sur cette Espada à l’instant même ou elle aurait déclaré qu’elle ferait tout son possible pour écourter l’espérance de vie de son opposant. Bien sur, maintenant qu’il avait été cerné par sa poursuivante, il s’abstiendrait d’énerver davantage la nouvelle héritière du Huitième rang de l’Espada qui avait déjà fait preuve d’une grande bonté en ne l’aillant pas exterminé à vue. Faisant un simple hochement de tête vertical pour faire comprendre qu’il prendrait en compte les consignes, c’est alors que le protagoniste face à lui ne lui posa une question des plus … Gênantes … Grattant sa nuque pour exprimer son embarras, Genesis répondit tout de même en portant le regard non pas vers les prunelles ensoleillés de Schaduw, mais plutôt vers ce carrelage sombre qui recouvrait le sol :

-Qui je suis ? Et bien comme accidentellement cité tout à l’heure … L’ancien détenteur du numéro Huit de L’Espada … Si tu ne me connais pas malgré le fait que tu sois présent depuis une bonne paire d’année dans l’Espada, c’est que je l’ai … quitté il y a plus longtemps encore … L’ambiance qui y régnait là bas était … bien trop sauvage pour moi … Ce doit être pour cette raison que je suis parti … C’est aussi pour cette raison que je fuis tout ce qui peut s’attacher à ce monde …

Marquant un nombre affolant de pauses durant sa prise de parole, vérifiant de temps à autres que cette femme n’essaie pas d’écraser un nouveau cero comme tout à l’heure sur sa petite personne. Le traitre attendit un petit moment avant de ne reprendre cette fois en fixant bien dans les yeux son interlocutrice :

-Et vous ? Qu’est ce qui vous attache à l’Hueco Mundo ? Vous n’allez quand même pas dire que vous appréciez l’atmosphère qui y règne, si ?

Se relevant lentement pour n’ensuite ne se replacer d’un bond en position tailleur juste devant la madame afin de pouvoir lui parler sans n’être gêné par l’inconfort, il oublia presque le détail de la tentative de meurtre dont il avait faillit être victime. A présent, il n’attendait plus que la réponse de son vis-à-vis.
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]   Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw] Icon_minitimeJeu 22 Juil - 3:54

Je laissai un doux regard toiser un moment Genesis, maintenant que je savais légèrement mieux qui il était. Assis ainsi, devant moi, après sa révélation, bien que c'était drôle, changeait tout ma perception du gamin. Il était en fait très vieux, et sa moral n'était celui d'un enfant. Et son apparence, encore trop douce pour faire bouillir en moi de l’envie de le caresser et le charmer pour profiter, était nettement compensé par son côté de vieux garçon craquant qui regrettait la douleur et la violence. Seulement, nos personnalités ne s’accordaient et ne s’accorderaient jamais, car j’aimais trop les hommes dans ce grand palais tout de blanc. En chacun de nous il y a cette douce perversion, que la bête ne pourrait se passer. Genesis mentait d’un côté, car il ne pouvait avoir vraiment renié la violence et le sang. Un hollow, de nature, est sauvage et sanguinaire, alors pourquoi l’arrancar, le résultat d’un acte cannibale épouvantable, ne serait-il pas aussi cruel ? Certes, tout comme moi, plusieurs gardaient un esprit pur et sain d’apparence ; mais comme je l’avais si bien montré plus tôt, nous sommes tous capable de cette part noir de nôtre âme. Ce Genesis devait, toujours à mon instar, être des plus abominables en se réveillant, en descellant son pouvoir ! L’Espada est dite comme étant l’Épée, l’arme de Las Noches, le dernier et soudain recours ! En faire partie est un honneur dans tout le Hueco Mondo, et nous ne sommes pas juste choisie pour nôtre puissance pure mais également pour nôtre sens de la destruction et de la recherche de la mort. N’est-ce pas vrai que nous avons chacun une voie qui nous associes à une manière de crever. Et bien que certaines sont plus calmes que d’autres, tout comme Absalon avec sa solitude, ou moi avec ma traîtrise, le fond de vérité restait proche de la surface : nôtre resurrección restait tout de même l’image qui la représentait, cette voie. Alors, poser une question comme si oui ou non je me plaisais dans l’ambiance sauvage qui régnait à Las Noches, je ne pouvais m’empêcher de soupirer, sachant pertinemment que la réponse était sans équivoque : oui !
Mais en digne représentante du sexe féminin du grand palais de la nuit, je me devais néanmoins d’être moins impartiale et de laisser planer le doute, comme si c’est vrai que ma nature de jolie dame pouvait influencer sur mes origines ; comme le laissait penser la tournure de phrase du renégat. Puis, après un long moment, je répondais nonchalamment :

