Bleach Shinigami Age
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 Les yeux clos, L'abandon paraît moins âpre [pv kiwi]

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Ayo Koduko
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Ayo Koduko


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MessageSujet: Les yeux clos, L'abandon paraît moins âpre [pv kiwi]   Les yeux clos, L'abandon paraît moins âpre [pv kiwi] Icon_minitimeDim 27 Juin - 3:35

Abandon ... Au beau milieu de ce décor lunaire j'étais là, âpre allégorie de la déchéance. Mon corps, amas de chair et d'os, ne me répondait plus. Même ce bras qui avait conservé tant de vigueur se résigner à mourir. J'étais seul. Oublié de tous, dans le néant de mes dernières pensées, je revoyais défiler mon existence ... Quelle était l'utilité de vivre ? Vivre de déception, de malheur, de guerre, de massacre et de peur, la vie que j'avais mené s'achevait enfin ... Délivrance ? Allais-je être délivré enfin ? Le corps est une entrave, seul l'esprit, lui, est illimité ... Alors pourquoi avais-je cette réticence de perdre mon corps ... La liberté m'attendait, liberté absolue et illimitée, je pourrais flotter au gré de mes désirs, voyager là où les alizés me porteraient. Et pourtant l'angoisse m'envahissait, je tremblais. Mon corps convulsait, emprunt au sursaut du trépas, dernière énergie avant l'épilogue de mon existence. Je ne bougeais plus ... emprunt à des sursauts nerveux, mon corps se crispait par intermittence. L'énergie qui était mienne se volatilisait, elle se dissipait lentement, émanant de mon corps décrépi, elle s'échappait en volutes, me fuyant, poussée par la brise.

Le vent soufflait dans les décombres du centre ville, il sifflait en s'infiltrant entre les taules et sonnait le glas de ma fin. Requiem strident et agressif, je le percevais decrescendo, son son métallique s'effaçant sous un vrombissement sourd. Mon ouïe me laissait elle aussi. Dans la douleur brûlante de ma chair consumée, dans l'âpre souffrance de mes membres brisés je ne percevais plus même l'orchestre de ma fin, jouant une symphonie d'effondrements, de crépitements de flammes. Je n'entendais plus rien dorénavant, et perdais graduellement toute sensation de touché. Le sol tiède sous mon dos tuméfié, le vent frais refroidissant mon corps, balayant mes cheveux de ses douces mains immatérielles. Je devenais réellement néant, seuls mes songes m'appartenaient encore …

Ma vue restait partiellement clair pour que je puisse évaluer l'ampleur des dégâts que nous avions causé. Un cratère béant dans lequel je jonchais inerte, des escarpements tranchants. Des décombres d'architecture humaine. Une scène au reflet de notre folie, j'avais causé un tel tort pour une si faible récompense … Récompense que je me refusais de saisir. Ma vie m'importait donc plus que je le pensais … Je m'accrochais à mon être comme un enfant s'accroche à son hochet … J'étais puéril, moi qui ne rêvais que de disparaître, je tentais vainement de rester conscient. Empli du paradoxe de l'existence j'accordais mes derniers instants à la réflexion sur ce qu'était la vie … Des obligations primaires, des désirs refoulés, une vie conçue avec pour but premier de la conserver … Conserver cette chose dont l'intérêt m'échappait encore. Si futile et pourtant, pas même moi ne me résignais à me déposséder de celle-ci. Qu'avait-elle de si intriguant ? qu'avait-elle de si exceptionnel pour qu'instinctivement je tente de la préserver ?

