Bleach Shinigami Age
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Aldric Von Schauzer. [Terminée.]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Aldric Von Schauzer
Novena Espada
Aldric Von Schauzer


Messages : 6
Date d'inscription : 30/08/2010
Age : 29

Feuille de personnage
Niveau: 15
Rang: E
Expérience:
Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Left_bar_bleue0/200Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty_bar_bleue  (0/200)

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty
MessageSujet: Aldric Von Schauzer. [Terminée.]   Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Icon_minitimeLun 30 Aoû - 4:21

>» In Real Life «<

Prénom : Je le garde pour moi ^^.
Age : 15 ans.
Expérience RP : Heu, je suis passé par plusieurs forums, pas forcément de bleach, plutôt sur d‘autres mangas. Enfin, j‘ai du totaliser entre 5 et dix forums sur lesquels je suis resté plusieurs mois.
Un avis sur Bleach Shinigami Age : Très bon forum à mon sens. Le fait de pouvoir tout réinventer est un concept qui attire.
Comment vous avez connu ce Forum : Vive les topsites me direz vous!

>» In This Place «<

Nom : Je porte le nom de la famille Von Schauzer.
Prénom : Mes compagnons m‘appellent Aldric.
Age : 336 ans, plus ou moins. Ouh, je me sens vieux, d‘un seul coup…
*Date de naissance : 8 mai 1664.
*Date de mort: 24 octobre 1682.
Sexe : Masculin.
Race :Arrancar! C‘est pas évident? Non..? Désolé…
*Début de la vie en tant que Hollow : février 1683.
*Date d'évolution en tant que Gillian: 1723
*Date d'évolution en tant qu'Adjuchas: 1802
*Date d'arrancarisation: 1896
Rang / Grade désiré : Espada… en fonction de ce qui sera libre et de ce que ma présentation vaudra, bien sur.
Voie : La douleur.


Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Aldricoeil

¤-In this body ...-¤


Bon, commençons sans attendre si vous me le permettez. Si j‘ai bien compris, vous voulez que je vous parle de moi, c‘est cela? J‘ai compris, bien sur, c‘était juste pour voir si vous suiviez. Sans attendre, passons un coup d‘œil sur mon physique. Si ça vous intéresse tellement que ça, bien sur. Vous ne voulez pas passer à autre chose? Non? Vous êtes vraiment trop patients pour moi. Bon, il me semble que je vais devoir me plier à vos règles pour passer, alors allons y, mettons nous donc à parler de mon physique si ça vous y tenez tant que cela. À croire que ça risque de changer votre vie! Je vous jure…

Commençons par ma tête, si vous me le permettez. Nulle objection? Bien, exactement ce qu‘il me fallait. Après tout, qui dit objection dit perte de temps, qui dit perte de temps dit attendre encore plus… Au niveau capillaire, j‘ai la chance -du moins, cela reste mon avis et il n‘engage que moi- d‘avoir des cheveux raides d‘une couleur noire, un noir d‘ébène qui peut prendre plusieurs teintes selon son exposition à la lumière, qu‘elle soit solaire, lunaire, artificielle, ou même magique… vous l‘aurez compris, ma chevelure est chez moi un élément qui me plait assez. Je la coiffe pour qu‘elle m‘arrive dans le cou, je pense que vous serez d‘accord avec moi sur le fait que l‘on peut considérer ma chevelure comme mi-longue. J‘entretient mes cheveux d‘une manière particulière, n‘aimant pas les voir en mauvais état. Et quiconque y touche aura affaire à moi et à ma lame. Vu? Bien, pour passer à mes différentes, coiffures, je fais au grés de mes fantaisies. Il m‘arrive de les attacher en une queue de cheval qui descend dans ma nuque avec paresse, une coiffure dont j‘affectionne uniquement le côté pratique: avec les cheveux dans la nuque, on à moins de risque de se retrouver avec une mèche importune devant les yeux qui nous conduirait à un malheureux accident… en combat, ce genre de détail futile est cependant fatal. C‘est triste, n‘est-ce pas? Dans d‘autres cas, je garde mes cheveux détachés, qui s‘épanouissent sur mon visage avec lequel ils s‘accordent à merveille. Raison pour laquelle je ne les coupe pas, d‘ailleurs. Aucune autre coiffure. Désolé de vous décevoir, mais, non, c‘est pas mon genre d‘avoir des couettes. Je tiens à préciser que mes cheveux cachent les extrémités de mon visage, notamment les oreilles et l‘angle de mes mâchoires.

Mes oreilles, venons-y. À ce niveau là, pas grand-chose à signaler. Elles sont assez petites, à vrai dire, et le cartilage est naturellement orienté de manière à ce qu‘elles ne soient pas décollées. Elles sont propres. Oui, je tiens à le dire car ce n‘est pas parce que mes cheveux les cachent que j‘en prends moins soin. Elles sont également très fines… tout autant que mon ouïe, chose qui à également marquée ma vie humaine. Autant dire qu‘elles sont en très, très bon état de fonctionnement. Et ce n‘est pas la vieillesse qui risque d‘y changer quelque chose…

Après ce petit trait d‘humour que j‘ai été incapable de réprimer, veuillez m‘en excuser, passons au reste de la description. Continuons donc, partons de mes oreilles pour converger vers mon nez. Il n‘est ni trop fin, ni trop épais, assez arrondi sur l‘arrête, et les narines en sont symétriques et d‘une taille que beaucoup qualifieraient de banale, ce qui ne me déplait pas. J‘ai de la chance, j‘aurai pu me retrouver avec un nez énorme ou trop petit, ce qui aurait un peu cassée l‘harmonie étrange -même pour moi-même de mon propre visage. Pour parler de mes pommettes, elles sont assez saillantes, renforçant l’expression de mes yeux que je décrirais plus tard.

Descendons, voulez vous. Passons maintenant à l’une des parties du corps humain les plus expressives: la bouche. La mienne est encore une fois dans la norme, avec des lèvres assez charnues sans pour autant être énormes et pulpeuses, mais que l‘on voit néanmoins sans soucis. Pour ce qui est des proportions, elle est moyenne, que voulez vous que je vous dise de plus? Dur de décrire, il faudra que j‘engrange plus de vocabulaires. Mais je ne compte pas m‘arrêter là! Non, non, restez, je n‘ai pas finit. Passons à l‘intérieur de ladite bouche. Ma cavité buccale n‘est pas exceptionnelle, je le conçoit, mais je dispose d‘un sourire qui peut se faire ravageur… quand je le laisse sortir. Mes dents sont blanches et surtout, elles sont parfaitement alignées, une sorte de don de la nature quand on sait dans quelle époque j‘ai vu le jour. Mes gencives sont légèrement rosées et en parfait état, en effet, j‘ai une hygiène bucco-dentaire quasiment parfaite.