Si, désolée. En fait, cette atmosphère d’homme virile qui ne demande qu’à se taille une place dans l’Espada me comble énormément. De plus, ce Tsukaru est un garçon charmant et populaire, tout en gardant une certaine distance avec ses sujets et laissant voir sa puissance, menant le groupe facilement. Et c’est tout ce dont j’ai besoin, pour l’instant. Un endroit et suivre les ordres et ne plus les donner.

Je scrutai son expression — et son aura — pour savoir ce qu’il penserait de cette affirmation. Je plissai légèrement les paupières, soupçonneuse. Il fuyait tout attachement avec mon monde, et s’était compréhensible. Mais d’un autre côté, cela pointait également ses défauts... Il devait avoir commis quelques actes irrépressibles, coupable de la peine de mort.

Parles moi de ce pourquoi on t’accuse, car tu ne pourras cacher que tu fuis à cause d’une certaine traîtrise... À moins, bien sûr, que tu veuilles vraiment vivre dans ton monde de paix imaginaire. Mais pour tout dire, tu n’as pas l’air d’un gnome du bonheur. (Je levai les yeux au ciel.) Et bien sûr, si tu ne me dis pas la vérité, cette-fois, je jures de sortir ma lame pour transpercer ta cachotterie. Et j’espère que ce n’est pas un acte qui mérite la peine de mort, car je ne me ferai pas un plaisir de t’accorder ce châtiment.

Je venais tout bonnement de changer d’état d’esprit.


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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]   Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw] Icon_minitimeVen 23 Juil - 17:00

Ecoutant avec attention son interlocutrice, la surprise fut bien marquée dans ses prunelles d’argents lorsqu’il entendit la réponse de celle-ci. Après tout, elle était un membre à part entière de ce groupuscule de monstre. Elle partageait aussi bien les valeurs que les principes de ce monde ou seul la loi du plus fort régissait ces terres désertiques. Au fond, chacun était comme il était, l’ex Octava Espada n’avait aucuns jugements à se faire sur son vis-à-vis bien qu’il avait du mal à respecter sa pensée. L’attachement de cette femme se fondant principalement sur le romantisme, il était clair qu’elle ne partageait aucuns points communs avec le jeune homme qui lui ne comprenait strictement rien à l’amour. Ou résidait l’utilité d’une telle relation si ce n’était qu’elle installait un bien grand mal dans le cas d’une inéluctable rupture. Rien de ce monde n’étant en mesure de défier le temps lui-même, le tout se voyant soumis aux plaisirs, aux douleurs, aux normes éphémères. Ce lien dit incassable que laissait entendre l’amour se voyait pourtant chaque jour faiblir, les défauts de la matière ressortant un peu plus au fil du temps jusqu’à ne se briser totalement lorsque sa faiblesse atteint son apogée.