Je ne discernais plus les détails, je ne voyais plus que des choses difformes aux contours intangibles. Ma vue, elle aussi, me faisait faux pas. Chacun de mes sens m'esquissait, l'un après l'autre, et j'assistais à cet exil comme simple spectateur de ma propre perte. Étais-je destiné à vivre cette vie par procuration ? Même ma mort se déroulait par proxy, simple lecteur du livre de mon existence je sentais enfin mon âme flotter hors de mon corps. Je m'abandonnais, fermant une dernière fois mes yeux embrumés et alourdi par la torpeur de l'absolution. Mon corps perdais graduellement les couleurs de la vie. Mes rougeurs disparaissaient et le pourpre de mon sang se ternissait, se figeant en une couche souillée par la terre. Sang et terre, ils se mêlaient en une communion biblique. Mon corps appartenait à la terre, et il y retournerait … Durant cette dernière comparaison je perdais connaissance.

Mon visage se détendait …
La douleur disparaissait …
J'abandonnais.
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Gally Kewil

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MessageSujet: Re: Les yeux clos, L'abandon paraît moins âpre [pv kiwi]   Les yeux clos, L'abandon paraît moins âpre [pv kiwi] Icon_minitimeMar 29 Juin - 3:17

J'étais là à attendre que le temps vienne me chasser de mon ennui. De ses mains, il m'emmènerait trouver de nouveaux trésors sans que toutefois, mon envie ait été entièrement comblée. Pourquoi..cette rencontre avec le jeune shinigami dont la mission l'avait au plus haut point exaspérée n'avait pas été sans bouleverser mon esprit de petite fouineuse et de petite futée. Je n'acceptais en aucun cas que l'on vienne me border pour m'endormir, ou que l'on m'aide pour un autre motif. Je considérai ce fait comme étant plus de la pitié, de la compassion tandis que mon pauvre ego aguerri affrontait maladroitement l'idée d'être surveillée, veillée, aidée, protégée. J'avais dix sept ans mais j'étais grande !.. Personne pour me brider, personne pour me dicter une tierce conduite. J'étais reine de moi-même et personne ne me délogerait de mon trône, qu'à cela ne tienne.

Alors pourquoi je vivais difficilement mon rapport avec ce shinigami, tout comme celui du Vizard dont la chute d'identité récente m'avait profondément touchée..J'avais besoin de me revancher sur quelqu'un de plus fort que moi, de plus vieux. Aucun être était pourvu d'adresse pour devoir me faire plier à genoux quand bien même je ne possédais qu'une faible force brute et physique. Cependant mon intelligence appuyait avec considération ma principale capacité : celle de me volatiliser. Ce seul don du ciel avait de quoi me redonner le sourire. J'avais grâce à eux -intelligence & pouvoir - l'argent sale, le confort en plusieurs endroits sur terre ... mais cela s'arrêtait séance tenante. Que pouvait-on croire de ma vie.. qu'elle était belle et heureuse ? Oh non, bien au contraire. Je vivais dans un lycée que je désertais présentement, et en parfaite nomade et asociale, j'évitais le monde d'aujourd'hui pour ne jamais souffrir d'un quelconque lien. Comme tout être humain, j'avais peur de ce détail existentiel. Peur de l'humanité. Et pourtant, j'étais forte dans la roublardise, le mensonge, le vol et dans bien d'autre délit. Qu'étais-je devenue au final.. si ce n'est une louve solitaire ayant perdu sur son chemin son clan..?

Un énième soupir, preuve de mon inconsolable lassitude, quitta le seuil de mes lèvres pendant que mon regard se perdit. Le gouffre grandissant de l'inconnu m'effrayait et je n'avais d'yeux que pour la lâcheté. Une des raisons qui faisait de mon dénigrement une épaisse épais de damoclès au dessus de ma tête. Autre soupir...Cette soirée ne m'était pas dédiée pour en faire un état d'intenses réflexions.. m'apitoyer de la sorte revenait à souligner encore plus cette lâcheté que je maudissais du tréfonds de mes entrailles. Le bonheur, allais-je le connaitre ? Les questions s'engouffrèrent dans les méandres de mon esprit tandis que je me laissai tomber de la tour effeil sur laquelle, depuis bien une heure, je gambadai entre réflexions personnelles et critiques esthétiques sur la vue de Paris à cette hauteur.

