Une lame, un mort, Katawari Inoshiba

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Prénom : Adrien

Age : 17ans

Expérience RP : Je sais pas exactement, je dirais dans les 2-3 ans

Un avis sur Bleach Shinigami Age : Le design est sympa, avec de belles images de présentations des sections de RP, et enfin un forum qui met en place l'idée de vivre dans le monde de Bleach sans imposer à ses joueurs un personnage prédéfini avec lequel il jouera si il veut avoir un personnage qui tient la route. On entre dans un mode de jeu où l'imagination est la seule arme du joueur. Système de combat simple mais efficace et le plus adapté au support de forum.
Les joueurs ont l''air d'avoir un très bon niveau RP, la barre est placée haute, ça fait plaisir.
J'ai hâte de voir ce que ça donne dans le jeu.

Comment vous avez connu ce Forum : Par un ami qui s'inscrit à peu prêt en même temps que moi, après que nous ayons ressentis un grand vide RP pendant nos vacances !





Nom : Katawari

Prénom : Inoshiba

Age : 62 ans humains, 765 ans spirituels

Sexe : masculin

Race : Shinigami

Rang / Grade désiré : Capitaine de la 11° Division


-La date de votre Naissance : 18° Jour du mois de KisaTsuki 1183, le 18 Fevrier 1183

-La date de votre Mort : 23° Jour du mois de ShiHasu 1243, le 23 Décembre 1243

-Début de la vie en tant que Shinigami : 14 Mars 1292

Description Physique

Inoshiba mesure 1m77 et pèse 70 kilos. Il a l'apparence d'un vieillard, car mort à 62 ans il a conservé son apparence sur Terre.
Il a la peau plutôt blanche quoi que présentant quelques pigments plus sombres, rendant son corps plus beige que blanc. Il a le crâne non pas dégarni mais complètement rasé, les yeux d'un bleu-vert éclatant, le nez relativement aplati et porte une moustache liée à sa barbe, cette dernière mesurant une bonne dizaine de centimètres sous son mentons, pour quelques trois centimètres remontant jusqu'à ses oreilles. Il porte constamment un tissu de soie blanche sur les yeux, dont les lanières volent au vent sur environ quatre-vingt centimètres. La soie de ce tissu est tellement raffinée qu'on oserait la toucher, de peur de la salir. Et pourtant, Inoshiba n'est en aucun cas aveugle, il a juste l'infime conviction que la vue n'est pas indispensable à l'humain et préfère porter toute son attention sur ses autres sens.

Tout son corps est doté d'une musculature développée, non pas comme celle d'un champion de lutte ou d'un athlète international, mais plutôt comme celle d'un samurai qui sait que sa condition physique est aussi l'une des clefs de sa victoire.

Il a les doigts agiles et délicats, embrassant la forme du manche de son zanpakutô avec une harmonie difficilement égalable, car plus que quiconque, Inoshiba a compris que le shinigami et le zanpakutô ne faisaient qu'un. Ainsi, son bras est aussi agile que ses doigts et lorsqu'il combat, son sabre n'est que la continuité métallique de sa chaire, le prolongement de son bras et l'outil de ses mains. Plus que la continuité de son bras, il est l'outil et le prolongement de tout son corps, car quand il donne un coup, ce n'est pas seulement ses muscles qui travaillent, ce n'est pas seulement son bras qui frappe, mais c'est aussi son esprit qui tranche, et le reste de son corps qui bouge pour offrir à son attaque une précision et une puissance qu'il n'aurait pas si il n'utilisait que ses doigts et son bras pour se battre. Son corps et son sabres sont liés par des phénomènes difficilement compréhensibles. Ainsi c'est sa volonté qui le guide, son esprit est aussi tranchant que sa lame.
De plus, sa démarche est extrêmement fluide, elle est représentative de son style de combat : la recherche de la perfection. Cette démarche et cette façon de bouger tout son corps, liés au regard invisible qu'il donne à son adversaire derrière son mystérieux tissu de soie blanche donne à Inoshiba une impression d'inconnu et de crainte, c'est un homme qui arrive à donne une ambiance d'insécurité par sa simple présence.

