Chapeau melon et Zanpakutô

La petite ville de Karakura avait bien changée aux cours de ces dernières décennies. C’était d’ailleurs le cas pour toutes les villes humaines. Les petites villes était devenus gigantesque, et les battisses traditionnelles en bois qui ne comptait pas plus de deux étages, avait fait place à des géants de pierre et de ciment. Les odeurs avait changer aussi, la jungle urbaine ne laissait plus le veux balayer les odeurs immonde laisser par cette vaste concentration d’hommes, et les gazouillis apaisant des oiseaux avait été remplacé par d’incessantes sirènes et messages publicitaires scandés par des adolescente à la voie de crécelle. Rien que d’y passer quelques heures ne m’épuisait. Par tous les dieux mineurs de la forêt, que je n’aimais pas les villes.

Malheureusement pour moi, nos activités dans le monde réel en tant que Shinigami ce concentrait de plus en plus sur cette petite ville banale de province. Récemment les patrouilles avaient même été doublées et une cellule de la seconde division se devait d’intervenir presque toutes les semaines. C’était inquiétant de voir tous ces incidents se concentrés sur cette petite ville de provinces, et encore plus de voir à quel point cela nous laissait perplexe. Les escadrons ayant pour mission de percer ce mystère se multipliaient. On avait d’abord fait appel à la première division, habituellement chargée de la surveillance de la terre, celle-ci avait passer des moi sur l’enquête sans rien découvrir d’intéressant. La douzième avait alors accepter de mettre ses « bidules » qu’elle appelle technologie au service de cette enquête. Après avoir récolter un nombre incalculable d’échantillons, ils se retirèrent dans leurs laboratoires, nous promettant des réponses dans l’année. Depuis c’était officiellement à la seconde division, qu’on avait refilé « la patate chaude ». Et après quelques jours d’investigations infructueuses, un subordonné du capitaine Sakazuki Mystogan était venu me voir pour me demander un peu d’aide.

L’ouverture de plusieurs Garganta avaient été décelés lors du visionnage « des caméras de surveillance », inventions qui scannait l’énergie spirituelle d’une zone pour en faire une carte et en surveiller l’évolution de minutes en minutes. Le shinigami qui m’avait abordé, me présenta plusieurs séquences où on pouvait voir des piques rouges de reiatsu émaner de plusieurs zones de la ville de Karakura, et en plissant les yeux, on distinguait de petites masses humanoïdes orangées en sortir. Nous avions là la preuve que nous n’avions plus seulement à faire à des hollow isolés ou à quelques Menos égaré, mais bel et bien à des Arrankars. L’activité était apparemment régulière, et ces allées et venues ne se faisait étrangement pas trop remarqué, en terme de victimes et de dégâts, ce qui était un comportement des plus équivoque de la part de nos ennemis du Monde creux. Le shinigami sans grade tourna vers moi un regard suppliant, et me demanda d’une manière à la fois polie et formelle, de tenter de flairer la piste des intrus. Habituellement on ne me confiait par ce genre de tâche. J’étais appelé dans le feu de l’action pour traquer des proies qui cherchaient à s’enfuir. Là, les traces était trop anciennes, mais on ne perdait rien à essayer. Oui, Karakura avait bien plus changée que les autres villes de ce monde, elle ce transformait peu à peu en champs de batailles pour une guerre qui n’était pas la sienne.

J’interrogeais mon fidèle compagnon d’acier, pour lui demander son avis sur la marche à suivre une fois dans le monde réel. Après tout, il était un chasseur bien plus expérimenté que moi, et son avis m’importait beaucoup. Il me fit une remarque

* La piste est très ancienne, ne te fais d’illusions sur ce qu’on pourra trouver. Il faut peut-être demander de l’aide aux âmes errantes, et mêmes aux humains… ils ne voit peut-être pas les formes de vie spirituelle, mais les ressente inconsciemment. Il doit bien y avoir un endroit où groupe d’humain se plaint des courants d’air, d’un froid persistent, ou de se sentir observé. Mais pour pouvoir récolté ce genre d’informations, il faudra qu’ils puissent te voir.*

C’est donc dans un Gigai fort inconfortable que je rendis à Karakura, au dernier endroit qui avait vu l’ouverture d’un Garganta. Les membres de la marionnette que j’habitais étaient encore engourdis par l’inactivité, ce qui rendait ma démarche assez raide. Les traits étaient globalement très semblable aux miens, mais on reconnaissait ci et là, la marque de fabrique de certains mâles de la douzième division qui, au moment de crée ce corps à mon effigie, avaient mis un peu plus de fantasme que de réalité. Et cette vérité se lisait surtout au niveau du torse et de la courbe des hanches. Pour ne rien arranger, le mode de vie ayant évolué et leurs tenues avaient suivi. Les anciens et très convenable kimono avaient maintenant fait place à un « costume » bariolé, composé d’un t-shirt aux couleurs criardes et d’un jupette beaucoup trop courte à mon goûts Je ressemblais à toute ces oies stupide qui jalonnais les rues commerçante, excepté pour ce qui était de leurs cheveux et leurs peau qui arborait une teinte surréaliste d’orange. Tel était le prix pour se fondre dans la masse humaine de Karakura.