Déjà qu’une amitié était un mystère totale pour l’endormi, il fallait avouer que la nature n’avait pas été très charitable envers sa personne en faisant de lui un Hollow. Une race ou l’affection n’avait pas lieu d’être. Une espèce qui conduisait fatalement à la solitude la plus totale. Vivre en monstre, c’était avant toute chose vivre en étant évité, vivre en étant craint, vivre en étant détesté. Une vie peu enviable en bref. Qu’importe le fait qu’il ait retrouvé un semblant de raison lors de son arrancarisation, son statut précédent n’avait en rien évolué si ce n’était qu’il inspirait encore plus la peur chez autrui que dans son sombre passé alors qu’il s’était pourtant un peu plus rapproché de l’humain. Apprécier cette condition, n’était ce pas non plus aimé le masochisme ? Sur ce point, il était loin d’être sur la même longueur d’onde de ses compères qui s’abreuvaient du malheur des autres. Cette façon de penser … Peut être était-elle du à la philosophie qu’il défendait lorsqu’il avait encore sa place dans l’Espada à savoir la solitude … Un sentiment qui le tailladait depuis son apparition dans ce monde pourri …

C’est à ce moment que sa partenaire de discussion réclama au traitre les accusations que l’on portait à son encontre et qui lui avait valu son exil dans le monde des humains. N’avait-elle toujours pas compris qu’il était parti de son plein gré ? Ne pouvait-elle concevoir qu’un être doté de la peur puisse être en mesure de prendre des initiatives sans n’être soumis au bon vouloir de ce qui pouvait facilement être qualifiable de maître ? Bien sur qu’il n’était pas un saint, bien sur qu’il mentait. Cependant, il n’allait pas non plus avouer qu’il avait abandonné les siens à cause de ses penchants pour la tranquillité, chose dont il était dépourvu dans le palais de Las Noches. Le sujet de discussion tournant de plus en plus dans le mauvais sens. Un semblant de panique se manifesta chez le Candide qui devint de plus en plus agité. Les tremblements devenant de plus intenses, il rentra ses fins doigts dans sa longue chevelure tentant physiquement de se calmer en augmentant la pression exercée sur son crâne. Des murmures à peine perceptibles émanèrent de ses lèvres :

-Je n’y retournerais pas … Je refuse …

Reportant son regard indescriptible en direction des pupilles dorées de l’Octava Espada, le jeunot souffla à présent :

-Je suis … Désolé … Je n’ai pas … le choix …

Liefde Schaduw achevant tout juste son monologue, Genesis, perdant immanquablement le contrôle sur ses émotions déballant des mots bien subjectifs en supposant qu’un sens véritable se tienne derrière ses propos, il sortit de ses manches d’une manière à la fois rapide et discrète de fins couteaux se glissant entre ses phalanges. Profitant du manque de prudence de son opposante, il usa d’un sonido pour se retrouver à une dizaine de mètre à peine derrière celle-ci lançant par la même occasion une première volée de quatre projectiles. N’attendant point que ses couteaux n’atteignent leur cible, l’arrancar profita de l’attention que Liefde devait sans doute porter sur ce qui se rapprochait dangereusement de son visage, il utilisa un nouveau déplacement rapide pour se rendre cette fois juste au dessus de son vis-à-vis matérialisant par la même occasion un cero de lueur blanchâtre au bout de son index ainsi que de son majeur, tirant dans un cours intervalle de temps le rayon comme un cow-boy tirerait avec son pistolet, la nature des balles étant dans les deux situations « légèrement » différentes.

L’attaque venant réduire en cendre tout les étages du dessous créant par la même occasion diverses explosions dans le bâtiment, commençant déjà à avoir le souffle court non pas à cause de la fatigue mais de ses propres émotions, il ne pouvait à présent qu’attendre que la fumée produite lors de l’impacte ne se dissipe complètement pour lui permettre de voir s’il avait ou non atteint sa cible. Sa vigilance aillant atteint un haut niveau, il allait de soit qu’il dégaine son Zanpakutoh de la main droite en préparant dans sa compère trois autres projectiles tranchant ne demandant plus qu’à être lancée. Sa position lui donnant aussi bien la possibilité de défendre que de contre attaquer, bien que son champ de vision soit actuellement considérablement réduit. « Pourvu que cette simple manœuvre ait suffit » se répétait-il inlassablement dans son esprit.
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Liefde Schaduw
Octava Espada - La Trahison
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw]   Le jeu du chat et de la souris [pv Schaduw] Icon_minitimeDim 15 Aoû - 22:31

