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 [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ...

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Karaleth Kakita
Quinta Espada - L'Envie
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MessageSujet: [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ...   [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ... Icon_minitimeVen 16 Avr - 16:02

« -Bordel, j’suis en retard pour le rapport … »

C’est dans la plus grande hâte que la jeune femme se dirigeait vers la pièce principale de Las Noches, à savoir la « salle du trône » celle d’où le grand gourou de l’Espada dirigeait les dix lames du Hueco Mundo. Elle venait de rentrer de la dite mission d’exploration avec Kougou, cette dernière était toujours un peu dans le brouillard d’ailleurs, il est vrai que l’effort qu’elle avait produit l’avait considérablement assommée. C’était donc son devoir de faire le rapport à la place de sa partenaire, bien qu’elle ait toujours eu une sainte horreur de tout ça.
La Novena avait cependant oublié de faire ce dit rapport, car elle était repartie dans le monde réel à peine fussent t’elles rentrées de leur reconnaissance. C’est d’ailleurs à ce moment précis qu’elle était tombée nez à nez avec l’énergumène qui occupait la place de Capitaine au Gotei Jû san Tai. Le temps était donc venu pour elle de faire un rapport plus que détaillé à Tsukaru-sama, en espérant que ce dernier ne la punirait pas ou très légèrement de son retard.

Elle pénétra en toute hâte dans la salle, tout en reprenant son souffle quelques secondes, dans la précipitation, elle bredouilla :


« -Je suis sincèrement désolée Tsukaru-sama. Je … »

Elle s’arrêta net. La salle était vide, seul le trône vide de son maître dominait l’intégral de la très grande salle, avec le très célèbre dôme de Las Noches, à proximité de la cinquième tour. Elle se trouva quelque peu idiote sur le moment, avant de finalement se dire :

« - Et merde, il n’est pas là … je me suis encore précipitée pour rien, pour le coup je vais être encore plus en retard pour le rapport … »

Elle ne savait pas exactement quand son boss arriverait, mais il était sur que si elle patientait plus pour lui faire son rapport, elle risquait de mal finir. C’est probablement pour cela et aussi parce qu’elle ne savait quoi faire d’autre, qu’elle avait décidé de l’attendre ici. Elle ne pouvait pas aller enquiquiner son Quinta préféré, il n’était pas encore rentré de sa mission de supervision. Ah … la confiance règne ici, envoyer Absalon voir si les deux femmes n’avait pas fait d’erreurs, ce n’était pas très sympa il faut dire, Karaleth qui faisait de son mieux pour tuer a la manière d’un assassin, et Kougou, adepte de la discrétion, c’était presque une insulte a leur styles de combats. Mais bon, c’est le chef qui décide, et il se révélait très prudent, alors on ne pouvait trop lui en vouloir.
La jeune Arrancar s’accota alors au mur le plus proche, comme a son habitude lorsqu’un briefing ou une réunion avait lieu ici, ce qui était largement plus rare que dans la salle prévue a cet effet. Mais les cas urgent n’attendaient pas.

Ses pensées étaient encore quelques peu confuses par la précédente rencontre avec le Capitaine de la septième division, Karaleth se demandait comment elle pourrait formuler son rapport de la situation. Ce fût certes une rencontre peu commune, mais surtout une rencontre qui avait tourné à sa propre découverte de ses sentiments humains. Sentiments que cette dernière avait depuis longtemps laissés de côté, alors animée par la simple haine et l’envie de destruction.
Alors, comment expliquer a son patron qu’elle avait rencontré un Capitaine qui avait réveillé en elle des pulsions humaines, autant qu’elle s’égorge elle-même avec son Zampakuto. Mais en même temps, elle avait quelque peu tiré avantage de la situation, elle en avait tiré quelques données sur lui par la même occasion, par exemple, que ce dernier ne portait pas, ou de façon très caché son zampakuto son lui, on pouvait donc en déduire qu’il était plein de ressources et enclin a porter des attaques surprises. Ou encore, qu’il était du genre à aimer la compagnie des femmes, cela ne laissait aucun doute dans l’esprit de la Novena. En gros, elle voyait un peu comment pourrait se dérouler son rapport, mais se connaissant, elle serait capable de bredouiller ou gaffer un truc qu’il n’était pas nécessaire de savoir. Le plus concis sera donc le mieux, restait plus qu’a attendre Tsukaru.
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Nagare Tsukaru
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MessageSujet: Re: [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ...   [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ... Icon_minitimeSam 17 Avr - 9:19

Empire State Building, dernier étage, tout le monde descend. Telle était ma destination finale ce soir, celle où je prendrais le temps de regarder la foule grouillant à des dizaines de mètres de moi dans un monde de bétons ruiné par une humanité avide de progrès au mépris de ce qui leur fut offert au commencement. Hissé sur ce perchoir, je me surpris à apprécier la caresse du vent sur mon visage, le reste de ma peau disparaissant comme d'ordinaire derrière les étoffes de ma tenue aux couleurs sombres. D'un geste fluide de la paume devant mon visage, j'effaçais mon masque. Non pas que j'aie besoin de le retirer pour économiser mes ressources, presque inépuisables de ce que j'en savais, mais plutôt que je n'en avais pas besoin alors que je m'apprêtais à faire demi-tour pour rentrer au bercail, mon méfait accompli. Une fois encore, on allait retrouver quelques corps sans vie gisant dans les ruelles aux ambiances sordides de New York, baignant dans une flaque de leur propre sang et tués à l'arme blanche. Bah ! C'était monnaie courante à cette époque, je n'avais pas à m'en faire ; on prendrait ça pour un simple racket ayant mal tourné et classerait l'affaire, plaçant les corps défunts sous scellés à la morgue pour ne plus jamais en reparler sinon dans les médias, rubrique des chiens écrasés. C'était si fréquent qu'il était peu probable d'avoir droit à un passage détaillé mais sait-on jamais, peut-être les humains finiront-ils par se ressaisir en se rendant compte de leur décadence. On peut toujours rêver, ça ne coûte rien...

