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 Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru]

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Tatsuya Genji
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Tatsuya Genji


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MessageSujet: Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru]   Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru] Icon_minitimeMer 9 Juin - 15:13

    " - Bzzzzzzzzzzzzzz !! "

    Réveil à la con. Pourquoi n’aurais-je pas accès au privilège d’un happement plus agréable, dans lequel je savourerais l’abandon de cette torpeur matinale. J’sais pas trop quoi prendre comme exemple… un éveil érotique, pourquoi pas ?! Je n’étais pas prêt de perdre mon pucelage, mais quelques libidineuses caresses de bon matin m’auraient suffit, voir comblé. Dans le fond, je n’étais pas contraint d’activer cette alarme tannante, c’était simplement une sorte de réflexe que j’avais développé, pressant ce bouton ovale en rentrant de mes escapades nocturnes, généralement anesthésié par ces délétères mais subliminaux effets de l’alcool, ou autres produits nuisant à ma santé. Ma santé… j’avais tendance à l’oublier… Faut dire qu’avec un rythme de vie aussi effréné, parsemé de bastons et de beuveries interminables, pas facile de satisfaire les besoins et requêtes de ces organes souffreteux, torturés au sens premier du terme. M’enfin, ils avaient su s’imprégner de cette turbulente cadence, tant bien que mal. Mon organe reproducteur leur avait montré l’exemple, ce dernier étant de loin le plus fringant de tous, en continuelle et éternelle activité, il semblait ne plus connaitre le sommeil, en gardant tout au plus de vaporeux souvenirs. Dès le matin, Popaul étirait en long les mailles assouplies de mes caleçons, ayant chaleureusement adopté cet allègre locataire. Je m’occupais de l’assagir avant de quitter ce taudis pour déambuler librement dans les rues de Karukara. Faut dire que je n’avais pas tellement le choix… Arpenter les axes fréquentés de la ville tout en redorant une proéminence au niveau du slip, ça la foutait mal… Je passais pour un pervers débridé et affranchi, se présentant impunément aux yeux de tous sous cette identité malséante, et les retombées s’avéraient bien souvent foudroyantes, m’étant retrouvé claquemuré dans des cellules apparentes à ma miséreuse piaule plus d’une fois.

    Prêt à accomplir la routine coutumière du levé façon « Genji », je bondissais le slip à moitié retranché dans mes fesses, me ruant alors sur ma paire de lunettes contrefaçon, soigneusement apposée dans un périmètre circulaire entouré de mangas tachetés et autres débris non identifiés. Une fois mes Ray-Ban enfourchées, ceignant idéalement mon visage angulaire démuni du moindre défaut, je m’emparais du déodorant - toujours affalé négligemment sur mon matelas dépecé - et m’aspergeais de deux jets successifs que je prolongeais une vingtaine de secondes durant. Agitant ensuite de droite à gauche mon flacon de parfum afin de vérifier s’il me fallait en dérober un autre dans les jours à venir, je constatais avec joie qu’une dose encore conséquente attendait d’être expulsée sur mon buste saillant. Je libérais alors cette fragrance séductrice et entêtante sur le haut de mon corps, attendant qu’une minute pleine s’écoule pour relâcher le pressoir et laisser la symbiose opérer. Jetant un rapide et précis coup d’œil sur ma table de cuisine playmobile, et voyant qu’il ne restait qu’un reste d’œuf brouillé à avaler, je renonçais au petit-déjeuner. Enjambant les déchets multiples grouillant sur ce sol crasseux, je parvenais jusqu’au battant écorné de ma penderie, empoignant un jogging Adidas zébré puis une veste identique. Deux ou trois mouvements plus tard, j’étais finalement apprêté, ma tignasse blonde encore figée sous l’allure que je tenais à lui donner. Comme quoi, vider un tube de Pento la veille n’avait pas été vain, tout en sachant qu’une caisse remplie de ces tubes dont je m’amourachais passionnément m’attendait douillettement au fin fond d’une pile de vêtements sales. Un ultime passage face au miroir révélateur de ma beauté fracassante – référence aux fissures habillant cette glace, que je croyais dues à l’influence de mon physique d’adonis… - et je m’échappais enfin de cet enclos, véritable bauge que même un mendiant refuserait.

    En respectable adolescent débauché, ma première destination s’apparentait à une sorte d’épicerie, dans laquelle l’exclusivité commerciale se résumait aux contenants d’alcool, allant des fioles minuscules aux bidons pondéreux. Je dépensais ce qui ce me restait d’argent dans un récipient rectangulaire de whisky, m’excusant auprès du caissier pour les 100 yens manquant. Ce dernier avait dégainé un fusil de chasse avant même que je puisse franchir le pas de porte… Heureusement que je pouvais compter sur mes redoutables et inépuisables capacités athlétiques, ayant pris la fuite aussi rapidement que l’aurait fait une paire de fesses face à une botte ferrée taille 52. Comme quoi, tous les quartiers de Karakura City n’étaient pas fréquentables… Je progressais fiole à la main vers le Centre Ville, en quête d’aventures ou rencontres un tant soit peu attrayantes, ayant décidé de sécher les cours, une fois encore… Démarche altière, deux cigarettes au bec, sourcils arqués, je dévisageais derrière mes verres noirâtres les passant se risquant à me fixer. J’attirais les regards, je le savais, et j’appréciais ; mais le simple fait d’être détaillé par une bande de badauds aux langues écorchés me mettait hors de moi. Qu’il s’agisse d’un valétudinaire croulant soutenu par sa canne d’après-guerre ou d’une gamine candide s’interrogeant simplement sur mon look de racaille, je ne supportais pas qu’on me toise de la sorte, et c’est sans l’ombre d’une hésitation que je crachais mes insultes véraces aux visages de ces innocents, du genre « Qu’est-ce tu mattes toua ?! Va donc te faire foutre ! » ou encore « Dégage slip sale ! »…

