Kiba Sareyashi, l'Enfant-Capitaine

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Nom : Sareyashi
Prénom : Kiba
Age : Deux cents vingt-quatre ans
Sexe : Masculin

Race : Shinigami
Rang / Grade désiré : Capitaine de la 4ème Division

Description Physique :
« La cruauté atteint son apogée lorsqu’elle s’annonce sur un visage innocent. »

Kiba n'est pas une personne dotée d'une forte stature, et pourtant, Dieu seul sait combien sa force est grande. De taille moyenne, son corps se voit élancé et svelte, pour ne pas dire ascétique. D'apparence frêle, le capitaine de la Quatrième Division se présente sous l'aspect d'un jeune garçon manifestement plus habitué à manier la plume que l'épée. Son visage adolescent comporte très peu de traits purement asiatiques ; ses cheveux légèrement bouclés, évoquant la douceur d'un quelconque reflux marin, auréolent son visage à l'ovale presque parfait, féminin. Ses traits fins semblent dessinés par un pinceau artistique et léger, lui conférant une bouche mince et sensuelle, un nez racé et droit, surplombé par un front large et dégagé. Mais le plus frappant lorsque l'on dévisage Kiba reste encore son regard, acéré et d'un vert si vif, si profond, qu'il en blesserait la vue. Il n'y a rien de plus douloureux que de plonger dans ces limpides iris d'émeraude, et d'y lire l'ampleur des tourments qui s'y vautrent.



Description Psychologique :
« La souffrance n'est pas un état ou un ressenti : c'est une philosophie. »

Est-ce que l'on peut parler d'empathie ? Sans doute pas. A tout le moins, désignons-le par ce mot ; sensible.
Kiba est un être doté d'une sensibilité extrême, poussée jusqu'à un paroxysme tel qu'il est capable de ressentir l'harmonie ou la dissonance du monde les yeux fermés... Sa vision bien particulière du monde le pousse parfois à s'exprimer de manière étrange, pour ne pas dire obscure. D'une humilité parfaite et impeccable, il devient prompt à la colère en face d'un interlocuteur orgueilleux. Kiba vénère l'art sous toutes ses formes, même lorsqu'il devient une forme de violence. Loin d'être un pacifiste, l'adolescent a parfaitement saisi l'équilibre qui régit les mondes, et que la puissance n'a d'autre but que d'être utilisée, sans un sens ou dans un autre. Ainsi, quel que soit l'utilisateur d'un pouvoir, du moment que ce-dernier atteint un certain stade, il devient un artiste.
D'un certain côté, Kiba met mal à l'aise beaucoup de gens, ne serait-ce que parce que voir un Capitaine de son âge est tellement décalé que la réalité en devient malsaine ; il ne semble pas naturel de voir une telle responsabilité peser sur des épaules aussi frêles. Toutefois, le shinigami ne fuit pas ses devoirs, loin de là. Consciencieux jusqu'au bout des ongles, il finit toujours un travail entamé, quel que soit le prix à payer. Sans constance, l'homme n'est rien ; rien qu'une parole vide de sens.


Histoire :

« Qui mieux que celui qui apprend à chasser l'agonie est capable de l'infliger ? »

Pour mieux entrevoir le destin qui a desservi Kiba, il serait judicieux de le connaître tel qu'il fut... avant.
Avant de devenir un Dieu de la Mort.

C'est sur la côte Est de l'Angleterre qu'il vint au jour, dans une petite ville sans histoire, enfant unique d'un immigré japonais marié à une vietnamienne d'origine. Les souvenirs qu'il aurait pu tirer de son passé, s'il n'en avait pas oublié la teneur, n'auraient pas été si mauvais que ça. Une petite crique accueillante, où l'eau miroiterait doucement sous les feux du soleil, à la manière d'une de ces peintures féériques qui ornent parfois quelques lagons oniriques et merveilleux. L'astre solaire semblait vouloir éclairer chaque ruelle de l'agglomération, donnant aux habitations blanches un intense éclat immaculé de pureté.