Bien évidemment, si je ne me téléportai pas dans les secondes qui suivraient, ma mort serait assurée, à n'en point douter. Mais ma confiance en mon pouvoir était sans limite ; excepté lorsqu'on me lançait un sort de bakudo en plein minois, ce qui n'était pas sans m'énerver outrageusement. Du reste, la seconde qui suivit mon éclipse totale dans cette chute vertigineuse trouva le temps de me placer sur un des nombreux toits de Karakura, lieu où mes rencontres s'avéraient ma foi fort étonnantes. Mais quel ne fut pas ma surprise lorsque l'horreur sous mes yeux me fit comprendre que j'arrivai après la guerre ? Avec difficulté, mon coeur battit à tout rompre dans ma poitrine, qui se souleva sous ma respiration devenue saccadée sous l'effet de la terreur. Totalement horrifiée et souffrante d'apercevoir pareille vision, mon corps accepta difficilement mes ordres qui ne furent autre que d'avancer afin d'apercevoir l'auteur de cet affreux chef d'oeuvre.

Comment.. Comment avait-on osé élaborer un pareil champs de bataille où déchéance matérielle et tristesse du paysage se disputaient le premier rôle ? Aucun son ne put quitter sa gorge tant bien qu'il lui était désormais impossible de dire mot. Un silence sinistre et funeste régnait en ces lieux où jamais encore je pensais assister. Une désolation qui fit dresser en moins de douloureux frissons. Je marchai en parfaite automate tout en constatant les dégâts jusqu'à entrevoir au beau milieu d'un cratère un corps inerte. Je retins mon souffle durant de longues secondes avant que je ne daigne amorcer le premier pas qui me mut à doubler la cadence de ma course pour lui venir en aide. En aide.. ? Si je n'acceptais l'aide de quiconque, pourquoi accepter la mienne ? ....Ce qui me semblait être un cadavre réussit à attiser mon insatiable curiosité. Alors je modérai instinctivement mes pas, j'approchai à pas doux tandis que la silhouette étalée à terre me parvenait enfin plus nuancée et précise. Homme...

Mon dieu, il ne ressemblait à rien.. je ne parvenais pas à ravaler ma salive tandis que mes prunelles s'embuèrent de larmes tout étrangement sortie de nulle émotion.. ou plutôt de mille émotions. Je ne voulais en aucun cas assister à la mort de ce dernier, cela était au dessus de mes forces. Mais si lui faire dos égalait le reflet de la lâcheté, alors j'étais dans l'obligation de supporter ce fardeau. Il avait l'air si fragilisé par ces nombreuses plaies, ensanglanté sous sa misère que j'en tremblais. Ne sachant s'il était décédé ou non, et ne connaissant pas encore la nature de cet homme, je me mis à genoux avant de me rapprocher de lui, faisant flotter ma main au dessus de ses lèvres afin de parvenir à ressentir le moindre souffle. Un sourire de soulagement s'étira légèrement sur mes lèvres. C'était bien le cas, il était encore en vie, bien que faiblement. Je me mis à me blottir dans ses bras avec une précaution sans égale, avant que les deux êtres que nous étions disparaissent de la vue d'un quelconque passant, si bien sûr le cas se présentait.

Deux heures plus tard

Mes mains finirent de nettoyer les nombreuses plaies du jeune homme, au visage fin et singulier. Mignon... Je le laissais se reposer quand bien même mes piètres soins n'iraient pas jusqu'à le sauver entièrement. L'hôpital ? Je ne savais rien de lui, strictement rien.. Etre dans un tel état ne relevait pas de l'habituel, elle n'aurait pu se contenter de cela. Toujours est-il que je me permis un temps pour aller me doucher, le délaissant à son sort. Suite à cela.. seul le temps me le dirait.
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Ayo Koduko
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MessageSujet: Re: Les yeux clos, L'abandon paraît moins âpre [pv kiwi]   Les yeux clos, L'abandon paraît moins âpre [pv kiwi] Icon_minitimeMar 29 Juin - 16:49

