La nuit, l'ennui nuit. [Pv]

La nuit plonge l'Hueco Mundo dans la ténèbre, laissant l'obscur clarté de sa lune incombait le repaire du maître lion d'une faible lumière. Il est là, l'homme à la longue chevelure blanche, assis sur ce qui semble être un coussin qui retient la casi-totalité de son corps, le berçant dans le sommeil qu'il n'arrive pas à atteindre. Il est là, dans son monde à lui, tandis que dans l'immense pièce où il siège lui ainsi que ces subalternes d'Hollow qu'il considère comme ces frères. Le corps libre, sa peau nue touchant la soie du coussin, son corps couché sur le ventre formant une étoile, son visage, qui de part sa joue gauche est doucement accolé au tissu - Les cheveux ne laissant paraître de ce visage pour tout regards extérieur, qu'un seul oeil qui rejette une couleur d'un argent perlé. Ces mains sont là, retenus par le coussin, elles semblent mortes, l'enfant entier semble mort si l'on excepte ses pieds qui par de vagues va et vient, de gauche à droite, semblent s'amusé chacun de leurs côtés.
Dans l'Hueco Mundo, la nuit, l'ennui nuit.

Il les écoute geindre, il les écoute dormir, eux, ces monstres masqué qu'on peut compté au nombre d'une vingtaine, tous ayant les attraits de bêtes sauvages, d'animaux qu'on pourrait trouvé dans la bordure & le centre des continents du monde humain. Ces bêtes qui n'ont plus rien de leurs origines humaines, ces bêtes qui ne vivent que de chair & de souffrance, qui n'ont pas demandé à être tel, et qui sont sous la défense du Lion. Un grognement, un miaulement, c'était dans un zoo que le Roi espérait trouvé le repos, bien que celui-ci ne semblait point venir, Morphée semblait ne pas vouloir s'attaché à la Fraccion, Morphée semblait avoir mieux à faire, et bien Morphée n'avait qu'à pas être là, à quoi bon la désiré, le jeune avait changé de plan.

Se levant, enfilant son vêtement simple d'Arrancar, ainsi qu'un large, long & opaque manteau de fourrure, il s'en alla alors faire quelques pas dans la salle, se dirigeant vers une porte vitré qui laissait transparaître l'halo de la lune et faisait la liaison entre le bâtiment & une plate forme de pierre : Un balcon. Ces pieds nus touchant la surface du sol, le jeune aussi silencieux qu'un chat en chasse, il s'éveilla dés lors qu'il franchit le seuil du balcon. Laissant ces yeux grands ouverts recevoir la lumière d'or blanc, laissant son manteau de fourrure recevoir l'air froid qui passait et se levait lentement, avant de retomber à une même vitesse. Sa main, tendu, se mis dés lors à la vertical, et de fins mots vinrent accompagné le sommeil des Hollow de derrières qui dormaient.

-Garganta..

Telle une machoire qu'y s'ouvrait à la vue d'un festin, l'espace fut déchiré, un portail avait fait son apparition. Garganta, ou le trou noir, technique d'Arrancar ou ils ouvrent un grand passage dans lequel ils peuvent circuler tranquillement. Se faufilant dans la brèche qui se referma après son ouverture, croisant l'antre des deux mondes, le jeune homme se retrouva alors sur ce qui était un métal froid : Une poutre de métal, là, en plein ciel, à une cinquantaine de mètre du sol, retenant par un fil long comme un bâtiment de 3 ou 4 étages, lui même retenus par une grue qui était immobilisé. Là, l'Arrancar espérait trouvé de l'amusement, il espérait trouvé de la jouissance, de l'épanouissement, ou peut-être pourquoi pas, le sommeil ? Mais ce n'était pas apparemment de l'avis des deux bêtes qui l'avaient suivi. Les deux étaient des adjuchas de bas-étages, l'un ressemblant à une hyène bipèdes, l'autre au long coup à une girafe auquel on aurait arraché les pattes, les replaçant par des bras de monstres : Autrement dis, rien de beau. Prenant leurs libertés, chacune s'en alla de son côtés, vers les humains les plus proches. Les bêtes avaient faims, qu'elles se servent.