Les véhicules sont nombreux dans les rues et malgré la distance les sonorités de la ville essaient de m'atteindre dans les hauteurs où je me suis réfugié. Peine perdue, les bourrasques sont trop fortes que pour les laisser percer avec tant de facilité. J'aime cet endroit car je domine les hommes et leur civilisation pathétique sans pour autant qu'ils puissent m'effleurer, même avec quelque chose d'aussi subtil que des bruits ou des odeurs. Je suis hors de portée. Inaccessible. En un mot, supérieur. Ma seule existence les dépasse et mon pouvoir suffirait à inonder cette cité pour en faire une nouvelle Atlantide une fois engloutie si je le souhaitais. Une existence sous-marine sur laquelle je règnerais en dieu des océans, en savourant le silence des fonds marins tandis que toute vie prendrait fin par asphyxie... Mais je ne le ferai pas. C'est pas mon style. Et puis, le moment n'est pas encore venu de me montrer à tout le monde, je préfère de loin continuer mes jeux dangereux, c'est une activité bien plus amusante que tous les complots qu'on pourrait imaginer pour quelqu'un qui possède un pouvoir de l'envergure du mien. Heureusement, personne ne s'en doute car je suis au-dessus de tout soupçon. Je ne suis qu'une image rémanente, une habitude dans le paysage. Un anonyme que tout le monde connait mais dont personne ne se souvient. Je ne suis qu'une ombre à la fois superflue et indispensable. Qui pourrait se dire que je pourrais causer du tort ? Je n'en vois pas un, à part moi.

J'ignore encore comment tout va se passer à partir de maintenant et j'ai du mal à retracer le chemin que j'ai suivi pour en arriver là mais je suis sûr d'une chose... Tout ce qui arrivera à compter de maintenant va être très divertissant. J'ai hâte de voir ça. Mais pour l'heure il me faut retourner d'où je viens : un royaume ne vit pas sans son monarque, pas plus qu'une chimère décapitée ne peut survivre. Ne me demandez pas comment je suis parvenu au sommet. Tout ce que je sais c'est que j'y suis et qu'aucun être en ce monde ou un autre ne peut prétendre me détrôner à lui seul à l'heure qu'il est. Tout ce que j'ai, je l'ai conquis par mes propres moyens et j'ai bâti de mes mains un château où l'on m'attend. Ma garde royale doit s'impatienter de me voir revenir de promenade, même si je peux douter de tout. Quand le chat n'est pas là les souris dansent, et m'est avis qu'elles sont nombreuses par chez moi. Après tout, l'obéissance qu'ils me doivent n'est pas donnée de gaieté de cœur pour certain même si je n'en oblige aucun à me suivre. Ils ont juste à choisir entre faire partie de l'élite ou vivre libre et insoumis, les deux n'étant pas compatibles depuis que j'ai posé le pied au Hueco Mundo. Toute une histoire, de celles qui méritent d'être transmises et raconter, mais je suis au regret de réaliser que je ne m'en souviens même pas tout à fait moi-même... Bah, il y a bien d'autres conteurs qui la retranscriront pour moi quand tout sera terminé, je ne me fais pas de souci à ce sujet. D'un geste souple mais paresseux, je braquais le bras devant moi, tendu en direction du vide.

Plusieurs dizaines de mètres me séparent de l'immeuble d'en face mais je m'en moque, je n'ai pas l'intention de m'y rendre. Non, ce que je vise, c'est autre chose, qu'il est impossible de pouvoir comprendre sans être initié aux joies des pouvoirs spirituels. En fait, la clé du succès quand l'on veut pouvoir déformer les dimensions et y provoquer une faille, le grand secret qu'on doit connaitre pour y arriver, c'est de visualiser la réalité comme une feuille de papier. Une simple page blanche, fine, si fragile qu'on le sent rien qu'à l'avoir entre les doigts. Mais l'intérêt n'est pas d'y écrire, non, car on ne peut le faire sans être doté de capacités déterminées qui dépassent l'entendement. Ce qui est inscrit dessus l'est depuis toujours et ne peut être modifié que par de rares élus. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle est plus solide, et si on ne peut pas la réduire en lambeaux, on peut la déchirer. C'est la base de la manœuvre. Imaginer qu'on la tient fermement de ses deux mains et que d'une brève traction, on commence à la fendre en deux entre ses doigts. Fermer les yeux pour y arriver est plus facile quand on est un néophyte mais j'ai dépassé ce stade depuis longtemps, ce qui est la moindre des choses vu où j'en suis après toutes ces années. Cette visualisation terminée, il n'y a plus qu'à la rendre concrète en projetant une infime partie de soi vers cette feuille par impulsion. Une bribe de reiatsu, sans laquelle on ne peut pas l'altérer. Mais quand on y arrive et que tout a été parfaitement exécuté, on peut alors voir le ciel se fendre comme la gueule béante d'un monstre s'ouvrant pour inviter à s'y jeter.