En descendant un peu, nous arrivons à mon menton. Je vais en profiter pour décrire un peu mes mâchoires. Revenons donc au menton: on peut considérer qu’il est lisse, pas vraiment volontaire, suivant l’angle de mon visage au lieu de saillir. Je n’ai pas de barbe, dédaignant tout ce qui s’en approche. Pas de moustaches non plus, donc. Mes mâchoires, dont l’angle est caché par mes cheveux, sont droites et solides. Lorsque la tension monte en moi, ce qui m’arrive comme tout un chacun, elles se crispent d’une manière quasiment imperceptible. On ne peut apercevoir ce détail qu’à mes dents qui se serrent ou mon regard qui change.

Mon regard, nous y voilà! Je sais, c’est idiot. Depuis tout à l’heure, je ne fais que descendre, pour subitement remonter vers mes yeux. Laissez moi vous expliquer: je gardais le meilleur pour la fin. Je vous l’avais dis, j’y viens désormais. Ils sont assez spéciaux en leur genre. Je m’explique: ils n’ont pas de couleur fixe. Le teint des iris de mes yeux dépend de l’ambiance régnant autour de moi, de l’agitation ou du calme ambiant. Dans un espace mouvementé, mes yeux prendront une teinte rougeâtre, voir pourpre. Dans le calme et la paix, ils sont d‘un noir d‘encre dérangeant. Les orbites sont enfoncées dans mon crane, ce qui donne souvent de l‘ombre à cette composition obscure qu‘est mon regard. Exprimant le plus souvent l‘impatience, parfois le dépit, rarement le mépris, mes prunelles sont également déstabilisante pour les personnes que je qualifierait -sans aucune offense, bien sur- de ‘’faibles d‘esprit‘’. Beaucoup s‘y perdront, car il est de notoriété publique chez les gens que j‘ai croisé que je possède un regard profond qui vous transperce jusque l‘âme. Pour ma part, je ne spécule pas sur mes capacités optiques, mais je préfère écouter ce qu‘on me dit. En ce qui concerne mes sourcils, ils sont plutôt fins, d’une couleur noire ébène comme mes cheveux, et accentuent la plupart des mes expressions. Peine comme joie, tout y passe.

Descendons ensuite sur le reste de mon corps. Nous allons écourter, l‘impatience me guette. Pour les mensurations, je mesure 1 mètre 87 pour 74 kilogrammes. Je dispose d‘une silhouette fine, que je ne qualifierais -à mon sens, du moins- pas d’athlétique, juste ce qu‘il faut. Des muscles dans les bras, dans les jambes et à l‘abdomen. Un corps tonique et sain. pour mon esprit que je veux sain. Mes épaules sont carrées et fortes, c‘est d‘ailleurs sur mon épaule droite que se trouve cette petite anfractuosité connue sous le nom peu charmeur de ‘’trou du hollow‘’ que mes frères arrancars et moi-même possédons tous quelque part. Mes biceps sont en acier. Je mise beaucoup sur la force de mes bras, qui me permettent de frapper vite et fort à la fois. Mes jambes sont élancées, assez fines, néanmoins toniques comme le reste. J‘ai des mains qui en sont pas spécialement épaisses, sous ma peau satiné on peut d‘ailleurs apercevoir les os de mes doigts qui saillent sous les chairs. Mes pieds sont d‘une taille pour le moins banale. J‘ai des abdos assez développés, ainsi que des pectoraux élevés à l‘entraînement quotidien. Pour résumer, on peut donc dire que j‘ai un corps taillé pour l‘effort, sans pour autant que j‘eu ressemblé à une bête de combat élevée aux hormones. Et croyez moi! Je ne vais pas m‘en plaindre… Ah, j'allais oublier. Mon numéro est tatoué sur mon avant bras gauche.

Mais je ne vais pas partir au combat tout nu. Aussi, comme tout un chacun, je dispose de ce que l‘on appelle des ‘’vêtements‘’ pour m‘habiller et ressembler à autre chose qu‘un animal. Qu‘est-ce que je porte? Eh bien, à vrai dire, j‘ai ce que les humains qualifieraient de style ‘’Bad Boy‘’, c’est-à-dire avec une préférence se portant sur les habits de cuirs noirs et toute sorte d‘accessoire pour le moins originaux. Enfin, originaux, selon le point de vue duquel on se place… Sur ma main gauche, je revêt un gant de cuirs noirs style motard, avec un bracelet, lui aussi en cuir, orné de pointes métalliques pour le moins… pointues, hun. Sur l‘autre main? C‘est là que se trouve les restes de mon masque. Eh oui, bizarrement, mon masque n‘est pas resté bien sagement sur ma tête lors de mon arrancarisation, mais s‘est changé sous la forme d‘une seconde couche par-dessus la peau de mon bras droit, ressemblant à une pièce d‘armure. Le plus souvent, il est caché sous ma veste de cuir. Cependant, beaucoup ont des surprises lorsqu‘ils tentent de me couper le bras droit de l‘extérieur… Je portes aussi un Jean noir parfois craqués et une ceinture à la boucle d‘acier ornée de symboles diverses. Mes pieds sont bien au chaud dans des rangers et des chaussettes de laine. Non, oubliez les chaussettes. Je peux également revêtir une longue écharpe de couleur rouge ou grise, qui cache souvent la partie basse de mon visage. J'ai aussi en ma posséssion une tenue de combat plus "adaptée", me permettant des mouvements plus amples que les vêtements terriens. Dans ce cas, je disposes de long gants noirs remontant jusqu'à mes biceps ainsi que d'un pantalon de soie gris fonçé, sans oublier des bottes noires elles aussi. Et je porte une sorte de plastron gris de cuir.