♪ C'est une belle journée, je vais me coucher ♪



Telle est la chanson que l'on peut entendre dans l'atelier de Namiki, entre les différentes pièces qui volaient a travers la pièce et son ornithorynque de compagnie, affectueusement appelé 'Bob' qui essayait d'esquiver les projectiles. La micro chaine qui diffusait la musique se devait d'être solide, il n'était pas rare que Namiki envoie une clé a molette dedans par mégarde. L'ancienne ange de le mort avait passé sa journée a réparer et modifier son Vespa, intégrer une nouvelle pièce par ici, reprendre la suspension par la, cela faisait partie du quotidien de la jeune femme, après tout elle était passionné de mécanique, et surtout de son vespa d'amour . Le nuit était déjà tombé quand Namiki avait finit son travail du jour, de l'huile de vidange s'écoulait lentement sur le sol pour aller dans les égouts, chose pas très bonne pour l'écologie, mais bon, le plaisir passait avant tout. Le douce lueur de la nuit filtrait a travers les rideaux tirés de l'atelier, laissant presque une atmosphère avant que Namiki ne lâche un grand cri .



 "Nyaaaaahh, Il est temps de sortir Le Monstre"



Namiki rangeat vite fait tous les outils sur son établi, en bordel certes, mais rangé. La vizard alla vers son placard et en sortit les instruments de torture. Tout d'abord le casque Bombers, très important pour la sécurité, ensuite les lunettes d'aviateurs des années 30, plus pour le style qu'autre chose, et enfin la fameuse écharpe blanche qui flottait au vent, tel un pavillon sur un bateau fendant les mers. Ensuite encore une chose importante, la fabuleuse, extraordinaire, la magique, guitare basse de marque RickenBacker qui en fait cachait son zanpakuto. Cette fois ci, Namiki n'emporterait pas son ornithorynque avec elle, après tout il avait couru pendant 3 kilomètre hier, son entrainement hebdomadaire pour qu'il gagne les jeux olympiques des animaux aquatiques. La jeune femme effectue alors sa Chek list :





- Casque : Ok

- Lunette : Ok

- Echarpe : Ok

- Guitare : Ok

- Vespa : Ok

- Sandwich : Ok



Bah oui, quoi il ne faut jamais sortir le ventre vide, on ne sait jamais sur quoi on pouvait tomber. Namiki ouvrit alors la porte de l'atelier, et démarra le moteur du 'Monstre'. Une léger vrombrissement se fit entendre, et le Vespa sortit tout tranquillement du garage. Dés que la porte fut refermé, un grand silence se fit entendre, le seul son qu'on entendait était le souffle du vent qui passait entre les bâtiments. Ce long silence fut soudainement interrompu par un grondement sinistre, Namiki venait de donner un grand coup d'accélérateur avec le Vespa, la roue avant de l'engin décolla du sol de 50 centimètres, et la jeune femme partit telle une furie, inondant la rue du bruit assourdissant de son engin de mort. Musique sur les oreilles, Namiki n'entendait pas ce qui se passait a coté d'elle, elle a failli empaler 3 clodos, renverser 2 poussettes et a fait peur à a peu prés douze vieilles personnes. Mais qu'importe seul la musique qu'écoutait la vizard était importante.

♪ BLOW YOUR MIND

SQUEEZE YOUR SWEAT YEAH

BLOW YOUR MIND

SQUEEZE YOUR SWEAT



FIND THE WAY YOU ARE, SPICE OF YOUR LIFE

Gekkara BEAT, HEY COME ON PEOPLE

FIND THE WAY YOU ARE, SPICE OF YOUR LIFE

Gekkara BEAT, HEY COME ON PEOPLE

YEAH TAKE YOUR SPICE

YEAH FIND MY WIFE ♪



Le vent sifflait dans les oreilles de la jeune femme, elle aimait cette sensation, liberté, vent et musique. Il n'en fallait pas plus pour plaire a Namiki, elle vivait de choses très simple depuis son départ prématuré de la Soul Society, toute façons elle n'en avait que très peu de souvenirs, et n'espérait pas revoir de shinigami d'ici là. A force de rouler sans but, la vizard s'était retrouvé près d'une zone de bâtiments en constructions. L'un deux émettait d'ailleurs une signature spirituelle inhabituelle pour de simples humains, qui de plus est, ne travaillait que rarement pendant la nuit.



