Kaorihime April [Done]

[Je consens que mon histoire n'est pas trop explicite, mais j'ai pas voulu m'étendre dans des détails qui ne feraient que gêner la progression de mon BG. Donc je meublerai inRP. En espérant que ça suffise...]

Moi-Même

—| Prénom : ...
—| Age : Comme le dit souvent mon père à qui je dois ce dicton : « Lorsque tu es née, le monde est devenu plus beau. » 16 ans alors que j'ai pu améliorer un tantinet ce monde.
—| Expérience RP : Je suis encore en apprentissage.
—| Un avis sur Bleach Shinigami Age : Rien en particulier.
—| Comment avez-vous connu le forum : J'ai un instinct particulier pour savoir renifler les bons forums. J'ai eu un peu d'aide d'un Top-Site dont le nom m'a échappé aussi. Et tant qu'à y être j'avoue avoir été influencée par un Fake Admin, une coupine, un Monster Munch, un copain des Poney et un ami ban de la CB sans aucune raison *zbaf*.

Kaorihime April

Citation :: -La date de votre Naissance : 01 Avril 1886
-La date de votre Mort : 1900
-Début de la vie en tant que Shinigami: ... 2000 ... Cinquième division.

Descriptions

—| Physique & Morale :
S’il y a bien un seul détail qui puisse frapper quiconque ose un regard en direction d’April, c’est bien l’apparence de jeune fille qui a de fortes chances d’en sidérer plus qu’un. Un physique presque choquant lorsqu’on connait parfaitement le grade que la petite eut méritée de ses supérieurs, notamment pour les adversaires qu’elle affronte régulièrement et qui se voient poussés à avouer leur défaite face à une gamine. Une once de honte supplémentaire qui vient souvent germer dans l’esprit des perdants et parfois, une déferlante de colère amassée en vue de s’abattre à une éventuelle revanche. Malgré les nombreuses personnes qui l’ont détestée pour leur défaite impardonnable, incapables de trouver des excuses pour avoir été vaincus de la sorte par une fillette, elle ne cesse d’arborer sur son faciès angélique une mine indifférente alors qu’elle adopte perpétuellement une attitude calme et posée, posture qui ne fait qu’accentuer la furie des irascibles personnages. La taciturne fait d’ailleurs preuve d’une très grande maturité ce qui sans nul doute lui a valu le titre de Capitaine de la cinquième division, décision incontestée de la part du Commandant qui a du abandonner quelques règles pour mettre aux devants les plus méritants et fermer les yeux sur l’ancienneté de certains autres Shinigamis. Bien entendu, cette promotion légèrement truquée eut tôt fait de générer nombreux jaloux et mécontents mais personne n’a réellement su se dresser convenablement en face de l’adolescente qui était contrainte de régler les nouvelles altercations au croisement du fer. Un titre qu’elle eut mérité mais qui lui amena beaucoup de froids au sein de liens qu’elle avait pris soin de tisser et qui, du jour au lendemain, s’étaient brisés suite à la nomination à son nouveau poste. Mais s’il y a bien une chose qu’elle met aux devants de tout, c’est bien son sens du devoir qu’elle prône par-dessus toutes les autres valeurs de la vie et cela, même si elle doit y laisser quelques plumes comme des relations longtemps bâties ou des sacrifices lancinants. Elle n’a d’ailleurs jamais regretté ces choix déchirants qui maintenant sont devenues une habitude et un vice qui ne l’a fait plus souffrir.

Parce qu'elle est bien une « Professionnelle » qu’elle réussit à ce point dans ce tout nouveau rôle. C’est sa réplique préférée qu’elle ne cesse d’émettre devant quiconque ose entraver sa route avec un sale accent qu'elle n'a jamais réussi à chasser. « Je suis une Professionnelle. » Phrase typique qui, en temps normal, est loin d’apaiser les furies de ses ennemis mais les incitent plutôt à foncer tête baissée. De toute évidence, ces téméraires en paient les pots cassés au prix d’une mêlée sanguinaire qui ne se termine jamais bien pour le concurrent. Même si son amour du combat est indéniable, il n’est pas question pour elle qu’elle lance ne serait-ce qu’une simple rixe puisqu’il n’est pas dans ses valeurs de devancer un ennemi déjà énormément désavantagé en situation de bataille. Il n’est pas sans savoir que sa modestie lui fait parfois défaut et qu’elle est clairement consciente que ses capacités vont au-delà de plusieurs personnages de grand renom, ce qui la pousse à vanter ses nombreux exploits sans une once d’éthique. Donc à moins que la situation ne lui contraigne d’en faire le contraire, c’est à son adversaire qu’il viendra le droit d’entamer la marche vers un duel brutal qui ne saurait compter qu’un seul survivant ; dans tous les cas depuis qu’elle est Capitaine, elle. Si bien que son âge est déjà carburant de nombreux problèmes, son manque d’humilité ne fait que raviver de petites flammèches et bien qu’elle ne soit pas reconnue pour chercher des querelles, il semble évident que sa vantardise va plus loin encore au point d’en perdre particulièrement le contrôle. Mais cela, jamais April ne s’est rendue compte de sa légère égocentricité et est restée aveugle face à cette légendaire prétention, ce qui fait d’elle une fille de confiance qui ne manque jamais d’espoirs pour carburer vers les chemins les moins bien battus.

