Bleach Shinigami Age
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 Une journée pourrie! (PV : Kaku)

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Labrusca Anima

Labrusca Anima


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MessageSujet: Une journée pourrie! (PV : Kaku)   Une journée pourrie! (PV : Kaku) Icon_minitimeMer 5 Mai - 15:09

      C'était une journée comme les autres à Karakura pour Anima. Elle se réveilla bien trop tard pour être à l'heure à son bahut, commit plusieurs infractions au code de la route en se rendant au Lycée, s'ennuya fermement lors des cours, déjeuna seule, bref, une magnifique journée en somme. Fort heureusement, il y eu l'entrainement de basket après les cours qui remonta un peu le moral de la belle. Le fait de s'épuiser en faisant du sport, ou le coté collectif de la chose, elle même était incapable d'expliquer pourquoi faire du sport rendait ses journées plus agréables. Mais le fait était là.

      Il était presque sept heures du soir et la journée touchait à sa fin. Le soleil se couchait sur l'horizon, colorant le ciel de rose et d'orange. Le dessous des nuages devenait d'un pourpre rougeâtre au fur et à mesure que le soleil déclinait. L'air, qui était encore agréablement chaud jusqu'alors, se rafraichissait à vue de nez. Anima frissonna un peu en rejoignant l'endroit où elle avait garée sa bécane. Mais avant, il fallait qu'elle assouvisse une envie pressante. Sortant une cigarette d'une de ses poches, elle porta la tige à sa bouche et se l'alluma. Couvant amoureusement sa moto du regard, elle consuma sa cigarette lentement, en prenant le soin de savourer chaque bouffée de tabac avant de l'exhaler.

      Finalement, elle écrasa le mégot dans un caniveau, enfourcha son bolide, et partit comme une fusée. Il commençait à faire nuit et les éclairages de la ville s'allumaient progressivement. Tous ces néons dansaient devant les yeux de la jeune femme comme une myriade de luciole multicolores. La grande aimait cette sensation de liberté et le frisson que lui procurait la vitesse excessive à laquelle elle pilotait son engin. Zigzaguant entre les voitures, elle rentrait à son appartement. Lorsque soudain, elle le vit. Un monstre. Un Hollow comme les nomment les Shinigamis. Mais pour Anima, il s'agissait de la même espèce de saloperies que celui qui avait occis ses parents.

      Sans crier gare, elle freina et changea de direction pour suivre le monstre, se faisant copieusement klaxonner au passage. Mais à présent, plus rien ne lui importait. Elle voulait juste assouvir son besoin de vengeance, et accessoirement, sauver une pauvre âme innocente pour se faire mousser un peu. Petit à petit, elle gagnait du terrain sur la chose. Cependant, une chose était étrange : il semblait que le Hollow cherchait quelque chose, ou quelqu'un. Mais Anima était loin de toutes ces préoccupations. Focalisée sur sa cible, elle ne prenait pas la peine de réfléchir aux motivations de la bestiole.

      Au bout d'un bon quart d'heure de traque, la chose finit par s'arrêter près du parc de Karakura. Le monstre s'avançait lentement vers un homme qui était tranquillement assis sur un banc. Freinant bruyamment, Anima eut juste le temps de relever la visière de son casque pour que l'homme puisse l'entendre hurler :

      "Attention!"

      Alors que le Hollow passait à l'attaque.


Dernière édition par Labrusca Anima le Mar 11 Mai - 12:56, édité 2 fois
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Kakubei Sanchohakiju

Kakubei Sanchohakiju


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MessageSujet: Re: Une journée pourrie! (PV : Kaku)   Une journée pourrie! (PV : Kaku) Icon_minitimeDim 9 Mai - 17:05

    -°¤°. L'ennemi est con, il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui ! .°¤°-