Mais ces souvenirs ne seraient pas entachés pour l'unique raison que l'homme a tendance à oublier ce qui le fait souffrir.
La vie n'est pas toujours drôle ou amusante. C'est ainsi. Certains, même, se voient donner une existence de chien. Kiba se compta parmi ceux-là.

Son père ne trouva jamais de travail au pays. D'un naturel maussade, il finissait souvent dans un bistrot en couvrant de honte sa famille. Quant à sa mère, elle travaillait sans relâche pour assurer à son enfant un lambeau d'avenir. Lambeau que son paternel s'acharnait à réduire en charpie.
La sécurité sociale n'a jamais été quelque chose de très efficace en Angleterre. Néanmoins, lorsqu'il devint évident que tant l'enfant que la mère étaient battus, l'intervention fut nécessaire.

Kiba se retrouva en foyer à l'âge de six ans, âge où l'on ne peut comprendre cette situation, aussi précoce que soit le gamin. C'est là qu'il grandit réellement. C'est là qu'il apprit réellement...
Un ramassis de délinquants possède la même capacité de reproduction sociale que n'importe quelle autre classe, dans des proportions réduites. Naissez chez les voyous et grandissez chez eux, vous en devenez un.
Kiba n'a jamais lutté contre ça.

Dans un groupe, on s'attache à certaines valeurs. Les siennes furent celles de la désillusion et de la violence.

« C'est fou comme on peut apprendre très vite à haïr, à exécrer une personne pour peu que
celle-ci mette un pied dans votre univers et y foute le bordel. C'est pour ça que la simple notion d'autorité, de police, et même d'aide sociale est devenue une aberration monumentale pour nous. Ajoutez-y la fierté d'un gosse qui n'a jamais connu sa famille, et vous obtenez une virulence brutale et sanguine.

Vous trouvez ça normal, qu'un enfant de onze ans fume ses premières cigarettes ? Quotidien, me diraient certains. Est-ce que ça ne devient pas pervers, lorsqu'il se tape sa première minette deux ans plus tard ? A partir de quand le sexe devient-il un refuge ? Foutaises, voilà ce que me dit votre regard. Je peux vous dire qu'il n'en est rien. Même pour un gosse, les bras d'une fille ont un je-ne-sais-quoi réconfortant qui ne peut que vous réjouir. Ne serait-ce qu'en donnant l'illusion de l'amour. L'illusion d'un feu réconfortant dont votre coeur a désespérément besoin.

La drogue ? Une autre illusion ? Ca aussi, c'est des imbécillités. Le plaisir n'est pas une image, même s'il est issu de flashs lumineux et d'un flot d'endorphines libéré dans le cerveau. Embrasser une femme, c'est éprouver du plaisir. Se piquer, c'est éprouver du plaisir. Il n'y a rien à redire à ça. »

Lorsqu'on mène la vie que Kiba mena, il fallait derrière pouvoir en assurer le coût. Et ce n'était pas un délinquant en devenir qui pouvait monnayer tout ce dont il vivait, au jour le jour. Alors, il souffrit.
D'abord, des manques évidents. De toutes ses drogues. De tous ses besoins. De tout ce manque profond d'affection.

Après, il mûrit encore plus, bien plus brutalement. Bien plus violemment.

La rue a toujours été une sorte de façade, un paravent jeté à la face des 'bonnes gens'. Il y a toujours un moyen d'y gagner de l'argent. Celui sur lequel Kiba jeta son dévolu, fut le sang.
La boxe illicite. A mains nues.
La nature humaine est ainsi faite qu'elle nous commande un impérieux désir de voir de la barbarie. Comme une sorte d'appétit charnel et immonde. Et quoi de plus excitant, pour cette populace en mal de sensations, que de voir deux gosses s'entre-démolir, dans la bestialité la plus complète, sous le regard brûlant des projecteurs ? C'est comme assister à un paradis intime et confortable, où l'on n'est qu'une paire d'yeux de plus dans le noir, parmi tant d'autres. La multitude tend à atténuer la culpabilité ; souvent, elle l'occulte complètement. C'est la nature humaine.