Toutefois, il n’est pas sans savoir que son physique est sujet à de nombreuses rigolades mais surtout à de la sous-estimation évidente de la part de plusieurs personnes, autant des compères que des rivaux, ce qui ne manque pas de donner à April un certain avantage en bataille lorsqu’il est temps de déballer tout son sac. Il faut comprendre que du haut de son 1m45 elle ne fait guère le poids dans la catégorie « gabarits impressionnants » et certains étrangers imprudents sont naturellement poussés à douter de ses réelles fonctions et ses vraies habiletés. Si son honneur au tout début se voyait bafoué par cette mésestimation, il n’en est désormais plus le cas et elle laisse passer les jérémiades, préférant attendre dans un calme impressionnant que son adversaire décide d’écraser ce qu’il percevait comme un insecte pour lui montrer ce que la « petite bestiole » avait réellement dans le bide. Et quoi de plus jouissif, d’ailleurs, que de profiter de tous ces airs ahuris lorsqu’ils se font trancher par son long katana ? Rien, effectivement.

Ses quelques 45kg la font flotter dans un habit un peu trop large, kimono qui d’ailleurs est tiré d’une époque japonaise révolue mais qui continue de décorer – tout comme les autres fioritures ici et là – la jeune fille. Costume surmonté par des épaulières, sans manches, mais dont plusieurs tissus extravagants lui donnent l’impression de s’éteindre dans un amas de surplus, il en est pas moins qu’elle dégage énormément de sérieux et que cet accoutrement ne fait qu’accentuer son professionnalisme à un point non-négligeable. Afin de faciliter le maniement de sa longue lame, elle a apposé des bandages blancs à ses avant-bras venant contraster parfaitement avec les teintes variant entre le vermillon, l’incarnat et le noir, tout cela dans une harmonie parfaite. D’ailleurs il est à noter l’abondance de ses cheveux couleurs de jais qui, bien qu’ils soient heureusement surmontés par une magnifique boucle, arrivent à frôler les mollets de la gamine. Sans cette coiffure d’ailleurs, il serait fort probable que ses mèchent viennent frôler le sol ce qui, inévitablement, ne ferait que la gêner davantage dans ses combats. Quelques mèchent d’ailleurs s’échappent de l’amas qui ondulent légèrement en caressant ses omoplates afin d’encadrer symétriquement son visage. À noter aussi que son âge ne lui empêche pas de s’embellir davantage, usant de produits cosmétiques en vue de saupoudrer ses paupières d’une couleur orangée dans l’unique but de mettre en valeur ses pupilles rouges à la base déjà saillantes.

Avant sa mort

C’est à Moscou en avril 1886qu’on accueillait la petite April âgée de quelques années à peine au sein d’un orphelinat de grand renom. Considérée comme une réfugiée de la guerre qui battait fiévreusement au sein de la capitale à cause de l’invasion de l’Allemagne, c’est avec énormément de chance qu’on la trouva sous de nombreux débris, allongée près des cadavres de ses parents qui n’ont pas eu la même chance. Installée au sein d’un environnement dont elle ne connaissait rien, quémandant sans cesse sa mère dont elle ne voulait pas croire sa mort annoncée dès son arrivée, elle passa au total huit longues années dans une solitude omnisciente, assise près de la fenêtre scellée à espérer le retour tant attendu de sa famille. Durant cette existence, elle perdit goût à la vie, refusant de parler, de se confier et même pendant quelques jours de manger, jusqu’à ce que la faim la tenaille au point de ne plus s’entêter. Une situation qui alerta le personnel de l’établissement mais qui était d’une si grave complexité qu’ils ne surent comment remédier à son problème, préférant la laisser à ses songes avec au total quelques heures de thérapie par semaine qui ne servaient relativement à rien. Au final, que du temps et des efforts déployés pour avoir pendant tous les entretiens une confession de deux à trois mots uniquement. Les spécialistes ont du se résoudre à la laisser faire son deuil. Maintenant huit années que son deuil perdure… et toujours rien.

S’il était possible de comparer la petite, on le ferait en décrivant un squelette dont l’âme persiste malgré les os parfaitement visibles et où deux trous noirs qui font drôlement penser à des puits sans fond visible remplacent ce qui avait été autrefois de magnifiques pupilles étincelantes. April était devenue une morte-vivante, encore apte à respirer, mais sans aucune joie de vivre, sans aucun plaisir ressenti pour une survie miraculeuse dont elle avait été la fameuse élue tandis que tous ses camarades sont morts, ensevelis par une guerre qui s’éteignait graduellement au fil des ans, emportant dans son sommeil éternel une multitude d’âmes… dont celles de ses parents. Sédentaire sur son petit tabouret qui s’usait rapidement, chantonnant une chanson propre à ses racines, la tête appuyée contre les barreaux de la fenêtre, elle observait de son regard éteint la rue déserte du quartier pauvre à la recherche de deux silhouettes dont elle était persuadée de reconnaître parmi tant d’autres. Elle savait qu’ils reviendraient, elle en était plus que sûre ! C’est d’ailleurs cet espoir qui la poussait à continuer de vivre…

Mais lorsque la flamme manque de carburant, malgré toute la volonté de ceux qui désir qu’elle brûle, il est inévitable de la voir s’éteindre graduellement au point de ne plus du tout percevoir son scintillement habituel, au point de replonger dans les ténèbres complets. C’est ce qui est inéluctablement arrivé à la pauvre orpheline qui, après huit années de sédentarité et d’espoirs utopiques, a fini par baisser les bras et à consentir à son sort. La flamme qui fut nourrie pendant de longues années par des faux espoirs finie par s’éteindre tranquillement, pour finalement disparaître définitivement au même instant que la chaise tombe, que le corps soit suspendu au bout d’une corde solidement fixée au plafond et que la respiration cesse dans un dernier soubresaut.

Après sa mort

Tailler sa place dans un univers qui n’est pas sien, c’est consacrer son temps à assimiler des nouveautés autrefois jamais acquises et déployer toutes ses forces à surmonter des obstacles presque infranchissables. Cela peut être comparable à une réhabilitation pure et simple, une initiation incontournable à laquelle on doit exhiber tout son potentiel afin d’être acceptée au sein d’une société déjà accoutumée par ces bases rudimentaires qui font d’eux des Shinigamis. Un monde dans lequel on est accueillie mais qui en contrepartie ne t’aide nullement à t’inculquer ses rudiments mis à part une simple Académie où nobles trônent et nouvelles âmes subissent. C’est là d’ailleurs l’établissement qu’April fut contrainte de fréquenter, incapable de comprendre ce monde que l’on nommait Soul Society à ses propres dépends. Si elle avait vite appris qu’elle était en réalité morte, elle n’a jamais trouvé seule quel but elle devait nourrir pour qu’elle déploie des efforts afin que son existence perdure. Forcée à subir une solitude qui eut tôt fait de la changer à tout jamais, elle finit par accepter sa condition et à l’améliorer par l’intermédiaire de ses leçons reçues à l’Académie des Shinigamis, jusqu’à ce que comme tous ses collègues elle n’acquît son diplôme qui confirmait sa graduation. Ce simple bout de papier d’ailleurs aura été gagné au prix de nombreux tourments, de colère, de peine, de joie mais surtout de souffrances semées par de mauvaises personnes qui lui menaient la vie dure dans le seul but de se divertir et de rigoler un bon coup. Ces nobles, encore, qui la narguaient de sa lacune du fait qu’elle était toute nouvelle dans cette dimension et qu’elle avait un retard flagrant sur tous les autres têtes de sa classe, à commencer par les jeunes dans la même condition qu’elle qui semblaient apprendre à un rythme beaucoup plus consistant. Elle se rappelle encore ses premières journées où elle avait été nominée cancre de sa classe, titre qui ait que blasphème pour ses compétences encore engourdies. Mais par chance elle ne se laissa jamais abattre et eut raison de persévérer jusqu’à la toute fin puisque non seulement elle avait su prouver sa juste valeur aux yeux de ses camarades, des nobles et des enseignants, mais elle était ressortie de l’établissement avec en main un compagnon éternel qui contrera à jamais la solitude qu’elle eut sauvagement détestée durant tout son apprentissage.

Son trancheur d’âme était connu sous le nom de Ten’I, qui signifie plus exactement Providence. Tiré du plus profond de son esprit, se mariant parfaitement à la personnalité d’April, elle eut le loisir de le découvrir alors qu’elle passait l’une de ses plus terribles journées au cœur du quartier résidentiel de la Soul Society, alors que quelques semaines après son arrivée en ces lieux elle ne soit victime d’une intimidation sans bornes qui a vite débordé vers une violence intolérable. Seule au centre de rebelles dans une venelle assombrie et beaucoup trop étroite pour attirer une quelconque providentielle arrivée, elle s’était fait isolée par cette bande de malfrats qui voulaient simplement lui faire payer son immodestie à l’Académie lors d’une journée particulière où elle avait reçu les compliments de ses maîtres. Apeurée, ce fut les yeux fermés qu’elle du endurer les nombreux coups et les insultes proférées, accroupie dans l’ombre dans le seul espoir d’être aspirée par les abysses alors qu’en fait, le craquement de ses os et la douleur lancinante ne faisaient que la faire souffrir davantage alors qu’elle ne souhaitait en fait que s’endormir pour laisser le mal s’éteindre graduellement sans qu’elle ne s’en rende bien compte. Ses quelques cris étouffés ne suffirent pas à convaincre ses persécuteurs de cesser le martyr ni même d’ailleurs ses plaintes qui expliquaient parfaitement ce qu’elle souhaitait le plus au monde. Des monstres qui n’en voulaient que pour leur vengeance, aveugles et sourds le temps que justice soit faite alors que tous savaient bien que le manque d’humilité n’était pas une bonne raison pour punir de la sorte une jeune enfant. C’est lorsque les voyous constatèrent son grave état qu’ils cessèrent de frapper et quittèrent les lieux, laissant derrière eux leur victime qui était loin d’être apte à pouvoir appeler de l’aide.

April avait pensé qu’un Shinigami, guidé par un instinct plus que par ses cris à peine audibles, viendrait lui porter secours et chasserait les coupables. Ce fut loin d’être le cas, passant la nuit complète sur le sol froid de la petite ruelle dans une obscurité effrayante sciée par quelques rayons timides d’une lune trop bien camouflée pour bien éclairer. Apeurée par ces ombres, tremblotantes en écoutant les sons persistants sortis tout droit des ténèbres, elle avait finit par s’endormir malgré ces conditions, oubliant finalement la souffrance incomparable le temps de quelques heures. Une période qui allait changer définitivement sa vie. Sa Providence était venue la sauver sous la forme d’une magnifique lueur qui vint éclairer l’obscurité de ses songes les plus profonds, l’englobant d’une illumination vive, d’une lumière aux teintes variées qui agissaient comme un réel kaléidoscope. April accueillit cette toute nouvelle présence, se sentant entre de bonnes mains lorsqu’elle constata que cette entité était en fait tirée de son propre esprit et la sauva définitivement d’une mort certaine. Au moins peut-on dire que cette terrible nuit aura servie à relier deux âmes ensemble dans l’unique but de leur offrir un pont où ils sauront partager et se connaître pour finalement s’unir à tout jamais et collaborer jusqu’à la dernière bataille. Et si la Shinigami connaissait les coupables de ses nombreuses fractures et ses bleus douloureux, jamais elle n’en pipa mot, reconnaissante en quelque sorte d’être devenue plus forte. Ten’I… Un magnifique Zanpakuto qui décida de prendre la forme d’un unique katana de 1m35 exactement et qui accompagnait dorénavant la petite qu’importe l’endroit où elle se dirigeait. C’est d’ailleurs grâce à ce compagnon qu’elle put se démarquer davantage au sein de l’Académie jusqu’à l’obtention de ledit diplôme, laissant derrière elle les traces de nombreuses années d’apprentissage et d’une réussite graduellement acquise au prix de sacrifices nécessaires.

Bien entendu cela ne s’arrêta pas simplement à cette belle histoire, sinon, cela n’aurait été qu’une banale vie sans grands intérêts. Assignée rapidement à la cinquième division, elle monta les échelons en adoptant une attitude de plus en plus confirmée, devenant la Kaorihime April que l’on connait de nos jours, imperturbable, flegmatique Shinigami qui se faisait jalouser par plus d’un. De remarquables exploits notamment lors de ses missions sur Terre où l’éradication de plusieurs Menos ou autres entités de ce genre était devenue une spécialité dont elle excellait particulièrement, ornant son dossier de succès inoubliables qui ne faisaient en fait que combler davantage sa réputation pour un avenir encore plus prometteur. Et finalement, au milieu de nombreuses pertes mais d’un sens du devoir toujours aussi puissant, elle parvint à décrocher avec surprise le titre le plus convoité de sa division, à savoir Capitaine. Comme on la connaît aujourd’hui, elle du abandonner une pléiade de liens pour satisfaire aux demandes qu’exigeaient le Gotei 13 et jamais elle ne déçu les Capitaines qui ont eu raison de la nommer à ce titre. C’est donc sans une once de regrets qu’elle réussie là où tous auraient pariés son échec. Une victoire utopique devenue réalité !

« Je suis une Professionnelle ! »