Et c'est dans cet orifice que je venais de percer que je m'avançais d'un mouvement brusque, disparaissant à la vitesse de l'éclair dans les méandres de ce passage intermédiaire. Le Dangaï, la croisée des mondes. Une simple étape à franchir avant de pouvoir se retrouver ailleurs et découvrir un environnement qui n'aura obligatoirement aucun rapport avec tout ce que l'on a pu connaitre dans son cadre d'origine. Toute une aventure pour qui n'y est pas habitué. Moi, j'ai déjà fait le tour de la question et des trois points de chute possible, alors je ne m'étonne plus de rien... Mais ça n'empêche pas ce genre de balade d'être agréable. Après tout, on peut être vu comme la pire des menaces et aimer se ressourcer en allant voir ailleurs et faire un tour, non ? Ce n'est interdit par aucune loi cosmique dictée par une soi-disant entité indéfinissable qui aurait tout créé. Si on devait vraiment parler de forme de vie essentielle d'une excellence qu'on ne peut deviner, alors allez expliquer que de vulgaires individus sans aucune prétention puisse détruire tout ce qui a été bâti. Que ce travail prétendument divin puisse être balayé par le premier tocard venu sans qu'il n'aie à se fouler. En ces temps modernes, il suffit d'avoir la somme suffisante et il est possible de dresser une armée et de se procurer une cargaison d'arme à la hauteur de celle d'un détachement militaire surentrainé. L'argent est au centre de tout et régit même les relations des gens et l'entièreté de leur vie. La condition sociale, l'éducation, la carrière professionnelle... Tout ça est dicté par le compte en banque des parents et se confond dans l'avenir tracé pour leur progéniture.

Un schéma rudimentaire établi depuis des siècles et qui n'est pas près de changer, mais va en empirant. Tout n'est plus que dépravation, et pour avoir vu changer tout ce dont je parle, je sais très bien que l'espoir n'est plus qu'une vaine notion, un pilier solide auquel on croit pouvoir se rattraper en se disant que tout ira mieux demain. Ce que cette planète entière doit se dire depuis une éternité alors qu'elle continue de courir à sa perte et de se préparer à la fin comme le ferait un navire aspiré par les eaux glacées après avoir été déchiqueté par les lances de glaces jalonnant sa trajectoire. Tout ça je le connais par cœur et je l'étudie depuis que je suis assez lucide sur mes congénères pour le faire avec objectivité en me berçant pas d'illusions inutiles. Et je pense honnêtement qu'il faut changer tout ça car cette époque a grise mine. Et je compte bien y donner quelques touches de couleur à ma manière, même si ça ne se fera pas sans perte et fracas. La fin justifie les moyens, et pour les hauteurs que je vise j'ai une marge conséquente au niveau des dommages collatéraux. À peine me suis-je élancé que je suis déjà à la sortie : un gouffre identique à celui qui m'a emmené s'ouvre à mon ordre silencieux et me laisse passer pour rentrer chez moi, dans ma demeure. Un palais qu'on m'a bâti sans que je n'aie eu à le demander pour faire l'apologie de mon statut. Et pourtant certains d'entre eux me vouent une telle haine que mes pires ennemis sont sans doute parmi ceux que j'y côtoie. Un paradoxe qui pourrait me perturber mais se contente de me divertir et de me laisser voir la fougue de la génération dont je suis au final l'instigateur, bien malgré moi. Et dire que tout ça a commencé par une rencontre innocente... Un dialogue, un rire, et tout bascule. Un jour peut changer une vie. Pour l'avoir vécu, j'en suis persuadé.

« Qui n'est pas là ? »

Mes premiers pas résonnent dans la grandeur creuse du bâtiment, aussi blanc que peut l'être le vaste désert s'étendant à perte de vue sur ces terres dont on me dit le maitre. À croire qu'ils n'attendaient que moi et me prennent pour une sorte de messie alors que je n'ai rien fait allant en ce sens. J'en viens parfois à me dire qu'ils s'étaient mis d'accord pour faire du premier venu le seigneur de ce tas de sable dans lequel ils sont emprisonnés par le destin depuis le jour de leur naissance à l'état de créature inhumaine. Ils sont ceux que le torrent de la mort à rejeté et transformés en monstres pour leurs pêchés inavoués et les pulsations négatives de leur âme, la face sombre d'un présent décadent et les enfants d'un chaos à venir. On devrait pouvoir s'entendre. Celle à qui je m'adresse ? C'est la neuvième parmi mes favorites. Apparemment, quand j'ai débarqué, ils avaient déjà un mode de fonctionnement prédéfini construit à partir d'une chaine alimentaire sur les fondements de la loi du plus fort. En somme, les puissants survivent et les faibles leur servent de pâture, et c'est comme ça qu'ils deviennent plus forts. Ils absorbent la substance de ceux à qui ils font de l'ombre pour grandir. C'est ironique, quand on y pense ; d'humain, ils régressent à l'état de bête pour finalement reprendre une forme proche de celles qu'ils avaient de leur vivant, quand ils étaient faits de chair et d'os. C'est bien le meilleur moyen de se dire que le genre humain est une ethnie abominable qui peut renfermer les meilleurs côtés comme les vices les plus noirs. Mon armée est directement tirée de ceux-ci.

Si ils me prennent pour leur Dieu, alors ils sont mes saints de la dégénérescence. Après être apparu dans un angle mort du champ de vision de l'avant-dernière de mes « épées », furtif, je passais devant elle d'un pas trainant en prenant la peine de la détailler. Non pas que je ne connaisse pas son apparence dans les moindres détails mais plutôt qu'elle est plaisante à la vue, ne nous le cachons pas. Quitte à être chargé de responsabilités sans trop comprendre comment on a pu se retrouver à la tête d'une population entière et de soldats aux effroyables pouvoirs, autant en tirer parti et profiter de tous les avantages qu'on pourra y trouver pour passer un agréable moment en leur compagnie. Ma démarche finit par m'amener à mon siège personnel où je m'affale enfin après avoir pris l'air des heures durant dans la dimension terrestre, ne m'appuyant que sur un seul des accoudoirs tandis que la main correspondante vient soutenir ma tête. Je n'ai pas besoin de repos, mais quitte à m'asseoir, autant que ce soit confortable. Et puis je m'en voudrais de leur faire de la peine en n'appréciant pas au maximum ce fauteuil dont ils m'ont fait cadeau. Placé à l'endroit qui devient automatiquement le centre d'attention de tous ceux qui sont amenés à entrer dans cette salle, je me mets à la toiser, l'air vaguement ennuyé. C'est normal après tout, avoir des affaires à régler alors qu'on revient à peine d'une sortie n'est pas ce qu'on a fait de plus agréable.