Il s'excusa. De sa présence ? Il s'excusa. De son crime ? Je fus perplexe. Mais je compris malheureusement pour lui ce pourquoi il voulut m'avertir. Un bond dans son aura, devenant plus oppressante. Et alors que mes yeux analysait son corps frêle pour dénicher d'où viendrait l'attaque, il se confondis au décor. Plutôt, il disparut pour mieux réapparaître dans mon dos, et ainsi s'avantager de sa vitesse et de son adresse. Légèrement entraînée, je puis du moins sortir ma lame et lâcher tout mon reaitsu dans l'air à mes alentours. Des feuilles de bureau tombées plus tôt virevoltèrent sous la déferlante du fluide intangible. Mes sourcils se froncèrent tandis que mon poing se leva en dressant le mur de fer entre moi et mon nouvel opposant. Attaquer de dos un jeune femme, avec rapidité ; un jeu où on me reconnaissait comme reine. Il avait mal choisi de s'attaquer à la Trahison en usant de mes techniques de combat propres. C'était clair comme l'eau fraîche d'un ruisseau tout juste puisée, je lisait dans son jeu. Ses cartes tombaient, son roi était pris. Les petits couteaux frôlèrent mon épaule et fuirent lorsque mon sabre en frappa deux — mon reaitsu dévia le dernier. Du sang perla à la légère coupure de mon épaule.
Le temps que je me retourne et une poussé de reaitsu plus tard, ce lancé n'était plus que cicatrice blanche sur mon épaule pâle. Mon arme noir exécuta un demi-cercle en l'air, fendant un instant l'espace. L'oppression s'accentua, et les survivants de ma pression — les derniers humains — vomirent toute leurs tripes. Du moins, des paravents m'empêchèrent de voir cette démonstration écoeurante de faiblesse. Je ne pouvais m'attendre à autre chose, évidemment, de la part de ces pourritures de faibles. Genesis, ce gamin imprudent, suivrait bientôt, mais cette fois, si la rage en moi ne s'atténuait pas et qu'il me pousserait à déclencher ma resurrección, ce ne serait plus par la bouche que ses excréments et résidus nutritionnels passeraient, mais par le grand tuyau entortillé de son estomac. Et bien que sous l'apparence de Flore Rejuvenecedora n'avait plus d'image tranchante, dès lors que mes ongles pourront porter à son ventre la preuve que je peux punir les garnements, il crachera pour toutes les entailles que je lui aurai lacérer des excuses puantes mais pleines de sens. De toute évidence, pour cette raison, je souriait, perfidie remontant le long de ma gorge pour maculer ma figure d'un sourire sadique. Las, Genesis s'était encore une fois déplacé, pour prendre place en l'air, sous l'effet de la vitesse. Le malaise me prit de court, tout comme son Cero.
Je n'eus que le temps d'évaluer la course du projectile ultra chaud et mortel et me déplacer en ce sens pour esquiver de peu l'attaque. Vive, je me retournai et sautai vers l'arrière, tandis que le plancher croulait sous la chaleur — avant même que le rayon en lui-même n'est atteint ma précédente position. Au passage j'y laissé une mèche de cheveux et un bout de bottillon. Il devint plus noirci, ce qui n'affecta pas plus mon moral que la mèche cramant devant mes yeux. Elle pendouillait lamentablement au dessus de mon nez, indépendante du reste de ma tête. L'attaque avait été bien menée, et pour mieux résumer, ce fut au dernier moment, alors que je tournai sur un pied que j'usai du déplacement instantané et ainsi sauver ma peau. Du moins, ce fut un beau cero maculé qui me manqua, et je ne serais point triste de savoir que le même pouvait m'achever — bien que ce n'est plus qu'impossible. Maintenant, un trou s'étendant sur plusieurs étages se figeait devant moi, où les rebords des planchers cramés fumaient toujours. Mais le geste puérile du gamin allait lui faire comprendre qu'il goutterait à la souffrance de la trahison et qu'il tinterait de ma lame. Du moins, je lui accorderai la beauté d'un combat gracieux, puisque lui aussi semblait apte à faire de belles choses sous l'emprise de l'ivresse d'un combat. Je marchai autour du trou, m'échappant de la boucane.
Je contournai le vide tout en fixant d'un regard doré et froid mon assaillant. Il semblait prêt à la réplique ; il devait se dire que je frapperai à mon tour, voulant reprendre l'initiative sur cet enfant. Il n'avait pas tord ! Cependant, je me devais d'être prudente, car il pouvait à tout moment se lancer en mon angle mort pour me prendre de court. Je devais jouer finement, et pour cela, la vitesse était de mise. Je crispai les doigts de gauche, en serrant la poigne sur mon arme à droite. Puis, suite à une légère traction dans les muscles de mes cuisses, je me poussai du sol chaud pour venir abattre un coup émoussé de ma lame sur la nuque de mon adversaire. Las, il sembla protégé par son instinct et il m'envoya une autre vague de petits couteaux. Alors que je volais vers lui — son arsenal dans sa main en partie caché par la fumée de sa précédente attaque — je dû me résigner à découvrir ma prochaine carte. Je levai donc ma main crispé vers lui, d'où rayonna trois beaux balas qui fusèrent vers les projectiles. Sans peine, ils les dévièrent, bien que eux-même le furent et ne purent toucher cible. Dommage, mes boulets d'énergie rose contournèrent le gamin pour aller s'écraser contre le plafond, formant ainsi les trois pointes du triangle. Je continuai tout de même mon envolé vers lui, et l'espace d'un instant, la pièce sembla plus haute : une illusion dû au fait de nos deux attaques quasi-simultanées.