 * Quel bande de feignants, toujours en grêve ceux la !* Se dit Namiki dans sa tête a elle seule. Instinctivement elle se dirigea vers le bâtiment d'où venait les sources de reaitsu, histoire de voir que qu'il se passait. La jeune femme vit une espèce de monstre aterrir juste devant elle a une dizaine de mètres. Namiki ne fit ni une, ni deux, elle empoignât sa basse et commençât a rouler de plus en plus vite, puis une fois arrivé au niveau du monstre, elle le frappa avec la guitare, alliant le coup avec la vitesse, de la force et du reaitsu, le monstre s'envola sur plusieurs mètres avant de s'écraser contre un mur et de disparaitre en poussière.

" HOME RUN !"



Cette phrase fut déclamer par Namiki quand elle vit le monstre se faire satelliser, maintenant il en restait un deuxième a s'occuper. La vizard arrêtât le moteur de son Vespa, et laissa la basse dans don dos cette fois ci, et elle utilisa un Shunpô, technique propre aux shinigami pour se déplacer a une vitesse extrêmement rapide, elle arrivât donc dans le dos de l'adjuchas et lui décocha une série de coups de poings, a faire pâlir un boxeur professionnelle.  Elle attrapât ensuite le bras du monstre et lui donna un coup de genou terriblement puissant, faisant craquer la cage thoracique de monstre, le tuant sur le coup. Mais une autre source d'énergie spirituelle était présente dans ce bâtiment, plus puissante que les deux hollows précédemment détruit. Namiki se dirigea alors sur une poutre beaucoup plus haute, mais un seul shunpô suffit pour le rejoindre. Elle vit alors un homme habillé avec un manteau de fourrures, la vizard lui dit alors :



" Toi la, avec ton manteau en poil de loutre dessèché, tu fais quoi dans mon quartier ?"

Les voir se faire aplatir, aussi faibles étaient-ils, porté en moi un certain regret de les avoir emmenés jusqu'ici, ils étaient un peu comme ma famille, comme les frères que je n'ai pas eu dans ma période d'humain, mais qu'ils partent en paix, la peine dans laquelle ils m'avaient plongé était accompagné d'un léger gout d'adrénaline, le gout du rixe s'approchant par un Shunpo bien maîtrisé pour arrivé à deux longueurs jambes devant moi. Une silhouette à l'aspect androgyne qui se tenait debout, portant ce qui semblait un un instrument à cordes pincées en sa poigne, et revêtant des habits d'humains. Depuis quand les Shinigamis s'infiltraient de cette manière dans le monde humain ?

-Oye, Gitarisuto-san 【 Guitariste 】. A en croire par l'absence d'Haori & de Zanpakûto, on pourrait presque croire que c'est une humaine que j'ai devant moi.. Qu'importe, Shinigami ou Mortel, je n'ai jamais pus me tenir devant la pitance, avais-je retorqué alors qu'un de mes doigts avait fait apparition sur le creux de ma lèvre, semblant la calmé dans ces ardeurs, l'humidité sur celle-ci qui commençait à avoir fait son apparition, comme si mon estomac s'ouvrait déjà à la vue du repas.

Un mouvement de mon autre index, et voilà que le sublime manteau de peau s'envola au gré du vent qui était assez prononcé en le moment. Mon regard immaculé ne semblant pas vouloir la lâché, elle cette femme, qui me faisait envié alors que je venais à peine de posé l'œil sur cette nouvelle venue. Faire le premier pas dans les salutations sanglantes n'étaient jamais de mes habitudes, ah oui, j'ai oublié de précisé que si je venais ici ce n'était pas pour joué à la poupée à l'envolette avec la première gamine qui me tombait sous la main [Bien que il se trouvé qu'elle soit plus âgé que moi], non, tel l'instinct dans lequel j'étais plongé, c'était pour la vue d'un sang que j'étais venue, pour la vue d'un sang, et la venue du plaisir par la même occasion, la soif de tripes, la faim de querelles, cette sensation dans laquelle où est plongé, lorsque dans la lutte, on n'a d'autre choix que de combattre pour respecter les lois ancestrales de la nature et prouver à celle-ci qu'on vaut mieux que l'autre. Qu'importe les bavardages, elle devait l'avoir compris au moment où elle me vit, et ce n'était pas non sans se préparé qu'elle avait fait office devant mes yeux -je l'espérais-. Qu'importe, l'Arrancanisation que le Shinigami à la longue chevelure ébène m'avait apporté, semblant en plus de m'avoir apporté du pouvoir, m'avait aussi pourvue d'une parole : Usons de celle-ci, si l'on allait se démêler par la force comme j'en avais l'envie, faisons le délicatement, soigneusement, et poliment.