      Putain, le vieux Kakubei n’avait pas pris l’avion depuis environ 40 ans et ne savait plus comment c’était chiant... surtout quand on est parqué dans une soute à baguage, avec des animaux bizarres et des valises qui vous tombent dessus dès qu’il y a une légère turbulence. Mais le pire n’était pas ces conditions pour le moins piteuse, c’était la température glaciale qui faisait frémir chaque parcelle de son épiderme et le fait qu’il était affublé d'un vulgaire short et d'un débardeur taché et troué. Il ne savait ce qui était le plus humiliant pour lui, rentrer au bercail le nez coulant ou n’avoir pas un rond pour y aller et être obligé de rentrer frauduleusement dans une soute d’avion. Il n’empêchait que ses tracas ne faisaient pas le poids face à la froideur obnibulante de l’endroit où il s’était caché. De temps en temps, il percevait des bruits de voix japonaise et américaine, qui semblait demander plaintivement quand et comment ils allaient rentrer chez eux. Le clochard les enviait, eux, avaient les moyens de rentrer chez eux ou d’y partir. Il ne connaissait plus tellement le Japon, ces plusieurs décennies passées dans le Bronx lui avait fait oublié jusqu’au nom même de son frère cadet, forcément la beuverie et les coups de bouteille dans la gueule, ça fait pas toujours du bien à la mémoire. Il en avait d’ailleurs de bon stigmates, sous les cheveux mais tout de même tangible, auquel cas on aurait le courage d’y plonger la main. Et des réminiscences du gamin chialant et lui courant après en criant « Pourquoi tu m’as volé mon goûter ?! POURQUOI ? » tentaient de perturber le calme impassible de monsieur Sanchohakiju. Ainsi Kakubei passa 4 heures à voler les couvertures qu’il pouvait trouver dans les valises des passagers pour se réchauffer et à gratter la roulette de son briquet en le passant la paume voûtée de sa main.

      Les lumières du pays du soleil levant vinrent réveiller Kakubei. Il se leva et remarqua que la soute était ouverte, quelqu’un prenait les baguages et commençait, douteusement, à s’apercevoir de la présence de quelqu’un au fond de la cage à baguage. Il se leva et souleva le doute quant à sa présence, il courut à toute vitesse hors de là, en donnant un violent coup de latte dans la tronche du pauvre garçon. Ça y est, enfin sortit de cet endroit pitoyable, mais toutefois bien plus confortable que le bout de carton pourri sur lequel il dormait en Amérique. Il atterrit de son saut sur la dépouille inerte du bagagiste. Il analysait plusieurs choses, la première était la température plutôt tiède, mais nettement plus chaude que celle de la soute, la position du soleil et enfin, si ce qu’il venait de faire avait attiré l’attention. Les deux dernières analyses n’étaient pas incluses dans les plans, ô combien mal pensés, de monseigneur. Il devait être six heures de l’après-midi et déjà des flics accouraient pour lui balancer des matraques dessus. II ne vit pas d’autre solution que d’utiliser son pouvoir, une fois de plus, il le fit à contrecœur, enfin bon, il fallait quand même éviter de se faire tanner le cuir dès le début, c’était pas marrant, premièrement et secondement, ça faisait mal. Arrivant à la vitesse de la lumière à la porte extérieure de l’aéroport, il poussa la porte et se mit à courir comme si sa vie en dépendait, en même temps, c’était limite le cas, bien qu’il n’ait que faire du menu fretin. Il n’aimait pas tellement se bagarrer contre des personnes dont les poings étaient faits de peu de choses, chaires, os, nerfs. S’il n’y avait que ça, ça ne valait largement pas le coup !

      « Hum. Comment je vais pouvoir faire, il y a déjà des poulets qui courent. »

      En effet, ce syntagme d’une perspicacité ahurissante eue raison du sens critique, pourtant pas mal aiguisée, de l’homme aux pieds d’or. Il s’enfuisit, en esquivant la police par des multiples stratagèmes. Mais pendant sa course divine à travers les couloirs bondés de l’aéroport, évitant les coups de poings et de pieds de la plèbe, très souvent mécontente, il s’aperçut qu’il n’était pas arrivé au bon endroit. « Karakura sur mer ». Vu comme ça, on aurait dit que c’était un jeu de téléréalité des bas-fonds nippons où le but consistait à se faire mal pour gagner une somme d’argent surtaxée. Et non, ce n’était pas ça, non, il n’allait gagner ledit pactole dont parlait les clodos ex-traders de son ancien quartier. Le « sur mer » dérangeait quelque peu Kakubei, oui, il n’aimait pas l’eau, Okinawa l’avait terrorisé de l’océan et de la mer et le Bronx, quant à lui, l’avait terrorisé à dieu ne plaise de la douche. Il sortit du dôme de verre de la ville, et vola à l’arrachée un vélo dont un pré-pubère semblait vanter les mérites à un plus petit que lui. Il pédala de toutes ses forces, évitant les poteaux et les chats, bien que pour les chats, en plus d’être moche, leurs orgueils naturels n’en courrouçait pas moins l’homme aux multiples facettes, cependant, il ne pouvait pas stopper sa course et faire un home-run félin. C’était donc une partie remise sine die pour le fuyard. Il arrivait, sans distinction particulière, au centre ville et ça, c’était cool. Il laissa le vélo, toutefois, en le posant délicatement, il fallait quand même savoir donner de la valeur à ce qui en avait besoin. Il avait dû mettre une heure et demie à pédaler, comme un forcené, pour atterrir là, dans un parc qui sentait la terre mouillée et l’urine, avec la pollution nippone si caractéristique de Tokyo qui survolait au dessus de Kakubei. Quel kyrielle de senteur, quelle subtilité olfactive mais qu'est-ce qui puait la mort comme ça ?

      Il marcha quelques minutes avant de croiser un banc. Un banc sexuellement attirant. Forcément, ses hormones lui obligèrent dogmatiquement à s’asseoir et à rouler une petite cigarette. Mais dieu n’avait pas finis son tour de bénédiction, un drap d’une couleur blanc cassé, sûrement due à l’accumulation de poussière vint à s’écraser à ses pieds. II le prit et le frappa contre le banc, avant de l’attacher en ninja style sur ses cheveux. Il n’avait pas envie que les policiers le retrouve, clope au bec et morve au nez, dormant sur un banc, fidèle à son éthique de marginal. Il eu finit d’installer et de fixer son couvre chef artisanal et qu’il avait allumé l’embout feuilleté de tabac de sa cigarette, il s’étala contre le banc. Aussi paisiblement qu’avec sentiments, il contemplait les petits points opalescents parsemant le ciel. Elle était belles de loin, il fallait juste de la roche, de la glace et de la vitesse pour faire ça, je suis sûr que si un des potes traders de Brook, il aurait essayé d’en créer – et ça aurait sûrement pas marché à mon avis. Il sentit une respiration peser sur son cou et une haleine digne de l’odeur funèbre sentie tout-à-l’heure venir chatouiller avec facétie ses narines. Le clochard se leva, sans coup férir, et contempla les traits d’un machin bien moche. Gros, puant, pressant, stressé et bavant, il ne devait pas avoir la cote auprès des donzelles, mais son degré de beauté et son comportement face à la gente féminine n’importait pas trop, là, tout de suite, à trop regarder Brooklyn avec des yeux de poison fris et à en baver, il avait l’air d’être passé de l’autre bord. Ce n’était pas que ça le mettait mal à l’aise, mais ça le mettait mal à l’aise, un gros gaillard, fort et mutin comme ça, ça court pas les rues, ça fait peur aux passants de un et de deux, il y a pas la place.

      Plus le temps passait, en quelques secondes certes, mais elles paraissaient des heures, plus Kakubei semblait faire dégager de son esprit l’hypothèse complètement désuète qu’il y ait une once d’humanité dans cet amas de chair. Bon, bah, à dieu vat, on va essayer d’apprivoiser ce... ce... ce truc.

      « Couché le chien ! Et je te donne mon mégot, si tu veux. »

      Le machin lui sauta dessus, sans préavis ou de petites introductions. Rien ! Le stéréotype sur-marqué de l’enfoiré, quoi. C’est pas possible les gars (on ne sait pas ce que c’est mais on va le qualifier d’« enfoiré », ce sera plus convenable.) comme ça, né pour l’homme et mort contre l’homme. Mais bon, il n’empêcha que les réflexes surnaturels de Kakubei firent que le gentilhomme d’en face se retrouva, inerte, la tête enfoncée à plus de 20 centimètres dans le sol, à se prendre un « Jōdan Geri » dans la partie maxillaire de sa mâchoire, par extrapolation, qu’il se prit un gros coup de tatane dans le minois. Il se retourna et vit quelqu’un. C’est pas son soir, tiens.
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Labrusca Anima

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MessageSujet: Re: Une journée pourrie! (PV : Kaku)   Une journée pourrie! (PV : Kaku) Icon_minitimeMar 11 Mai - 15:23