Le choc fut terrible, et nos deux reaitsus en ébullitions éclatèrent en s'entrechoquant. Des étincelles fusèrent, tandis que ma lame noire percuta la sienne blanche. Puis je fis glisser mon arme sur la sienne, démontrant avec perfection que si il n'avait porté son zanpakutoh au niveau de son épaule, le tracé que j'aurai exécuté aurait été mortel : soit, celui de tranchage de jugulaire de la nuque au découpage de son torse — bien que si ma lame l'aurait réellement toucher, je lui aurais peut-être plus casser une vertèbre et quelques côtes, sans abîmer sa peau. Je remontai ma jambe, puis posant mon pied sur le ventre du gamin, je me poussai hors de son estoc. Le coup l'envoya percuter le plafond, car il n'était qu'à quelques centimètres de là, et moi je retombai sur le dos, violemment. J'en eus le souffle coupé. Néanmoins, cela me permis d'emmagasiner dans ma main ouverte assez de mon reaitsu rosâtre pour le balancer sur Genesis. Bloqué d'une part par sa hauteur, car trop proche du plafond, éviter mon Cero serait peut-être difficile. Bien que je ne connaissais pas beaucoup ses compétences en matière de combat, je savais, quant à moi, où placer mes coups pour déranger l'adversaire, puisque je ne pouvais vraiment blesser avec mon arme. Je plaçai donc grande estime en ma dernière attaque. Néanmoins, j'espérai qu'il est résister, car ce n'était que le centime de mon art.
Je me relevai, sans difficulté, en me trémoussant sexuellement et nonchalamment. Puis je levai ma lame vers le garçon, à travers la fumée qui cachait à nouveau ma vue. Il devait environ se trouver là, car je ne voulais pas baisser ma garde pour reprendre mes esprits et me concentrer pour analyser l'environnement et le dénicher. J'espérai encore une fois qu'il foncerait vers moi. Du moins, utiliserait du Sonido pour se troquer au vent et venir m'asséner un coup au flanc, d'où j'étais la plus vulnérable.

— Viens petite puce, que je t'écrase comme l'insecte que tu es !, dis-je d'un souffle cruel.
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