Le portail se referma derrière moi. J’avais 3 heures de temps avant qu’on en ouvre une autre exactement au même emplacement, afin de me permettre de revenir. Je devais donc me hâter. J’avais atterrie en périphérie, dans une zone un peu plus verte, là où fleuve qui tranchait la ville en deux coulait. Je m’approchais lentement jusqu’à avoir les pieds dans l’herbe épaisse et mal taillée, savourant la fraîcheur qu’apportait ce point d’eau. Chacune des rives était bordées d’une rangée de pylône électrique. Je me souvins d’un temps, où elles avaient été bordées d’arbres et d’arbustes, et où les pêcheurs pouvait tiré de ce cours d’eau autre chose que des détritus, quelle triste époque. Je me recentrais bien vite sur ma mission, et me mis à humer l’air en quête d’une odeur qui trahirait la présence passée d’un des habitants du Hueco Mundo. J’analysais une dizaines de fragrances différentes, la pestilence humaine pour la plus part, rien qui ne me rappel l’odeur du sable et du néant que porte la plus part des Arrankars. Je m’agenouillais au sol, à la recherche de trace de pas n’ayant rien d’humain qui aurait pu s’imprimer sur la terre meuble, quand une odeur étrangement familière de lessive, d’amidon et d’écaille de serpent m’emplie les narines. Je connaissais beaucoup d’humain adepte de costumes avec chemises propre et repassée, mais il n’y avait qu’un seul Vizard qui avait ce petit penchant.

La ville était vraiment remplie d'excités ces derniers temps.....Entre les Shinigamis qui envoyaient toujours plus de troupes, les Hollows arrancars ou non qui ouvraient un nombre croissant de garganta, les humains qui commençaient à se manifester et les Vizards aux motivations obscures. Tiens en parlant de ce genre de spécimens Karakura venait d'en récupérer un des plus intéressant. Une créature sordide d'1 m 75, vêtu d'un ensemble noir fait sur mesure et d'un petit galurin sur le sommet de sa tête.

"Cette ville aurait bien besoin d'un ravalement de façade"
Se disait il en observant au loin la ville durant cette fraiche matinée

L'énergumène se trouvait en périphérie de la ville, à proximité du lit d'une rivière qui coulait calmement à travers la région. Les raisons de sa présence en ce lieu étaient liés à une petite saleté, un Hollow, qui avait eu la mauvaise idée d'ouvrir son garganta en face du vil serpent. 85 % des Hollows le fuyaient à vu pour une raison qui le dépassait. Autant dire que la pauvre créature faillit avoir une crise cardiaque en tombant nez à nez avec lui et tenta immédiatement de rebrousser chemin. Malheureusement pour lui, le serpent fut le plus rapide et eu le temps d'agripper un des membres Hypertrophiés du Hollow entre ses mains recouvertes de fines mitaines en cuir. Il le tira de force hors de son trou et fractura son masque d'un simple coup de poing. Le hollow essaya ensuite de fuir s'arrachant au passage son propre bras, allant jusqu'à éclabousser de son sang la chemise d'un blanc immaculé de Terumi. Erreur fatale, ainsi commença la traque. Jouant littéralement avec sa proie d'une manière plus que cruelle, l'effleurant régulièrement de son Hado numéro 7, Hebi, ou en lui lançant diverses empoisonnée ou non. La poursuite continua pendant plusieurs heures, s'éloignant de plus en plus de la ville. Bientôt arrivé à la lisière de la zône boisée avoisinant Karakura, le Vizard passa à la vitesse supérieure réduisant l'intervalle entre ses assauts. Déjà énormément affaiblie la créature se mouvait avec de très grande difficultés, laissant de longues traces de sang dons son sillage. Après plus de 3 heures de traque, Terumi se décidait enfin à porter le coup de grace. Immobilisant tout d'abord sa proie avec un Sai, il s'en rapprocha lentement gravant dans le subconscient déjà perturber et apeuré de l'âme un sentiment de désespoir infinie. Il sortit alors son Zanpakuto, dissimulé sous sa veste au niveau de son dos, et le planta en plein dans le cœur du hollow qui lâcha un dernier gémissement avant de s'effondrer dans un bruit sourd qui résonna au loin.

"Dans ta prochaine vie, fait attention à ne pas saigner sur les autres."
Dit Terumi, alors qu'il essuyait son zanpakuto et retirait un à un les couteau plantés dans la carcasse encore fraiche qui se désagrégeait sous ses yeux.
"Les hollows sont de plus en plus présent ces derniers temps, je me demande pourquoi. Si ça continue ça va péter, et ce sera une guerre ouverte entre eux et les shinigamis"
dit-il, jubilant presque devant une telle perspective
"Comme j'ai hâte."