Il porte le kimono noir et la veste blanche marquée de la fleur d'Achillée dans son dos, habituellement aux coutumes vestimentaires du capitaine de la 11° division. De plus, il porte le hakama noir, soutenu par un large obi noir, dans lequel il place son zanpakutô, et où jadis il logeait son précieux katana. Son zanpakutô est identique au katana qu'il possédait sur Terre, lorsqu'il n'était encore qu'un humain. Il ne dispose pas d'ornements fantasques comme certains zanpakutô qui pourraient être qualifiés plus facilement de sculptures d'ornementations que de véritables armes. Son zanpakutô dispose d'une lame aussi parfaitement équilibrée que resplendissante, dont le fil est aussi tranchant qu'une lame qu'on aurait aiguisée pendant plus d'un millénaire, sur sa lame sont gravés les quelques symboles énonçant le mot « Bushido », car c'est selon ces préceptes que Inoshiba a vécu toute sa vie. Le fourreau est d'un Blanc éclatant, tout comme le manche du sabre, d'une texture douce et lisse, qui pourrait presque servir de miroir.

Il porte à la main gauche un tissu de soie rouge, et à la main droite un tissu de soie blanche, tous deux représentatifs de serments qu'il a effectué en se blessant la paume de ces mains. De plus, il dispose de nombreuses cicatrices, deux sur le torse, une cicatrice traversant tout le long de son dos, une sur la jambe droite, quatre sur la jambe gauche et une cicatrice infligée par une lame débutant à sa tempe gauche, descendant le long de sa joue. De plus, il porte autour du cou un pendentif d'or où ést accroché une pierre de jade splendide





Inoshiba a été élevé selon des doctrines établies aux débuts de l'ère des samurai. Il a suivit des règles très strictes pendant toute son enfance et les a revendiquées une fois devenu adulte, appliquant une éducation identique à ses deux fils et à sa fille, ainsi qu'à tous les élèves qu'il a eut tout au long de sa vie, état d'esprit qu'il inculque maintenant à ses élèves shinigamis et qu'il fait respecter à toute sa division depuis qu'il occupe la position de capitaine de la onzième division, une division créée pour obtenir la victoire et où les membres ne doivent pas connaître la signification du mot « fuir ».
Il a vécu sous les enseignements apportés par le Bushido, et est donc de la génération des samurai qui ont vécu selon les règles les plus pures et les plus nobles que le Bushido ait put offrir, une période où les samurai qui ne respectaient pas le Bushido étaient mis à mort, une période où la corruption était punie, où seule la voie du sabre dominait, où les grands seigneurs étaient aussi les plus fines lames, de cette vie il a construit un caractère rude et dévoué.
Inoshiba est en constante recherche de la perfection, que ce soit dans la voie du corps, dans la voie du sabre ou dans son esprit, sa personnalité se résume donc à ces 7 préceptes : Le courage, La compassion, La justice, L'honneur, La loyauté, La politesse, La sincérité.

Le courage : Inoshiba a toujours été un samurai d'exception, et même lorsqu'il n'était encore qu'un soldat, il savait se rendre dans les batailles les plus dangereuses, et souvent même celles où les chances de victoire étaient presque inexistantes. Une fois shinigami, Inoshiba était de ceux qui acceptaient toutes les missions, qui courrait à travers le monde contre de dangereux Hollows et Gillians. Une fois capitaine, Inoshiba répond toujours présent aux demandes du commandant général pour éliminer n'importe quels ennemis, et ne craint pas de se retrouver tout seul contre plusieurs ennemis de son niveau si l'ordre en a été donné. Il condamne aussi très sévèrement toute personne faisant preuve de couardise et ne voulant participer à une bataille, et inculque au sein de sa division un esprit qui ne peut être battu, un esprit où la vie d'un individu est moins importante que celle d'une division entière et encore moins que la survie du Gotei 13, même si il faut pour cela se dresser seul contre un millier d'ennemis. Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre et mourir quand il est juste de mourir.