Des songes édulcorés venaient bercer mon sommeil de plomb. Je rêvais … Mon subconscient se démenait avec acharnement pour me plonger dans un monde onirique, univers dans lequel je tentais de retrouver le repos. Mais … si mes songes étaient encore présents, n'avais donc pas succombé ? Je me sentais dépérir, je disparaissais, mais cette sensation d'abandon avait disparu. J'existais encore. Inconsciemment mon visage se paraît d'un sourire. Sourire de soulagement, ou encore sourire d'un rêve apaisé et sucré ? Que sais-je … mais je me complaisais de cette sensation d'allégresse et de paix. J'étais … serein …


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    Les rayons parallèles de l'astre solaire venait réchauffer mon visage pâle, cette chaleur réconfortante baignait ma pauvre existence. Je recouvrais la sensation de bien-être. Et cela me poussa à ouvrir les yeux, que je dus bien vite clore à nouveau, éblouis par la lumière ambiante. Je réitérai ma tentative, en détournant le regard de cette source de lumière, les yeux mi-clos, encore embrumés par ma torpeur je découvrais avec stupeur l'endroit dans lequel je dormais. Où étais-je ? Je m'étendais dans un futon drapé et frais, dans une chambre coquette. Quelqu'un avait daigné me sauver de ma mort. Je parcourais mon corps de la paume de ma main ... J'étais propre et pansé, soins rudimentaire certes, mais appliqués avec douceur et sérieux. Combien de temps avais-je dormi ? Longtemps sans doute … Mon corps avait recouvré une allure correct, superficiellement, car des pics de douleurs venaient encore me rappelaient les stigmates de mon combat. Les membres engourdis par la fatigue je mis quelques temps à retrouver la coordination de mes mouvements et je me levai avec peine de ce sommier si confortable.


J'étais … nu. Me voir ainsi dans le plus simple appareil suscita en moi une certaine gêne. La personne ayant eu soin de moi avait retiré les haillons que je portais pour s'occuper de mes plaies. Ma pudeur me mit dans un état second. J'étais debout et cherchais désespérément de quoi me vétir … Pas un vêtement, la couverture beige et légère fit office de pagne de fortune. Ma curiosité était attisé, et j'avais un réel sentiment de reconnaissance envers la personne qui m'avait extirpé de mon trépas. Il me fallait la remercier.

J'avançais d'un pas peu assuré mais silencieux, sentant le sol parqué sous la plante de mes pieds nus. Mes oreilles sifflaient d'un son strident, mon crâne était alourdi et ma respiration se faisait effrénée. Je n'étais pas au mieux de ma forme. D'apparence, mon corps semblait avoir retrouvé de sa superbe, mais mon mal-être interne était lui, toujours présent. Mon réveil en sursaut avait accentué l'effet de la douleur et je dus m'appuyer sur l'un des murs du couloir qui me séparait de la supposée pièce principale pour ne pas chanceler et m'effondrer. Un vertige aigu vint embrumer mon esprit, tout résonnait, tout divaguait autour de moi, le sol ne me semblait plus solide, et je perdais pied. Le mur auquel je m'étais appuyé servit de réceptacle à mon corps vacillant, et je m'adossais quelques peu à son contact, tentant de recouvrer mes idées. J'attendais là, la tête basse, prenant le temps qu'il me fallait pour que la tempête de mon esprit s'assagisse. Je reprenais ma lente et incertaine marche en me voutant, saisissant au passage de mes mains mon flan droit qui me faisait souffrir, appliquant une pression délicate pour atténuer les assauts mordant de la souffrance. J'atteignais péniblement le bout de ce couloir exigu, continuant de m'aider de support divers afin de rendre moins pénible mon avancé. Mes jambes étaient fébriles et soutenaient avec peine mon poids, j'arrivai enfin dans la pièce principale.