Soudain quelque chose dans l'air le fit réagir, une présence familière venait de se faire sentir dans le coin et pour une fois ce n'était pas un Hollow ou un Arrancar mais un shinigami ou plutôt UNE shinigami. Cherchant activement dans ses souvenirs et devant repasser par la bibliothèque de son monde intérieur il n'eut aucun mal à trouver le dossier concernant la déesse de la mort. Il faut dire qu'il n'en connaissait pas des masses qui étaient encore de ce monde, une grande partie d'entre eux ayant été plus ou moins directement envoyés Ad Patres par sa faute ou celle de l'une de ses connaissances. C'est donc de nouveau vers la section du troisième étage, parmi de vieux cartons couverts de poussière et d'autres babioles inutiles, qu'il envoya à l'incinérateur immédiatement après, que se trouvaient les information concernant la shinigami. Son nom était Ayame, Ayame Ryushi, elle avait été classée parmi les alliés potentiels et les personnes à surveiller de près par les soins de Terumi lors de leur rencontre. Tout avait commencer alors qu'il s'était immiscer dans une embuscade tendue par un groupe de Hollow, déjà bien mis à mal par les soins d'Ayame, qui furent ratatiner en une fraction de seconde quand le Vizard prit parti pour elle. Leurs forces combinées avaient fait des merveilles mais aucun des deux être n'y était allé à fond, Terumi n'avait à vrai dire même pas sortis son shikai et s'était contenté de son sabre sous forme scellée. Ils tentèrent ensuite d'entamer une discussion qui mena rapidement à une impasse tant elle semblait provenir d'un tout autre univers que celui du Vizard, trop polit et aimable pour être cru, voir peut-être même compris, par la shinigami. Au final il lui laissa la fréquence et le numéro de son portable spirituel directement importé de la société des âmes. Pour qu'il fasse cela ses capacités devaient valoir le détour, ça ou elle pouvait lui fournir des infos.

Le temps que Terumi retrouve ces informations dans son cerveau elle avait déjà commencer à bouger se dirigeant dans la direction du Vizard qui, sortit de ses consultations internes, fit de même. Il se stoppa au niveau d'une petite clairière où passait le petit cours d'eau, sans doute un affluant du fleuve local, qu'il avait croisé en quittant la ville et se posta un peu en hauteur sur le sommet d'une branche d'un arbre à une des extrémité de la clairière. Toujours aussi nonchalant et détendu, il resserrait légèrement sa cravate alors qu'une silhouette élancée et étrangement renbourée au niveau du torse se détacha des espaces verts. Teint plus mate, vêtement d'humains, une poitrine beaucoup plus fournie et pourtant c'était bel et bien Ayame qui se tenait là devant le vizard qui partit une nouvelle fois dans un fou rire aussi franc que soudain allant presque jusqu'à le faire basculer de son perchoir où il se rattrapa au dernier moment. Il sauta ensuite à terre, histoire de ne pas tomber aussi bêtement, toujours aussi hilare devant un tel changement corporel. Il avait bien entendu remarquer qu'elle portait un gigai mais de là à ce qu'il y ait une telle différence avec l'originale, surtout quand on l'avait vu avant et que l'on connaissait son aversion pour le monde moderne. Passant sa main devant sa bouche de façon à étouffer ses ricanement qui ne voulaient pas cesser et ainsi ne pas envenimer la situation, Terumi prit la parole un peu comme il le put.

"J'avais entendu parler des habitudes salaces et perverses de la division scientifique de la soul society mais je n'aurais jamais imaginer qu'il les matérialiseraient dans les gigai qu'ils envoient sur le terrain. A croire qu'il ne rassemblent que des obsédés. Ça fait bizarre de te voir accoutré comme ceci Ayame, surtout après avoir combattu à tes côtés. Alors, que fais tu ici ?"

Il fallait dire qu'accoutrer comme elle l'était, on aurait pu la confondre avec une petite écolière sortant du lycée. Un comble pour une guerrière aussi talentueuse et acharnée. Enfin, elle allait pouvoir s'expliquer devant Terumi et peut-être lui rabattre le caquet.

Je me retournais pour faire face à la direction d’où venait l’odeur du Vizard. Rien. Relevant le menton, et fermant les yeux pour me concentrer sur mon odorat, je humais l’air en fronçant le nez pour avoir la certitude qu’il s’agissait bien de lui. J’allais interroger Rakurai quand un éclat de rire franc et moqueur retentie et fit fuir une volée de moineaux qui avaient élu domicile dans les branche de l’arbre d’où provenait le son. L’amusement avait perché sa voix une octave plus haut, mais il n’y avait à présent plus de doute possible. Il y eut des bruissements de feuilles, et des craquements de brindilles, puis finalement l’intrus se laissa glissa de son perchoir pour atterrir sur ses longues jambes. Je me demandais si Terumi jouait volontairement de la ressemblance avec le serpent biblique ou si c’était totalement inconscient. Quelle que soit la réponse à cette question, je songeais que de mon côté, il ne me restait plus qu’à prendre garde de ne pas entrer dans le rôle d’une Eve trop naïve. Je m’avançais de quelques pas rigides pour me retrouver à distance de Zanpakutô de lui. Je me retrouvais face à un Terumi hilare, qui avait visiblement beaucoup de mal à ce retenir.

Citation :: "J'avais entendu parler des habitudes salaces et perverses de la division scientifique de la soul society mais je n'aurais jamais imaginer qu'il les matérialiseraient dans les gigai qu'ils envoient sur le terrain. A croire qu'il ne rassemblent que des obsédés. Ça fait bizarre de te voir accoutré comme ceci Ayame, surtout après avoir combattu à tes côtés.