La compassion : Même si Inoshiba est prêt à punir très sévèrement un des membre de sa division pour une faute qui n'en vaudrait pas la peine, il considère chaque membre de la onzième division comme l'un de ses fils ou l'une de ses filles. Sur ordre du commandant général, ou de sa propre initiative, il lui arrive d'envoyer des hommes à une mort certaine sans regrets, mais sa compassion reste grande et à chaque fois qu'un de ses homme souffre ou meurt, Inoshiba souffre avec lui, ainsi, à chaque fois que le Gotei 13 souffre d'une quelconque manière, il est prêt à le défendre au péril de sa vie car le Gotei 13 est cher à ses yeux, sa souffrance est partagée par Inoshiba, ses ennemis sont les ennemis d'Inoshiba. Ainsi, contrairement à ce que certains shinigamis des autres divisions peuvent croire, Inoshiba n'envoie pas à la mort ses hommes par plaisir, mais plutôt par obligation, car il sait ce que vaut une vie, et lorsqu'il en sacrifie, il le fait pour le bien des autres vies, même s'il doit pour cela tous les jours souffrir de la souffrance d'un de ses enfants.

La justice : Inoshiba a un sens aigüe de la justice. Étant jeune, il réglait les problèmes entre les enfants de son village. Devenu adulte, il opéra dans une police urbaine et savait discerner le jugement juste, dicté par le code du Bushido, du jugement injuste parfois donné à des innocents. Lorsqu'il devint enfin un samurai reconnu et gradé, il fut demandé pour enquêter et appliquer un jugement sur plusieurs affaires. Inoshiba est souvent la source de sanctions discernées aux membres de sa division. Il est jugé beaucoup trop sévère par la plupart des shinigamis des autres divisions mais les shinigamis de la onzième division savent que son jugement est juste et ne le contestent pas. Il sait lui-même que même si parfois ses sanctions sont très dures, elles sont méritées et font comprendre à la personne concerner la gravité qu'auraient put prendre les événements si la faute qu'elle a causé n'avait pas été réparée. Pour cause de sa qualité de jugement et de son sens de la justice, Inoshiba sait se sanctionner lui-même lorsqu'il commet une faute.

L'honneur : L'honneur est peut-être la vertu la plus importante pour Inoshiba comme pour la plupart des samurai. Le sens de l'honneur de Inoshiba est sûrement le caractère qui guide chacune de ses actions et de ses pensées. Depuis toujours, il sait se conduire en homme respectable et respecté, respectant sa parole et ses serments. Pour preuve, les deux blessures de Inoshiba dans la paume de ses mains sont la marque de serments qu'il a fait et qu'il a respecté. De plus, Inoshiba n'a jamais tué un ennemi dans son dos ou en utilisant une quelconque tactique qui ne seraient pas dignes d'un vrai samurai, son sabre a toujours été brandit devant sa victime, sans chercher à le cacher, il brandit son sabre et l'abat sur sa cible. Il respecte les règles, se respecte lui-même, respecte son adversaire comme ses alliés et son honneur reste placé en haute estime.

La loyauté : Autant que son honneur, sa loyauté est sans égal. Le code du samurai dit qu'aucun ordre ne doit être contesté, c'est ainsi que Inoshiba mourut, par ordre de l'Empereur, qui fut contraint de l'obliger à se suicider par le biais du légendaire rituel de Sepukku. La loyauté est une vertu que le commandant général sait apprécier chez Inoshiba, qui fait de lui un allié sûr en qui on peut accorder une confiance aveugle. Il est prêt à sacrifier sa propre vie et la vie de ses subordonnés si l'ordre en est donné, même si intérieurement il conteste l'ordre donné, car le serrement qu'il a fait au Gotei 13 ne peut être violé. Assemblée à son sens de la justice, la loyauté d'Inoshiba le mène à sanctionner toute personne ne faisant preuve d'aucune obéissance envers les ordres et n'aime donc pas qu'on conteste les siens, et encore moins ceux du commandant général. De plus, il a une haine particulièrement prononcée pour les déserteurs et les traîtres. En temps de guerre, le témoignage de sa loyauté consistera à se porter, s'il le faut, au devant des fèches ennemies sans faire cas de sa vie.

