Saiko Shūjin

Prénom : J'sais pas moi...

Âge : 20 ans

Expérience RP : Oulah, trois ans si je me souviens bien.

Un avis sur Bleach Shinigami Age : Ca a l'air kewl !

Comment avez-vous connu le forum ? Un certains Nagare Tsukaru (que moi j'appelle "Gland", mais bon)

Bad Boy

I'm Hungry... Give me your soul !

Nom : Saiko Prénom : Shūjin Âge : 156 ans Sexe : Masculin Race : Shinigami Rang / Grade désiré : Ombre du Créateur (Shinigami exilé ne colle vu que je n'ai jamais été à la Soul Society...)

Natural Born Killer.

Portrait physique & Profil psychologique :
Faut faire court ou long ? Vous vous en foutez du moment que je dis ce que j'ai à dire ? Tant mieux !On va commencer par l'aspect. C'est un peu ce qu'on voit en premier après tout.
Autant le dire, on peut pas dire que Shūjin ait un physique bien particulier. De taille moyenne, un peu moins d'1m80, pour une corpulence assez fine, il n'est pas le genre de grosse brute que l'on remarque de loin dans la foule. Ce qui, en soit, l'arrange pas mal mais là n'est pas le sujet pour le moment. Plus tard, promis. Après, si vous vous attendiez à ce que son visage se démarque grandement, et bien vous vous trompiez... Cheveux mi-longs noirs... Allez faire plus simple ! Même la forme de son visage ne se démarque pas ! Classique de chez classique ! Mais tout serait trop simple si rien n'était un tantinet soit peu étrange. Chez lui ce sont ses yeux. A la base il semblerait qu'il les ait marrons. Mais d'un marron bien spécial vu qu'à la lumière, même faible, les reflets font qu'ils deviennent légèrement rouges. Non pas un rouge vif. Un rouge sombre, mais bel et bien rouge. Il les aime bien. Il trouve que c'est ce qui le caractérise.

Aaaaaaah ! Le plus intéressant ! Qui est-il ? Vous voulez quelques mots pour le décrire ? Sarcastique, arrogant, sûr de lui, antipathique.
C'est un bon début non ? Shūjin aime blesser les autres. Pas forcément physiquement, mais surtout moralement. Une grande confiance en lui, devant totalement de l'arrogance, le fait rabaisser les autres en permanence. Une grande franchise fait qu'il n'est pas du genre à utiliser les faux semblants dans une discussion. Son plaisir personnel le fait utiliser l'ironie. Quelle que soit la situation il place toujours une moquerie s'il le peut. Incapable de se la fermer, il aime pimenter les choses de quelques paroles bien placées. Cela peut être étrange au vu de son ancien job, si on peut dire ça ainsi, mais c'est plus fort que lui.
Bien évidemment, tout cela fait qu'il n'est pour ainsi dire pas excessivement aimé. En fait il est carrément détesté. Mais le pire, c'est que c'est voulu. Il cultive cette haine envers lui avec un maximum de personnes. Le problème c'est que, jusque là, il n'avait pas grand monde chez qui la cultiver. Ou généralement il le faisait juste avant de tuer quelqu'un. Et lorsqu'on est comme lui, avoir pour seule compagnie son supérieur et de futurs cadavres, ça fout en rogne. Si bien que maintenant il a envie de se lâcher. Encore moins de retenue qu'avant. Attirer l'attention sur lui, bien souvent en mal. C'est ce qu'il l'importe.