    Et puis, une scène vint égayer ma journée. Au loin, acculée contre un muret, une collégienne, ou lycéenne, semblait se faire malmener par une poignée de raclures insignifiantes, que j’aurais réduit en copeaux de muscles veules après 2 ou 3 coups seulement. Une telle occasion de séduire une fille, et pourquoi pas, de perdre mon pucelage, ne se représenterait pas de si tôt ! Caressant mon bouc – inexistant – d’un air présomptueux, j’accourais vers le groupe de vermines, m’égosillant de la sorte afin d’en éprouver à la jeune fille « Laissez cette Beauté bande d’enfoirés ! » Par flemme, ou par soucis d’efficacité, je saisissais les trois opposants en même temps, les plaquant au sol en les ceinturant par la taille. La chute fût brève et peu violente, mais avant de pouvoir réaliser qu’ils se frottaient au grand « Tatsuya Genji » renommé dans tous les bahuts de Karakura, les harceleurs étaient assommés, tous ayant reçu une série frénétique de coups de poings au visage. Fier de ma prestation chevaleresque et stoïque, je me relevais l’air de rien, rehaussant mes lunettes tout en adressant un clin d’œil furtif à ma protagoniste. J’aurais voulu, à ce moment précis, contenir ma connerie… éviter de m’enhardir grossièrement comme je l’avais toujours fait… Mais la nature était trop forte, irrépressible et parfois bien ridicule…

    " - Ahahahah ! J’assure hein ?! Dit le que j’assure !! Y’a tout chez moi qu’assure, même mes sous-vêtements et mon éloquence ! Tatsuya Genji ma belle, pour te servir… "
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Eru Yon
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MessageSujet: Re: Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru]   Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru] Icon_minitimeMer 9 Juin - 18:00


    Spoiler:


    Elle était là, entourée de trois grosses brutes qui semblaient lui brailler dessus avec une haleine laissant plus qu’à désirer. C’était agaçant ... Non seulement Eru était sur les nerfs à leur simple vue, mais ils empiétaient aussi sur son espace vital. La tête baissée, la jeune fille tentait en réalité de garder son calme. Bien sûr, elle n’entendait pas les dires de ces parasites, et encore heureux, car la patience de la petite princesse serait beaucoup moins généreuse. Et puis … Ce n’est pas comme s’il était difficile de comprendre le langage aussi primaire de trois gorilles à l’air agressif. Les choses s’éternisaient, son espace vital se restreignaient au point qu’elle s’en retrouva adossée contre un mur, les mains tremblantes et une veine fleurissant sur sa tempe. Bien qu’essayant de respecter les conseils d’Akudai-taisho au mieux, Eru avait de plus en plus de mal à contenir son exaspération. Et tandis qu’elle s’apprêtait à se résigner et ainsi faire face à ces péons de première classe, un sentiment l’en empêcha. La surprise pouvait aisément se lire sur le visage de l’héritière des Yon, dont les yeux s’écarquillaient sensiblement. Un reiatsu assez conséquent pour qu’elle le remarque venait de faire son apparition. Un shinigami ? Si c’était le cas, celui-ci était bien impudent. La Capitaine de la quatrième division avait été ferme sur le fait qu’elle souhaitait partir seule dans le monde des humains … Bien que celui-ci lui sauverait la mise, il n’en gagnerait que son courroux en guise de remerciement. C’est alors qu’un autre baroudeur vint faire son entrée, et c’est alors qu’elle comprit que c’était à lui que l’énergie spirituelle qu’elle avait auparavant perçue appartenait . Comment était-ce possible ? Un humain avec tant de reiatsu … C’était une chose rare. Rare, mais pourtant salvatrice ! Non seulement il semblait être décidé de faire le ménage autour de la demoiselle, et lui être donc utile sur le moment, mais la petite princesse, ni une ni deux avait déjà de la suite dans les idées, s’intéressant plutôt à comment il pouvait lui être utile par la suite que par les brutalités qui sévissaient devant elle … Ce jeune homme à l’allure presque aussi ridicule que ceux à qui il était en train de refaire le portrait, représentait aux yeux d’Eru l’appât à Hollows parfait ! Les projets de la Capitaine s’en voyait déjà bien plus rapidement accomplit avec un humain regorgeant d’autant d'énergie spirituelle … Mais à propos de projets …

    Ahem. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée et pour les flous intervenus lors de la séance, nous allons donc procéder à ce que vous appelez de vos jours, un flashback. Prêt ? Action !


    Les couloirs de la Quatrième divison grouillaient particulièrement de shinigamis en cette semaine. Entre l’explosion d’un laboratoire à la Douzième, et une échauffourée bien sanglante avec des Adjuchas, les blessés s’amassaient de plus en plus. Tout ce raffut était d’un bruyant insupportable pour la Capitaine, pourtant confortablement assise à manger des sucreries tout en écoutant les rapports de ses recrues, affublée de son légendaire air impassible. Il semblerait qu’un shinigami soit dans un état particulièrement grave et avancé et que par conséquent son intervention était plus que nécessaire. C'était au moins le septième en moins d'une semaine ... La jeune princesse daigna alors se lever pour rejoindre le chevet dudit Shinigami. Postant sa main devant sa bouche pour cacher un bâillement , elle ordonna de sa voix télépathique de faire sortir tout le monde, blessés inclus. Exaspérée par la béatitude de ses larbins, elle leur lança un regard noir qui dissipa instantanément toute hésitation. Une fois ceci fait, elle soupira longuement avant de défaire nonchalamment le ruban de clochette autour de son Zanpakuto. Elle retira ensuite le drap recouvrant le souffrant, dont la blessure à l’origine de tous ses maux semblaient se trouver à l’abdomen. De toutes évidences, il était en train de s’empoisonner avec son propre sang. Eru posa alors les yeux sur son fourreau qu’elle tendit devant elle à la l’horizontale.

    .x ( Respire Tamashi Seishi ) x.

    On entendit alors un long et effroyable cri à travers tout le quartier de la Quatrième et ses alentours, celui-ci était si profond qu’il provenait certainement des entrailles du Shinigami. Eru sortit alors, un peu transpirante, faisant alors comprendre que tout le monde pouvait reprendre sa place. En retournant à ses quartiers personnels, la jeune fille fut prise de quelques vertiges. S’épaulant contre un mur, elle regarda son Zanpakutô, pensive.