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Imageprz4

¤-... lives this spirit.-¤


Ah, la description psychologique. Je l‘attendais, je l‘attendais celle là. Sincèrement, qui aurait pu y échapper… enfin, puisqu‘il s‘agit là d‘une formalité, autant la remplir. Et bien, si possible. Vous me torturez, franchement. Je vais encore devoir perdre du temps… ma patience à des limites… très vite atteintes. Bon… puisque vous y tenez. Et puis de toute façons je ne pourrais jamais passer dans le cas contraire, c’est ça? Je vais donc tenter de vous faire une description la plus complète et fidèle possible de mon propre caractère. Tout d‘abord, autant commencer par le trait dominant de ma personnalité: l‘impatience. Vous comprenez, pourquoi vous me torturez? Je ne peux pas rester en place! Vous m‘avez déjà forcé à PRENDRE MON TEMPS pour me décrire physiquement! Bon, calmons nous. Enfin, que je me calme. L‘impatience est en quelque sorte mon pêché mignon. C‘est également mon trait de caractère le plus visible: je ne peux pas attendre. Quand je sais que quelque chose doit arriver, je veux que ça arrive vite, je l‘attend, j‘essaies du moins, mais je perd vite patience! Quand une discussion entre ennemis se fait longue, je me trémousse, mal à l’aise tant mon impatience me gêne moi-même. Cependant, je ne peux pas le réprimer, et je fais avec. Je vis avec, et j’ai appris à aimer ce trait de caractère qui fait de moi qui je suis. Dans toutes les situations, mon impatience me guette, bien que je fasses preuve d’une retenue assez importante pour me placer moi-même les limites. Il y à une différence entre impatience et suicide, à mon sens… se jeter sur un ennemi bien trop fort par pure impatience serait de la folie, chose dont je ne dispose pas. Du moins à ma connaissance.

Mais ce n’est pas tout. Je suis aussi quelqu’un d’audacieux, qui n’hésite pas à se lancer, à expérimenter, à découvrir. Un vrai pionner de tous les domaines. Je suis curieux, ce qui colle bien avec mon trait de caractère cité plus haut. La moindre petite chose peut attirer mon attention avec facilité. Tant que je ne connais pas quelque chose, la notion de danger m’est abstraite. Je fais preuve d’une certaine prudence, mais ça ne suffit jamais bien longtemps et ma curiosité naturelle l’emporte… et m’emporte moi-même dans le pétrin, parfois. Enfin, je n’y peut pas grand-chose, je suis fait ainsi et je ne tiens pas à renier qui je suis. Mon caractère me plait, malgré tout. Que dire de plus, hum… ah, oui. Je suis extrèmement sociable, assez tête brûlée à mes heures, puisque l’impatience m’amène parfois à faire des actes… stupides. Cependant, je n’en reste pas moins quelqu’un qui sait se tenir en public, qui apprécie être en compagnie des autres pour dépenser son énergie en discussion en tout genre. En effet, je déteste la solitude! Sincèrement, je ne sais pas comment fait le Primera, mais je deviendrais fou à lier à sa place .

Enfin... après se portrait assez téméraire que je viens de peindre de ma personne, j’aimerai montrer que j’ai aussi mes qualités: je suis loyal, digne de confiance, et très déterminé dans ce que je fais. J’aime le travail bien fait. Hé, quitte à devoir attendre pour faire quelque chose, autant le faire jusqu’au bout, non? À quoi bon, sinon… autant me jeter aux oubliettes de suite, car je n’ai pas ma place dans ces histoires. J’ai un sens de la confiance aigüe, pour moi, ce genre de chose se gagne une fois, mais qui à trompé une fois trompera encore. Personne ne peut prétendre avoir mon entière confiance après m’avoir déjà trompé, car il ne fait que se créer des illusions pour apaiser sa conscience. Je sais aussi me montrer digne de cette même confiance avec les personnes que je jugent digne de recevoir la mienne, et je suis tout à fait capable de garder un secret ou une information secrète. Un vrai coffre fort. Je ne livre rien, même sous la torture. Je n’aime pas les gens qui se cachent derrière d’autres pour régler leurs problèmes lorsqu’ils ne sont pas capable de le faire eux même. La lâcheté n’est pas dans mes principes, et je trouve cette manière de se comporter totalement indigne, juste bonne à recevoir une correction. Je ne comprends pas non plus les gens qui sont paresseux et qui parviennent à ne rien faire de leurs journées. Je ne comprends pas quel plaisir on peut tirer à se prélasser et attendre que le temps passe, c’est… c’est quasiment de la torture, ne serait-ce que l’idée, pour mon esprit tout feu tout flamme.

Ensuite, je suis quelqu’un qui tente de réparer ses erreurs de la meilleure manière possible. En effet, je considère que si un erreur est commise, et si c’est possible, elle doit être réparée. C’est la moindre des choses, pour moi. En effet, un trait de caractère que seuls les gens qui me connaissent peuvent apercevoir, est ma droiture d’esprit. Je sais prendre mes responsabilités et en être digne. Si je n’y arrive pas, je me relève de mon échec et paie mes dettes. C’est ainsi que je conçoit mon existence, et pas autrement. Hélas, je n‘ai pas que des qualités, nous ne sommes pas dans un monde féerique où tout est beau et rose. Je suis d‘abord quelqu‘un de très, très rancunier. Ma rancune se manifeste sous la forme d’une envie de tuer profonde, envers n’importe qui. De lui rendre au centuple ce qu’il m’a fait, et ce dans les plus brefs délais. Incapable d’attendre bien longtemps, j’agis souvent dans la hâte, ce qui n’est pas réellement digne d’un plan de vengeance, mais qui surprend l’adversaire qui s’attend souvent à une vendetta plus lointaine… ou tout simplement à rien. La moindre atteinte portée à ma personne ou à une chose que je défend sera registrée dans mon esprit et attendra le moment de ressortir d‘une manière plus… violente. Je deviens un vrai démon. Le sang, la mort, la souffrance, l'horreur. Plus rien n'importe. Je tue.

Mais venons en à mon incarnation: la douleur. En effet, il se trouve que j'ai un lien très spécial avec la douleur, étant donné que mes pouvoirs sont entièrement basés sur ma propre souffrance. Plus j'ai mal, plus je deviens fort, d'autant que c'est de mon sang que je me sert pour frapper. Alors venez en à une conclusion simple: je suis un peu masochiste. Un peu... ou beaucoup. Aucune idée d'où me placer sur une échelle de un à dix, sachez juste que je trouve un certain plaisir à la douleur... une sorte d'extase. C'est pire que de la drogue. Ce trait de caractère est né chez moi après mon arrancarisation, fait étrange, étant donné qu'avant cela la douleur était une chose que je voulais éviter. Désormais, c'est mon incarnation ainsi qu'un autre pêché mignon. Je n'éssaie pas d'éviter la douleur, mais des dégats, ce qui me permet d'être plus agressif au combat... lorsque la peur de la douleur disparaît, se battre devient si aisé. Ce que mon corps peut endurer est la seule limite, il n'y à pas de limite mentale à la douleur que je peux encaisser, étant donné que... j'aime ça.