Mais attention. Quoiqu'on en dise, il reste un véritable professionnel. La discrétion, l'obscurité, l'anonymat... Tout ça a pendant longtemps été son domaine. Et s'il le faut, il y retourne sans mal pour effectuer le travail qu'on lui a confié. Avec lui, un tâche devient rarement un spectacle que l'on voit plusieurs kilomètres à la ronde. Ou alors ce n'est pas de son fait. Lui se contente de faire un spectacle restreint pour son adversaire ou les spectateurs directs. Bien que généralement, il n'y en ait pas. Alors oui, dire qu'il est le meilleur serait peut être présomptueux étant qu'on ne peut pas savoir. Dire qu'il est doué n'est qu'exposer la vérité. Et pourquoi faudrait-il la cacher ?
D'ailleurs, en tant que pro, il y a peut être une chose qu'il faut mettre au clair. C'est la fidélité. Malgré les apparences, il ne trahirait jamais Tsukaru. Il lui doit tout, il est son serviteur, il se plait à se considérer comme étant son bras droit, mais il est inutile d'essayer le faire changer de camp. Il sait se montrer reconnaissant et sans Tsukaru il ne serait rien, d'où le fait qu'il lui obéisse. Rarement sans dire un mot, mais il finit généralement par faire ce qu'on lui demande. Enfin, sauf les tâches les plus dégradantes, il a assez donné par le passé...

Confessions of a Dangerous Mind.

Chroniques biographiques :

Spoiler:

~ Je suis une Ombre. Un instrument du Créateur évoluant sous le couvert de l'obscurité. ~

-> Chapitre 1 : Ma vie, ma mort...

Mon histoire débute il y a fort longtemps de cela. J'ai oublié le jour précis, mais je peux vous donner l'année. Il me semble que c'était en 1868. Non, ce n'est pas ma naissance. Mais simplement la date à partir de laquelle ma vie d'humain peut présenter un quelconque intérêt. Suffisamment pour être raconté.
Cette époque ne signifie plus grand chose pour moi, mais il me semble que c'était une époque de trouble pour les humains. Combats, assassinats... Une époque où peu aimeraient vivre. Une époque qui m'a fait perdre ma famille. Je me retrouvais orphelin dans un milieu hostile. J'ai dû développer une méfiance pour pouvoir survivre. Tout ce qui s'approchait de moi pouvait vouloir me tuer. C'était ce que je me disais. Armé d'un vieux sabre que j'avais récupéré, je faisais le fier. Je ne savais pas m'en servir, bien évidemment. J'étais qu'un gosse quoi ! Je ne faisais que faire des moulinets dans le vent, rien de plus. Ce qui suffisait à me tenir à l'écart de pas mal d'ennuis.

Rapidement je rejoignis une bande de jeunes orphelins, comme moi. Regroupés, il était plus facile de survivre. On se protégeait mutuellement. On était une nouvelle famille. On volait ensemble, on s'imaginer se battre aux côtés des grands noms de l'époque et on fuyait le véritable danger ensemble. Tout ce qu'il y a de plus normal donc...
Mais il faut forcément que l'étrange finisse par se mêler au normal. Sinon, il n'y aurait aucun intérêt à ce que ce soit raconté. Des monstres. Voilà ce que je voyais. Oh ils ne me voulaient rien. Je ne les voyais que passer. Mais cela me faisait frissonner. Surtout que ce n'est pas comme si c'était quelque chose auquel j'étais habitué. Cela vint peu à peu. Des formes au début. Puis de plus en plus précis. Je n'avais rien vu de tel. Je crois que cela me fit même vomir à la base... Bref, cela me tourmentait.

Je compris que j'étais le seul à les voir. Aucun des autres gosses ne savait de quoi je parlais. Ils me croyaient fou. Je finis par arrêter des les mentionner. Je ne voulais pas être exclu du groupe pour cela, bien évidemment. Je prenais sur moi. Et puis, un jour, un hurlement... Humain. Connu. Je m'éveillais. Un de mes amis. Puis un autre. Un massacre ? Qui nous attaquait ? Des hommes ayant décidés de se débarrasser de ceux qui chapardaient les commerçants du coin ? Je me rendis rapidement compte que ce n'était pas le cas...
Moi, je voyais les opposants. Mes amis, non. Les monstres. Enfin un d'entre eux. C'était lui le responsable. Pourquoi maintenant ? Pourquoi tout court d'ailleurs ? Je l'appris plus tard. Ils avaient faim, tout simplement. Et c'était nous la nourriture. Normal quoi. Plusieurs des mes amis tombèrent. Les survivants s'enfuirent dans tous les sens. Moi y compris, bien évidemment. Mais il me suivait... De toutes évidence, j'étais sa cible. Et je me retrouvais coincé dans une impasse.