« Je t'écoute, Karaleth, qu'est-ce que tu me veux ? » lançais-je sans conviction, paupières mi-closes. Un petit somme ne me ferait pas de mal...

...Tiens, est-ce qu'elle m'avait déjà vu sans masque ? Bah, tant pis.
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Karaleth Kakita
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MessageSujet: Re: [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ...   [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ... Icon_minitimeSam 17 Avr - 11:01

L’arrivé d’un personnage emblématique tel que le maître du palais de Las Noches n’était pas un fait commun, toute l’Espada appréciait surement que leur boss soit là pour superviser directement les opérations. Toute ? A l’exception peut être du Primera, il est vrai qu’il ne passait pas énormément de temps a Las Noches, sauf les rares occasions où ses obligations d’Espada le contraignait à être présent. Néanmoins, c’était bel et bien la première fois que la Novena se retrouva en face de son supérieur direct a visage découvert, scène qui ne manquerais pas de rester inscrite dans sa mémoire pour un bon moment, à n’en pas douter.
Ce qui ne manqua pas de la surprendre, c’est de constater qu’il avait l’apparence d’un homme de jeune âge, le genre d’âge où on croque la vie a pleine dents, allez savoir quel genre de choses il devait avoir en tête pour devenir le chef d’une armée de mangeurs d’âmes humaines a l’apparence humanoïde et dotés de pouvoirs tous plus puissants les uns que les autres. Non, il est vrai que quelqu’un qui le croiserait sans savoir qu’il est le commandant de l’armée du Hueco Mundo, ne verrait en lui qu’un jeune homme profitant de la vie comme l’entends, et non comme une sorte de roi d’un système féodal bancale instauré par l’apparition des Arrancars. Un déguisement parfait pour qu’il puisse préparer tranquillement ses desseins les plus sombres.
C’était tout de même un comble de voir des hollows dirigés par un shinigami, c’était quelque chose de vraiment inimaginable même, mais c’est le destin qui l’avait placé a leur tête, et c’est ce même destin qui avait fait que Karaleth n’avait jamais douté de la puissance et le charisme que Nagare pouvait posséder. Comme preuve, elle n’en avait aucune concrète, mais si aucun Espada jusqu'à maintenant ne s’était levé contre lui, c’est que tous reconnaissait sa suprématie et le respectait à son égal, si ce n’est plus.

Maintenant que le principal concerné était présent dans sa demeure du Hueco Mundo, bien qu’il semble las et somnolent, la Novena pourrait enfin lui faire son rapport. C’est ainsi qu’elle lui répondit, d’un don désolé tout d’abord :


« - Mes plus sincères excuses Tsukaru-sama, Je viens vous faire un rapport bien trop tardivement, mais une suite d’évènement assez inattendus me permettent désormais de vous communiquer de nouvelles découvertes quelque peu singuliers. »

Elle ne le regardait pas directement, elle s’était au contraire inclinée par respect pour sa personne. C’était dans les habitudes de Karaleth de montrer ostentatoirement son respect à son interlocuteur, uniquement lorsqu’il s’agissait de Nagare, Selfura, Cross et Absalon. Kougou et elle avaient une relation différente, plus amicale, mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne la respectait pas, son expression était néanmoins différente. Elle entama précipitamment son rapport, avec un ton neutre cette fois ci.

« - Tout d’abord, la reconnaissance que nous avons menés, Kumo-sama et moi-même, s’est avérée assez fructueuse. Nous nous sommes aventurées dans un bâtiment désaffecté suspect à la recherche d’indices, et nous sommes d’abord tombées nez à nez avec deux Shinigami assez spéciaux, deux … Vizard, en fait. Nous avons été contraintes de les éliminer pour continuer, Kumo-sama à ensuite détecté des bombes a reiatsu le long d’un couloir menant à une pièce mystérieuse d’où des bruits étranges s’échappaient. J’ai donc traversé à l’aide de mon sonido, suffisamment rapide pour que les bombes ne puissent se déclencher à mon passage, pour aller en tant qu’éclaireur à la pièce auxiliaire. J’ai alors été attaquée par plusieurs shinigami sans envergure, j’ai donc rejoint la Segunda après avoir « déminé » le couloir à l’aide d’un cero. Nous les avons supprimés et comme pénétrées dans la pièce d’où émanait le bruit artificiel.
Et là, nous nous sommes confrontées à un Arrancar laborantin, d’apparence faible, mais il s’avérait qu’il se servait d’une machine étrange, je ne saurait moi-même vous expliquer mieux que Kumo-sama. Il a directement engagé le combat, sans se préoccuper de la raison de notre présence, son niveau et sa puissance étaient du même niveau que la Segunda Espada, et ce, grâce a la machine qui cliquetait tranquillement sans son coin. Après réflexion, nous en avons conclues que cette machine qui aveuglait a la fois notre pesquis et conférait une grande force a l’adversaire, était une sorte de générateur de Reiatsu.
L’affrontement commençait à basculer en faveur de l’adversaire, disposant d’une réserve d’énergie quasi illimitée, il utilisait aussi des techniques dignes de sa resureccion, un scorpion. Kougou a donc essuyé a deux reprises une attaque paralysante, pour ma part j’ai eu de la chance qu’il ne parvienne pas à m’atteindre, j’ai donc gagné suffisamment de temps pour que a Segunda vienne a bout du venin.
C’est alors que Kumo-sama eut l’idée de puiser de l’énergie dans la machine, malheureusement, cette dernière a déversé un trop plein de reiatsu dans le corps de Kougou, et l’a ramenée à sa forme non libérée. La seule alternative qu’elle trouva pour s’en débarrasser a été d’utiliser un Gran Rey Cero sur l’adversaire, qui fut touché de plein fouet. Kougou perdit ensuite conscience, a bout de force. L’attaque n’avait pas affecté l’ennemi, mais j’ai découvert qu’elle l’avait énormément affaiblit, comme si l’utilisation de son invention contre lui avait complètement annulé sa puissance.
J’ai donc réussit à le neutraliser, détruisant par la même occasion la machine, tout en collectant un certain nombre d’informations à son sujet. Je suis enfin rentrée avec Kougou, elle se repose peut être encore a l’heure actuelle d’ailleurs. »