La politesse : Inoshiba est attaché à ses coutumes et aux cérémonies qui se tenaient traditionnellement à l'ère des samurai. Ainsi, tous les gestes ont une signification et la marque de respect à ses supérieurs est une des plus grande marque de politesse. Pour lui, la politesse n'est pas une vertu mais une obligation. Il sait se présenter convenablement envers ses subordonnés, sait parler avec respect à ses adversaires comme à ses alliés, se tenir avec prestance devant ses égaux capitaines, reconnaître la supériorité d'une ennemi et surtout montrer tout son respect et faire preuve d'une dévotion particulière pour son supérieur : le commandant général. Il est donc particulièrement méticuleux sur l'art du langage et de la rhétorique, même en combat et aime qu'on lui manifeste la même politesse, ainsi il est très facilement irritable si un ennemi le taquine sur cet aspect de son caractère, même si il sait garder son sang froid. De plus, il fait très attention à ce que ses subordonnés lui manifestent du respect et restent très polis avec lui, l'appelant par son grade et son nom, et surtout pas par son prénom directement, et sachant se montrer dignement devant lui. Etant gravement blessé, si gravement qu'aucune chirurgie ne puisse le sauver, le samuraï parlera correctement à ses supérieurs.

La sincérité : Inoshiba est en conflit direct avec toute sorte de menteur, manipulateur et autres artistes de la tromperie. Ainsi, il aime montrer au grand jour la vérité et ne mentira jamais, sauf si le mensonge fait parti d'un des ordres qu'il a reçu ou qu'il juge bon de mentir à un instant dans le but de sauver des vies ou un intérêt commun au Gotei 13. Il est de cette façon un serviteur des plus dévoués et avant tout, juste et droit.

I Les débuts d'un grand samurai

Né le 18° Jour du mois de KisaTsuki, en l'année 1183, Inoshiba a grandit dans un village presque considéré comme une ville dans le sud de l'île du Japon. Ce village était sous la direction du seigneur Hamoto Giruu, qui siégeait dans la ville d'Onigawa située à quelques kilomètres seulement du village de Hitore no mura où vivait Inoshiba. Son père était capitaine d'une section du général sous les ordres directs du Shogun, et vivait très peu aux côtés de sa famille. Sa mère avait été samurai dans les armées directes du Shogun mais avait été déclarée comme invalide suite à une grave blessure au foie qui n'avait jamais vraiment guérit, malgré les capacités incroyables de régénération de cet organe. Elle avait prit sa retraite en tant que professeur à l'académie de Hitore no Mura. Inoshiba était le dernier d'un famille très peuplée. Il avait en effet quatre frères et trois sœurs. Ses quatre frères avaient quatorze, dix, sept et trois ans lorsqu'il naquit, et ses sœurs en avaient onze, sept et cinq.
Dés ses premières années, Inoshiba apprit à se débrouiller seul, car son père étant absent et sa mère travaillant à l'académie il n'avait que peu d'attention de la part de ses parents. Il reçut une éducation de la part d'un instructeur comme tous ses frères et sœurs car ses parents avaient les moyens d'éduquer leurs enfants comme il le convient pour devenir une personnalité importante. En effet, son frère aîné avait déjà passé son examen pour être considéré comme un véritable samurai et suivait un entraînement intensif car il ne pouvait encore entrer dans une armée de l'Empereur, il donnait le pas à ses frères et sœurs, qui le considéraient comme un exemple.
Dés ses premiers pas, Inoshiba était vouer à marcher dans les traces de son père et de son frère et montra des talents importants dans l'art du sabre comme dans celle de l'esprit. Il voulait faire la fierté de sa mère et fut sept fois récompensé d'un titre honorifique de meilleur élément de sa section de travail en dix ans. Il avançait et dans la voie qu'il pensait la bonne en suivant le Bushido à la lettre, et reçut même le titre de Champion du tournoi des apprentis de l'Empereur à l'âge de ses onze ans, un tournoi rassemblant les jeunes étudiants de la voie du samurai dans tout l'empire, faisant ainsi la fierté de toute sa famille et la jalousie de ses frères.
Lorsqu'il eut treize ans, il passa son gempukku avec son frère Fijii, âgé de seize ans, faisant de lui officiellement un samurai et entra à l'Académie du sabre Blanc, en plein centre de la capitale, là où étaient allés tous ses frères après le passage de leur gempukku.
A cette époque, son père âgé de quarante-huit ans commençaient à être usé des batailles, son frère aîné, Daijoru avait été promu capitaine de la division de cavalerie du seigneur Hamoto Giruu, tandis que son frère Hiruko, âgé de 23 ans était garde du corps d'un seigneur vivant dans l'Est de l'Empire. Ses étaient parties à la cour pour défendre les intérêts de leur seigneur.

II La reconnaissance d'un talent rare

Pendant dix années, Inoshiba suivit l'enseignement d'un vieux samurai qui avait prit sa retraite, Kakugori Ujiro, à l'académie du sabre blanc. Cette académie était réputée dans tout l'empire comme la plus grande académie formant les plus fines lames de tout l'empires, les commandants les plus efficaces ou les soldats les plus crains, ainsi que les philosophes les plus justes qu'on ait jamais vu. Elle offrait une possibilité d'intégrer les rangs des armées directes du Shogun à la fin de tout cet enseignement, ou même une place aux côtés du Shogun pour gouverner ses armées. L'enseignement ne durait habituellement que six ans et dés sa première année, Kakugori Ujiro décida de prendre comme disciple personnel Inoshiba, car il avait remarquer dans sa façon de vivre une pureté rarement égalable et savait bien qu'il serait un élève d'exception qui était voué à faire de grandes choses.
Inoshiba reçut l'enseignement de six ans habituel à l'académie et gravit les échelons en ayant ses diplômes chaque année sans les rater une seule fois, et fut considérer comme le meilleur de sa section deux années. Il montrait sa façon de manier le sabre, aussi pure que l'existence de l'empereur, sa façon de parler et de réfléchir qui lui valut trois titres de champion de go de l'académie, et deux titres de champion de shogi. Sa concentration était une arme qu'il utilisait à bon escient lors des duels iaijutsu et lors des combats qu'il menait contre ses camarades.
Or, il se fut offrir la possibilité de continuer son enseignement pendant quatre ans supplémentaires pour acquérir une formation plus complète que l'académie offrait rarement. Il accepta naturellement cet honneur et continua sa formation aux côtés de Kakugori Ujiro. La même année, Hiruko, son frère, décéda à la guerre contre un seigneur ennemi au leur. Pendant ces années, Inoshiba fut demandé pour des affaires de meurtres et des affaires de jugement où son sens aigüe de la justice et sa fine lame furent d'une grande aide.

Sa première année d'enseignement supérieur fut difficile et il eut du mal à tenir le rythme imposé par cette section d'élite, mais il réussit à s'habituer et passa son examen avec brio, aux côtés de quatre autres samurai, tandis que la vingtaine de samurai qui voulaient passer cet examen avec eux échouèrent. A la fin de cette année, son père se fit tuer au cours d'une bataille visant à régler les conflits entre deux seigneurs établis au Nord de l'île, et Daijoru se vit offrir le poste de son père, qu'il accepta. Quelques mois plus tard, sa mère décéda de tristesse, mélangée à sa mauvaise condition physique liée à son âge avancé.
Autant la première année était difficile que la deuxième semblait inaccessible, mais Inoshiba réussit à tenir le coup et passa son examen, tout comme sa troisième année et à sa quatrième année.
A la sortie de l'académie, il remercia son maître et eut une première place comme soldat dans la section de son frère Daijoru. Il avait bien sûr le niveau pour être capitaine voir commandant mais il n'avait encore jamais eut affaire à une véritable situation de guerre et devait avoir cette expérience pour aspirer à de tels grades.

Pendant trois années il se battit aux côtés de son frère, jusqu'à ce qu'un jour son frère se fit tuer devant ses yeux par le général d'une armée ennemie l'ayant défié, voulant régler le combat par la mort d'un seul homme au lieu de celle d'une armée entière. Daijoru accepta et perdu le duel, exécutant le rituel de seppuku devant ses soldats et devant son frère. Suite à cette mort, Inoshiba se vit offrir la place de son frère qui était jadis celle de son père et accepta cet honneur. Il se marqua les mains deux blessures à l'aide d'une lame. A sa main gauche il s'infligea une blessure avec une lame de mauvaise qualité, symbolisant sa survie, il ne devait pas mourir à la guerre comme son père et ses frères car il était maintenant le seul à pouvoir défendre les intérêts de sa famille, son dernier frère ayant été privé de son bras droit suite à une bataille sanguinaire. A sa main droite, il s'infligea une blessure de la part de la plus belle et pure des lames, symbolisant sa volonté de combattre tous ceux qui se dresseraient contre l'empereur et contre la justice. Il recouvrit la plaie de sa main gauche avec un morceau de soie rouge et à sa main droite un tissu de soie blanche.

C'est donc à l'âge de vingt-six ans qu'Inoshiba fut capitaine, et après deux années de guerres et de campagnes, il se vit offrir le poste de commandant d'une des armées du Shogunat et accepta. Il participa à une cérémonie, sous les yeux de l'empereur lui-même qui lui transmis ses bonnes volontés. Suite à cette promotion, il fut invité chez sa grande sœur, Kaiu, âgée maintenant de trente-cinq ans, qui était l'épouse d'un des plus grands seigneurs du centre de l'île, il ne l'avait pas vue depuis maintenant prêt de vingt ans, tandis que ses autres sœurs étaient presque des fantômes à son esprit. Il eut vent que la plus jeune de ses sœurs étaient morte assassinée suite à son mariage avec un seigneur détesté de trop de mondes, qui avait reçu des menaces si il ne changeaient pas sa façon de gouverner, et suite à son refus ce fut sa femme qui fut condamnée la première, cet enseignement le fit changer beaucoup de chose dans ses terres. Inoshiba fut consterné que cet homme prétentieux fut obligé de voir sa femme mourir, et donc la sœur d'Inoshiba, pour agir.

Après quelques jours, Inoshiba eut un mariage arrangé avec une des nièces de l'empereur et fut honoré de cette volonté de l'empereur, il ne fut pas perdant car il gagna un lien proche avec l'empereur en personne et une femme splendide. Suite à ce mariage, il s'en alla pour faire respecter la loi voie de l'empereur et les lois du Shogunat.

III L'Honneur du samurai se poursuit dans sa mort

Pendant plus de vingt ans, Inoshiba fut le plus grand général des armées du Shogun et à la mort de celui-ci, il se vit offrir la place par le nouvel empereur. Inoshiba expliqua à l'empereur que l'honneur était trop grand pour lui et que surtout, son âge était trop avancé pour assumer de telles responsabilités. Ainsi, l'empereur ordonna à Inoshiba de prendre sa retraite, celui-ci accepta avec honneur et décida de prendre place en tant que professeur à l'académie du sabre blanc et fut installé en tant que directeur de l'académie, vivant dans la capitale avec sa femme. Il se priva de sa vue car il n'en avait plus besoin, il avait déjà vu assez de sang, de désespoir, tout comme il avait déjà assez vu de la beauté du monde et ce sens ne lui était plus indispensable.
Quatre ans plus tard, il reçu de la part de l'empereur un pendentif d'or où était accroché une pierre de jade splendide, ce pendentif était un bien précieux dans la famille de l'empereur et cette décision fut contestée par le frère de l'empereur.
C'est ainsi que quelques jours plus tard, alors que la femme d'Inoshiba était partie dans le Sud pour des raisons diplomatiques, Inoshiba rentra chez lui après une journée passée à remplir les obligations administratives auxquelles il était rattaché, et trouva en sa demeure une personne qui tentait de lui voler ce pendentif qu'il avait entreposé dans un coffret d'or, de jade et de perles diverses. L'homme dégaina son sabre contre Inoshiba mais cette action ne fut d'aucune utilité contre l'une des plus fines lames de l'empire, et Inoshiba le trancha en un seul geste, souillant ainsi la pièce de sa maison ainsi que son kimono. Dans l'obscurité de la soirée il ne pouvait reconnaître le voleur, et reconnu, sous le souffle glacial et avec effrois, le frère de l'empereur.