Dos collé au mur, j'essayais d'aller encore plus loin sans succès. Et il s'approchait. Ma fin approchait... Jusqu'à ce qu'une ombre surgisse devant moi. Enfin, un homme en manteau noir quoi. Vu qu'il était entre le monstre et moi, je le dis qu'il était venu me sauver. Surtout que je le vis tuer le monstre avec une facilité déconcertante. J'étais subjugué. Cet homme était le premier à ma connaissance à pouvoir voir ces créatures en dehors de moi. Forcément que j'étais fasciné. Après avoir fait son travail, il se retourna et vit que je le regardais. Il vit aussi certainement mon admiration. Et ce fut le moment qu'il choisi pour prendre la parole.

- Tu veux un bonbon ?

Et oui, on ne pouvait pas dire que je m'attendais à ça. Peut être plus à une phrase du genre « Ca va ? » ou autres chose de similaire. Les choses normales qu'on dit à quelqu'un dont on vient de sauver la vie quoi. Mais ça, non. Vraiment. Comment réagir face à ça ? Sur le coup, je restai véritablement sans voix. Du moins pendant quelques instants. Puis les mots revinrent. Et très facilement d'ailleurs.

- Ouah ! Vous êtes trop doué ! Vous m'avez sauvé la vie ! Comment vous vous appelez ? Qui êtes vous ? Comment vous avez fait pour tuer le monstre ? Dites ! Dites ! Dites !
- Je préférais quand tu parlais pas. Tu veux pas recommencer ?
- Mais pourquoi ? Vous m'avez sauvé la vie quoi ! Vous pouvez bien me répondre !

Cela dura quelques instants. Pas trop non plus. Au bout d'un moment, il semblerait qu'il perde patience. Pas qu'un peu même. Je vis une lumière. Puis plus rien. Le noir.

-> Chapitre 2 : Petit chieur deviendra puissant

J'étais vivant ? J'étais mort ? Après réflexion je dirai mort. Je pouvais bouger comme d'habitude, mais personne ne me voyait. C'était à peu près la seule différence. Car j'étais de nouveau seul. Et je voyais toujours ces créatures... Vaste partie de cache cache dans laquelle je me lançais. Ne pas se faire voir. Ne pas se faire manger. J'en voyais d'autres à qui ça arrivait. Je ne voulais pas mourir ainsi. Et rapidement j'en vint à une chose. Espérer que l'homme en noir revienne.
Ce qu'il ne fit pas... J'aurai bien aimé, mais non. Ce fut un échec cuisant. Je me contentais de vivre dans l'ombre, un entraînement pour l'avenir tiens, bougeant dès qu'une créature arrivait. Je ne pouvais pas me permettre de me faire tuer. Pas une seconde fois. Mais en même temps, cela valait-il vraiment le coup de continuer à vivre ainsi ? Sérieusement, j'en doutais fortement. Plus le temps passais plus je me rendais compte que je ne faisais rien de ma mort. Je ne faisais que traverser le temps. Rien de plus. Personne ne souhaitait cela. Ceux pressés par le temps ne peuvent comprendre ce quel cela fait. Seul le sentiment d'être éternel le permet.

Dans cette errance je fini par atterrir sur le bâtiment le plus élevé de la ville. Sur le toit plus précisément. Je n'étais jamais venu car c'était exposé. Ici, pas d'endroit où se cacher. Un de ces monstres arrivait et j'étais définitivement mort. Tout simplement. Je ne préférais donc pas prendre de risque. Mais j'étais las. Terriblement las. Voilà pourquoi je n'avais pas fait attention. Lorsque je m'en rendis compte, je fus persuadé d'une chose. Ce jour allait être mon dernier. Et je n'eus aucun regret. J'étais enfin prêt à quitter ce monde. Et ce même si je n'y avais absolument rien fait d'intéressant... Triste sort non ?
Mais dans la vie comme dans la mort, on peut se retrouver face à des surprises. Je n'étais pas seul sur ce toit. Mon compagnon de hauteur ? Celui qui m'avait sauvé bien évidemment ! Et oui, je le cherchais depuis quelques temps et voilà que je tombais par hasard face à lui. Je devais être chanceux. Plus dans ma mort que dans ma vie en tous cas. Ce qui était sûr, c'est que je ne pouvais pas laisser passer une occasion pareille. Directement je me précipitais vers lui. Il fallait que je réussisse à le convaincre de m'entraîner ! Ou quoique ce soit d'autre ! Je ne pouvais pas rester seul ainsi !