Pour finir, je m‘emporte assez facilement, je ne parviens pas réellement à garder mon calme malgré des efforts constants pour m‘améliorer dans ce domaine. Les provocations me font aisément sortir hors de moi, mon impatience naturelle se transformant en difficulté à contenir ma colère dans certains cas. Le meilleur moyen de me tendre un piège est encore de me provoquer, d‘émettre un doute direct sur des capacités que je possède. Bref, de m‘énerver, car j‘ai un tempérament assez ‘’inflammable‘’ si vous me permettez l‘expression. Un autre défaut que j‘ai est mon manque de discernement. En effet, la hâte n‘est jamais, au grand jamais, amie de la réflexion. Je suis impulsif lorsque mon impatience me submerge, prêt à tout, même à me lancer sans réfléchir, et ça peut me couter la tête si je n‘ai absolument pas évaluée la puissance de l‘adversaire. En d‘autres termes, je peux éventuellement être un danger pour moi-même si je ne prends pas garde à mes propres faits et gestes. Les comportements que je juge indigne sont également des facteurs susceptibles d’attiser mon courroux, de me rendre instable. J’ai toujours une envie pour le moins… démangeant… de faire comprendre aux intéressés que leur comportement ne me plait absolument pas. Cependant, ma dose de retenue me sauve souvent de nombres de ce genre de ‘’problèmes diplomatiques‘’.

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Imageprez2v2

Histoire à venir.


Dernière édition par Aldric Von Schauzer le Dim 5 Sep - 13:54, édité 14 fois
Revenir en haut Aller en bas
Aldric Von Schauzer
Novena Espada
Aldric Von Schauzer


Messages : 6
Date d'inscription : 30/08/2010
Age : 29

Feuille de personnage
Niveau: 15
Rang: E
Expérience:
Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Left_bar_bleue0/200Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty_bar_bleue  (0/200)

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty
MessageSujet: Re: Aldric Von Schauzer. [Terminée.]   Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Icon_minitimeLun 30 Aoû - 6:04

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Imageprz5

¤- There is my Story -¤


¤-Human Life-¤


Par où commencer… tout d’abord, je tiens à préciser que je ne me rappelles pas d’une certaine partie de ma vie humaine. Pourquoi? Aucune idée. Il semble juste que mon passage à l’état de hollow m’ait un peu endommagé le cerveau. Cependant, je vais vous dire ce dont je me souviens, ça sera déjà ça de gagné. Et mon histoire est loin de s’arrêter à ma mort. Au contraire, c’est le jour de ma mort, que mon histoire commence réellement. Vous comprendrez vite en lisant ces mémoires que je ne suis pas réellement fier de ce qu’il m’est arrivé lorsque j’étais vivant.

Je suis né en Autriche, à Vienne, en l’an 1664 ou dans les alentours. En cette périodes, l’Autriche échangeait ses territoires via des traités, des territoires comme l’Alsace par exemple. C’était une période d’intense activité d’annexion de territoire -comme la Croatie ou la Transylvanie- et d’échanges politiques en tous genres dans un pays qui rêvait de puissance et d’ascension. Ma venue est monde s’est faite dans la famille Von Schauzer, une famille aisée aspirant à monter dans les classes sociales. Ma mère s’appelait Verena. Je ne me rappelles plus exactement de ses traits, mais je crois me souvenir qu’elle avait les mêmes cheveux que moi, ainsi que le même menton. Quant à mon père… je n’ai guère de souvenir de lui. Je me souviens juste de l’éducation sévère mais droite et digne qu’il me donna avant de mourir d’un cancer, lorsque je n’avais que 6 ans. Cependant, son visage, son nom… rien ne me revient. C’est juste là, caché dans mon esprit. C’est mon père. Mais je ne parviens même pas à me souvenir de lui. Je me souviens à peine de ce qu’il se passait durant son enterrement. Toutes les personnes présentes portaient le noir, en deuil de la perte de ce personnage qui avait une grande influence sur son entourage. Je me souviens de sa voix forte et assurée, son maintient digne… mais je ne peux faire plus. J’avais également un frère nommé Friedrich, qui avait deux ans de plus que moi. Il avait les cheveux de notre père, des cheveux blonds, ainsi que les yeux de notre mère.

Il pleuvait, ce jour là. L’un des rares jours dont je puisse me rappeler entièrement. Il pleuvait, un vrai torrent d’eau que nous envoyait le ciel. Un ciel que je croyais alors habité par une entité extrèmement puissante, celui que tous appellent « dieu ». Ma famille était purement catholique, aussi prions nous à chaque repas, et avant de nous endormir, pour attirer sur nous la bénédiction d’un être qui n’existait même pas… Mais revenons en à notre sujet, voulez vous? Je disais donc que le jour de l’enterrement de mon père, une pluie torrentielle s’abattit sur ceux qui étaient présents, attristés par son départ. Le prêtre prononça les paroles destinées à apaiser l’âme de Père ainsi que celles des personnes présentes, avant que l’on ne procède à la mise en terre du cercueil contenant SON corps. Mère m’avait alors regardé, une larme coulant furtivement sur sa joue, ses sanglots se faisant visible à toute l’assemblée qui partageait sa peine. Elle me regarda d’un air bienveillant tout en tentant de maîtriser ses sanglots qui se faisaient de plus en plus critiques.

- Papa est parti pour un long voyage, m’avait-elle simplement dit.

- Où ça? Avais-je demandé, incapable de comprendre la situation.

- Il est parti voir notre créateur, dans le ciel, répondit-elle.


Je n’avais pas posé plus de questions. À mes côtés, Friedrich pleurait, lui aussi. Il avait bien compris la situation, aussi réagissait-il d’une manière que je ne pouvais utiliser. Je ne comprenais pas le fait que Père était mort. À vrai dire… je ne savais pas pourquoi mère pleurait, mais malgré mon jeune âge, je comprenais que le départ de Père pour ce « voyage » emplissait son cœur de tristesse. De même pour mon frère qui ne cessa de pleurer. Je ne leur parlais donc plus de lui, me contentant de me coucher dès que nous eûmes diné et fait nos prières, durant lesquelles mère sembla totalement déconnectée de la réalité, et durant lesquelles Friedrich avait une tête qui en aurait fait pâlir plus d’uns.