L'affaire fut rapidement résolue, le frère s'était introduit pour dérober le pendentif car il ne voulait pas qu'un bien aussi précieux tombe entre les mains qu'un homme étranger à la famille pure de l'Empereur. Celui-ci ne voulait pas ordonner à Inoshiba de se suicider par affront car il comprenait totalement la situation dans laquelle ce vieillard était, mais il y était obligé, le peuple et toute la caste des samurai ne pourraient continuer à vivre selon les règles imposées par le bushido si même l'empereur ne pouvait appliquer les règles qu'il était obliger de suivre par ce code. Et C'est lors de la plus belle cérémonie du siècle que Inoshiba, le pendentif au cou, vêtu d'une tenu de soie qui avait été confectionnée pour l'occasion, armé de son katana dont la lame avait ôté la vie à des centaines d'autres samurai, qu'il portait à la ceinture, prit dans ses mains un magnifique couteau de bois frais et jeune, dont la lame était tranchante comme celle d'un katana, une petit buchet allumé devant lui, des pétales de fleurs autour de lui et une foule entière rassemblée dans les locaux de l'empereur se vit offrir l'honneur suprême de s'ôter la vie sous ordre direct de l'empereur, sous ses yeux, et il s'enfonça la lame dans la ventre, et après quelques secondes il se fit trancher la tête par une lame pure, nettoyée avec une eau bénite par un prêtre et où l'empereur avait déposer son doigt.

IV Renaissance

Lorsqu'il reprit conscience, Inoshiba se trouvait dans une maison de style japonais qui n'était pas très grande mais qui semblait être la demeure la plus paisible et la plus confortable qu'il n'avait jamais connu. Et pourtant cela ne venait pas de la composition de la maison, ni même du climat ambiant car la chaleur était maîtresse dans cette maison. Non, cette impression de bien-être venait plutôt de la condition même d'Inoshiba. Il était dans l'accoutrement identique à celui de sa mort, ses vêtements raffinés, son katana à la ceinture, son pendentif au cou, le tissu autour des yeux, les tissus autour des mains. Il se leva et sortit de cette maison et au soleil, sa peau captait la lumière et la chaleur de l'astre, son visage fut rafraîchis par un vent plus frais que la chaleur qui régnait. Il ne voyait pas ce qui se passait autour de lui mais le ressentait, les personnes autour de lui le prenaient pour un prince et se demandaient ce qu'il faisait ici, car l'ambiance actuelle relevait quelque peu de la misère.
Il s'informa et on lui apprit qu'il était mort, que ce lieu s'appelait le Rukongai et qu'il faisait partie de la Soul Society, que ce lieu était gouverné par les shinigami qui étaient positionnés dans le Gotei 13, derrière la grande muraille qu'ils avaient établis. Il avait donc une deuxième chance de faire respecter les lois et de faire profiter de son expérience qu'il avait acquis tout au long de sa vie mais il savait qu'il ne pouvait devenir directement un shinigami. Il décida donc de s'installer au Rukongai et d'y rester pendant plusieurs années.
Durant toutes ces années, il resta dans sa maison et continua de s'entraîner à l'art du sabre, tout comme au shogi et au go, aux arts picturales comme à l'écriture, et philosopha pour autrui. Il était considérer dans son quartier comme un sage et sa réputation s'étala dans le rukongai. Les pauvres allaient les voir et il leur parlait, les malades allaient le voir et il leur expliqua que la vie n'était qu'un cadeau, qu'ils étaient mort une fois et qu'on leur avait offert une seconde vie, et que quelque soit leur misère, ils devaient être heureux de cette situation, les plus sages allaient le voir pour lui demander conseil, les jeunes ambitieux apprenaient l'art du sabre à ses côtés. Et après quarante-neuf années, il se présenta devant la porte menant aux quartier du Gotei 13 et, ayant compris la nature de l'énergie spirituelle, il demanda à être admis en tant que shinigami. On le laissa entrer et il entra à l'académie des shinigamis.