- Monsieur, c'est encore moi ! Vous acceptez que je vous accompagne et que vous m'entraîniez ? Afin que je puisse me débrouiller face à ces monstres !

Pas de réponse. Quoique je disais, il ne répondait pas. Avait-il décidé de m'ignorer ? De toutes évidences oui. Pourtant j'insistais et je le suivais. Aujourd'hui encore je me demande pourquoi il ne m'avait pas tué une bonne fois pour toute. Oh, je ne m'en plains pas. Mais avouez que c'est étrange ! Il préférait avoir un gosse qui le suit plutôt que de s'en débarrasser ! Des remords ? J'en doutais... Un plan ? Plus probable. Ceci m'apporta le salut en tous cas.
Car un jour, il devait en avoir marre. Non, il ne me tua pas. Il décida de m'entraîner. Sur le coup je vous jure que j'étais joyeux ! C'était tout ce que je demandais depuis le début. Alors ouais, j'avais pas imaginé les choses ainsi. Je pensais que ça allait être un vrai entraînement, et non servir de punching ball et faire les quatre volonté de ce mec ! Ah ce fut à peu près l'époque où j'appris son nom. Nagare Tsukaru. Le pire c'est qu'il me le dit même pas de lui même malgré mes demandes ! J'entendis juste quelqu'un l'appeler ainsi. Décevant...

Bref, super entraînement consistant à s'en prendre plein la face. Mais ! Il y avait un moment plus mémorable que le reste. Lorsque j'acquis mon Zanpakutō. L'arme des Shinigami. Ce que, dans un sens, je devenais. Bon, j'obtiens ce sabre en récupérant celui d'un cadavre. Heureusement qu'ils s'adaptaient à l'âme de la personne, sans quoi je serais dans la merde ! Enfin, âme... Lorsque je libérai la première partie de sa puissance j'en vins à me demander si j'en avais vraiment une.
L'endroit où je me retrouvais était vide. Entièrement vide. Je voyais juste des chaînes, qui semblaient toutes converger en un point. Bien évidemment, ce fut là que je me dirigeais. J'y découvris une sorte d'armure attachée à ces morceaux de métal, comme pour l'empêcher de bouger. Et si au début je crus qu'elle était vide, je me rendis bien rapidement compte qu'il n'en était rien. Enfin, si elle l'était, mais cela ne l'empêchait pas de vivre.

A mon arrivée elle se mit à bouger. Puis tirer sur les chaînes. De plus en plus fort. Jusqu'à ce que j'entende un craquement au loin. Elle s'était libérée... Et elle fonça vers moi. Ce qui était étrange, c'est qu'elle ne voulait pas simplement me tuer. Mais carrément me dévorer. Elle attaquait avec ce qui l'avait maintenu immobile, ou alors carrément avec ses poings. Et chaque coup me vidait de mon énergie. J'allais mourir, j'en étais sûr.
Jusqu'à ce que j'eus la bonne idée d'attraper les dites chaînes. S'ensuivit une sorte de duel où chacun tirait pour garder le bien si précieux. Je finis par l'emporter d'une façon bien étrange. Les gants de l'armure s'arrachèrent. Ou plutôt se détachèrent tous seuls. Comme si le simple fait de résister était ce qu'il fallait. Sans réfléchir, je les mis. Ils s'adaptaient parfaitement à mon bras. Alors instinctivement je portais un coup. L'extrémité de la chaîne, qui était pointue, s'enfonça dans la poitrine de mon « adversaire », qui se désagrégea sans dire un mot. Je fus ensuite transporté en dehors de ce monde avec un mot à l'esprit.
Shinkūreikon. L'âme vide. Telle était mon arme. De suite, mon entraînement en fut facilité...