La vie poursuivit cependant son cours… je ne pouvais changer le cours des choses, et bientôt, ce fut à mon tour de comprendre, moi aussi, que Père ne reviendrait pas. Je me souviens avec pleuré, oui. J’ai beaucoup pleuré, beaucoup pleuré pour la mort de cet être indispensable à mon cœur dont, paradoxalement, je ne me souviens quasiment plus maintenant. Mes souvenirs deviennent flous à ce moment là de mon existence humaine. Je me rappelle d’une période passée dans ma vie, durant laquelle j’ai agi comme un fantôme. Je n’étais plus moi-même, je ne me nourrissais plus correctement. Notre famille avait beau être soudée… elle était morte le jour même où Père nous avait quitté pour le ciel. Mon adolescence fut calme, complètement assombrie par cette disparition que je n’avais compris que trop tardivement dans ma courte vie humaine. Puis vint le jour de mes 15 ans, un jour que j’avais longtemps attendu, qui m’avait justement rendu follement impatient, mais qui ne fit qu’une chose: me plonger dans le pire des tourments. Le jour de mes 15 ans, Friedrich, qui en avait 17, perdit la vie. Le jour même devant célébrer mes 15 années d’existences en ce monde, mon frère aîné le quitta. Je ne me souviens plus exactement, je crois être sûr d’une chose: mon frère avait voulu marquer le coup en m’offrant un cheval, une sorte de pur sang rapide et fougueux, qui ne s’était pas laissé faire. Au dernier instant, l’animal avait complètement pété les plombs. Friedrich, trop près de lui, s’était prit ses deux sabots arrières dans le torse d’une manière simultanée, le privant d’air et lui enfonçant la cage thoracique. Il était mort. Mort. La surprise était tellement grande et assommante que les larmes ne vinrent que plus tard.

Ce jour là, je perdis Mère. Non, elle n’était pas morte, elle. Mais à l’intérieur, elle était vide. Une coquille sans sentiments, perdue dans un monde qu’elle voulait à tout prix quitter. Ce n’était plus qu’un fantôme vivant dans une maison vide de vie, une maison qui appartenait au passé. Une maison… un asile. Je ne pouvais plus supporter cela. Après mes 16 ans, je me mis à sortir plus fréquemment, échappant avec facilité à Mère qui ne s’occupait quasiment plus de ma propre existence. À quoi bon alors… Je sortais pour me rendre dans les tavernes, remplir des petits travaux… plus ou moins légaux. Malgré mes origines de « bonne famille » je me pris à aimer côtoyer les gens plus pauvre que nous, à trainer avec les gens du « peuple », à m’évader et transgresser les barrières sociales. C’était un temps de liberté durant lequel j’ai oublié ma peine, en partie, focalisant mes idées sur d’autres choses. Sur une chose en particulier: ma vie. Je considérais que je méritais mieux que finir comme Mère, cloitré dans ma maison avec la mort sur les visage, n’attendant que mon heure pour disparaître. Non, je refusais de laisser cela arriver. Ce n’était pas moi. Ce n’était pas ce que je voulais…

Un évènement marqua ma vie humaine à jamais. Une rencontre, avec une jeune fille du nom de Julia. J’avais alors 18 ans, et je passais plus de temps dans les rues en compagnie de mes vrais amis que chez moi. C’était une belle fille blonde, un vrai ange au visage extrèmement doux et délicat, avec un nez fin et aquilin, et des yeux d’un bleu azur profond. Je me rappelle de chaque instant passés avec elle. Nous aimions nous promener le long du Danube, le soir, seul à seul, gardant une distance de courtoisie sans cesser d’échanger des regards qui en disaient long sur nos sentiments. Elle riait beaucoup, je me souviens qu’elle était pleine de joie de vivre. Elle était, tout comme moi, curieuse du monde qui l’entourait, comptant bien un jour quitter Vienne pour se rendre dans toute l’Europe, éprise de rêves de voyages qui ne convenaient pas aux femmes de cette époque, du point de vue de la Gent masculine. Cependant, c’était justement ça qui la rendait exceptionnelle à mes yeux. Son entrain, sa joie de vivre et d’exister, profitant de chaque instant comme si c’était le dernier. Mes yeux… mes yeux étaient emplis d’amour pour elle. J’aurai tout donné, tout fait, si seulement j’avais pu la garder encore… encore un peu…

Car comme le destin ne se contente jamais d’infliger une seule tragédie, je l’avais bien compris, je perdis les deux choses les plus chers à mes yeux, le 24 octobre 1682. Je perdis Julia, et je perdis ma vie. Nous nous promenions alors le long du Danube, comme à notre habitude, et il faisait nuit. L’air était frais et pur, et ma compagne grelottait de tout son fragile petit corps. Le geste le plus naturel pour moi fut de la prendre dans mes bras pour la réchauffer. Lorsque, en même temps qu’elle, je réalisais ce que j’étais en train de faire, le feu me monta aux joues, tandis qu’elle rosissait légèrement. Pourtant, elle ne tenta pas de se défaire de mon étreinte, au contraire, s’y laissant aller avec réconfort. Nous fîmes quelques pas le long de la rive, observant l’au couler paisiblement sur notre gauche. Décidant de briser, le silence, je me lançais maladroitement.

- Dis moi, hum… ça ne te gène pas d’être… enfin d’être dans mes bras? Demandais-je, gêné.

Elle se tourna vers moi, toujours dans mes bras, et posa ses mains sur mon torse. Son parfum portait par le vent m’enivrait jusqu’au plus profond de mon âme, éperdue d’amour.

- Je me suis juré de rester dans les bras d’un homme quand je saurais qu’il est le bon, répondit-il dans un murmure.

Elle se hissa sur la pointe des pieds et posa ses lèvres contre les miennes. Ce fut mon premier baiser. Un baiser extrèmement doux et voluptueux durant lequel je ne songeais plus à rien. Le temps, la vie, la mort, plus rien n’avait d’emprise. Il n’y avait plus qu’elle. Je lui rendis son baiser, et nos lèvres restèrent ainsi scellées durant un moment qui me sembla une éternité de bonheur. Lorsque notre étreinte se rompit, elle posa sa main sur ma joue tout en me fixant avec douceur.

- Aldric, partons… rien que toi et moi, me demanda-t-elle.

Je m’apprêtais à lui répondre positivement lorsque une voix retentit derrière nous. Une voix d’homme bourrue et puissante, grossière même, aux accents violents. Me retournant, je gardais Julia tout contre moi, craignant de devoir la protéger. Il y avait là trois hommes de basse extraction, des écumeurs des ruelles qui s’amusaient à piller et agresser les gens qu’ils croisaient.

- Y’aurait fallu partir avant, ma jolie! S’exclama-t-il avant de rire grassement.