Karaleth semblait assez contente d’elle au fond, elle avait fait un rapport assez complet malgré qu’elle pensait à la façon dont elle pourrait annoncer sa rencontre avec le Capitaine du Gotei Jû san tai dans le monde des humains.
Elle resta silencieuse un moment, laissant par la même occasion le temps à Tsukaru d’assimiler tout le rapport de la meilleure façon qu’il soit, puis elle se remit à dire :


« - Et la raison pour laquelle je n’ai pas fais mon rapport à temps est l’objet de mon deuxième rapport, puis-je continuer ? »

Elle se tut, attendant simplement une réaction de son interlocuteur, peut être même une question sur certain détails du premier rapport, qui sait …
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MessageSujet: Re: [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ...   [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ... Icon_minitimeVen 23 Avr - 10:30

Tout au long du soliloque de ma subalterne, je n'avais eu qu'une expression à afficher et ce après qu'elle m'ait dit être tombée sur un ennemi du niveau de la Segunda Espada. Sans doute un des « échecs » de mes quelques essais hasardeux qui avait été médire dans un coin et préparer sa revanche pour n'avoir pas été élu dans les dix que je garde sous la main à l'époque. Au moins n'aurais-je pas eu à m'en débarrasser moi-même puisque les filles l'avaient fait pour moi, avec un peu de retard et de difficultés. Mais ça m'était égal tant que le résultat était le même. Ce qui me dérangeait dans toute cette histoire était qu'il n'ait pas été possible de l'intégrer aux troupes, car s'il pouvait tenir tête à Kougou ce devait être que j'avais mal fait de la choisir à sa place... C'était trop tard maintenant qu'il était à l'état de macchabée mais ça incluait un relâchement de la part de l'Espada et il allait falloir que j'y remédie dans les plus brefs délais si je ne voulais pas être dépassé par les événements.

J'aurais du mettre un peu d'ordre dès le départ, les laisser dans l'anarchie quand la Soul Society s'en tient à une discipline de fer ne peut que faire différer les rythmes... Et s'ils étaient mis en déroute alors je n'aurai plus la liberté de faire ce que je veux et d'agir comme je l'entends, et devrai me battre alors que leur rôle était de le faire à ma place. En bref, s'ils ne se bougeaient pas pour me faire voir une montée en puissance assez importante dans les prochains jours, il seraient inutiles et je n'aurai pas d'autre choix que de me débarrasser d'eux, ou en tout cas de leur fausser compagnie. Je n'avais pas besoin de m'encombrer de compagnons d'armes si au final leur rôle de boucliers et de gardes du corps ne vaut pas un clou parce qu'ils sont trop faibles pour le remplir comme il se doit.

« Des Vizards, tu dis ? Des noms ? »

Frappant au hasard quand il s'agissait de mener mes tests, je ne pensais pas les reconnaitre s'ils étaient bien de ceux que j'avais créés, mais on ne sait jamais. Je devais avouer que j'étais assez fier de Karaleth pour s'être tirée sans trop d'encombres de ce duel qui, à ce que j'en entendais de sa bouche, avait été plutôt tumultueux. Je ne doutais pas une seule seconde qu'elle y serait restée sans sa collaboration avec sa supérieure mais être en vie n'était déjà pas mal du tout avec un tel écart de pouvoir. J'étais satisfait de ma « fille », je dois dire, même si à l'évidence elle avait encore beaucoup de chemin à faire pour être à la hauteur de mes attentes. Cela dit, sa position peu importante lui laissait sans doute un potentiel parmi les meilleurs dans ceux des membres ma garde personnelle, qui l'aiderait à grandir plus vivement que d'autres. Je lui souhaitais, en tout cas, sinon elle n'aurait pas plus d'intérêt que ceux qui ne se donneront pas la peine de se tenir en forme pour remplir la seule fonction que je leur demandais de prendre avec le plus grand sérieux s'ils ne voulaient pas me décevoir. Ils me voulaient comme chef, je pouvais bien m'octroyer le droit à quelques caprices, non ?

Celui de leur demander d'être plus forts que ce n'était déjà le cas en faisait partie et je n'attendais que de voir qui dans le lot y prendrait garde et agirait en conséquence. Ceux qui dédaigneraient les consignes savaient ce qui les attendrait au tournant, ce n'était une surprise pour personne, mais la motivation provoquée n'en était que meilleure et plus dense... Dire que j'avais leur fidélité et tout ça parce que j'en avais chopé quelques-uns au hasard pour tailler dans le vif, ce qui les avait poussé à changer de forme. Et c'est tout. Il en faut peu pour être heureux, c'en était le meilleur exemple que je puisse trouver... Mais je n'avais pas à m'en plaindre puisque cette loyauté inattendue allait dans mon sens, et qu'ils pourraient m'aider à garder les mains libres en toutes circonstances puisque personne à par eux n'était au courant du fait que j'étais à leur tête, tapi dans l'ombre. Il faut dire que ça restait très superficiel, comme commandement : les ordres étaient rares et imprécis, afin de les laisser faire selon leur bon vouloir un maximum, même si j'avais parfois besoin de leur concours pour me prêter assistance ou réaliser une diversion.