    .x ( Cesse donc cela, j’ai compris le message. Retiens encore un peu ton appétit Tamashi, je vais faire le nécessaire pour nous organiser une petite virée qui comblera tes fringales. ) x.

    L’héritière des Yon changea de direction et quitta alors les quartiers de la Quatrième pour rejoindre ceux de la Onzième par de fébriles Shunpo. Elle arriva alors dans l’antre de la débauche de l’Amazone Akudoi. Elle traversa la cours menant au dojo, sous les regards intrigués des Shinigamis de la Onzième. En effet, il était rare de voir Hime-sama se déplacer en personne. C’était peut-être même la première fois qu’elle mettait les pieds ici, ce qui valut tant de regards étonnés. L’étonnement semblait gracier le Capitaine Akudoi, qui accuilla Eru d’un sourire. Priant prestement à ses Shinigamis de disposer, qui ne tardèrent point à s’exécuter. La petite princesse ne tourna pas autour du pot, oubliant toutes formules de politesses.

    .x ( J’ai besoin de me rendre en bas au plus vite, j‘ai entendu que ça grouillait de chair à paté. Tamashi hurle à la mort et cela me fatigue. Sans compter le nombre de blesser à soigner, je risque de très vite devenir inutile. Je n’avais pas envie de m’adresser à la Douzième, c’est pourquoi je suis venue te voir. Je sais que tu es aussi bien placée pour me fournir ce dont j’ai besoin. ) x.

    L’Amazone se montrait compréhensive, car elle comprenait plus qu’il ne le fallait les raisons de l’héritière des Yon. Elle se contenta seulement de la conseiller quant à son attitude dans le monde des humains, sachant pertinemment que ce serait son premier séjour à plus ou moins long terme. Bien que cela n’enchantait guère la petite princesse, elle comprit très bien de quoi il était question. Après quelques explications techniques sur les Gigais et leur utilisation, Eru mit les voiles.


    Chut ! … Putain on est arrivé à la fin du flashback, sors de d'sous c’bureau merde ! Ahem.


    Eru devait donc chasser le Hollow pour remplir la panse de Tamashi, dans le cas contraire, il lui serait difficile de soigner d’autres blessés si elle se retrouve elle-même fébrile au point de ne pouvoir se lever de son lit. Enfin, toujours adossée contre son mur, le sol jonché des trois gorilles, ou du moins de ce qu’il en reste. Le garçon au reiatsu abondant, son preux chevalier, s’approcha d’elle avec une attitude qu’elle trouva tout ce qu’il y a de plus … Bizarre. Un étrange sentiment la parcourra alors … Le sentiment qu’on éprouvait quand on était amené à penser «  Pourquoi je me suis réjouie trop vite ? … » Plus elle le voyait agir, plus elle lisait ses lèvres, plus vite une perle de sueur glissa le long de sa tempe. Ses joues rosissaient également, honteuse d’avoir cru voir une facilité en cet … Énergumène. Ou Tatsuya Genji au choix. Sentant l’exaspération l’envahir, elle s’agenouillant, tout en tapotant ses joues empourprées. Elle savait qu’elle n’avait pas trop le choix. Le seul moyen de supporter cet énergumène venu d’ici, était de jouer la petite fille timide et candide. Ce n’est pas comme si Eru n’avait jamais été ainsi, mais elle avait tant travaillé à adopter cette personnalité qu'elle arbore aujourd'hui pour se protéger, qu’elle était effrayée du danger que cela pouvait représenter pour elle d’agir comme jadis. Pourtant, elle n’avait pas vraiment le choix. Plus vite elle pouvait partir d’ici, mieux ça serait. Et s’il fallait coller ce blondinet au sourire … Ravageur / Tombeur / Terrassant/ Attirant ( Rayez toutes les mentions -inutiles- ) tellement ridicule.

    La jeune fille se redressa alors et s’inclina pour faire un courbette en guise de remerciement. Préférant éviter de parler avec sa voix télépathique et se forcer à mouvoir ses lèvres afin de ne pas attirer l’attention inutilement. Eru leva ensuite timidement les yeux vers celui qui se prénommait Genji, avant de les plisser et lui adresser un petit sourire adorable, pour lequel la demoiselle avait mis tant d’effort à fournir pour le rendre si naturel et spontané.
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Tatsuya Genji
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Tatsuya Genji


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MessageSujet: Re: Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru]   Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru] Icon_minitimeJeu 10 Juin - 23:02

    J’avais réussi mon entrée en scène. Tous les ingrédients avaient été réunis dans cette fulgurante prestation. Une nouvelle fois, j’étais paru éblouissant dans cette coutumière grandiloquence à laquelle je me rattachais désespérément dans un seul but de séduction. Ma méthode n’était sans doute pas des plus infaillibles, ce qui expliquerait qu’à 18 ans, mon pucelage n’ait toujours pas manifesté son désir de liberté. S’il me fallait réellement parfaire mes techniques aiguisées de drague, peut-être aurais-je pu me servir dans un futur proche de cette jeune fille. L’opération d’envoutement sentimental devait toucher à sa fin. Avec une telle amorce fracassante, et un endossement du rôle de preux chevalier, quelle femme normalement constituée pouvait me résister ? D’autant plus que je jouissais d’un physique d’éphèbe naturel, auquel bon nombre de créatures devaient s’affectionner. C’est du moins ce que je persistais à croire… Dans le fond, je pensais même qu’une flopée d’hystériques au lycée fondaient un club de groupies attitrées à mon nom, tapies derrière des apparences façonnées et artificielles, afin d’éviter l’engendrement de soupçons dans ce qui me restait de cerveau. M’enfin, je divaguais. J’avais devant moi, une petite beauté, raffinée, mignarde et tout ce qu’il y a de plus innocente. Un visage séraphique et attachant, un corps…ahem… de petites joues légèrement mafflues et habillées d’un teint rosée renchérissant sur cet aspect angélique, et une tunique pour le moins… triviale, en accord avec les vagues tendancielles de mode pour collégiennes - bien qu'un peu enfantin... ce T-shirt à pois roses ! Cette blancheur maculée renforçait la pureté se répandant telle une aura cerclée autour de ce corps chétif. Je la détaillais d’un regard perplexe, sa chevelure dégoulinant d’un noir profond dans lequel je me perdais, bien que vite rattrapé par l’impact visuel de ce haut à motifs un chouïa ridicule…