-Je ne suis pas très doué à parlé, pour répondre à ta question, puis-je utilisé un autre langage ? telle était ma requête.

Aussitôt la dernière syllabe accentué, l'Arrancar avait dégainé ces griffes & ces crocs pointues, prenant la dégaine d'un humain aux traits félins, les poils légèrement hérissé, le dos légèrement courbé, les griffes en avant, prêt à déchiré en lambeaux la première parcelle de peau sur laquelle, il allait tombé, fuguant à toute vitesse vers celle-ci.

Quelle pouvait bien être ces créatures qui venaient d'abbatre Namiki avec sa basse et ses poings. Ils ressemblaient a des amas informes de créatures des abysses démoniaques, une alliance de chair, d'animaux et de reaitsu. Enfin toujours est il, qu'il n'a fallut que quelques coups pour les purger et les bannir de ce bas monde. Et que dire du machin devant elle qui se trouvait sur la poutre, une espèce gamin avec un manteau en poil de loutres mouillées qui semblait être bien présomptueux. Il se prenait pour qui, il s'agissait quand même de Namiki, la furie orange, qui se ballade a contresens dans tout Karakura, et bien plus encore. Une fureur commençait a remplir l'ancienne shinigami, elle avait horreur qu'on lui manque de respect, surtout par une p'tit jeunot comme celui la. Et c'est la qu'elle l'entendit dire quelques chose :



-Oye, Gitarisuto-san 【 Guitariste 】. A en croire par l'absence d'Haori & de Zanpakûto, on pourrait presque croire que c'est une humaine que j'ai devant moi.. Qu'importe, Shinigami ou Mortel, je n'ai jamais pus me tenir devant la pitance.





-Je ne suis pas très doué à parlé, pour répondre à ta question, puis-je utilisé un autre langage ?



C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase de moutarde, confondre Namiki avec de la nourriture, et puis quoi encore, pourquoi avec un escargot pendant qu'on y est. Et de plus, il se lançait maintenant a pleine vitesse sur la jeune femme, en prenant le soin d'enlever son manteau en poil de loutres en plus. Il était exhibitionniste avec tout ça, il se croyait ou ? A la fête du village. Non mais oh, on ne se met pas tout nu devant quelqu'un comme ça. La vizard évite l'assaut d'un simple Shunpo, après tout elle était une ancienne membre de la seconde division, le Shunpo, c'est sa grande passion. Cette douce fureur qui l'habitait habituellement, commencait a prendre de l'ampleur, une musique résonnait dans la tête de Namiki, 'Gamen No Shunou' venait de se réveiller. Cette mélodie prenait de plus en plus d'importance dans l'esprit et la tête de la shinigami, signe d'une terrible vengeance qui ne s'arrêterait pas avant une destruction totale de la cible prioritaire, a savoir le jeunot. Namiki s'écria d'une voix clair et rugissante :

' Naméoh, tu te crois ou ? On est pas dans une colonie de fourmis naine rouge la ! On n'attaque pas les gens comme ça sans rien dire, spice di salow !'



D'une main sure et entreprenante, Namiki pose sa main derrière sa guitare, et saisit une sorte de poignée. Elle tirat d'un coup sec dessus, et la basse se mit a faire le bruit d'un tronçonneuse, pourtant rien ne semblait bouger sur l'extérieur de cette engin de mort, a savoir le zanpakuto. D'un autre Shunpô, l'ancienne shinigami se plaçat derrière son adversaire et lui asséna un violent coup dans le dos, avant de réapparaitre devant lui, de lui placer les mains derrière son cou, et de donner un coup de genou dans le plexus solaire. Cette technique était un héritage de ses années de Muay Thai passées, elle devait normalement enfoncé le plexus au niveau du coeur, et ainsi provoquer un arrêt cardiaque. Mais Namiki n'avait entendu aucun craquement lors de son coup, sans doute qu'il possédait une espèce de défense naturelle. Toujours est il qui va falloir l'abattre avant qu'il ne provoque d'autres dégats dans Karakura ...