Otouto ▬ Voyez d'abord avec votre esprit, ensuite avec vos yeux, et enfin avec votre corps

Ayant plus de deux cents-ans, j'ai tout de même gardé l'apparence d'un jeune éphèbe pas encore majeur, ayant pourtant tout d'un homme. J'hérite d'une gueule d'ange ainsi qu'un corps d'athlète. Mon faciès se résume à des pommettes belles et légèrement creuses, formant un visage élancé jusqu'à mon menton qui semble plus ou moins en pointe. Mon nez reste assez petit et se finit comme mon menton, ce qui embellit et s'additionne parfaitement avec ma frimousse. Mes yeux, d'une couleur rubis étincelante, ornent mon minois et restent la partie la plus singulière de mon physique . Mes cheveux quand à eux sont d'un blanc pâle, peu commun, coupé d'une brosse punk, ce qui résulte à une allure grossière et nonchalante. Puis enfin ma plastique de rêve. Aussi élancé que mon visage, mais qui ne l'empêche pas d'être doté d'une bonne musculature. Je dispose d'abdominaux fort bien dessinés laissant apparaître huit cubes musculaire convexes et saillants. Mes bras semblent être les moins comblés, et assez étirés. Mes pectoraux quand à eux, sont divinement bien séparés et creusés, prenant la totalité de mon buste. Mes jambes, à n'en pas finir, reste tout aussi musclées que la partie supérieur de mon corps d'athlète et me permettent d'atteindre une vélocité respectable. Devant avoisiné les un mètre quatre-vingt pour soixante-dix kilos, je fais donc partie de la norme de la gentes masculine. Bien évidement, malgré tout cet attirail musculaire, je suis loin du corps d'un haltérophile, tout ceci est bien proportionnel, dégageant une certaine classe et un panache typiquement masculin. Je ne peux pas dire que je sois fière de ma physionomie contrairement à certains j'en aurai presque honte. L'être stéréotypé de l'homme parfait, la création de dieux, une belle connerie prônée par tout les êtres corrompus de ce monde. Cela fait bien longtemps que j'ai jeté mon hakama de shinigami ainsi que mon blason de fukutaisho. Je porte à présent des habits plus attrayants et dont la joliesse n'a rien avoir avec ces archaïques ensembles de shinigami. Je varie d'ailleurs souvent pour ne pas paraître banal. Une chemise vint souvent me servir de haut. Elle peut être colorée, avoir différents motifs comme des fleurs, des notes de musique ou encore des dessins de toute sorte. Mais je sais aussi en porter des vêtements en cuirs, avec l'ensemble bas, haut, et pare-dessus. Si toute mes chemises sont à repassées, on peut aussi m'apercevoir avec des marcels, ayant les mêmes caractéristiques que mes chemises. Pour le bas, ça ce résume souvent à un pantalon à pince de n'importe quel type de couleurs. Il m'arrive aussi de porter des shorts, lors des mes humeurs sportives ou décontractés. Au sujet des chaussures, ce sont souvent des mocassins qui viennent parer mes pieds d'une finesse rare. J'ai d'ailleurs un placard remplis de ce type de chaussures, où ma préférence se penche pour celles fabriqués en Italie. Au niveau des bijoux, ceux ci se résument au niveau de mes oreilles et mes mains. Deux anneaux en or vinrent orner mon oreille gauche, et trois à mon oreille droite. Et enfin deux diamants sont installé sur chaque lobe d'oreilles. Quand à mes mains, celles ci possèdent deux bagues, une chevalière en argent à l'annulaire droit et une autre au majeur gauche. Il m'arrive aussi de porter des costumes trois pièces, même si au vue de leur excentricité, on pourrait les administrer à des clowns. Souvent de couleurs saillantes, avec de quelconques motifs dépassés, pour montrer mon désintérêt vis à vis de la mode. En hiver, je suis parfois obligé de porter un par-dessus. Souvent un manteau à fourrure pour me donner inconsciemment des airs supérieurs ou encore des manteau long parfois en cuirs, parfois en coton. Il y a aussi ma paire de lunettes qui me quitte rarement. Mes fameuses Ray-Ban model "Aviator", qui viennent de nombreuses fois, recouvrirent mes yeux ou une partie de mon crâne. Mais l'accessoire qui ne me quitte jamais reste le bandeau qui appartenait auparavant à mon maître. Un long foulard noir ou une plaque en fer y est incrusté. Sur celle-ci on peut distinctement percevoir le signe du Ying et du Yang. J'ai légèrement rétrécis le foulard et l'ai attaché à mon cou, me servant alors de collier. Cet objet est encore plus apportant que mes lunettes de soleil, si je venais à le perdre, je ne sais pas en quel être je me transformerait, et je tiens pas à le savoir.

Comment suis-je mentalement? La question est assez complexe car je n'ai pas l'habitude de me décrire pour la simple et bonne raison que je n'ai jusqu'à aujourd'hui, jamais eu besoin de le faire. Avant de vous présenter mes différents goûts, je vais tenter de décrire le plus précisément possible, mon psychisme. Il y a un adage qui dit « Trop bon , trop con». Je pense que me citer en exemple pourrait renforcer la justesse de ce dicton. Aux premiers abords, on me décrit souvent comme quelqu'un de trop naïf. Ma gentillesse un peu trop forcé se caractérise par certains, comme de la simple bêtise. Je n'ai jamais fait trop attention à ces détractions, car j'assume complètement mon ineptie. Étant en pleine quête vers ma béatitude intérieur, je ne peux me permettre d'avoir à nouveau des pensées haineuses. Ce qui ne m'empêche guère d'être froid et sérieux lorsque l'occasion s'y présente. C'est pourquoi on a souvent le mot "lunatique" à la bouche lorsque l'on me décrit. Ces sautes d'humeurs ne sont guère à l'origine d'un évènement troublant passé, je suis tout simplement né comme ça. Passant principalement de l'état taciturne à joyeux plusieurs fois dans la journée. Ma principale qualité, pour moi, reste ma bravoure et mon courage si extrême que la mort ne me fait plus peur. Tel est la voix du guerrier et l'honneur du samurai. Quand à mes autres qualités, elles se réfèrent à ma bonté et ma tendresse, surtout vis à vis de la gente féminine. Obsédé sexuel n'est guère le mot approprié pour me décrire, mais j'ai toujours un certain enthousiasme dans le regard, à la vue d'une jolie jeune femme. Une quelconque envie de les protéger ainsi que de les choyer me submerge et je peux me montrer parfois un peu trop collant envers les femmes que je côtoie. Un samurai doit protéger la femme et l'enfant, mais sûrement pas de la cette façon quelque peu extrême. Mon principal défaut, quand à lui, reste ma fougue, beaucoup trop forte pour un samurai de mon acabit. Je me laisse parfois trop emporter par mes sentiments lors d'une quelconque injustice, oubliant mon calme si bénéfique pour mon esprit. Mais mon âme de bienfaiteur m'oblige à ne tolérer aucune once d'iniquité. Cette idée de fondé ce gang anti-hollows m'est d'ailleurs venu de ces pensées si protectrices et altruistes. Au sujet de mes autres défauts, ceux-ci restent secondaires et peu dérangeant. Comme ma manie de rire ou de sourire lorsque l'occasion ne s'y prête pas du tout. Ou encore de manger avec un manque de délicatesse alarmant. Malgré une telle gentillesse, je n'ai pas énormément d'amis pour ne pas dire du tout. Préférant la solitude de l'esprit et de l'âme, je deviens alors, aussi seul physiquement. La solitude est encore un truc typiquement humain. Seul l'homme ressent ce sentiment, ce qui le pousse à faire des rencontres. Quand à moi, je n'en trouve guère le temps ou l'utilité. L'isolement n'est pas si néfaste qu'on pourrait le penser, car il confère une grande maîtrise et connaissance de soi. Ceux qui refuse la solitude, refuse souvent eux même. Ce n'est pas pour cela que je n'apprécie point la présence d'un être pacifique pour tenir la conversation. Il m'arrive, comme tout le monde, de jouir des bienfaits et des plaisirs des rencontres. J'apprécie aussi tout ce qui est délicieusement reposant, tel la musique ou encore les sons mélodieux qu'émet sieur univers ainsi que mère nature. En parlant de musique, il y a un style particulier que j'ai en adoration car celui-ci me rappel les meilleurs années de ma vie au coté de mon maître. La Funk, un style si doux et entrainant quand on arrive à desceller toute la finesse de cette mélodie colorée. On arrive souvent à me repérer à des kilomètres à la ronde, lorsque je circule avec les hauts parleurs de mon radio qui émet cette musique, à un volume parfois assourdissant. Comme je l'ai sus-cité, le facteur que j'apprécie le moins est l'injustice, en n'importe quel forme qu'il soit. Pour le reste, j'ai arrêté de haïr n'importe quels êtres vivants, car il n'y pas pire que la haine envers un "frère". Si on vous abhorre, faites tout ce qui est possible pour changer ce sentiment à votre égard. La haine n'a jamais étouffé la haine, elle ne fait que l'accentuer. Sortir le fer du fourreau que lorsqu'il n'y ai que ce seul recours, c'est la promesse que je me suis faite depuis maintenant un siècle. Pour l'instant je pense avoir remplis ce devoir, n'ayant jamais eu jusqu'à aujourd'hui, recours à mon zampakutô. En parlant de cet allié, je conclurais par le fait suivant. Je n'aime pas ma vraie nature qui est assassine et tentatrice. Je ne suis pas un shinobi, mais un samurai. Trouver de la complaisance dans le meurtre n'est pas dans mon esprit et je n'ai aucun rapport avec mon zampakutô Migoto Shukaku.