Il était évidemment l'un des plus talentueux des apprentis shinigamis. Il excellait à l'art du sabre et ses mouvements étaient rapides et fluide, il avait une âme de guerrier et avait une expérience que peux de ses camarades avaient. Il savait réfléchir lors d'un combat, il savait faire la bonne action lorsqu'il fallait la faire et savait manier son sabre comme si il était né avec. Son katana était devenu un zanpakutô, et plus que jamais il communiquait avec lui. Car dans sa vie de samurai, il avait apprit à considérer son sabre comme son âme, cette idéologie était maintenant accomplie à son apogée, il avait donc une harmonie totale avec son sabre et développa à la fin de ses études son shikai très rapidement. Il avait apprit l'utilisation de l'énergie spirituelle dans ses déplacement, l'aidant à aller plus vite, à porter des coups qui fendaient le vent et qui tuaient plus efficacement et à développer des pouvoirs qu'il n'imaginait pas comme son shikai ou encore comme les sorts de kidô, qu'il n'utilisait pas hormis ceux de Hadô. Il était clair qu'il avait été conçu pour tuer, et c'est dans cette voie qu'il rejoignit la onzième division.

V Capitaine

D'années en années, il grimpait les échelons arrivant rapidement à des grades comme dixième siège de sa division, puis neuvième, huitième, jusqu'à devenir lieutenant de la onzième division. A ce moment là, il se rendit compte qu'il y avait un gouffre entre lui et le capitaine de la onzième division. Il décida donc de s'entraîner sans s'arrêter et prit congé, avec l'accord de son capitaine de toute responsabilité au sein de la division, perdant ainsi son grade de lieutenant. Son savoir et son maniement du sabre ainsi que son art de combattre étaient tellement bons que le capitaine savait qu'il ne faudrait que quelques années à Inoshiba pour le dépasser, et il savait qu'il valait mieux que la onzième division ait un capitaine de cette trempe, car elle en avait besoin contre l'ennemi. Il décida donc de participer à l'entraînement de Inoshiba qui était, après plusieurs années étant maître, redevenu un élève. C'est ainsi qu'il réussi à obtenir son bankai et à maîtriser de puissantes techniques de hadô.
Il lui fallut douze années pour maîtriser son bankai et après ce laps de temps, le capitaine de la onzième division lui offrit son poste, et Inoshiba accepta naturellement. Il prêta de nouveau serment au commandant général et fit un discours à toute sa division. Il porta la cape des capitaines, la fleur de la onzième division cousue dans le dos et commença à diriger cette section de combattants acharnés. Il inculqua ses valeurs aux membres de la divisions et se fit respecter, et même si la plupart de cette division était touchée d'une volonté incontestée de se battre, il réussit à leur faire comprendre que se battre sans aucune raison était inutile et il leur fit bien comprendre que leur seule raison de se battre était pour gagner, ce qui renforça cette impression de folie combattive si légendaire au sein de la division. Inoshiba était une machine de guerre et il avait entre ses mains un grand nombre de shinigamis aussi convaincus que lui que leur division était la meilleure car elle était la seule qui était prête à se battre tout en risquant sa vie à n'importe quel moment, vivre est moins important que gagner, fuir est pire que mourir, les ordres seront exécutés même si l'individu n'est pas en accord avec ceux-ci.

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