- Restes derrière moi, intimais-je à Julia.


Les collègues du bandit rirent aussi tandis que ce dernier s’approchait vers moi. Les autres le suivirent tout en gardant une sorte de distance traduisant leur maitrise de la situation. Le bandit se posta devant moi et sortit une dague de sa poche, un couteau effilé en sale état mais capable de me trancher la gorge. Je tentais de conserver mon calme, pour le bien de Julia, mais j’avais du mal à me retenir.

- Alors, tu vas m’donner tout tes objets de valeurs… commença-t-il.

Je ne répondis rien. Il se tourna vers Julia et la regarda d’un air carnassier, chose qui me fit serrer les poings. Je n’allais pas tenir bien longtemps. J’avais appris à me battre dans les rues, si il le fallait, je me battrais.

- … ainsi que ta jolie petite copine, poursuivit-il avec un sourire pervers.

L’instant d’après, mon poing venait de lui fracasser le nez dans un craquement horrible. Je m’étais fait mal, mais je n’en avais rien à faire. Je n’avais pas pu me contenir plus longtemps. Sous l’effet de la surprise, il recula de quelques pas, et je l’empoignais par le col avant de l’envoyer dans le Danube en tirant sur ses vêtements. Je ne savais pas si il pouvait nager, je n’en avais que faire. Je voulais juste qu’il regrette ses paroles. Immédiatement, les deux autres se jetèrent sur moi en hurlant et m’agrippèrent avec rage. L’un d’eux tenait un cestus tranchant dans sa main droite, une sorte de poing américain si vous préférez, tandis que l’autre avait une massue de bois grossièrement travaillée. Me tortillant, j’enfonçait ma tête dans l’abdomen du gars aux cestus tandis que derrière moi, Julia ne savait que faire. Elle tentait d’appeler à l’aide, mais personne ne viendrait. Je le savais. L’homme à la massue m’envoya son poing dans la joue, me sonnant et me faisant tituber sur quelques pas. Celui aux cestus était à terre. J’observais Julia qui tentait de s’enfuir pour chercher du secours, lorsque je vis le chef de la bande se saisir d’elle, fraichement sorti des eaux froides du Danube. Il l’agrippa par le poignet et la saisit par la taille avec son air de pervers. J’étais hors de moi, et je saignais légèrement.

- Julia! Ais-je crié.

Mais la massue du second bandit m’arriva dans la figure, m’envoyant directement au sol. Je l’entendais crier, j’entendais la femme que j’aimais crier à l’aide, sans aucun résultat. Les ténèbres s’emparèrent de moi, peu à peu. Je sentais mon corps roué de coups, je sentais mes os craquer sous les coups de massues, mais je ne ressentais plus la douleur. Non, j’étais totalement ailleurs, mon esprit était brouillé. L’engourdissement se faisait de plus en plus pesant. Je ne sentais plus rien, ma courte et triste vie défilait devant mes yeux, tandis que celle qui m’avait sauvé du désespoir était désormais seule. J’étais en train de mourir.

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Imageprz3

¤-After my own death-¤


Le vide, c’Est-ce qu’il restait de mon esprit. Un vide atroce. Je ne ressentais plus rien d’autre qu’une grande tristesse. Mon corps fut découvert au matin, en sang, mais personne ne pouvait me voir. J’étais invisible aux yeux de tous. Tous me croyaient mort. Etais-je donc réellement mort? Oui, et la constatation s'installa rapidement dans mon esprit en peine. Un chaine était accrochée à ma poitrine, boulonnée à même mon torse, une chaine brisée... une chaîne qui semblait se consumer au fil des heures, des jours, des semaines. Une douleur naquit dans mon torse au fur et à mesure que la chaîne disparaissait, mais je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Je ne réagissais même plus. Je n'avais aucune idée de ce qu'il se passait, je ne savais pas si c'était là le "paradis" auquel tous rêvaient, mais ils se fourraient un doigt dans l'oeil et profondément. J'attendais, regardant la chaîne disparaître avec ma volonté. Je ne voulais plus exister. Je désirais disparaître. J’avais tout perdu, j’étais mort. Personne n'allait me pleurer, personne n'allait me rendre hommage. Alors autant en finir…

La douleur se faisait de plus en plus intense dans mon abdomen au fil du temps, m'arrachant souvent des gémissements. Les maillons de la chaîne se dévoraient eux même dans des crissements insupportables à l'oreille. C'était un vrai calvaire. J'aurai voulu fuir, ou mieux: disparaître dans l'instant. C'était mon plus grand souhait, que chaque seconde me donne une chance de ne plus exister. Mais chaque seconde ne faisait qu'augmenter sensiblement la douleur. Je ne pouvais pas quitter le lieu de ma mort... la blague. J’étais enchaîné à cet endroit par un fouillis de liens en acier qui m’entourait et m’entravaient. À bien y réfléchir, je crois que je n'avais même pas la volonté de partir, étant totalement à côté de la plaque. Les maillons continuaient de se consumer, lentement mais sûrement, me provoquant de plus en plus de souffrance. J’étais intangible. Je ne pouvais plus entrer en contact avec les autres. J’étais… un fantôme, tout simplement. Je restais ainsi durant des mois... de longs mois de douleur, à voir les gens défiler sur le bord du Danube. Dont d'autres couples, comme celui que j'avais perdu à peine il était né. L'image de ma bien aimée me revenait parfois, mais je perdais conscience de tout... son nom devint inconnu à mes lèvres. Et bientôt, je ne fus plus qu'un esprit sans substance, pâle et effacé. J’étais attaché à cette terre, celle de ma mort, ce lieu ou j’avais définitivement tout perdu de ma vie humaine.

Vint le moment fatidique: ma chaine d’âme se consuma entièrement. C’est un moment des plus indescriptibles. Je ressentis une dernière fois de la tristesse, de quitter ce monde trop vite, de n’avoir su protéger cette... femme, celle que j'aimais -du moins, je pensais m'en souvenir- de nos agresseurs, de l’avoir abandonnée en mourant ainsi. Tous les pires sentiments se mêlèrent dans mon esprit pour ne former qu’un tout, une sorte de condensation de mes craintes, mes regrets, mes peurs et mes colères, un amalgame de sentiments néfastes purs. J'avais envie de hurler une frustration que je ne comprennais même plus, tant le temps m'avait changé en un spectre sans émotions. Puis tout à coup, je ne ressentis plus… rien. Rien d’autre qu’une douleur cuisante dans mon torse, une affreuse sensation de perdition, la folie me guettait! J’étais en train de devenir fou! Le monde se mit à tourner autour de moi, tandis que moi-même je ne parvenais plus à fixer le moindre détail. C’était une douleur des plus démentes. Mes pensées n’existaient plus. Je me mis à hurler, hurler oui. Hurler comme une bête sauvage tandis que je disparaissais lentement, me consumant dans une pluie de particules extrèmement fines qui flottèrent dans les airs, tandis que le monde que j’avais toujours connu s’effaçait autour de moi. Je sombrais, non pas dans l’inconscience, mais dans ma propre douleur, la folie déchirant mon esprit de ses crocs immatériels, le rage écumant mon cœur. C'était totalement insensé. Comme si un monstre était en train de naître en moi, une créature sombre ne désirant que la haine. Je n'en avais pas conscience mais... c'était le cas.