      Encore sur sa moto quasiment à l'arrêt, et pas loin de se casser la figure, Anima, d'un coup de talon bien senti, déplia la béquille de sa bécane et évita, de justesse certes, de tomber lamentablement au sol. Il faut dire que ce que venait de faire l'homme sur le banc avait de quoi surprendre. N'avait-il pas d'éclaté un Hollow à main nues? Il fallait qu'elle le voie de plus près. Premièrement pour la simple et bonne raison qu'une autre personne qui puisse, comme elle, voir ces monstres était forcement digne d'intérêt. Deuxièmement, le fait que lui aussi se batte contre des choses piquait la curiosité de la grande blonde. Elle devait lui parler. C'était maintenant une évidence.

      Alors elle enleva son casque laissant tomber ses cheveux blonds en pluie sur ses épaules. Puis elle le posa sur le guidon de son engin. Coupant le contact de son bolide et en y retirant les clefs, elle descendit gracieusement de sa moto. Anima marcha lentement vers l'homme. Enfin elle put le voir : un homme en haillons, un véritable tue-l'amour, il ne semblait de prendre aucun soin de son apparence. Sa pauvreté était flagrante. Accentuée par le fait qu’il s’attache tellement à ses sappes dégoutantes, comprenant : un petit chemisier mal tissé, un veston purpurin maculé de tampons d’huile et dont les manches ont été arrachées, un short en jean ourlé et des guettas traditionnelles. Au fur et à mesure quelle s'approchait de lui de sa démarche plein de confiance en elle, elle put s'apercevoir qu'il était plus petit qu'elle d'une bonne dizaine de centimètres. Et qu'il s'était enturbanné avec une sorte de tissu dégueulasse trouvé sur le sol. Ce couvre chef, aussi original soit-il, avait le défaut ou l'avantage, selon le point de vue selon lequel on se plaçait, de lui cacher le visage. Il y avait cependant quelques détails qui n'échappèrent pas à Anima. Des rides d'expression au coin des yeux trahissaient une personne qui avait allègrement passé la trentaine. Des poches sous les yeux qui tenaient plus des bagages que des cernes, l'individu devait pas dormir beaucoup. Enfin, alors qu'elle n'était plus qu'à un mètre de cet olibrius, elle réalisa que cet homme sentait mauvais. Son dernier bain devait remonter à l'ère jurassique.

      Afin de masquer cette odeur désagréable qui la faisait grimacer, elle sortit d'une de ses poches un paquet de cigarettes et d'une autre un Zippo. Lentement, elle se grilla sa clope. Puis tout aussi doucement, elle tendit son bras qui tenait ses Malboros vers l'homme.

      "T'en veux une?"

      Rangeant son paquet après que l'étrange type eut choisi de prendre un de ces cigarettes ou pas, elle regarda le Hollow se désagréger la tête dans la pelouse du parc. Alors elle comprit qu'elle devait revenir à ses premières questions. Plongeant son regard azuré dans celui de Kakubei, elle l'interrogea sans pour autant oublier les fondamentaux de la politesse.

      "Bonsoir. Je m'appelle Anima Labrusca. Je... j'ai tout un tas de questions à te poser. Premièrement, qui est tu? Deuxièmement, tu peux les voir depuis quand? Parce que là, j'ai été super impressionnée de la façon dont tu as démonté cette saloperie de monstre! Franchement, t'assures grave! Depuis le temps que je les traque tu es le premier que je vois réussir à en buter un! Enfin, franchement depuis quand tu n'as pas pris une bonne douche? Parce que là, putain, tu renifle sérieux! A moins que ce soit des sapes. Mais entre nous tu schlingues, bordel! Je me demande presque si tu n'as pas flingué l'autre saloperie rien qu'avec ta puanteur!"

      La jeune femme n'avait pas réussi à éviter de blâmer cet étranger pour son hygiène corporelle. D'ailleurs elle n'avait pas non plus réussi à être polie très longtemps non plus. Il faut savoir que chez Anima les "putain" et les "bordel" ou les "con" servaient plus de ponctuation qu'autre chose. Mais ce langage de charretière lui attirait bien des ennuis. Elle avait eu aussi du mal à retenir son impatience et son admiration pour cette homme étrange. Démonter du monstre à main nues, ça assurait grave!
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