Rien de très particulier jusqu'alors mais ça pouvait toujours arriver, on ne sait jamais. Je bâillais. Si le rapport se voulait complet, je le pensais plutôt trainant en longueur et ennuyeux, même si je réussissais à saisir le plus important. Je ne voulais pas la vexer, aussi n'en dis-je rien, mais ce n'était pas ce qui m'empêcherait de m'endormir sur mon siège si il s'avérait qu'elle continue sur cette lancée pour la suite – puisqu'il était apparemment question d'une seconde explication. Je ne pouvais que croiser les doigts pour qu'elle soit plus concise que la première alors que je me redressais, luttant contre la somnolence passagère qui m'embrumait les sens et la tête. Il faudrait que j'aille voir la deuxième plus forte de l'unité après ça, tant qu'à faire... Ca me ferait patienter en attendant d'avoir la motivation de me volatiliser à nouveau.

« Tu iras me chercher Kougou une fois que tu en auras fini, si tu le veux bien. Continue. »
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Karaleth Kakita
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MessageSujet: Re: [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ...   [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ... Icon_minitimeVen 23 Avr - 14:55

Elle ne bougea pas, s’interrogeant quelque instant sur l’identité des deux Vizard. Elle se souvenait de l’un d’entre eux, celui qui semblait posséder le niveau de Capitaine, enfin en apparence. Mais qu’en était-il du larbin qu’elle avait écrasé ? Il n’avait pas prononcé son nom, mais son niveau s’élevait à celui d’un vice capitaine, enfin presque. Il faut dire que les Vizard gagnent plus de puissance avec leur marques, il est donc simple de les confondre avec les haut gradés de la Soul Society en terme de puissance.

« - Le plus fort d’entre eux se prénommait Shark je crois, quand à son larbin, je l’ai tué avant qu’il ne me révèle cette information, j’en suis désolée. »

Elle s’attendait a une quelconque remarque venant de Nagare, mais il n’en fut rien, il semblait plus somnolent et blasé qu’il n’était enclin à répondre. Le silence s’installa entre les deux protagonistes, peu à peu, comme si il n’avait attendu que ça. Tout ce silence mettait la Novena mal à l’aise, elle ne savait pas trop ce que son patron pourrait interpréter de ce silence, peut être qu’il n’attendait que cela, enfin, elle ne pouvait pas se permettre de le laisser en paix pour le moment, il devait a tout prix écouter le deuxième rapport. Probablement le rapport le plus important d’ailleurs, outre le petit combat de la précédente mission, qui s’était conclue sur un carnage organisé, la rencontre avec le Capitaine de la septième était suffisamment étrange pour qu’un rapport s’impose.

Ne sachant cependant pas comment entamer la discussion, de telle manière à ne pas mettre en avant ce qu’il s’était passé, la Novena se sentait d’autant plus mal à l’aise que lorsqu’elle attendait une éventuelle question sur la précision du rapport, elle s’empressa donc de se rabattre sur la demande de Nagare.


« -Je pense qu’elle viendra d’elle-même vous voir pour s’assurer de la véracité de mon rapport, mais dans le doute, j’irais la chercher, dès qu’elle sera sortie de son … «coma», elle n’est actuellement pas en état de dire quoi que ce soit, j’en ai bien peur. »

L’heure fatidique arrivait, elle ne pouvait pas se permettre de le faire attendre plus longtemps, d’autant que la fatigue semblait l’emporter peu à peu. Elle hésita encore un court moment, puis se décida à parler, avec un ton simple qui ne masquait pourtant pas le fait qu’elle se sente un peu gênée.

« - Concernant mon deuxième rapport, et bien … j’était partie dans le monde des humains, tout d’abord à la recherche d’un petit coin pour m’isoler, je dois l’avouer. Cependant, je suis tombée nez à nez avec un Capitaine de la Soul Society, celui de la septième. Je ne sais pas pourquoi il était là, ni pourquoi il ne cherchait pas spécialement à masquer sa présence. Cependant, nous n’avons pas croisé le fermais simplement conversé, du moins après qu’il n’ai tenté de … euh … de m’embrasser. Je me suis d’abord interrogée sur son action, après l’avoir esquivée, puis il n’a plus fait de mouvement de ce genre. Il ne parlait pas énormément, il me regardait comme si nous nous étions déjà rencontrés. Je me souviens parfaitement de la première chose qu’il m’a dite, il m’a demandé si je savais à quoi ressemblerait un enfant issu de l’union d’un Shinigami et d’un Arrancar. Je n’ai pas prêté beaucoup d’attention à cette remarque, et lorsque nous eûmes terminé de parler, il s’en est allé en me disant qu’il ne risquerait pas de se laisser prendre dans les méandres d’un amour qui semblait inconcevable. Je n’ai pas jugé nécessaire de le poursuivre, j’ai préféré rentrer pour vous faire mon rapport. Cependant je dois aussi préciser que cet homme à laissé sous entendre qu’un jour nous nous recroiserons probablement au Hueco Mundo, enfin, c’est ainsi que je le conçois. »

Karaleth était assez fière d’elle, réussir à faire ce rapport sans bredouiller quelque chose d’incompréhensible s’est avéré être un exploit. La Novena avait tellement angoissé à l’idée d’aborder son deuxième rapport qu’en fait, elle avait tout simplement noyé le stress dans son envie de bien faire. Elle était apaisée, libérée d’un poids. Elle jeta un coup d’œil à Tsukaru, toujours aussi somnolent, qui semblait l’écouter sans pour autant la suivre tout le long du récit. Elle ne dit rien, attendant simplement la réaction de son interlocuteur.
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Nagare Tsukaru
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MessageSujet: Re: [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ...   [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ... Icon_minitimeMar 4 Mai - 2:44

Shark ? Inconnu au bataillon. Ce nom n'avait de familier pour lui que son sens anglophone, etr il doutait que l'homme en question ait eu quelque chose à voir avec la fière espèce marine qu'étaient les requins. Tout du moins hormis pour se donner un genre et un air dangereux en s'appropriant leur identité, mais à en voir comment il avait fini une fois entre les griffes des femelles de l'Espada, ce titre n'aurait été que peu adéquat pour le faible qu'il avait été. Ce parce que quand il était question d'un Shinigami, le Faiseur prenait toujours soin de se renseigner sur son patronyme et d'en prendre note avant de passer à l'attaque et de procéder à ses habituelles manipulations. Aussi, s'il n'en avait pas le souvenir alors que chaque nom devait être méticuleusement consigné dans le dédale plurimillénaire de ses mémoires, ne pas y figurer revenait à dire qu'il n'était point responsable de la transformation de l'individu en question à moins que ce dernier n'ait eu recours à un pseudonyme. Mais s'il avait pu être mis à bas sans opposer plus de résistance, il n'y avait nulle chance pour qu'il compte parmi les plus prometteurs et n'était donc pas une grande perte, qu'il soit ou non son œuvre.

Qu'importe, de toute façon. Il pourrait toujours reproduire le geste aux propriétés mutagènes qui avait déjà frappé tant d'êtres, choisis par les aléas d'un généreux hasard, et remplacer cette valeur négligeable qu'avaient effacé sans mal celles qui se voulaient être ses servantes. Dubitatif et compulsant machinalement la liste interminable des identités frappées de son poignard aux vertus évolutives, le maitre des lieux ne put que se caresser le menton avec distraction, curieux de savoir s'il avait souvenir de la victime susnommée. Même s'il n'était que trop improbable qu'il s'agisse pour lui d'un illustre inconnu puisque le colossal agrégat de souvenirs hantant le cortex cérébral du traitre reprenait tous ceux à avoir un jour peuplé les rangs de l'armée célestes des divinités de la mort, passeurs de mondes et maitres à bord de la barque naviguant sur les troubles flots du Styx. Se désintéressant de la question, il ne put qu'émettre un imperceptible grognement désapprobatif en entendant sa subordonnée débiter une série d'excuses ayant pour but d'offrir plus de repos encore à sa partenaire au cours de la mission qui lui était maintenant narrée.

Il était dommageable pour l'humeur du sombre seigneur qu'on laisse son enthousiasme se heurter à un tel mur avec toute la violence qui lui est due par annonce interposée. La compagnie de la seconde de ses épées lui était agréable, et qu'elle manque à l'appel depuis leur dernière entrevue était regrettable, aussi se faisait-il une joie de pouvoir la revoir même si ce devait être à des fins dites militaires. Mais ce ne serait manifestement pas dans l'immédiat puisque son état ne le permettait pas. Intérieurement, il consigna dans son esprit de se rendre à son chevet afin d'opérer lui-même les premiers soins après avoir repoussé les incapables dont on avait du l'affubler pour toute assistance médicale s'il voulait qu'elle se rétablisse dans les plus brefs délais afin de pouvoir librement converser avec sa petite personne. Cette délicate attention ne serait qu'un égoïste élan de bonté puisqu'il pensait à son propre bien être avant celui de l'intéressée, mais force était de d'avouer qu'elle ne pourrait aucunement se plaindre d'avoir été régénérée plus rapidement que ce n'aurait du être le cas, les raisons devenant aussitôt futiles et reléguées au second plan.

« Je veillerai à m'occuper d'elle... Personnellement. Continue. »

N'était visible un effet théâtral que pour qui veut ; la lenteur adoptée par sa voix au moment de déclamer qu'il prendrait la responsabilité de la restaurer n'était due qu'au fait qu'il estimait en faire déjà assez en terme de tâches ingrates alors qu'il officiait sous les ordres de son capitaine, volontairement abandonné à un rang si bas que ses consignes n'avaient que peu de différences par rapport à celles des chiffes molles des troupes préposées au rôle de personnel hospitalier. C'était néanmoins un choix unilatéral que nul ne pouvait contester et qu'il avait pris en solitaire, sans consulter le moindre conseiller. Quiconque s'interposerait à l'accomplissement de sa volonté en ferait les frais. S'ils tenaient à l'avoir en tant que chef alors qu'il n'en avait jamais formulé la demande au demeurant, il leur faudrait savoir s'accomoder de ses pulsions, aussi désarmantes qu'elles puissent parfois s'avérer. Qui eut pu s'attendre à ce que le sombre monarque faisant planer la menace de son armée chimérique sur les bataillons de la société des âmes daigne faire le déplacement pour remettre sur pied l'une de ses suivantes sans que nul ne lui ait réclamé cette assistance ?

Tant de bons sentiments auraient inéluctablement suffi à donner la nausée à beaucoup de ses sujets sans que nul n'ose pourtant élever la voix de peur d'être réduit en cendres, même si ce n'était nullement l'intention de Tsukaru vis à vis de ses loyaux soldats – un rôle qu'ils avaient spontanément défini, s'inclinant devant sa grandeur sans qu'il n'ait eu son mot à dire. Mais là n'était pas le sujet, car la personne dont traitait la Novena avait tout pour retenir son intérêt. Et pour cause, il avait déjà rencontré lui-même le personnage haut en couleur qu'elle représentait à travers son discours, et ce sous la seconde facette de son double jeu également. Closant brièvement les paupières, le Vizard se revit sectionner les chairs et instiller en lui le poison d'une hybridation latente n'attendant que son signal pour se propager plus loin que le simple membre qu'elle avait déjà du dévorer depuis lors. Le corps complet ne saurait attendre pour être grignoté à son tour par l'abomination d'opale à la noire essence qu'il avait pris plaisir à injecter dans l'organisme de cet excentrique capitaine, qui bientôt serait l'un des produits de son laboratoire onirique comme tant d'autres. Et avec les légions d'anomalies que colportait son étonnante personnalité, les conséquences de cette transfiguration auraient pour effet premier de donner lieu à des situations qu'il s'efforcerait de ne pas manquer pour le côté burlesque qui en ressortirait à coup sûr.