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Oeilhollow

Cet état dura quelques minutes, mais me parut une éternité. Je réapparu dans Viennes, sur le toit d’une bâtisse vieille de plusieurs décennies, mi accroupi tandis que mon corps avait changé: je n’étais plus humain. Mes yeux exorbités fixaient le ciel tandis que je hurlais tel un monstre blessé, une créature en cage qui allait se jeter sur la première chose venue. Puis, une substance blanchâtre s’échappa de mes yeux, de mon nez, de mes lèvres, pour recouvrir entièrement mon visage tandis que mon cri se faisait inhumain. Allais-je disparaître? Que m’arrivait-il donc? Bientôt, la substance me recouvrit totalement le visage. Un masque venait d’apparaître, me privant de tous mes sentiments. Un trou béant dans ma poitrine montrait mon absence de cœur. Je venais de devenir un hollow. Je n’en avais aucune notion, bien sur, étant totalement ignare de tout ce qui concernait le monde spirituel. Je voulais juste me nourrir. Rien de plus que me nourrir. Ainsi commença ma nouvelle vie: dans le sang. Débusquant les âmes, je les dévorait sans pitié, n’ayant plus aucune conscience, aucun concept de bien, de mal. Seule importait ma faim que je devais rassasier, mon instinct que je devais satisfaire. Je devais me nourrir. Rien d’autre. Je dévorais, je mâchais, je déchiquetais les esprits que je croisais, gagnant plus de force, mais aussi une faim plus inextinguible… bientôt, j’en voulu plus. Les âmes humaines n’étaient plus assez bonne pour moi. Non, il fallait que j’en dévore encore, encore et toujours, toujours plus à dévorer. Vous savez, c’est réellement quelque chose qui vous rend fou. Devoir toujours manger plus, vouloir toujours devenir plus fort… survivre, tout simplement. C’est une sorte de sélection forcée. Les gagnants deviennent forts, et les perdants meurent. Dévorés par les gagnants.

Lorsque ma faim devint trop grande pour être assouvie dans le monde humain, je me rendis au Hueco Mundo. Ce ciel d’un noir d’encre, ces dunes de sable blanc, des arbres morts aux allures cristallines… un paysage des plus chaotiques dans une terre édifiante de violence. Je m’en pris à mes congénères. J’en voulais plus. Il m’en fallait plus. Je devais dévorer plus! Les combats se faisaient violents entre mes congénères et moi, plusieurs fois j’ai failli perdre, mais je parvenais toujours à dominer les autres pour assouvir ma faim. Les morts se faisaient de plus en plus nombreux dans mon sillage, car je tuais sans réfléchir. La crainte, la peur, la pitié, le pardon… tant de notions qui disparurent lorsque je devins cette bête atroce qu’est un hollow. Résidant dans la forêt des menos, je tuais les hollows à ma taille pour toujours devenir plus puissant, plus fort, plus grand. Sous les arbres énormes et noirs de cette forêt damnée se perpétuaient toujours des massacres atroces, des boucheries sans nom ni description, des spectacles de mises à mort carnassières. Et un jour, tout changea.

C’était une journée ténébreuse, comme elles le sont toutes dans ces forêts. Ce jour-ci, un combat entre deux hollows attira tous leurs confrères… dont moi. Je me lançais donc dans la mêlée, déchiquetant ce que je pouvais, broyant sous mes mains, lacérant de mes griffes, tentant de me tailler la part du lion dans cette affaire. Tandis que nous nous battions tous, la fusion commença. Nos corps s’illuminèrent, se joignirent, fusionnèrent, pour former une entité bien trop puissante pour être contrôlée par un seul d’entre nous. Je sentais ma conscience s’effacer… non! Devais-je donc laisser les choses ainsi? Non, bien sur que non, il fallait que je me batte. Hors de question que je finisses dans un recoin de l’esprit de cette chose que nous formions communément. Je voulais contrôler ce corps. Pas en être un composant. Je me débattis dans les ténèbres pour rester éveillé, rester en vie, tout simplement. Il fallait que je me batte.

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Gillian

Je pris finalement le contrôle. J’étais le marionnettiste qui faisait bouger cet énorme corps de Gillian, le maitre de scène. Ce corps m'offrait une puissance exceptionnelle, par rapport à tout ce que j'avais connu jusqu'ici. Je pouvais désormais utiliser le céro, cette technique dévastatrice, et dévorer tous les hollows de base sans craindre pour ma vie. Mais au final, la faim restait… incontrôlable. Les hollows étaient trop petits pours moi, tellement petits... insignifiants... il me fallait plus gros. Et ainsi, ce furent les Gillians qui devinrent mes prochaines victimes. Eh oui, mes confrères Gillian s'ajoutèrent à mon tableau de chasse tandis que je me mettais à dévorer ceux que je croisais. N'ayant aucune volonté propre, ils ne m'attaquaient pas en premier, se contenant de errer dans les alentours. Je pouvais donc engager les hostilités en frappant fort et vite. La faim continuait à me tenailler, ainsi qu’une peur naissante, viscérale, une terreur sourde que tous les Gillians et adjuchas possédant une personnalité connaissent: la peur de régresser. Je devais continuer. Il fallait que je continue de dévorer. Oui, manger pour survivre car c'était bel et bien la seule porte de sortie qu'il me restait. Bientôt, ce ne fut plus un plaisir de pouvoir dévorer ce qui me passait sous la main, mais une nécessité. Il fallait que je tue d’autres hollows, c’était là loi des choses en ce monde apocalyptique et je ne pouvais en aucun cas m’y soustraire. Les massacres continuèrent jusqu’à ce que je passe à une autre étape...

