Journée Banal ? Non jamais à la 7ème Division… [Pv Sei]

~ Réveille-toi… Réveille-toi ! Réveille-toi bon sang !!! ~

Le drap s’envola dans la chambre, laissant apparaitre un homme venant d’ouvrir l’œil et qui était en train de se remettre de ses émotions. Cette pauvre personne, c’était moi. Mon cœur battait à une de ses vitesses, comme si j’avais parcouru des km en Shunpo. Le tissu qui venait de bondir me retomba dessus, recouvrant la totalité de mon torse. Je compris alors ce qui s’était passé… Je soupirai profondément, ma main attrapa le drap devenu gênant et le balança violemment au milieu de la pièce. Je n’étais pas du matin et en plus il le savait…

« Toraisumaru !! Sale chat de gouttière !! »

C’était ma façon à moi de l’insulté, il aimait pas du tout ça alors pourquoi s’en priver ? Je me levai comme un somnambule, malgré l’intense colère qui coulait en moi. Les rayons du soleil passaient à travers la fenêtre, éclairant le chemin qui menait jusqu’à la salle de bain que j’empruntai en zigzaguant. Je me rinçai la figure, mais rien à faire, j’avais toujours la tête là où il ne fallait pas. Même les rugissements de mon Zanpakuto dès le matin n’y faisait rien, c’était comme ça tous les jours, le réveil est le plus dur moment de la journée. Mon Taisho aurait-il déteint sur moi ? Peut-être bien, il est mille fois pire que moi ou mieux selon la vision des choses. En tout cas je n’arriverais jamais à sa cheville, c’est pour cela que je le respect. Revenons à ma misérable mâtiné, je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était au moment où on vint m’appeler, surement un de mes subordonnés. Je me levai et allai ouvrit pour voir de quoi il s’agissait, naturellement j’étais encore à moitié assoupit. Je fis glisser la porte, laissant au Shinigami devant moi un aperçut de ma splendeur matinale. Mal rasé, des cernes sous les yeux à moitiés ouvert, un débardeur gris-bleu sale, voilà à quoi je ressemblais. Quelles idées devait-il se faire de son Lieutenant ? J’ai rien à craindre, le « Number One » toutes catégories confondues, c’est le Capitaine, alors moi, je suis rien à côté. Justement, ce jeune dieu de la mort venait m’annoncer que notre supérieur voulait me voir, sans me donner plus de précision. J’avais une demi-heure pour me préparer, prendre une douche, et oui je suis tout de même propre, et enfilé mon uniforme en vitesse sans oublié Toraisumaru. Il risquerait de se vexer en plus. Enfin prêt, je parti donc pour le bureau de Higure-Taisho.

~ Tu as oublié ton insigne de Vice-Capitaine… ~

Et mince ! Quelle tête en l’air que je suis ! Heureusement que mon Zanpakuto était là, sinon j’allais encore partir sans. Naturellement, je lui avais répondu « Ah oui c’est vrai, merci » à voix haute, au milieu d’autres Shinigamis. Heureusement qu’ils étaient habitués. Je ne rendais pas compte à qu’elle point je parlais souvent à toute voix à mon Tigre, ça en devenait même grave. Je devrais peut être consulté… Bref, là je n’avais pas trop le temps de m’en préoccuper, j’allai chercher la chose manquante en vitesse et reparti en Shunpo, sinon j’allais me faire passer un savon. Quoi que, j’ai rarement vu mon Capitaine s’énerver pour si peu. Les paupières encore très lourdes, je repartis en Shunpo pour arriver plus vite. Mauvaise Idée ! Je faillis me ramasser par terre trois fois sur le trajet en glissant sur les tuiles des bâtiments du Seireitei. Tout cela sous les moqueries incessantes et ironiques de Toraisumaru ! Il était comme son maître moqueur à ses heures avec ses proches. Pourquoi les trancheurs d’âmes étaient-ils comme leurs possesseurs ? Je veux dire du même caractère, parfois même pire… Je n’essayais même pas d’imaginer celui du Taisho.

J’étais enfin arrivé au bureau, sans encombre. A travers la fenêtre, on pouvait remarquer une bouteille de saké. J’espérais qu’il n’était pas bourré, ce serait le comble de cette malheureusement début de journée. Il était pire encore dans cet état. Je me souviens qu’une fois, il m’avait demandé de lui ramener une jeune fille vierge, allez savoir pourquoi… C’était une des fois où je l’avais désobéi, je ne pouvais impliquer une pauvre femme dans cette folie. Je pris mon courage à deux mains, ayant comme dernière espérance de ne pas le voir saoul, et je rentrai dans l’antre de la bête. Je fus surpris de ne voir personne dans la pièce et surtout aucunes paperasses sur sa table. Il me les avait surement mit dans mon bureau, comme les autres fois. Ce n’était pas normal qu’un Capitaine donne tout son travail à son Lieutenant ! Mais bon, je ne pouvais protester. Je sortir du bâtiment et je l’appelai, il ne devait pas être bien loin.

« Taisho ? »