Un afflux involontaire de sang vint me rougir mes oreilles et mes joues. Je tirais sur ma jupe en espérant ainsi la rallongée, sans succès, et croisais mes bras sur ma poitrine plus mal à l’aise que jamais. C’était devenus une évidence que les humains n’avaient plus à chasser ou à ramasser leurs propres nourritures, sinon ils ne s’encombreraient pas de vêtements aussi inconfortables. Je regrettais à présent d’avoir délégué toute cette partie de mon expédition aux agents de la douzième, malheureusement, l’uniforme de shinigami était tout ce qui je portais depuis ½ siècles maintenant et je n’avais jamais prêté attention aux évolutions du monde matériel.

« Sache, Môôôsieur langue fourchue, que nos gigais ont été réactualisés. Apparemment on ne fait plus les même chose en matière de vêtements, comme de coupe de cheveux depuis le années 60. Je fais des efforts, je m’adapte, je cherche à me fondre dans le décor de cette société décadente.
Pour ce qui est de ÇA – je tournais mes deux pousses vers ma poitrine plus généreuse qu’à la normal – Tu l’as deviné, ce n’est pas moi qui ai choisi les accessoires. Je dois avouer que ça me donne l’air d’une prostituée bas de gamme, mais je n’accepterais aucune remarque d’un reptile en costume de pingouin et trench coat en plein mois de Juillet ! »
Sur cette remarque cinglante, je lui tirais la langue comme l’adolescente que je n’étais plus depuis longtemps.
« Je me demande quand même ce qu’ils font de ces marionnettes une fois qu’on les leurs rends ? - Quelques secondes passèrent, et mon imagination dériva vers les rivages de la dépravation - Oh ! Je me sens soudainement sale…. »

L’atmosphère était légère et bon enfant, j’en oubliais presque ma mission pour bavasser gaiement avec cette vieille connaissance. Terumi ne s’était jamais monter menaçant envers moi, au contraire, il m’avait sortit par le passé d’une situation délicate, et maintenant, j’avais contracté une sorte de dette envers lui. Nous n’en avions jamais ouvertement parlé, et il n’avait jamais exigé un quelconque paiement, mais le fait était que je me sentait redevable envers lui et que je craignais le moment où je devrais le rembourser. Je ne considérais pas le Vizard comme un danger imminent, mais il aurait été stupide de relâcher ma garde en sa présence et de lui exposée mes faiblesses

« Surtout ne va pas t’imaginer que cela diminue mes capacités. Je suis toujours capable de tenir tête à tout un groupe, de trancher des membres ou de briser des masques. Je suis venue accompagnée. »
Je caressais amoureusement le pommeau de mon sabre toujours pendu à ma hanche, même si
Celle-ci était invisible aux yeux des humains. Rakurai était de loin mon meilleur allié, et il ne me serait pas venu à l’idée de m’en séparer plus que quelques minutes.

Citation :: Alors, que fais tu ici ?

Question qu’on pourrait croire anodine, de celle qu’on pose à un ami croisée par hasarde, mais qui dans cette situation particulière pouvait prendre un tout autre sens. Etait-ce de la sollicitude de sa part ou bien cherchait-il tout simplement à glaner quelques informations sur les activité du Seireitei ? Mon esprit était assez imperméable aux ruses et autres subtilités qu’utilisaient parfois les hommes pour tromper leurs congénères. J’aimais les choses claires, m’exprimais sans détours et sans délicatesse je préférais croire à la sincérité et la bienveillance de mon interlocuteur. Je jugeais donc inutile de lui mentir, d’ailleurs, je n’excellais pas vraiment dans cette discipline.

« Ce que font tout les shinigami dans le monde réel, très chère. Traquer les Hollows, protéger les âmes errantes, et les libéré de leurs chaînes. Là, j’enquête sur l’ouverture intempestive de portails vers le Hueco Mundo… Je suppose que même si tu avais vu quelque chose de suspect, tu ne me le dirais pas.
Et toi, que fais tu à Karakura ? »

Je ne comprenais pas bien le mode de vie de ce loup solitaire. Pourquoi traîner dans cette ville à l’écart de tout, sans meute, sans même avoir choisi un camp ? Etait-ce par choix, ou par obligation? Je ne lui connaissais aucun but particulier, et je doutais d’avoir un jour une réponse claire à mes interrogations sur lui.

Et bien, Terumi s'attendait à la voir réagir à ce qu'il avait dit mais pas à ce point. Comme quoi, même une shinigami de son acabits pouvait être prude, à moins que ce ne soit le regard si mystérieux et difficile à décrypter du Vizard sur elle qui avait cet effet. En tout cas, Terumi se retint une nouvelle fois de rire devant les réactions de la shinigami qui essayait désespérément de rallonger sa jupe, cacher ses deux énormes atouts et paraitre un peu moins ridicule. Elle prit ensuite la parole, histoire de limiter la casse et d'avoir encore un peu de crédibilité devant le serpent. Voyons plus en détail les éléments de cette conversation que nous avions survolée à la va vite précédemment.

" Sache, Môôôsieur langue fourchue, que nos gigais ont été réactualisés. Apparemment on ne fait plus les même chose en matière de vêtements, comme de coupe de cheveux depuis le années 60. Je fais des efforts, je m’adapte, je cherche à me fondre dans le décor de cette société décadente."

Le vizard en profita pour la couper, plaçant simplement sa main devant la bouche d'Ayame.