Et ce qui devait arriver arriva, comme cela arrive parfois...

Kiba s'était fait laminer, totalement. Son adversaire était beaucoup trop coriace, beaucoup trop vicieux, beaucoup trop méchant. Le nez détruit, les côtes fracassées, et la trachée comprimée... Personne n'aurait pu le sauver ; et personne ne le voulut. Pour tous, c'était comme une cerise sur le gâteau. La mort, réelle, proche, insidieuse, en direct. La mort de l'innocence brisée. La mort de l'enfant.

C'est là qu'il se réveilla. Attaché à une chaîne corrompue et souillée, brûlant de haine et de frustration. Il passa une éternité à hurler, à rugir, à feuler son défi à l'humanité toute entière, qui demeurait sourde à son gant.
Jusqu'à ce qu'il ne vienne. Un shinigami... Un dieu de la mort.

Est-ce qu'il le libéra ? Assurément. Est-ce qu'il lui offrit une seconde chance ? C'est certain.
Lorsque Kiba ouvrit les yeux, ils se posèrent sur le Rukongaï.

A la Soul Society, personne n'a le souvenir de son passé. Pourtant, il apparaît évident que celui-ci a un impact direct sur le destin de l'individu dans ce monde-là. Kiba reprit ses habitudes ; non pas les "mauvaises". Rien que celles qu'il connaissait, intrinsèquement.
Dans chaque fibre de son être.

On s'aperçut alors qu'il avait une... force... spirituelle énorme. Colossale. Fantastique.
A un point tel que c'en était inquiétant.

La maturité ravageuse de l'enfant n'était pas normale, même dans un univers tel que celui-ci. Personne ne sut ce qui le poussa à défier le capitaine de la Quatrième Division, car jamais il ne répondit à cette question.
Mais jusqu'ici, Kiba s'est révélé un shinigami génial, prodigue, bien qu'austère et tourmenté. Qui sait ce qui le hante encore ?

Peu s'en soucient. Pour peu qu'il fasse son travail comme il convient...



Si je suis limite au niveau de la validation d'un tel rang, je suis tout à fait disposé à tenter un "test rp" ou approchant, car ce personnage me tient à coeur et je le verrai très bien à ce poste de capitaine. Mais je me fais peut-être des idées. ^^

Bienvenue,

Dix-sept ans pour un Shinigami c'est pas vraiment possible sachant que le cursus scolaire moyen à l'académie est d'une dizaine d'années. Ce qui inclut que tu aies sept ans en le commençant, et encore en étant né à l'état d'âme, ce qui n'est apparemment pas le cas (je n'ai pas encore vraiment lu pour être honnête). Merci de corriger ce petit détail.

J'ai monté à vingt-quatre. Cet aspect "d'enfant" m'est cher.

Petite précision, les shinigamis peuvent avoir un age avancé tout en gardant plus ou moins l'apparence qu'ils avaient à leur mort... En gros t'peux mourir à 18 ans et avoir vécu 2 siècles au Hueco Mundo sans que ton visage ne perdent la fraicheur de ses beau jours.


Voilà. Donc pour être cap'tain, 24 ans c'est pas assez de toute évidence. Donc va falloir augmenter encore un peu (beaucoup) l'âge de ton perso.

Merci.

Mh d'accord. Passons à 224 ?

224 c'est parfait.

Par contre je vais te demander de réduire un peu ton avatar, 150 pixels de largeur maximum.

Je m'en occupe. ^^

Désolé du délai, j'ai eu de petits soucis.

Oy !
Donc, on est désolé, mais on peut pas te valider au niveau de capitaine car... y'a plus de place disponible et aussi car tu n'as pas le niveau nécessaire pour cela.
Tu es néanmoins validé en tant que Shinigami de Base.
Je te prie de m'envoyer le rang que tu désires par MP =)
Bon RP sur BSA