    J’oscillais entre un désir compulsif de me moquer ouvertement de ce détail cinglant – comme je l’avais toujours fait – et une envie légitime d’enlacer ce petit brin de femme, qui paraissait soulagée d’avoir été secourue, et à fortiori par un si charmant chevalier. Même dépourvu de l’armure artisanale et arachaïque de l’authentique estafier, je parvenais à dégager cette image de galant sauveur, bien qu’un peu vulgaire et dévoyant sur quelques caractéristiques du véritable héros au grand cœur. Alors que chevrotait de douleur derrière nous l’une des misérables raclures que je venais d’envoyer caresser l’asphalte, je surpris ma protagoniste un sourire franc et émaillé aux lèvres, rictus qui eut l’effet d’une véritable bombe dans mon slip. J’avais le plus grand mal à dompter Popaul ces derniers temps, et je me contentais de penser à Claudette, la concierge du lycée, nerfs tuméfiés et dents grinçantes. Après quelques secondes seulement, l’excitation enivrant mon animal domestique à moi fût évaporée par l’estampe malsaine de cette vieille rabougrie balayant les couloirs et récurant les chiottes. Je laissais apparaitre à mon tour un rutilant sourire, mettant volontairement en évidence mes dents écarlates que je m’efforçais de brosser vigoureusement le soir venu. Nous restions figés dans cette même position, hésitant pour ma part à engager la conversation. Difficile de prendre confiance après être lamentablement resté sans réponses suite à mon entrée en matière quelque peu… narcissique et débondée. J’en concluais que mon interlocutrice était plongée dans une phase d’admiration paralysante, dans laquelle elle restait stupéfaite par toute cette classe qui accompagnait chacun de mes mouvements. Mais ce pesant silence ne me convenait pas… Sans vraiment réfléchir, j’enserrais la main de ma « compagne » avant de me mettre à courir dans une direction restant inconnue, guidée par mes sentiments gagnant en intensité à chaque pulsation émise.

    " - Suis-moi ! Ca craint trop ici, je t’emmène j’sais pas trop ou, mais je t’emmène ! "

    Parfaitement fondu dans le rythme de cette fougueuse course, je fus contraint de rompre violemment la cadence de nos pas en m’arrêtant sèchement, après avoir réalisé que j’avais confondu cette petite princesse avec une grand-mère qui passait par là. En réalité, j’avais empoigné le dit avant-bras sans regarder ou je posais ma main, décontenancé par ces yeux béants et ce sourire ravageur que possédait la collégienne/lycéenne. Et voilà que je me retrouvais à trainasser une vieille peau croulante, s’évertuant à gorge déployée « Au voleur ! Il me vole ! ». L’entame de mon rendez-vous amical – ou amoureux – virait au catastrophique. Ma réaction fût prompte, bousculant violemment la mamie sans y porter considération, et retournant aussi vite que possible vers cette frivole et entêtante silhouette. Une fois dressé négligemment face à cette dernière, je lui présentais mes plus plates excuses, accomplissant une génuflexion à mon tour, les gouttes de sueurs commençant à perler sur mon visage, une mèche de ma tignasse plaquée se faufilant à travers les couches de gel pour finalement retomber sur mon front. Mon aspect d’homme entretenu en prenait un coup, mais peu importe, je me devais maintenant de briser la glace se hissant entre nos deux corps, afin qui sait, d’entrevoir une lueur d’espoir quant à l’obtention d’une première réelle relation homme/femme. Sans pour autant m’illusionner, je m’avançais donc un peu plus près de cette fille dont je ne connaissais encore rien, ôtant mes lunettes afin de sonder ce regard crédule au plus près. L’idée de m’enfuir à ses côtés ne m’attirait plus, me concentrant uniquement sur l’instant présent en espérant avoir un simulacre de réponse cette fois-ci. Mais alors que j’allais prendre parole, un sifflement perçant puis l’apparition rectiligne de deux balles entre mon visage et celui de la jeune fille mis fin à mes espérances. Tournant alors le visage afin d’observer la source de ce regrettable incident, j’entraperçus le caissier de l’épicerie que j’avais biaisé un peu plus tôt dans la journée, agitant son fusil de droite à gauche, plus irrité que jamais. M’emparant sans crier gare de celle qui embellissait mon quotidien si banal d’ordinaire, je me retrouvais embarqué dans une course poursuite détonnante, une paire de seins accolée contre ma tempe, soutenant d’un bras ma bien-aimée.

    * Bordel de merde !! *

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Eru Yon
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MessageSujet: Re: Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru]   Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru] Icon_minitimeVen 11 Juin - 18:07

    Encore et toujours les iris rivés sur la silhouette virile et imposante du jeune homme, la lèvre inférieur légèrement béante, il allait sans dire que la petite princesse était littéralement subjuguée. Mais par quoi ? Son faciès d’Apollon parodié et son enveloppe charnelle dégoulinant de testostérone ? Ou bien son charisme fatal à en faire tomber les mouches ? - Quoi qu’il en parvient même à faire tomber trois gorilles - Non. C’était un tout. Eru venait tout juste de vivre son baptême de ridicule visuel à haut niveau. Ce protagoniste de Science-fiction paraissait tellement irréaliste, qu’elle était même amenée à se demander si un être pareil existait vraiment. Il était un secret de la nature dont les dieux s’étaient apparemment empressés de camoufler l’existence pour la demoiselle. L’incompréhension totale. Ce qui avait au moins le mérite de lui attribuer tant d’attrait à ses yeux. Un spécimen particulièrement fascinant et complètement imprévisible, que l’angoisse commençait à envahir la poitrine de la demoiselle, au point qu'il était de plus en plus facile de percevoir les battements de son cœur, devenu alors de plus en plus palpitants. Théories et spéculations fusaient dans l’esprit embrumé de la jeune fille visant bien évidemment le mystère humain. Elle allait même jusqu’à se demandait s’il était un sujet représentatif de la race humaine ou s’il était un échantillon hors-norme, voire défaillant. Tatsuya Genji. Peut-être aussi était-il une espèce rare, ce qui expliquerait un reiatsu aussi abondant. Ou pas d’ailleurs. A cette fonction supplémentaire, les théories de la demoiselle devinrent de plus en plus excentriques. Remarquant cela, la pensée que le comportement Tatsuya Genji-en était peut être contagieux transcenda son esprit, et cette même pensée se confirmait d’elle-même. Le fait qu’elle lui traverse l’esprit était tout simplement affligeant.

    Mais l’héritière des Yon n’était de toute évidence pas au bout de ses peines ni de ses surprises. Ce Genji était un calendrier de l’avant à la minute, voire à la seconde . Il ne restait donc plus qu’à espérer qu’il ne soit pas en plus le calendrier de l’avant de l’histoire sans fin … Eru n’était même pas en posture de choisir quel numéro ouvrir. Tous les numéros semblaient être « gagnants ». Et cela se confirma par la suite. Alors plongée dans les limbes de ses théories scabreuses et saugrenues, la demoiselle en fut littéralement extirpée par un projectile filant sous ses yeux, ce qui lui valut un changement d’expression, accompagné d’un sursaut. Un frisson paralysant lui traversa l’échine se retrouvant alors comme un chat à qui l’on aurait versé une baignoire entière sur le pelage. Tout cela l’espace d’une seconde. Réalisant qu’elle avait baissé sa garde, obnubilée par la personnalité exubérante du jeune homme, elle se ressaisit en fronçant les sourcils, quelques peu alerte. Elle tourna la tête, ne manquant de se cogner l’arrière du crâne contre le mur pour alors voir un autre humain à l’aura agressive et revancharde. Ses prunelles semblaient avoir prises comme cible … Le spécimen rare. Fusil à la main, il fulminait de rage avec un air de braconnier jubilant à l’idée d’avoir enfin trouvée la bête qu’il traquait depuis tant de temps. Mais la bête en question avait déjà filée, dérobant dans la hâte un vieux steak dont la date de péremption arrivait bientôt à expiration. C’est au bout de quelques mètres qu’il réalisa ne pas avoir embarqué le morceau de choix, envoyant donc valser au loin celui de qualité inférieur. C’est ainsi que le jeune homme rebroussa chemin, quelque peu gêné de sa mégarde. Mais ce qu’il y avait de plus surprenant encore, c’était le visage de la petite princesse dont les zygomatiques étaient très largement tirés et les yeux tellement plissés que les larmes qui semblaient vouloir couler avait du mal à passer à travers ses cils. Eru rentra sa tête dans ses épaules sous l’effet de quelques spasmes, tentant certainement de dissimuler son hilarité en couvrant son large sourire de ses mains. Le fou rire avaient beau être dénué de tout timbre, on pouvait le percevoir aisément au moyen de quelques hoquets et de sa respiration haletante. C’était un événement particulièrement rare auquel on pouvait alors assister, surtout en sachant que la petite Eru n’avait pas rit si franchement et naturellement depuis au moins trois décennies.

    La petite fille avait à peine eut le temps de se remettre de ses émotions, que le spécimen atypique s’empara d’elle et s’élança dans une course folle. Eru se retrouva alors portée, simplement ceinturée du bras musclé du jeune homme, et acculée d’un vertige sans pareil, qu’elle accommoda plus ou moins en rétablissant son équilibre contre le visage de Genji. Cela lui valut une gêne à empourprer ses pommettes lorsqu’elle réalisa ce qui rebondissait sans cesse contre la joue du jeune homme. La jeune princesse avait beau ne pas être fortement formée, elle demeurait néanmoins une jeune fille et naturellement prude. Baltringuée dans tous les sens, Eru se retrouva alors forcée de passer sa main autour de la tête de son porteur, dont la vue se voyait obstruée par les petites et frêles menottes lors de multiples embranchements. La course effrénée devint alors vite celle d’un alcoolique bourré à qui l’on mettait en guise de carotte pour le faire avancer, une bouteille de saké bien odorante. Afin de limiter les dégâts, l’héritière des Yon s’efforçait de placer correctement ses mains, quitte à tripoter allégrement le visage de son gueux chevalier. Mais c’est en arrivant au détour d’une ruelle que son étrange moyen de locomotion sembla légèrement butter contre une parcelle de goudron un peu bombitos. Bien que la racaille à lunettes semblait s’être rattrapée avec brio, ce ne fut pas le cas de la petite silhouette menue qui glissa de l’entrave de son chevalier. Heureusement, elle eût le réflexe de menotter son poignet de son autre main, faisant alors office de collier, ou plutôt de cerceau. Le duo fit alors preuve d’une magistrale démonstration de hula-hoop, avec Eru tournoyant autour du cou d’un Genji visiblement surpris de voir la demoiselle graviter autour de lui tel Saturne et son anneau. Au bout du compte, elle resta suspendue au cou de sa planète, la fixant avec des yeux ronds comme le démarquage d’un téton - ou pas -, une goutte de sueur perlant le long de sa tempe et une lèvre légèrement tremblante, visiblement traumatisée par l’expérience ainsi vécue. Cela était certainement le cas pour que la demoiselle se demande lors d’un court instant qui elle était, où et pourquoi se retrouvait-elle nez-à-nez avec un mâle Bêta. La petite princesse ne pu pas s’empêcher de laisser échouer un soupir de soulagement contre le visage de son étrange chevalier lorsque celui-ci s’arrêta.

    * Je dois être en train d'halluciner. Asuna a certainement dû se tromper de flacon en me préparant mon thé. Je lui avait pourtant dit «  Deux grammes de thé gris, Dix-sept virgule cinq de thé Oolong, zéro virgule trois de thé vert et Huit Grammes de sucre roux et … » Mais que m’arrive-t-il pour être autant sonnée ? *
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Tatsuya Genji
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MessageSujet: Re: Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru]   Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru] Icon_minitimeLun 14 Juin - 20:02

    Ce que je pensais initialement être une démarche tout ce qu’il y a de plus romantique et banale, se modula à une allure tout aussi folle qu’imprévisible en un spectacle qu’on aurait pu qualifié de risible et tout à fait… pathétique ? En stoïque et classieux prince charmant, j’avais secouru la belle de l’oppressante menace, l’extirpant des mains souillées de ces malfrats dont le sens de la considération s’était noyé sous des litres aqueux et fangeux de connerie. On les déplorait de plus en plus jeunes, toujours plus violents et ingénieux dans l’absurdité de leurs crimes impulsifs. M’enfin, le principal dans l’histoire, c’était que ces jeunes impudents essayant vainement de me plagier, je les avais réduit à l’état peu envié de loques humaines, véritables carcasses impotentes se lamentant bouche contre bitume. Et puis… une fois le danger éconduit, je m’étais emparé d’une grand-mère siphonnée qui n’avait absolument rien demandé, sans doutes en chemin pour aller accomplir sa routine matinale, à savoir les courses, la promenade dans le parc, et le retour au foyer pour se visionner le 304ème épisode de l’Amour Eternel. Après l’avoir délaissée peut-être un brin violemment, je m’étais empressé de rejoindre "l'objet" de toutes mes convoitises. Et alors que je m’apprêtais à engager les prémices de ce qui s’annonçait être une sulfureuse conversation, cette évanescente et sifflante tracée nous ayant de nouveau séparés, dégénéra toute la bonne volonté que j’avais transmis à cette entreprise de séduction ficelée jusque dans les plus infimes détails. Je n’avais eu d’autres choix que de m’emparer du corps frêle de cette demoiselle, et de me carapater à ses côtés avant de devoir constater l’ampleur d’un trou de calibre 26 dans l’une de nos cages thoraciques.

    Et histoire de parachever l’œuvre haut en couleurs à laquelle nous nous interprétions magnifiquement, mon pied échoua contre une plaque de goudron convexe, perturbant le cycle cadencé de mes pas bondissants. Je manquais de me rétamer misérablement au sol, puis sans trop savoir comment, je me redressais dans une position figée et appropriée à la forme que se devait de présenter une monture à sa cavalière. Mais cette dernière ne semblait pas aussi à l’aise que je l’avais imaginé, frôlant elle aussi la chute immédiate, puis se rattrapant d’une façon bien équivoque en m’étranglant avec ses mains jumelées, entravant mon cou résistant tant bien que mal à la pression exercée. Comble du ridicule, dans la seconde suivante, je me retrouvais avec cette jeune et ravissante brune gravitant autour de mon corps tel un pratiquant de hoola hop l’aurait fait à l’aide d’un ou plusieurs cerceaux. En l’occurrence, j’étais doté d’une plastique féminine en guise de cerceau, et en dépit des apparences truculentes de la scène, je commençais à m’habituer à cette rotation mécanique, bien que me souciant de l’état de santé de l’innocente adolescente. C’est pourquoi prévenant l’éjection viscérale, je m’affairais à trouver un lieu isolé dans lequel le poursuivant haletant armé de son fusil de chasse n’aurait pu nous atteindre. L’unique solution agitant mes alambiqués neurones se concrétisa sous la forme d’une projection sur le toit d’une clinique familiale, usant de mon pouvoir afin de nous acheminer à destination. Voilà qu’après une série d’événements dépréciant ma crédibilité en tant qu’aguerri flagorneur, je dévoilais une capacité inhumaine plus effrayante qu’attractive, réduisant encore mes chances de succès de façon conséquente. Posant délicatement pied-à-terre la jeune fille au teint blafard – conséquence inéluctable de toutes ces intempestives vrilles – j’en profitais pour inhaler une grande bouffée d’air, reprenant mon souffle calmement. Un sourire naissant habillait mon visage suintant, me remémorant la course folle à laquelle je venais de participer, épaulé d’une assesseuse fraîchement découverte, à laquelle je m’adressais enfin avec un semblant de raison…

    " - Fiouuu… quelle cou... Plaf ! "

    Bordel… Alors que j’avais enfin trouvé un sujet de conversation sur lequel j’étais certain que mon interlocutrice se penche, concernée malgré elle, une merde de moineau s’écrasait sur l’un des verres ripolinés de mes Ray-Ban, se déféquant suffisamment pour m’affliger l’une des plus clinquantes hontes de toute mon existence. Je me retrouvais là, face à cette princesse que j’avais sciemment désiré sauver, une merde de volatile s’étalant sur une parcelle de mes précieuses lunettes. Je restais sans voix, comme statufié par un enduit fait d’opprobre et de défection.

    " - Ahem… ouais donc je disais… je disais… Je parlais de quoi déjà ? "

    Pour couronner le tout, voilà que ma mémoire défaillante me jouait des tours, plombant de surcroît l’atmosphère déjà excessivement tendue. Cette tension résultait certainement du ridicule que j’exhalais un kilomètre à la ronde, la jeune fille en tenue de collégienne ne sachant comment réagir face à un tel énergumène. Je me tournais en dérision, indépendamment de ma volonté, et ce continuel engrenage d’événements nuisibles à mon sex-appeal semblait ne plus vouloir s’arrêter, sévissant à chaque opportunité que je pensais pouvoir saisir… Je ne prenais pas la peine d’essuyer la lunette entachée, glacé d’effroi devant ce cuisant échec, celui d’une conquête impossible. Devais-je me rabattre sur la notion dépérie d’amitié ? Fuck, ça me les cassait sévère, moi qui ne pensait qu’à abandonner ce foutu pucelage, il m’était difficile d’entrevoir une relation purement amicale sans une once d’arrière-pensée. Et puis, quelque chose me disait que cette fille d’apparence juvénile avait en réalité engrangé une expérience existentielle supérieure à la mienne. Derrière ce costume habilement grimé de jeune enfant pure et candide, pouvait se cacher une jeune fille mature, consciente et indépendante. Peut-être était-ce plus que ça encore, mais ce dont j’étais sur, c’est qu’il était rare que mon intuition me trompe. P’tét même qu’elle aurait pu m’enseigner tout un tas de choses grivoises et sexuelles, le genre de trucs réprouvés par la religion… Perdu dans cette obscénité, j’en oubliais mon but premier, à savoir courtiser cette créature se trainant l’offusquant poids de mes complaisances. Je m’efforçais d’enterrer dans un coin sombre et ranci de ma mémoire les nombreuses péripéties ayant décrédibiliser ma notoriété jusqu'ici, puis je m’approchais à nouveau de Fifi Brindacier – c’est ce que m’évoquait ces couettes -, revigoré et plus que jamais pétillant d’ardeur et d’hormones. Mais une fois de plus, mon slip réclamait l’appel du soulagement, mes testicules me grattant subitement…

    * Merde… merde merde merde… Retiens-toi… Résiste… Garde tes mains dans les poches ! *

    Des larmes de crispation inondaient mes yeux les contenant tant bien que mal, alors que l’irrépressible envie de me gratter se faisait de plus en plus pressante. Ne sachant plus quoi faire, l’esprit enlisé dans cette lutte névralgique opposant les requêtes naturelles d’un corps et le désir passionnel d’une conscience, je ne trouvais rien de mieux à faire que de prendre la parole pour manifester cette douleur génitale…

    " - P’tain ça me les graaatte !!!.................... Sinon c’quoi ton prénom ? T'as de jolis yeux tu sais..."
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Eru Yon
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MessageSujet: Re: Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru]   Quand un Puceau Drague ~ [Pv: Eru] Icon_minitimeMar 15 Juin - 15:47

    Aussi surprenant et irréaliste que cela puisse être, le spécimen Tatsuya Genji était devenu l’objet de tant de fascination aux orbes zéphyrs de la petite princesse. Eru avait le don pour développer des lubies les plus étranges les unes que les autres. Rien que gastronomiquement parlant, elle était une bouche bien complexe et difficile à satisfaire. Elle était bien du genre de demander à manger un hamburger et exiger qu’on y retire toutes les graines de sésames parsemant le dôme brioché, ou encore à imposer une disposition indiscutable de la tranche de fromage et la feuille de salade … La cuisson de ses plats, et en particulier de son riz devait être particulièrement minutieuse, dans le cas contraire, la petite princesse n’aura aucun scrupule à exiger que le plat soit recommencé. Mais gare au courroux de son ventre affamée et de sa patience affaiblie. Et s’il n’y avait encore que sur la nourriture que de l’héritière des Yon jouait les enquiquineuses, il n’y aurait pas de quoi en faire tout un plat. - Avec la cuisson parfaite s’entend - Non, la demoiselle était une véritable plaie à vivre au quotidien, un véritable enfer. Bouleverser ou critiquer ses étranges lubies ferait de vous l’ennemi public numéro un. Il faut également savoir que derrière ce petit bout de femme, toute fraîche avec son faciès de chérubin, se cachait en réalité un monstre qui pouvait se montrer si effrayant qu’il vous en donnerait des terreurs nocturnes jusqu’à ce que folie s’en suive. Quoi qu’il en soit, en bonne capricieuse qu’elle était, elle se devait bien d’entretenir la prolifération de ses inexplicables envies. En l’occurrence, il s’agissait de ce drôle de personnage doté d’une énergie spirituelle particulièrement abondante. Rien que pour cela, il avait su susciter l’intérêt de la demoiselle. Mais c’était également son comportement des plus anodins et cette étrange manie qu’il avait de s’attirer des ennuis qui éveillèrent d’autant plus la curiosité malsaine de notre jeune fille.


    { Pelote le bouton droit de ta souris ♥️ }






    Vous regardez : Faites Entrez celui-là qu'est victime.









    Genji. L' affaire Tatsuya Genji. Nous sommes le Mardi 15 Juin 2010, 11h47 à Karakakura sur Mer. C’était déjà trop tard pour lui … Le pauvre Tatsuya Genji ne se doutait pas du terrible coup du sort qui allait s’abattre sur lui. Après avoir innocemment acheté une bouteille d'eau minérale - Comme le stipule l'enquête du Commissaire MyTHoshi - Pourquoi ce jour-là, alors que le Soleil chantait et que les oiseaux luisaient, le jeune homme fit une rencontre. Cette rencontre. Pourquoi fut-il poussé à outrepasser ses habitudes, alors que rien ne l’y obligeait … L'appel du Slip ? On se le demande encore. Hélas, c’était déjà trop tard pour lui. Il était entré dans la ligne de mir de cette jeune fille d'apparence innocente, mais au combien dangereuse ... La suite ... On la connait ... Tatsuya Genji était devenue la lubie de la princesse du Rukongaï, ... c'est le drame. # Cut

    Ladite lubie de la demoiselle se décida enfin de mettre fin à cette folle course poursuite, d’une façon bien insoupçonnée - intelligente quoi - ce qui n’en fit que plus intéressant. Le jeune homme usa donc pour la première fois de cette énergie spirituelle dont il débordait temps. Un sourire lubrique se dessina sur les fines lèvres d’Eru, agréablement étonnée de voir que son chevalier savait user de la force qui résidait en lui. Elle se laissa donc emmener, sans trop broncher, bien que le mal de gigai commençait à se faire fortement ressentir. Effectivement, toute cette agitation semblait être difficilement supportable dans cette enveloppe factice. Un peu aigrie, elle pensa qu’il serait bon de notifier de ce détail quelque peu incommodant au Capitaine Akudoi. Enfin soit, ce fut alors sur le toit d’un hôpital familial que son prétendant établit le campement. Une fois certaine de poser pieds à terre, la jeune fille dé-menotta son poignet et libéra le jeune homme de son emprise pour se laisser tomber à terre - ou à toit - dans une position plus que décontractée. Tellement décontractée qu’il n’était pas difficile de remarquer que la jeune fille ne portait pas de collants ,mais plutôt des bas. On pouvait accessoirement remarquer une petite culotte blanche parsemées de fraises. La princesse ne remarqua pas ce détail, peu habituée à se vêtir d’étoffes si incommodantes et trop occupée à régulariser son souffle et éponger les sueurs froides qui perlaient le long de sa tempe. Elle dévisagea ensuite sa lubie, dont un sourire commençait à tracer ses lèvres, qu’il s’apprêta même à mouvoir. C’est en les regardant s’asticoter pour s’exprimer que l’héritière des Yon regrettait de ne pas entendre le son de la voix de cet énergumène à lunettes auquel elle rendit un timide sourire les yeux plissés en guise de réponse. Bien qu’elle soit sourde, Eru parvenait à lire sur les lèvres et en plus d’avoir développée cette acuité visuelle, elle avait développé une sorte de sixième sens qui lui permettait de ressentir les intentions des personnes qui l’entouraient. C’est pourquoi elle parvenait parfois à se défaire de son handicap. Mais à peine le Tatsuya Genji avait terminé ce qu’il avait à dire, qu’il fut interrompu par la grâce d’un guano de moineau prenant place sur l’un des verres teintés de ses lunettes. Face à cela, la jeune fille ne put que lancer un éclat de rire qui ne parvient pas aux oreilles de la cible. Vraiment, ce Genji avait un don. Perturbé par l’invité surprise obstruant partiellement sa vue, sa lubie fut prise d’une amnésie passagère, de toutes évidences déstabilisé. Mais pas autant que notre adorable petite princesse qui finit par faire une fixette sur l’incommodité. Eru la détailla littéralement du regard, la regardant s’étendre peu à peu, ne pouvant alors pas lire les lèvres pourtant agitées de son chevalier et décidément trop occupée pour se soucier de ce qu’il pouvait bien être en train de raconter. Littéralement frustrée et déconcentrée par ce parasite dans son champ de vision, elle décida enfin de se redresser - mettant les fraises à l’ombre - pour s’agenouiller et se rapprocher de façon bien familière du visage du jeune homme. Elle resta quelques secondes presque nez-à-nez avec lui, le sourcil s’arquant sous la frustration, avant de même porter ses mains vers son visage, frôlant alors ses pommettes pour se saisir délicatement de ses lunettes et les lui dérober. Son souffle s’abattait une dernière fois contre sa peau tandis qu’elle regarda pour la première fois son chevalier directement dans les yeux. Eru s’empourpra légèrement, pensant qu’elle allait enfin pouvoir le remercier de l’avoir secourue un peu plus tôt. Quelques battements de paupières plus tard et armée d’un mouchoir en tissu, la princesse se redressa et commença à astiquer les lunettes afin d’en ôter ce qui la frusquait jusque là. Elle soupira de satisfaction devant un éclat si flamboyant, prête à rendre ce très estimé détail de la panoplie de sa lubie. Une fois de plus elle se rapprocha de lui, prête à lui remettre ses lunettes sur le bout de nez. Mais un haut le cœur frappa la Capitaine de la Quatrième Division. Aux aguets, elle se focalisa sur le fruit de sa stupeur. Il s’agissait d’un Hollow … Non de deux … Trois ? Trois Hollows venait très certainement de faire leur apparition non d’ici. La Shinigami ne perdit pas de temps et mit s’apprêta à sortir de son enveloppe factice. Mais … Ce n’était pas aussi facile que cela … Le Capitaine Akudoi l’avait pourtant prévenu et lui avait donné un petit conseil au cas où un incident du genre se produirait. Ni une, ni deux, Eru appliqua ledit conseil et se mordit la lèvre très fort. Elle se détacha alors de son gigai et se volatilisa aussitôt en shunpo tandis que son corps factice se laissa choir sur le corps de son chevalier qu’elle renversa par la même occasion.

    Eru se sentait décidément plus à l’aise dans sa propre enveloppe charnelle et ses propres étoffes. Le vent fouettant son visage, elle se dirigea en direction de l’endroit où elle avait sentie ces Hollows apparaître. A leur vue, la princesse fit une moue un tantinet répugnée et se saisit aussitôt de son Zanpakutô affamé. Elle s’arrêta sur un toit, retirant le ruban de clochettes qu’elle laissa tomber sur une tuile.

    .x( Englouti Tamashi Eshi … )x.

    C’est donc une lame noire qui sortit de son fourreau, qui subit par ailleurs le même sort que le ruban de clochettes qui le scellait. Elle s’élança alors sans retenue sur les créatures toutes excitées de ressentir tant de reiatsu. Eru leur trancha successivement un membre, et alla ensuite s’assoir sur un toit, postant une main devant sa bouche pour dissimuler un bâillement tandis que les créatures se retournèrent afin de s’élancer en sa direction.

    C’est quoi ça ? L’Apéritif ? Tu te fou de moi Eru ? J’ai les crocs … LES CROCS !

    .x( Va falloir te contenter de cela pour l’instant, Tamashi. Cesse donc avec tes caprices, ce n’est pas moi qui choisit la qualité de tes repas, renard glouton. )x.

    Un hurlement canin se fit entendre tandis que les Hollows se désagrégèrent sous l’effet de Tamashi Eshi. Eru pris ensuite la peine de libérer ces âmes damnées et récupérer son fourreau. Lorsque tout à coup, autre chose vint à aiguiser ses sens. De toutes évidences, deux autres Hollows venaient à marquer leur apparition et ce tout près de cette énergie spirituelle avec laquelle elle avait passé la matinée. Zampakuto en main, elle s’élança de nouveau, sur le chemin du retour. Lorsqu’elle arriva tout près, elle s’arrêta un instant. En effet, il serait dommage de se priver du spectacle que pouvait donner ce garçon et ses capacités. C’était donc décider, elle l’observerait donc, tout de même prête à intervenir si nécessaire. Qui plus est … Tamashi était tellement affamé qu’il n’avait même pas prit la peine de reprendre sa forme initiale, espérant alors pouvoir se nourrir de nouveau.

    * J’espère que ce Genji sait y faire au moins *

    Moi aussi j’espère qu’il sait s’y faire ton humain. Je vais encore plus crever la dalle si tu dois le soigner. Graaaaooooouw ~

    * Tamashi … Je t’ai déjà demandé de ne pas t’incruster dans mes pensées. La prochaine fois j’utiliserai le Hado pour me débarrasser d’un Hollow. *

    Eh ! Oh ! On ne joue pas avec la nourriture … ! *couine*
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