"Et bien tu diras à tes petits gars de la division scientifique d'arrêter de faire leurs *mise à jour* à partir de livres érotiques et de manga douteux. Et encore vos gigai ne sont pas les plus atteints, as-tu déjà vu le résultat de ces trucs là......les soul candy ? Enfin je dis ça je dis rien."
Terumi parlait toujours sur un ton montrant bien qu'il était à deux doigts d'éclater de rire même s'il se retenait relativement bien pour quelqu'un dans son état d'hilarité intérieur. Les signes se manifestaient par des lèvres qu'il resserrait de manière forcée et inhabituelle et surtout par ses yeux entrouverts dévoilant deux pupilles d'un jaune éclatant. Il toussa, mettant sa main droite devant sa bouche, et reprit lentement mais sûrement son calme alors que la déesse de la mort continua ses explications, toujours aussi gênée.

"Pour ce qui est de ÇA" dit-elle tout en pointant au passage du bout de ses pouce sa poitrine "Tu l’as deviné, ce n’est pas moi qui ai choisi les accessoires. Je dois avouer que ça me donne l’air d’une prostituée bas de gamme, mais je n’accepterais aucune remarque d’un reptile en costume de pingouin et trench coat en plein mois de Juillet ! "

Terumi ne put s'empêcher de réagir, affichant une certaine fierté vis à vis de sa tenue vestimentaire qu'il appréciait au plus haut point. Faits sur mesure par une maison de couture dont il était l'un des clients privilégié depuis plus de 50 ans, il possédait une bonne centaine d'exemplaires de ce même ensemble qui lui convenait amplement. Avant cela sa garde de robe était plus ou moins la même, dans le même genre du moins, aimant particulièrement la liberté de mouvement offert par ces derniers. Ça et le fait qu'ils contribuaient à l'ambiguïté de son personnage. Le torse gonflé, une main posée dessus, il prit la parole en réaction à ce qu'Ayame venait de dire.

"Je n'y peux rien si j'aime ce qui a de la classe, du style , du charme tout en me permettant une liberté de mouvement supérieure à celle offerte par n'importe quel Kimono. En plus...."

Il se tut quelque instant et passa sa main sous l'un de ses habit. Puis dévoilant lentement le revers de sa veste il révéla une partie de son impressionnante collection de couteaux, dagues et autres lames cachées sur lui.

"Je ne pense pas que tu puisse faire ça avec un uniforme de shinigami."

Elle ne sembla pas prêter attention à cela, tirant la langue à Terumi comme s'il était l'une de ces adolescente dont elle usurpait l'identité. Amusé, Terumi fit de même, de manière plus détachée et nettement moins marquée quoique plus reptilienne. On aurait dit deux gamins ayant une dispute, et il fallait avouer que mentalement le Serpent à la langue fourchue n'en était pas loin malgré son très grand age. C'est à ce moment que Ayame eut une réflexion sur le devenir des gigai une fois rendu à la division, elle ajouta après que son imagination eu fait le tour de la question qu'elle se sentait sale tout d'un coup. Ceci eu pour effet de stimuler à son tour l'esprit du Vizard, qui cacha son visage sous son chapeau l'espace de quelques instants.

"Bon ok, là j'ai envie de vomir."

Ayame continua ensuite à parler quelques instants, expliquant que malgré cet accoutrement elle ne devait être sous estimée passant sa main sur son sabre comme pour essayer d'intimider Terumi qui n'en avait strictement rien à faire. Il lui posa là question à un million de dollar.

"Alors, que fais tu ici ?"

Elle mit un temps avant de répondre, hésitant à dévoiler une quelconque information au serpent. Réflexion de courte durée, elle répondit simplement par la réponse habituelle de n'importe quel shinigami. Elle ajouta cependant qu'elle enquêtait sur l'ouverture intempestive de passage depuis le Hueco Mundo vers le monde des humains, détail intéressant en soit soulignant confirmant les suppositions du Vizard, n'ayant jamais vu autant de Hollow de sa vie, quand à la situation actuelle de Karakura. Il ne suffirait que d'un petit coup de pouce pour que les choses dégénèrent. Elle lui demande implicitement s'il n'avait rien vu d'étrange et le questionna sur le pourquoi du comment de sa présence à Karakura. Il répondit dans un premier temps par un léger ricanement, dépoussiérant ensuite son couvre chef alors qu'il répondait.

"Des humains avec des pouvoirs surnaturels, des Hollows et un espada en pleine ville c'est assez étrange pour toi ? "

Il remit en place son chapeau, alors que le regard d'Ayame changeait du tout au tout. Il ne semblait y prêter attention, s'étirant simplement puis prenant ses aises en créant une souche sur laquelle il pourrait s'assoir en détruisant l'arbre le plus proche de son poing emmitouflé dans une mitaine de cuir. Il bailla de manière très bruyante et continua à parler.

"Je suis ici en voyage d'affaire, en un sens. J'ai juste suivit quelques communications du sereitei avec des patrouilles présentes dans ce monde et me voici. J'avais aussi deux trois relations à moi dans le coin je leur ai donc passer le bonjour. Sinon, je fait les même chose que d'usuel, je profite de la vie."

Invité

A seulement quelques centaines de mètres de là, Markus rageait. Le hollow qu'il avait senti s'était tout simplement volatilisé, après s'être baladé aux quatre coins de Karakura, ou presque. A bien y réfléchir, la manière dont son énergie s'était éteinte, comme ça, peu à peu, faisait penser à un long combat plus qu'à une simple errance parmi les vivants. Le quincy n'avait pas ressenti clairement cette étrange aura, juste avant la disparition, une énergie étrange, rien de ce qu'il attribuait à un être comme il en connaissait. L'âme du hollow s'était-elle... détériorée? Pour donner ce reïatsu étrange, entre hollow et ... et quoi? Il n'avait jamais côtoyé de shinigami.

"Bizarre cette ville... Des hollows partout, des reïatsus tordus... Et je n'arrive pas à connaître le fin mot de l'histoire, on dirait que tout le monde des esprits est sur le qui-vive. Ach, comment font ces maudits shinigamis pour arriver aussi vite et les tuer aussi facilement..."

Il le sentait, il était près du but, près de quelque chose. Il y avait cette sensation, suspendue dans l'air, comme si, à l'issue d'un combat, le vainqueur prenait le temps de marquer l'endroit de son empreinte. A tout prendre, d'un hollow ou d'un shinigami, Markus préférait avoir affaire à un shinigami, pour changer. Oui, c'était décidé, il traînerait dans le coin jusqu'à ce qu'il trouve de quoi il retourne, ou bien jusqu'à ce que cette sensation irritante disparaisse. Irritante? Oui, c'est irritant, de savoir que ce n'est pas un quincy qui a eu le dernier mot. Que cette chasse au hollow est toujours le territoire de ces anges de la mort, qu'ils sont les seuls à avoir ce droit, qu'il sont les seuls à savoir, à pouvoir le faire.

Markus serrait les poings en marchant, presque intuitivement. Il tournait la tête dans tous les sens, à chaque petit signe, à chaque ondulation sur les flots sereins des énergies. Mais tout était redevenu si paisible, justement. C'était énervant. Oui, énervant. Ça laissait un arrière-goût d'échec dans la bouche de Markus, et une sordide perspective de devoir ronger son frein encore et encore, avant de pouvoir enfin montrer aux shinigamis, comme aux hollows d'ailleurs, qu'il faut encore compter avec les quincys. Qu'ils ne sont pas morts, ni affaiblis. Il avait fait tout ce chemin pour regarder la partie se jouer devant lui sans agir?

" Ah ça non! Jamais! "

Ce serment de volonté sortit de son esprit jusqu'à tonner haut et fort, comme s'il avait autant besoin de l'entendre que d'en avoir conscience. Mais il n'en avait pas moins les nerfs en pelote, et besoin d'un grand bol d'air frais. Encore plus frais que cet air doux et bucolique, qui n'y suffisait manifestement pas pour l'apaiser. Qu'à cela ne tienne, le clapotis de l'eau qui venait de se faire entendre invitait tout naturellement notre inflexible combattant à déposer les armes un moment, le temps de se ressourcer. Il bifurqua vers les abords de cette rivière, et froissa le tapis d'herbe avec son pas rude pour se frayer un chemin.

Bientôt accroupi au bord de l'eau, sa silhouette toute de blanc vêtue dépassant à peine de la verdure, il se figea devant son reflet dans l'eau, incapable de penser à autre chose qu'à des hollows et autres horreurs. Il s'assit, ses chaussures de toile blanche affleurant la surface de l'eau. Et il ferma les yeux en silence. Les bruits du courant étaient reposants, le vent soufflait, l'herbe dansait. C'était exaspérant. Oui, c'était franchement exaspérant de se tourner les pouces, alors qu'il avait tant à faire. Mais... n'entendait-il pas des voix au-dessus de la rumeur monotone de cette verdure? Si. Il se redressa d'un bond, et quelques brins d'herbes tombèrent de son jean blanc. Il secoua son tee-shirt immaculé, se passa les mains dans les cheveux, en tendant bien sûr l'oreille. Et il s'approcha.

Mais il s'arrêta bientôt. Il arrivait juste au moment où cet homme en costume révélait sa collection de couteau, alors que la poignée d'une lame dépassait de la tenue de la jeune fille. Il resta immobile, ne sachant comment réagir. S'ils le prenaient pour un humain, ils penseraient peut-être que certains "détails" lui ont échappés. Et sinon?...

C’est de bon cœur que Terumi répondit à mes provocations puériles, et bientôt, nous nous retrouvèrent à nous chamailler au milieu de ce petit coin de verdure comme des enfants. C’était à celui qui raillait le plus l’autre, et nous rivalisions dans le domaine. Dans un geste théâtral, digne du « grand méchant » qui ouvre sa cape pour recouvrir le monde de sa noirceur, il ouvrit sa veste pour en exposer le revers. Là, glisser dans une multitude de poches, il me laissait admirer toute sorte de couteaux, du scalpel au tantô japonais. C’était une collections digne d’un marchand ambulant dont le provenance était tout aussi douteuse Je le savais porter sur méthodes vicieuses pour faire parler le gens, mais je ne savais pas qu’il emportait ses accessoires en permanences avec lui.

« Tu es un grand malade…. Mais qu’est ce qu’on peut bien faire avec toutes ces lames ?! Pour moi il n’y en aura jamais qu’une seule ! Dans mon fourreau comme dans mon cœur… »

Rakurai frétillait et de minces éclairs turquoise le parcoururent tout du long. Mon Zanpakutô était sensible aux compliments, et je savait qu’en le flattant un peu j’arrivais souvent à obtenir ce que j’attendais de lui sans utiliser la manière forte.
Mon interlocuteur avait changé de sujet d’une façon subtile, jusqu’à nous amener sur le terrain épineux de notre présence en ces lieux. Une réponse vague en entraîna une autre. Je ne m’attendais, de toute façon, à rien de mieux de sa part.

Citation :: "Des humains avec des pouvoirs surnaturels, des Hollows et un espada en pleine ville c'est assez étrange pour toi ? "

« Les humains ne sont pas de mon ressort… enfin tant qu’ils sont vivant du moins. Ceux qui ont des suffisamment intéressants et remarquables sont du domaine de la douzième, moi je suis de la huitième, je ne ressens aucun besoin irrépressible de les disséquer.
Pour ce qui est des Hollows et de leurs évolutions, je trouve cela plus qu’étrange : ça en devient très inquiétant. J’imagine mal la pire vermines du Hueco Mundo ce réunir tous au même endroit dans le monde réel pour y organiser un pique-nique… Non, le coup fourré est plus que probable. »

C’était pour moi une évidence, et sans doute pour lui aussi. Mais le fait qu’il me demande indirectement de plus amples informations, signifiait qu’il n’en savait guère plus que moi. Il était donc inutile de s’attarder sur ce sujet.
Il se retourna, et fracassa le seul feuillus survivant dans cet environnement hostile aux végétaux. Son tronc se brisa en deux et une partit retomba lourdement sur le sol. Il me fallu user d’un shunpô sur le côté pour esquiver l’impact sinon je me serait faites assomée par l’impact. Terumi, de son côté, prit ses aises ne se sentant nullement coupable par rapport aux méthodes sauvages qu’il avait employées. Je le trouvais barbare pour quelqu’un d’apparence si soignée. Cet arbre état un vestige de nature, et ne méritait pas cette fin. Pour moi, c’était du beau gâchis.

[quote]"Je suis ici en voyage d'affaire, en un sens. J'ai juste suivit quelques communications du sereitei avec des patrouilles présentes dans ce monde et me voici. J'avais aussi deux trois relations à moi dans le coin je leur ai donc passer le bonjour. Sinon, je fait les même chose que d'usuel, je profite de la vie." [ /quote]

Son ton léger et dégager durant cet aveu ne manqua pas de m’horripiler.

« Tu espionne les communication du Seireitei ?! – mon étonnement pouvait se lire sur mon visage comme dans le ton de ma voix – on peut dire que tu ne manques pas de culot Terumi. Prends garde à toi, un jour tu te feras prendre et je connais le capitaine en charge, je peux te dire que c’est tout sauf un marrant.
Et puis, tu peux me dire qui tu as comme relations dans le coin ? Des humains, je ne vois que ça, à moins qu’il n’y ait d’autre Vizard en perdition dans ce monde… »

J’allais encore rajouter une couche de réprimandes quand je remarquais une perturbation dans l’atmosphère. Une profonde inspiration me rapporta une odeur humaine plus intense que celle laisser par les promeneurs qui allaient et venaient le long des rives.

« Tu sens ça ? Ça empeste ! »

Je me retournais pour voir un humain tout en blanc approcher lentement de nous. Je me maudis d’avoir manquer à ce point d’attention. En temps normal, je l’aurais sentit arrivé bien plus tôt, mais l’agréable compagnie du Vizard avait émoussé ma vigilance. Je détaillais le nouvel arrivant un peu plus longuement. Tout de blanc vêtu, il avait réussis le double pari de ne pas passer inaperçue parmi ses semblable ; ni au milieu de son environnement. Les humains n’étaient décidément plus des chasseurs. Je me tournais vers Terumi, lui laissant tacitement l’initiative d’aborder l’intrus. Je n’avais plus mis les pieds dans leur monde depuis belle lurette, et je craignais que mon langage soit quelque peu obsolète. S’il me laissait faire, je l’apostropherais sans doute avec un «Salutations humain ! » qui ne manquerait pas de le perturber.

" Tu sens ça ? Ca empeste ! "

Voilà l'endroit où Terumi reprit le fil de ce que disait Ayame. Ses élucubrations précédentes étaient rentrées par une oreilles et soutient par une autre, le Vizard jugeant qu'il avait été assez clair quand au pourquoi du comment de sa présence en ces lieux. En fait il commençait littéralement à lézarder au soleil sur sa souche, les rayons du soleils étaient brulants et son perchoir s'y prêtait alors pourquoi ne pas en profiter ? C'est ce qu'il fit, du moins jusqu'aux quelques mots d'Ayame qui le sortirent de sa torpeur reptilienne comme un bon coup de santiag dans l'entrejambe. Dans un premier temps il se demanda si elle ne parlait pas de lui et sa venimeuse puissance. Mais rapidement il sentit lui aussi quelque chose d'étrange, un reiatsu assez hors normes qui remuait les méandres caverneux de la cervelle de Terumi à la recherche d'une quelconque information concernant ce mystérieux reiatsu. Enfin, il verrait ça en temps utile et l'essentielle pour le moment était d'en débusquer la source c'est donc d'un geste tout à fait naturel et désintéressé que le Vizard envoya un couteau de combat dans les buissons où la présence se faisait le plus sentir. Il y eut un léger cri d'étonnement puis une silhouette d'un blanc immaculé s'extirpa des bosquets. C'était un lycéen, il arborait un air grave tout aussi hautain que celui de Terumi et semblait assez vexé de s'être fait débusquer. Un semblant d'inquiétude, caché parmi la colère qui y émanait, semblait aussi percevable sur son visage. Mais ce fut cet accoutrement blanc d'un très fort mauvais gout arborant de larges croix bleuté/violacées qui attira le plus l'attention de Terumi. Il crut aussi voir des reflets argentés dépasser d'une de ses manches et de sa jambe alors que ses lèvres semblaient s'animer d'elles même, émettant des fragments de sa pensée.

"P...Pa...Pas possible......Quincy" Dit-il pressant le pas en direction de l'étranger

Le vizard, arrivé à proximité du gaillard tout de blanc vêtu, entama ainsi un examen minutieux de sa cible. Apparence, origine, équipement, reiatsu...tout y passa de manière plus ou moins fructueuse. Le quincy aux cheveux blancs semblait assez indisposé par la manière dont Terumi l'examinait un peu comme un morceau de viande que l'on se prépare à envoyer à la découpe ou une vulgaire antiquité que l'on s'apprête à vendre sur Ebay. Il ne laissait rien de côté, pas même ses poches dont il tira le contenu tel un pickpocket jetant à terre ce qui ne l'intéressait pas devant les yeux ébahis de Ayame et du petit être, Markus de par son petit nom selon ses papiers d'identité que Terumi fit valser après les avoir consulter. Si la comparaison entre le Vizard et un serpent était déjà facile à faire en temps normal là avec tous ces mouvements étranges, ces esquives et cette manière très personnelle qu'il avait de se faufiler d'un flanc à l'autre de Markus, qui ne savait plus vraiment où donner de la tête, on pouvait carrément se demander s'il possédait même quelque chose ressemblant vaguement à une colonne vertébrale. Oui la situation paraissait effectivement bien ridicule surtout quand on connaissait le caractère habituel de Terumi qui, même s'il était particulièrement joueur et doté de l'âge mental d'un gosse de 13 ans se prenant jour après jour des coups de latte de tout son entourage, poussait le bouchon un peu loin cette fois. L'hybride sentit une légère fluctuation du vent qui se rapprochait de son visage et prit de la distance d'un petit shunpo, ne sachant pas si cette 'brise' provenait d'une simple dépression ou d'un poing se rapprochant de sa joue. De nouveau à proximité d'Ayame, Terumi toussa de manière très bruyante, mettant son poing fermé devant sa bouche toujours aussi moqueuse.

"Ce gars, Markus c'est ça ? C'est bel et bien un quincy comme je le pensais. Ça doit bien faire 200 ans que je n'avais pas sentit leur présence à ces artistes des particules spirituelles. Pas depuis que la Soul Society, dans son infinie 'bonté', n'aie vitrifiée le clan. Ca c'est une trouvaille qui vaut de l'or, de quoi énerver deux trois personnes et se faire un peu d'argent en tout cas."

Il croisa ensuite son regard avec celui de Ayame, qui n'avait pas l'air d'avoir vraiment apprécier ni ce qu'il venait de dire ou de faire peu avant.

"Quoi ? J'ai dit un truc qu'il ne fallait pas ?" dit Terumi en haussant les épaules

Il regarda ensuite à nouveau le quincy qui n'était pas plus réjouit que la compagne du Vizard, plutôt moins en fait. Terumi soupira un grand coup, appuyant un peu à l'arriere de son couvre chef le remettant ainsi bien en place. Un s'avança ensuite à nouveau vers le quincy, cette fois ci l'air un peu plus gêné que lors de son premier contact que l'on aurait pu qualifier d'assaut.

"Bon désolé de mon impolitesse et de mes manière un peu étranges et rustres je l'avoues. Je me nomme Terumi, et là derrière c'est Ayame une guerrière shinigami. Je la connais bien, elle peut faire peur comme ça surtout avec ces fringues humaines mais elle possède un très bon fond. Enfin, tu pourrais me dire ce que tu fais ici ?"

Le serpent souriait comme à son habitude, ses yeux ne lâchaient plus le quincy suivant ses faits et gestes de la petite curiosité vivante que représentait le Quincy qui semblait posséder une certaine puissance au vu de son reiatsu, beaucoup plus puissant que ceux de ses compatriotes que Terumi avait croisé par le passé. Ben aussi haineux que celui-ci semblait il ne l'attaquerait pas de toute façon, pas avec un shinigami à tabasser à proximité. Ils passaient leur temps à parler d'honneur par-ci, d'honneur par là. Si ce Markus avait hérité de ce trait de caractère, assez stupide d'ailleurs l'orgueil du clan étant une des causes de sa chute, il devait en vouloir aux dieux de la mort. Encore heureux pour Terumi que son côté Hollow était plus prononcé que ses origines shinigami, dans le cas contraire il n'aurait jamais pu faire son examen approfondit il y a quelques instant. Il ne restait plus qu'une chose à faire, se taire et attendre les prochains mouvements de Markus.

Invité

* ...Vitrifié?... Ça empeste? *

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