La pièce était tout aussi coquette, d'un mobilier agréable à l'œil, à ma droite, je percevais un sifflement, qu'était-ce ? Une théière sans doute. La salle était claire, lumineuse même, en face de moi, sur une longue table sous laquelle des chaises étaient disposées régulièrement, j'apercevais un paquet de cigarette. J'avançai lentement vers lui, poussé par ma manie malsaine, je jetai furtivement un regard de part et d'autre de la pièce quand je vis une personne me faisant dos dans ce que je reconnaissais être une cuisine. Une chevelure longue, tombant en vague dans le bas du dos de la créature. Une silhouette fluette, un corps svelte et entretenu. Une belle jeune femme en soit, elle semblait ne pas m'avoir entendu et se concentrait sur une occupation qui m'échappait. Je cherchais des mains le paquet que j'avais entraperçu et j'en extrayais une cigarette. Je l'allumai lentement, et le tintement métallique du briquet sollicita l'attention de la jeune femme qui se retourna avec empressement. Pendant ce temps je recrachai la première volute de fumée de cette cigarette avec un plaisir non dissimulé, quelle satisfaction que de se réconforter de cette enivrante odeur. Je voyais enfin son visage. Des traits fin, un visage assez enfantin, deux prunelles éthérées qui me subjuguaient. Une mine placide, presque morose, mais ses deux yeux scintillants, hypnotisant même, me mirent dans un état que je ne pouvais comprendre, à la limite de la timidité, son visage m'apparut comme un phare au beau milieu de la tempête de mes émotions, m'éclairant de ses deux flammeroles flamboyantes.

Une ébauche d'émotion, ou encore la fatigue, ou même les effets anesthésiants de la nicotine, peut être l'accumulation des trois, me fit perdre l'équilibre et vaciller, l'esprit embrumé. Je chutais.
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Gally Kewil

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MessageSujet: Re: Les yeux clos, L'abandon paraît moins âpre [pv kiwi]   Les yeux clos, L'abandon paraît moins âpre [pv kiwi] Icon_minitimeMar 20 Juil - 18:54

J’avais les mains trempées dans l’eau, me demandant ce que j’allais devenir avec un tel individu dans ma petite maison douillette. Maison que j’avais réussi à payer par l’argent que je subtilisais si facilement. Mon pouvoir m’avait façonnée de telle sorte à devenir une voleuse, un escroc.. un larçin. Je n’en étais jamais fière mais j’executais en contrepartie quelques bonnes actions pour les civils. Il m’arrivait des fois de me demander si je ne devais pas vendre mes talents à la police afin de les aider. J’en aurai été capable et par biais j’aurai agis pour le bien de la communauté, et ce de manière officielle. Or là, j’étais cachée, secrête, et des fois bien cruelle. Une enfant de dix sept ans devait elle avoir conscience de ses propres agissements, de la portée de ses actes.. ?

Tout était calme, et prêtait à la reflexion, au repos. J’avouais me sentir apaisée quand je retrouvais ma petite maison, même si un intrus s’y trouvait présentement. Bien sur, j’étais l’instigatrice de sa présence, car il m’était impossible de voir un homme effrondré à terre sans que je ne lui vienne à la en aide. Et puis.. ce cratère gigantesque, ces queqlues colonnes de maisons et building détruits par je ne sus quelle force… Je n’y comprenais rien mais depuis quelques temps, des phénomènes étranges et curieux se déroulaient au sein de Karakura, plus qu’ailleurs. Je me souvenais aussi avoir ressenti une certaine tension dans l’air, le souffle était lourd, incertain.. une chaleur sibilyne s’était infiltrée dans mes habits, frôlant dangereusement mon epiderme. Je m’en souvenais encore tellement cette desagreable sensation m’avait parue palpable.

Ces degats énormes et variés au seuil de la ville m’avaient tout de même offert l’occasion d’exercer un plan de secours pour cet homme retrouvé au beau milieu d’une profonde bavure terrestre, croyant même qu’il s’agissait là plus d’un homme de l’espace ou de superman…Mais ce dernier, recouvert d’ecchymoses et de brûlures, ne m’y trompait pas dans mon jugement.. ce n’était rien d’autre qu’un humain mystérieux. Au final, j'avais agis comme toute fille l'aurait fait. Essuyant mes mains, je fis volte face afin de me servir d'une énième cigarette quand mon corps se figea devant l'apparition fortuite de l'homme de mes pensées. Mon coeur manqua un battement, tandis que mes prunelles agrandies se plantèrent dans celles de l'inconnu. S'ensuivit alors un concours d'interie plus ou moins loufoque, totalement inapte à mouvoir mes lèvres ne serait-ce pour lui parler, le rassurer ou le réconforter. Après tout, il devait se poser mille questions quant à sa présence en ces lieux, ce qui était tout à fait normal. Or, j'étais paralysée, comme frappée par la beauté de cet homme, celle-ci même agrementée d'une pointe d'innocence qui me fit frémir d'intérêt..Des mots tentèrent de quitter le seuil de mes lèvres, ecartant icelles dans l'unique but d'enclencher une liaison vocale entre nous deux, mais rien n'en sortit comme si un étau étouffait ma gorge.

Un sourire d'embarras se glissa sur ma petite bouche alors que je le vis se servir dans mes cigarettes. Etonnée, je ne trouvai pas le moment très adéquate pour s'offrir un petit moment de calme avec pour compagnie la clope. Lorsque je le vis dans son ultime assaut, choir dans le vide, je me précipitai vers lui, libérée des chaines de la surprise. Le retenant tout contre moi, remerciant accessoirement son poids léger quand bien même il n'en demeurait pas moins homme, je l'obligeai à s'assoir sur l'une des chaises couronnant la petite table. Un soupire egaya l'atmosphère tandis que je m'agenouillai devant lui :

" Reste là.. Tu n'es pas en état..." dis-je en passant ma main sur l'un des nombreux bandages recouvrant son corps, comme pour lui signifier que les preuves de sa déchéance étaient là, palpables, devant ses yeux. Il allait devoir se ménager plus vite que je ne l'avais pensé de prime abord. J'avouais ne pas savoir qui il était, ou s'il représentait un danger potentiel dans mon petit foyer.. Mais cette once de timidité que j'avais cru apercevoir dans son regard m'avait émue..Ma main glissa sur mon paquet de cigarette que je rangeai soigneusement dans la poche de mon pantalon tandis que je me redressai pour aller chercher un gant et de l'eau fraîche. A mon retour, je le remerciai de ne pas s'être echappé d'ici, et me mis en tête de le rafraichir par le biais de mon petit traitement, passant mon instrument de textile sur son épiderme brulante par endroit. Je soupçonnai un début de fièvre, mais n'en fis point étalage, préférant le rassurer quant à sa position actuelle.

" Je m'appelle Kewil.. et je t'ai retrouvé en piteux état dans la ville de Karakura. Je .. - je suis heureuse de voir que tu vas beaucoup mieux mais...tu vas devoir encore rester ici ou je vais me fâcher." déclarai-je en lui présentant mon plus beau sourire comme pour le rassurer. J'étais tellement jeune et effrayée que prendre soin de lui m'aidait à surmonter ma peur. Je savais pertinemment qu'il se passait des choses étranges... je le pressentais. Et c'était pour cela que je me retrouvai dans un tel état. Au final, je piochai dans ma poche une cigarette et, clope au bec, l'allumai en tremblant légèrement, tentant de dissimuler mon trouble. Puis, une taffe après, je lui demandai :

" Je ne veux pas savoir ce que tu faisais ni ce que tu es... mais..est-ce que le monde est en grave danger ?"
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