-> Chapitre 3 : Servir dans l'ombre, c'est quand même chiant

Un jour Tsukaru m'annonça que l'entraînement était fini, qu'il en avait marre et qu'il fallait que je me bouge un peu. De disciple je devins serviteur. Franchement, on pouvait pas dire que beaucoup de choses changeaient. Je m'en prenais un peu moins dans la gueule de sa part et je faisais un peu plus de tâches pour lui. Au début c'était de la vraie merde ! Du genre cueillir des patates, lui amener tel objet, servir de punching ball à d'autres trucs que lui ! On pouvait pas dire que mon entraînement servait beaucoup. En fait, il ne servait même pas une seule seconde. Et ça faisait du mal à mon égo, mais je faisais avec ! Et puis surtout ce n'était qu'un début.
Au fil des années, je pris de l'importance. Et là ce fut plus intéressant. Régulièrement je devais faire diversion pendant qu'il faisait ce qu'il avait à faire. Afin que ses ennemis ne le repèrent pas. Oh, c'était pas bien difficile. Il me suffisait d'appâter des Hollows, ces créatures qui avaient failli me tuer il y a bien longtemps et qui étaient devenues bien faibles par rapport à moi. Lorsqu'il y avait beaucoup de ces monstres, ces adversaires, des Shinigami, ne s'occupaient plus de ce qu'il pouvait arriver d'autre. Ce qui permettait à Tsukaru de vaquer à ses occupations en paix pendant que moi je m'assurais qu'un curieux ne tombe pas sur lui par hasard. Cela m'arriva une fois de devoir tuer quelqu'un, non sans mal ! Heureusement je réussissais généralement à rester discret ce qui évitait les incidents de ce genre, laissant les Hollows faire le travail à ma place. Même s'ils ne tuaient pas grand monde...
De temps en temps ma mission était clairement de tuer du monde. Rarement des Shinigami. Des fois des Hollows. Je marchais à la manipulation et la discrétion. Je n'étais pas non plus aussi puissant que Tsukaru, même loin de là, ce qui me restreignait dans mes possibilités d'affrontement direct. J'évoluais dans l'ombre. J'étais une Ombre. Celle de mon maître. Je ne le faisais pas forcément avec joie, je ne me taisais pas forcément, mais je faisais ce qu'il me demandait. Pas trop le choix. Mais au moins il y avait un peu d'animation dans notre groupe !

Mais je finis par me lasser. Sincèrement, personne ne me connaissait à part lui. Personne ne m'avait vu à ma connaissance. J'étais en quelques sortes son petit chien bien dressé. Moi qui avais fini par espérer la grandeur, je me retrouvais ainsi... Triste sort non. Et lorsque je faisais mine de lui dire que ça me faisait chier, soit il m'ignorait, soit il me remettait à sa place. La grande joie quoi... Et ainsi j'endurais ce sort...
Heureusement, la patience payais toujours ! J'avais fini par le croire en plus. Car un jour, il y a peu, Tsukaru vint me voir. La situation avait changé. Il avait officiellement quitté la Soul Society, même si c'était plus compliqué que cela. Devenu officiellement le Maître de Las Noches, chef des Arrancar et adversaire de la Soul Society, je n'avais plus à me cacher. Je pouvais à mon tour me révéler. Oh bien évidemment, je restais son serviteur, mais d'un coup j'étais un peu moins une Ombre. Maintenant les autres allaient pouvoir me connaître, ils en ont de la chance hein ? Bref, lorsqu'il me l'annonça je ne dis qu'une chose.

- Eh bah... T'aurais pas pu te magner un peu ! Bref, j'sens que je vais bien m'éclater !

~ Je suis une Ombre. Un instrument du Créateur qui va quitter le couvert de l'obscurité pour évoluer en plein jour.... Et putain ça fait du bien ! ~