Yeux rouverts, il posa sur sa servante les prunelles ambrées qu'il n'exhibait d'ordinaire que lorsqu'il portait son masque, sans pour autant que la blancheur de ses globes oculaires ne vire au noir. Une transformation partielle retenue au strict minimum, mais déjà plus qu'il n'en faut pour donner à la demoiselle l'image d'être transpercée de part en part par cette vision d'or, aussi raide et immobile soit celui qui la projetait dans sa direction. Et pour cause ; en analysant la tonalité de sa douce voix, découvrir le rythme disgracieux du mensonge n'était pas un mal pour qui était doté de quelques menues connaissances en musicalité. Ce qui était son cas. Mais il garda cet aveu pour lui, se contentant de reprendre appui sur la plante de ses pieds et de les presser contre terre pour revenir à la verticale, chacune de ses mains glissant dans la manche opposée de son kimono. Coutume terrestre qu'il avait appris à apprécier au fil des ans et dont il ne pouvait guère plus se passer désormais. D'un pas lent et mesuré, il descendit les marches menant à son trône et alla faire face à sa subalterne, un index aventureux frôlant ses lèvres tandis qu'il minimisait la distance séparant leurs visages à l'extrême. Figé, il propulsa dans les environs une infime parcelle de son aura afin de sonder les forces en présence pour mieux définir le contenu de sa requête.

« J'ai une mission à te confier. Désolé, mais si tu voulais te reposer, ça va devoir attendre. Je voudrais que tu ailles me chercher ce type et que tu me le ramènes ici. Prends Absalon et Selfura avec toi. Vous ne devriez pas rencontrer trop de problèmes, je ne pense pas qu'il s'y oppose... Et en cas de problème, je vous surveillerai de près. Des questions ? Une objection, peut-être ? »
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Karaleth Kakita
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MessageSujet: Re: [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ...   [PV Tsukaru] Un Rapport Tardif ... Icon_minitimeLun 17 Mai - 19:04

La puissance du regard de son maître était tout simplement écrasante, une force telle que rien ni personne ne peux s’y opposer, et encore moins une Novena Espada. Un regard perçant, tranchant à travers ses mots pour y découvrir quelque chose de précis. Un pupille si intense, que n’importe quel esprit s’effondrerait instantanément rien qu’en se fixant dessus. Karaleth n’avait jamais ressenti une telle sensation, si oppressante, effrayante, l’incarnation même de la peur et de la servitude qu’elle devait a Tsukaru. Elle ne pouvait lui mentir, il le savait très bien, et ne manquait pas de lui faire comprendre qu’elle ne pouvait rien lui cacher.
L’esprit de la Novena s’égara un instant dans le regard d’or de Tsukaru, si angoissant et aussi tellement envoutant, un mélange sadique entre bien être et mal être. Elle n’avait pas pour coutume d’oser regarder le Faiseur dans les yeux, ne serait-ce que par respect, elle baissa subitement la tête d’un air honteux. Avant d’ajouter :


« - Juste une question, et une précision, Tsukaru-sama, je tiens juste à avoir une précision concernant la mission. Qui de nous trois sera le responsable de la mission ? Et aussi, nous autorisez vous a engager le combat contre le premier shinigami qui nous est hostile, ou devrions nous plutôt masquer nos présence et nous enfuir le temps de quitter les éventuels secteurs de recherches ? »

Cela pouvait paraître dérisoire, mais le profil utilisé lors des missions se révélait primordial, puisque Karaleth et Selfura étaient tout deux d’un genre rôdeur, tels des ombres sinistres frappant sur le champ de bataille dès que l’occasion se présente. Absalon se révélait être un bon stratège, et un fin diplomate, par conséquent le furtivité était de mise, car dans l’éventualité ou les Espada seraient découverts, ce qui ne manquerait pas d’arriver au vu de la quantité de reiatsu qu’ils dégageaient, Absalon avait un talent suffisant pour gagner du temps avec la parlotte pour que les deux assassins puissent exécuter les ennuis rapidement.
Karaleth était dors et déjà plongée dans une sorte de simulation, elle s’imaginait déjà a la soul society, a la recherche de ce capitaine. Il n’y avait pas moins de treize capitaines à la Soul Society, autant de lieutenant, ce qui faisait beaucoup, même pour trois espadas. Bien que la probabilité que les vingt six têtes du Gotei soient présentes par le plus grand hasard au même endroit que les arrancar et au même moment relève de l’impossible, mais si elle n’envisageait pas le pire, la Novena ne pouvait pas se donner à fond. Elle n’avait jamais posé le pied dans la demeure des shinigami, c’était tout nouveau pour elle et d’un sens, elle remerciait intérieurement Nagare de lui offrir cette mission.

Soudain, une énième question surgit, stupide en soi, mais le maximum de détails n’était pas à négliger.


« - Quand devrions nous partir ? Immédiatement où devons nous attendre vos ordres ? Il nous serait aisé de nous cacher quelque part, dans l’attente d’un signal. »

Elle ferma les yeux un instant, au fond d’elle le désir de partir en mission avec le primera et le quinta le plus rapidement possible avait provoqué en elle un léger changement de sa pupille bleue, qui avait commencée à virer au vert, comme a chaque fois qu’elle met en éveil tout ses sens. Réaction qui n’avait probablement pas échappé à son maître.
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