Vint l'évolution en Adjuchas. C'est une chose totalement différente. La taille entre un adjuchas et un Gillian n'est pas la même, on pourrait même penser que les Gillians sont plus puissants, en se référant à leurs mensurations de géants. Mais les Adjuchas sont largement supérieurs aux Gillians dans le domaine de la force. Ils disposent de plus de puissance mais surtout d'une malignité et d'une intelligence qui les diffèrent des simples hollows. Mais la course à l'évolution ne pouvait pas s'arrêter... je devais continuer à tuer, me comporter comme un prédateur pour sauver mon existence, sous peine de finir par régresser en Gillian stupide et incompétent. Et le scénario recommença. Se nourrir, toujours, tuer plus. Pour survivre. Pour évoluer. Le tourment se faisait intense, tandis que je mangeais toujours plus de mes compagnons. Car il fallait que j’en trouve des plus forts… j’étais puissant, mais je régresserais si je ne trouvais pas de nourriture. La folie guettait mon esprit à chaque instant, une perte de contrôle tandis que ma personnalité s’affermissait de nouveau, que je devenais plus humain. Mais… je restais un hollow. Un Adjuchas sans pitié. Durant cette époque de ma vie, je me mis à errer dans le désert de sable du Hueco Mundo, ce désert de dunes blanches comme un amas de poussières d'os. Une lande de mort et de désolation dans laquelle les proies étaient elles aussi des prédateurs. De fait, cela devenait un vrai combat de se nourrir convenablement, la proie pouvant devenir votre bourreau si vous ne faisiez pas attention. La lutte était épuisante, mais quel choix avais-je? Aucun. Aucun choix d'aucune sorte. je devais continuer. C'était ça, ou la régression... ce qui pour moi, ne correspondait ni plus ni moins qu'à la mort. Et cet état des choses, rien n’aurait pu le changer, sauf…

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Nagm

Sauf qu'un homme vint me voir, un jour. Un homme qui avait l’air assez banal, en apparence. Un shinigami. Cependant, je lisais la force dans son regard, je décryptais cette puissance qu'il détenait ainsi que l'intelligence vive qui brillait dans ses yeux. Cet homme commença à me parler d’un moyen de stopper cette course à l’évolution, un moyen de continuer à vivre sans cette peur de disparaître qui restait constante, dans mon esprit. Mais comment, comment pouvait-il m'offrir cela? Je restais sceptique. Cependant, il balaya toutes mes interrogations. Il me proposa de devenir un Arrancar. Arrancar, qu’est-ce donc? Ce sont des hollows ayant brisé leur masque pour obtenir les pouvoirs des Shinigamis. Des hollows libérés du fardeau de l’évolution. La proposition était des plus alléchantes, autant qu’il ressemblait à un homme providentiel. À bien réfléchir, qu'avais-je à y perdre? Rien. Je n'étais qu'une bête qui passait son temps à tuer et à se nourrir pour éviter de disparaître comme si elle n'avais jamais existé. Après mûre réflexion, j’acceptais. J’acceptais de le servir en échange de ce changement qu’était l’arrancarisation. Je le servirais, j’obéirais à ces commandements, car il m’avait libéré de ce fardeau. Ce poid, cette malédiction, qu’est le fait d’être un Adjuchas. L'arrancarisation fut une expérience des plus déstabilisantes pour moi. Retrouver un corps... humain, le même que j'avais eu durant ma vie dans le monde réel... la même silhouette, les mêmes traits. C'était édifiant autant que troublant. Imaginez: j'avais passé les deux derniers siècles à tuer, je ne me rappellais quasiment plus de mon apparence, tant j'avais changé durant ma vie de hollow. Et d'un coup, je me retrouve avec mon ancien corps... avouez que c'est du genre à vous mettre sans dessus-dessous, non? Le trou d'âme était toujours là, dans mon épaule droite, tandis que mon bras droit était recouvert d'une couche osseuse. Il s'agissait en réalité de mon masque. Me voici maintenant. Mon but? Servir les intérêts de l’homme qui me commande, ni plus ni moins. Et si possible profiter de la relative tranquillité qu’offre une vie d’arrancar. Je dis bien… relative.



Dernière édition par Aldric Von Schauzer le Mar 31 Aoû - 22:30, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Aldric Von Schauzer
Novena Espada
Aldric Von Schauzer


Messages : 6
Date d'inscription : 30/08/2010
Age : 29

Feuille de personnage
Niveau: 15
Rang: E
Expérience:
Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Left_bar_bleue0/200Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty_bar_bleue  (0/200)

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty
MessageSujet: Re: Aldric Von Schauzer. [Terminée.]   Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Icon_minitimeLun 30 Aoû - 17:41

Voilà, j'ai finis!
J'attends vos avis Very Happy.
Revenir en haut Aller en bas
Aldric Von Schauzer
Novena Espada
Aldric Von Schauzer


Messages : 6
Date d'inscription : 30/08/2010
Age : 29

Feuille de personnage
Niveau: 15
Rang: E
Expérience:
Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Left_bar_bleue0/200Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty_bar_bleue  (0/200)

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty
MessageSujet: Re: Aldric Von Schauzer. [Terminée.]   Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Icon_minitimeMar 31 Aoû - 22:31

Petit up pour signaler que j'ai rajouté du contenu à mon histoire. Désolé du double post, je veux juste que vous n'en ratiez pas une miette ^^.
(Ce pourquoi je n'ai pas utilisée la fonction édition, sait-on jamais. Encore désolé pour le double post.)
Edit: un peu de contenu ajouté au psychique (notamment sur l'incarnation).
Revenir en haut Aller en bas
Katawari Inoshiba
Jû-ichi Ban Tai Taisho
Katawari Inoshiba


Messages : 108
Date d'inscription : 19/07/2010

Feuille de personnage
Niveau: 16
Rang: D
Expérience:
Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Left_bar_bleue25/200Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty_bar_bleue  (25/200)

Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty
MessageSujet: Re: Aldric Von Schauzer. [Terminée.]   Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Icon_minitimeLun 6 Sep - 8:17

Validé en tant qu'Espada n°9, désolé pour la longue attente que tu as subit, Bon jeu parmi nous !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Empty
MessageSujet: Re: Aldric Von Schauzer. [Terminée.]   Aldric Von Schauzer. [Terminée.] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Aldric Von Schauzer. [Terminée.]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Présentation de Mysteria [ Terminée ]
» ~Erzengel KRIEG~ (Terminée)
» White Angel Purification's [Terminée]
» Kurai Hoshi [terminée]
» Tar Etts, Vizard Flemmard [Terminée]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach Shinigami Age :: Présentations :: Présentations :: Présentations Validées-
Sauter vers: