Lieutenant ! Garde à vous , MARCHE ! [PV Kojima]

Petit caméléon tu dors ?
Tu ne peux pas t'en empêcher ?
Et tu m'ignore encore !
J'ai vraiment envie de te tuer !

Une passion ? Oui, dormir ! Ce n’est pas une passion, plutôt une raison de vivre. Vivre pour dormir ou dormir pour vivre ? A vrai dire, ni l’un ni l’autre. Je dors parce que j’aime ça un point c’est tout. C’est d’ailleur se que je comptais faire mais malheureusement j’ai été interrompu par mademoiselle Eru Yon. Un rapport que j’avais omis de lui faire partager. Une petite heure pour dix minutes de blabla sur la menace des espada et le nombre de blessé par les Hollow ses quinze dernier jours. Rien de palpitant. Soulagé d’abréger l’entretien je sorti le pas endormis du bureau de ma “charmante” taisho. Après une petite séance d’étirement je me choisis une habitation assez haute pour observer, comme à mon habitude, la vie du Seireitei. Des shinigami de la deuxième qui courent en mission. D’autre de la mienne transportant un brancard. Et encore toute une flopée qui revienne d’une chasse au Hollow. C’est de cette façon que s’organise la vie dans ce lieu clos.Toute cette monotonie me plongeais dans un sommeil profond. Mon corps endolori par les journée d’effort ne tiendrait pas plus longtemps. Un rêve une nouvelle fois banal. Je ne vais pas m’étaler la dessus car ça n’a strictement aucun intérêt à par vous raconter un rêve à n’y rien comprendre lequel vous endormira à la première bribes. Puis une violente douleur au crâne me sorti de mon sommeil. Les personnes autour de moi marchait sur le plafond, le ciel devenait le sol. Ma tête c’était retrouvé a l’envers grâce a ma superbe chute d’environs...3 mètres. Sans compter le rouler bouler que j’ai du faire avant d’arriver au bord des tuiles. Je posais mes mains au sol et d’une impulsion je retombais sur les bottes. Personne ne m’avais remarqué sauf un... Holland. Il se foutait de moi dans ma tête. Son rire résonnait. un rire vraiment désagréable qu’on aimerait faire taire au plus vite. Je m’époustais alors les épaules pour enlevé la poussière accumulée. Je pris la plus grande avenue a ma porté et laissant libre cours a mon énergie un peu trop débordante je réalisa une suite de sauts et autres acrobatie pour atterrir sur un poteau. Je venais de repérer mon objectif. Un groupe de trois shinigami de ma propre division. Il devais payer pour ce retard flagrant. Je leur avaient commandé un onguent spécial et a ce que je vois je n’ai toujours rien. Je pris une inspiration et en poussant sur mes jambes j’arrivais finalement face a eux. Sortant mon katana de ma veste je leur plantais sous le nez. Les yeux du caméléon qui servaient de garde s’illuminèrent d’une faible lumière rouge. Ils comprirent que j’était le nouveau lieutenant en posant leur regard apeurés sur mon épaule. Il s’excusèrent et me promirent de m’apporter la lotion au plus vite. Je laissais passer l’écart pour cette fois. Je m’en foutais royalement qu’ils soient en retard. Je voulais simplement tester le respect qu’ont les shinigami face a leur Fukutaisho. Je sentis une présence un peu plus puissante que les basique dieux de la mort. Serait ce un capitaine ? Sans m’en rendre compte je venais d’entrer dans le “territoire” de la division numéro cinq. Peut être n’étais je pas le bienvenue... Je me demanda alors qu’elle fonction avait ce groupe. Il ne pouvait pas être pire que la notre... Je repensais soudainement au passé, mon entrée aux soins. Moi qui souhaitais une vie trépidante avec de l’action dans le regroupement des plus grand combattant a la onzième. Heureusement je m’esquive des supplices de la seconde. Cette bande de ninja masqués de vrais petits soldats en pyjama. Sois disant très discret... Mes fesses, je peux les sentir à l’autre bout du rukongai. Et j’échappe aussi au groupe de développement et de recherche qui me terrifie au plus profond de mon être. M’endormir en sachant qu’au réveil il me manquera trois orteils ne me réjouit guère. Je suis plutôt bien lotis au final. Je ne me plaint pas. Cela fait longtemps qu’une réunion entre lieutenant n’a pas été organiser. Je n’y est jamais participé et j’attend ça sans impatience... Écouter pendant deux heures toutes les broutilles de district et autre chamaillerie entre shinigami ne m’excite pas vraiment. Je me contre à nouveau sur l’ inconnu qui s’annonce. Enfin s’annonce c’est un grand mot. Il est loin de moi et je ne le vois pas mais je sens qu’il vient vers moi. Coïncidence ?

Un cri strident se fit entendre dans une forêt qui se situait aux abords du seireitei. Se tenait devant un groupe d’homme, vêtues de kimonos traditionnels à couleur noir, un monstre assez impressionnant de par sa grande taille. Un gros masque blanc, camouflait son visage, tandis que ses yeux d’un rouge à faire peur, oscillaient entre les membres du commando qui l’avait traqués jusqu’à là. Il semblait très menaçant, et près à faire des victimes, sans ne serait-ce qu’une once de sentiments. Le champ d’action était assez étroit, sombre. Cause des arbres qui parsemaient tout le coin. Cela jouait en défaveur du gros monstre, qui avait une très grande restriction de mobilité. Loin d’être pesante, la tension était plutôt détendue du côté des traqueurs. Bien qu’il avait l’air très menaçant, le monstre était comme tous les autres qu’ils eurent connus jusqu’à ce jour… Faible !

Il n’en demeurait pas moins qu’il s’agissait toujours d’une âme à sauver, et tout ne dépendait que des actions qu’il eût commit dans le monde des humains. A cette simple pensée, l’homme à la tête du petit groupe de shinigamis ne put s’empêcher de soupirer. Ils venaient de nettoyer la forêt, qui était infesté de hollows clandestins depuis peu. A chaque vue d’un de ses monstres, il ne pouvait s’empêcher de se répéter ses fondamentaux. Loin d’être un bourrin, et de peur de ne le devenir, il se ressassait de certains propos et conseils de son ancien capitaine. S’il y avait bien une chose à faire pour le vice-capitaine qu’il était, c’était bien de représenter la vertu de sa division. Même au cours d’un combat dans les limites du pitoyable. L’humilité pour lui, était de constance en toutes situations…

« Souviens t-en Kensei, c’est en se faisant petit que l’on devient grand… »

Lorsque le hollow fonça sur eu, en détruisant certains arbres sur son chemin, comme de vulgaires brindilles de balais, Kensei, fit un simple shunpo, et passa tout juste à côté de lui, le tanto solidement empoigné. Il atterrit sur une branche d’arbre en fléchissant son genou, et se releva en rangeant son tanto dans la veste de son uniforme. En se retournant vers le monstre qu’il avait attaqué d’un mouvement de zanjutsu presque imperceptible pour tous les officiers qui l’avaient accompagné, et aidé dans sa tâche, il le vit se désintégrer, suite à un autre cri sourd, bestial.

Encore une menace de moins…

Ses officiers étaient visiblement sous le charme de sa prestation. Des sourires, et des acclamations se faisaient entendre pour certains. Quand à d’autres, soupirs et sourires se mêlaient, ce qui décrivait avec flagrance, leur contentement pour la fin de la mission. Une journée bien remplie, et amplement mérité. De quoi faire ravir toute la troupe qui comptait festoyer dans un bar situé aux tous premiers districts du rukongai, qui se trouvaient à la limite du fréquentable.

Pour Kensei, c’était un retour au bercail en solitaire, ce qui ne le dérangeait pas trop au final. Une petite inspection s’imposait dès lors dans toute la division qui se trouvait sous ses ordres. Les temps étaient tellement rudes, que le capitaine commandant n’arrivait pas à trouver ne serait ce qu’un soldat aguerri pour le commandement de la cinquième division. Du coup, il lui revenait d’incomber toutes les tâches, aussi ingrates soient-elles. Il n’y avait presque pas d’exceptions. Bien qu’il en fût fier, il fallait dire que ses devoirs le fatiguaient. Cela avait même un impact sur ses compétences sur le terrain, en plus de ses relations sociales. En gros, il n’avait plus de temps pour lui-même…

Ce n’est que lorsqu’il arriva a sa division qu’il commença à la parcourir d’un pas assez lent. Pourquoi se presser, quand on pouvait récupérer doucement par la même occasion ? La visite se fit sans interruption notable. Tout était parfait, et il se félicitait d’avoir toute sa division en ordres. Le crépuscule se fit sentir, marquant le début de la soirée. Une pause thé, loin d tous, s’offrait à lui…

- Holala…

Et puis il eût ce souvenir. Celle qui lui rappela une chose assez fondamentale qui devait se faire aujourd’hui même. Lorsqu’il vit courir un groupe de personne avec un brancard, il se souvint qu’il devait se rendre à la quatrième division, avec les dossiers médicaux de tous les membres de la cinquième. Encore une besogne à accomplir…

C’est donc avec hâte que Kensei se rendit dans ses quartiers privés. Il récupéra le nécessaire, c'est-à-dire, une pile de dossiers dans ses bras, et sortit tranquillement. La brise fraiche vint le réconforter un temps soit peu, et le ciel sombrait dans l’obscurité. Il fallait se dépêcher. C’est suite à plusieurs ports de shunpos qu’il arriva presqu’à la frontière qui délimitait la quatrième, et la cinquième. Une énergie spirituelle assez puissante vint soudainement titiller sa curiosité, chose qu’il se permit d’assouvir, pour un temps limité. Il n’était pas à quelques heures près…

Sa marche l’emmena derrière un dojo de sa division. D’un pas prudent, Kensei se rendit vers un arbre, où de dos, il aperçut une silhouette qui était à l’origine de ce qu’il l’eût attiré. Son énergie spirituelle était assez… spéciale, sinon presque incernable. Tout en se rapprochant l’air serein, ses yeux se fixèrent comme par reflexe sur un de ses bras. Un vice-capitaine, comme il pouvait s’en douter…

Devrait t-il l’approcher davantage ?

Sans doute, vu que cela lui ferait une connaissance de plus dans ce cercle fermé de lieutenants…

Une fois à quelques mètres, Kensei s’arrêta, et lâcha une petite salutation amicale, en plus d’un sourire scotché à ses lèvres malgré son visage qui traduisait la fatigue…

- Puis je vous aider, noble fukutaisho ?

{Désolé pour les éventuelles fautes. Je corrigerais plus tard}

- Puis je vous aider, noble fukutaisho ?
C’était donc lui le reitatsu balèze. Ouai, parce que face a mon reitatsu difforme et désagréable lui me bat a plat de couture sur la classe. Mais passons. Il se tenait la comme... comme un mec quoi. Des cheveux blanc, des yeux d’une couleur indéfinissable, un regard simple mais bien décidé un nez étroit, une peau mat et un physique plutôt bien baraqué. Un mec classe quoi ! Pas comme l’autre la avec ses ch’veux vert moisi et son attitude a faire fuir toutes les femmes.
Ignorez se qu’il a dit sur moi je reprend la parole. Donc ce fukutaisho me traitait avec respect. Devais-je en faire de même ? Ça me fatigue toutes ses courtoisie a la noix.

-Noble ? Je ne crois pas. Oublie toutes formules de politesse ça le saoule. Alors identité ? Un nom ? un prénom ? un âge peut être ? Je pari ce que tu veux que tu viens d’la cinquième.

Je remarquais alors une petite liasse de papier du genre : “viens nous lire et signer toutes les chartes en tout genre”. Ho non ! Il n’a pas intérêt a m’approcher avec ça. Vade retro satanas !!! Je n’en peux plus de travailler pour une bande de bras cassé. Si seulement je pouvais être muté dans une meilleur division. Mais Eru m’en voudra sûrement et je me ferais insulter. Mais pourquoi était il la a attendre et me parler ? J’ai l’air si sympa ? Je me renfrognais, outré d’avoir l’air extraverti. Je fis un petit bond pour me rapprocher de lui et l’observer sous toutes ses coutures. Soigné, il semblait tout de même avoir réalisé un effort physique conséquent il y a peu de temps. Vu ses pupilles il devais être un mec dur mais quand même fantaisiste par moment. Enfin se ne son que des supposition mais pour deviner ça je suis le maître. Ses paroles elles, ne m’inspiraient rien. Trop polies et posées pour pouvoir déceler quelque chose. J’aime particulièrement ses habits mais si je m’attache à lui je vais le regretter fort. Devoir me lever pour un entraînement amical ou lui prêter de l’argent me fis vite renoncer. Je croise les bras et d’un regard hautain je lui demande comme à chaque inconnu.

-Est ce que ton zanpakuto a une âme saine ?

Aurait il une réponse convenable ? Personne à ce jour n’y a répondu avec tact et sympathie. Toujours des : “ein ?!” ou bien “euh tu peux répéter” vraiment rien de bon. Ce type va sûrement encore se planter. Au moins tout serait réglé et on en parle plus, enrevoir fukutaisho.

-Veux tu te venger de quelqu’un ?

N’importe qu’elle personne dans ce triste monde a cette envie. Que se soit d’un proche, d’un ami, d’un adversaire, d’un animal ou même d’une plante nous avons tous une part de haine. Qu’elle sois enfouit sous une tonne de joie ou bien a vif nous voulons tous la mort de quelqu’un. Et mon but ici et d’assouvir cette demande à l’aide D’enma Ai, fille des enfers. Mais bien sur il va faire sa petite nature et me dire que non il aime tout le monde et tout le monde l’aime. Pourquoi personne n’a la force et le courage de dire tout haut ce qu’il pense ? Peur de se faire virer de leur petit division ? Eh bien si j’étai Taisho et que mes soldats auraient la vaillance de faire ça je les féliciterais et après je leur casserais la figure. On ne se fou pas d’un capitaine tout de même. Une petite voix douce m’appela...

-Rui... fait attention à ne pas divulguer ton identité. Son âme n’a pas l’air souillée mais la rage persiste. Nous devrions le purifier tu ne crois pas ?
-Laisse faire Enma et réveille moi cet idiot ! Il ne comprend jamais rien ! Ce blabla sans intérêt ne sert a rien ce mec peut pas être plus qu’une merde par rapport a moi. Et ce con de caméléon crois qu’il peut le résonner ? Tsss... Sans espoir ! C’est un raté ! Tu ferais bien de le maudire ce mec ! Le maudire à jamais sur ses treize générations suivantes !
-Calme toi Holland...
-Enma j’taime bien mais laisse faire le pro moi dès que j’ouvre la bouche la sagesse en sors et la j’annonce que ce mec est un raté donc c’est la véritable vérité.
-C’est un pléonasme Holland...
-On s’en fou Enma ! J’en ai rien a faire puisque je suis l’égal de dieu, je dis ce que je souhaite.
-Heureusement qu’il ne t’entend pas...
-Tsss... J’ai envie de m’en brûler une, Rui !

Le dialogue entre mon arme et mon imbécile d’ami intérieur se termina et j’allumais, pour faire plaisir à l’idiot un bâtonnet d’encens que j’ hinallais. Toutes les saveur de se produit purificateur me fis un bien fou. J’envoyais une bouffée dans le visage de mon interlocuteur en essayant de l’exaspérer.

C’est d’une mine assez stupéfaite que Kensei regarda son homologue fumer un brin d’encens. Pour les entités spirituelles qu’ils demeuraient, était-ce assez commode de faire ça ? L’action ne nuirait-elle pas à la santé de l’homme en face de lui ? Tout ce qu’il lui montrait n’était qu’une facilité déconcertante à absorber ce produit qui pouvait s’avérer assez toxique, quand à une utilisation identique à la sienne. Et puis, il faut dire que ce n’était pas son problème. Il était assez mature pour savoir ce qu’il faisait, et à chaque fois que le vice capitaine de la cinquième se mêlait des affaires d’autrui, les retombées n’étaient jamais bonnes pour lui. Comme quoi, mieux valait ne pas faire de commentaires désobligeants. L’acte qui suivit ressemblait à de la provocation directe. Peut être voulait t-il le tester… Dans tous les cas, l’odeur n’était pas si bizarre. La bonne odeur de l’encens masquait son haleine délicate, même s’il s’agissait d’un mélange assez inaccoutumé. La fumée ambiante et éphémère rendait Kensei nostalgique. Son défunt capitaine avait pour habitude d’en utiliser dans ses quartiers privés, lieu où il partait chaque jour se réfugier, quand le moral était au plus bas. La douceur de son étreinte, et de son haori, en plus de l’encens, avait un effet immédiat sur le jeune siège qui recouvrait rapidement le sourire. C’était en effet le bon vieux temps. Malgré le geste dépréciatif de son émetteur, il état bien loin de lui porter une quelconque hostilité…

Même s’il fallait reconnaitre qu’il était assez excentrique.

Kensei ne jugeait pas son style, ni son apparence physique. Pour lui, cet homme et même sans son rang, pouvait être un hypothétique futur compagnon. Il fallait juste s’accommoder à son comportement, qu’il voulait s’atteler à cerner si besoin se faisait ressentir. L’affaire n’était pas pour autant gagnée. Il avait eut de sa part, une certaine appréhension que Kensei put déceler lorsqu’il s’approcha de lui. On se demandait là, à quoi il avait pensé en reculant. Le lieutenant n’était pas homme à brutaliser. Lui ne cherchait que la sympathie des autres shinigamis. Les différentes divisions ne devraient pas être un obstacle à une solidarité qui devait être effective. Heureusement que la cinquième n’avait pas de division rivale à proprement parler. Pas comme la quatrième division, et la onzième qui se vouaient une haine féroce. A quoi bon, si même les capitaines de ces divisions respectives se respectaient mutuellement. Cela relevait d’une puérilité entre des bourrins de nature, et des faiblards qui étaient pourtant d’une importance capitale. Sans ces officiers, que seraient les autres divisions ? Les capacités médicinales dont faisait preuve la quatrième division n’étaient même pas à discuter. Pensées qui frisaient les éloges de cette noble division…

Et en y repensant, après être revenu de ses songes à la soul society, quelque chose pesait dans ses mains...

Son regard, pendant ses profondes réflexions, était porté vers le ciel qui s’assombrissait de plus en plus. Le relais s’effectuait même parmi certains gardes a entendre les bruits de pas dans les environs. Tout en portant son regard vers les dossiers qu’il avait, Kensei se rappela qu’il devait se rendre à la quatrième, qui se trouvait maintenant à deux pas. Un ou deux shunpos, et l’affaire était réglé. Se posait cependant un petit contretemps. Laisser ce vice capitaine en plant, n’était pas chose poli. En plus, il se devait de répondre aux questions baroques et intéressantes dont les impressions était toute à son image.

Kensei planta alors son regard d’un vers brillant, dans celui de son compagnon d’infortune, et se mit à récapituler :

- J’vais faire court pour ne pas t’ennuyer. Vois-tu, mon zanpa à une âme saine en effet, et c’est sur cette arme justement que je compte pour me venger, en plus de mes aptitudes moyennes au combat. Pas besoin d’avoir à emprunter une autre lame. Ce serait alors signe de faiblesse, et un déshonneur au grade que j’ai durement obtenu. Point d’inquiétude à ce niveau là. Et oui, j’suis bien lieutenant de cette division, et je me nomme Kensei, de la famille des Kojima… Et tu es ?

Le tout avait été ponctué par un charmant sourire dont il avait le secret. Une phrase simple qui résumait tout, et qui était bien loin de pouvoir le narguer, comme on pouvait facilement se l’imaginer. Entre lieutenant, ce genre de cinéma n’avait lieu d’être. Personne ne pouvait se vanter d’être supérieur, par une simple façon d’être. Si Kensei ne portait pas attention à son caractère arrogant par moment, c’était bien parce qu’ils avaient le même titre au sein du gotei 13. Tout comme onze autres personnes…

D’un petit pas, il se rapprocha un peu plus du lieutenant en face de lui, et posa simplement la paume de sa main gauche sur son épaule, en équilibrant bien, la pile de dossiers sur sa main droite, sourire toujours aux lèvres...

- Faut dire, que je suis un peu habitué à ce genre de résines. Mais il serait préférable que tu ne perpétues pas ce geste, sous peine d’irriter un vice-capitaine autre que moi. Cela nuirait à ta réputation, et tu en pâtirais chez ton capitaine… Simple conseil d'ami...

- Faut dire, que je suis un peu habitué à ce genre de résines. Mais il serait préférable que tu ne perpétues pas ce geste, sous peine d’irriter un vice-capitaine autre que moi. Cela nuirait à ta réputation, et tu en pâtirais chez ton capitaine… Simple conseil d’ami...

Ami ? N’importe quoi ! En tout cas sa réponse me convenait, je pouvais voir qu’il disais vrai. Mais de quel réputation parle t il ? Moi un homme aussi suspect qu’un tueur en série je possèderais une réputation ? Ce type m’en apprend beaucoup. Kensei Kojima... Joli nom même si dans ma langue maternelle cela désigne le gouvernement constitutionnel. Mais je n’allais pas tout lui révéler. Je ne souhaite pas copier les brun ténébreux mais je respecte mes idée et règles. Elles sont au nombres de trois. Mais ceci n’est qu’un détails futile pour lui.

-Mon identité ne te servira a rien mais sache que pour le moment, mais sache que cette résine comme tu le dis si bien est extrêmement importante pour ma santé. Je ne souhaite pas sombrer dans la folie une fois de plus. Mais passons, si tu dis vouloir te venger de ton arme pourquoi ne t’en sépare tu pas ? Es tu masochiste ? De plus si tu a la mentalité d’aller tout répéter à ma taisho il faut vraiment avoir du courage.

Je sentais qu’il s’impatientait. Sûrement que ses papiers devait être important. Je farfouillais dans mon blouson et en sorti un bout de tissu ou ma division était gravé suivi de son symbole.

-Ça peut te paraître étrange mais je fais parti de la division quatre. A moins que tu voulais remettre ça a la onzième je ne vois pas pourquoi tu irais dans ce sens. Je recevrais ses papier avec dégoût tu peux en être sur mais je les prendrais tout de même.

Je fis un pas en arrière pour éviter que les fumées nauséabondes ne l’ atteignent. Puis enfin rassasié de la douce odeur d’encens je consumais la baguette dans ma main et la rangeais dans ma veste four tout. Je me laisse alors tomber au sol m’écrasant de tout mon long pour observer pensivement les dernier nuage fuyant la tempête. J’avais trop la flemme de rester debout pour une personne égal a moi. Et pour une fois nous étions tous d’accord la dedant. D’un oeil je le fixais. Il devait sûrement avoir envie de m’en coller une mais je pense qu’il aurais était mal vu de ses supérieurs. Et eru sama m’aurait pris pour un imbécile de mettre fait frapper si facilement. En tout cas cet homme était bien amical. Peut être prônait il la cohésion entre les différentes divisions. Malheureusement rien n’est parfait !

Des bourdonnement atroces se mirent a crier dans un écho immonde a l’intérieur de ma pauvre tête. Je me tordais de douleur en me prenant la tête entre les mains. Était ce encore ce maudit Holland qui me tourmentait ? Ou bien Enma ? A moins que se ne sois mon simple esprit. Je gardais tout de même mon calme pour ne pas crier. Mais comment résister à une douleur aussi intense ?! Je ferma les yeux sur les ténèbres. Ce trouble ne c’était pas produit depuis plusieurs jours. J’ai beau consulté les meilleurs guérisseur et guérisseuse du Seireitei rien n’y fais. Je doit vaincre ce symptôme par moi même. La raison me revint et je restais allongé sur le sol pavé, froid et doux en espérant que mon semblable n’y fasse que peu attention.

-Excuse moi... Je ne sais pas se qui m’arrive. Peut être ta présence. Enfin non oublie ! Je pense trop fort !

Non, je ne pense pas trop fort. Je n’ai juste pas envie de mentir a une personne dont je ne sais pas tout. Je me força a sourire mais contrairement au sien plutôt réalistes les miens ne sont que des lèvre qui s’étirent vers le haut sans grandes convictions. A choisir je préfère ça que faire la gueule. Je ne pouvais m’ empêcher de le dévisager cherchant le moindre tic pour m’inspirer sur sa mentalité. Je cherchais dans ma veste un objet très important. Enfin pas un objet mais plutôt un être vivant un caméléon. Mais comme a son habitude il ne pionçais pas la mais dans mes quartier ou tout autre endroit confortable a son goût. D’un bond, un seul je me relevais et d’un petit sifflement je fis apparaître ledit animal. Un lézard vert fonça vers moi et monta sur mon épaule.

-Je te présente Shi. Mon animal personnel. N’essaye pas de nous trouver une ressemblance, je ne supporte pas ça. Lui animal, mon humain nous pas pareille !

Beaucoup de shinigami ici et a tord, me prenne pour un caméléon mutant ! Mais non bordel ! Chui un homme avec tout le tralalala dans le pantalon c’est juste que mon style a un légère tendance a pencher dans les tons vert. Point à la ligne ! Je l’ai fait venir pour constater de son état de santé. Mais a première vue tout allait bien dans le meilleur des monde. Il observais de ses yeux psychédélique l’inconnu que je lui présentais. Je lui chuchotais à l’oreille tout se que je savais de lui. Il me retourna un coup de langue et une pichnette de la patte en signe de mécontentement. Je n’avais pas récolté assez d’information dans un laps de temps plutôt long. D’une parfaite synchronisation preuve de notre lien fort nous tournâmes tout deux la tête en regardant messire Kensei attendant une réponse bien rodé de sa part.

L’action qui suivit pouvait fortement s’apparenter aux images que Kensei pouvait voir quand il était affecté en mission à Karakura. Une grosse goutte de sueur apparut sur sa nuque, pendant que son visage laissait paraitre deux globes très blancs, en guise d’yeux. Décidément, ce palier de la soul society était fort intéressant, et très amusant même. A un tel point qu’il se mit à sourire l’air hébété, en faisant un bref signe de main à l’animal de son compagnon. On y voyait de tout. Des personnalités aussi intéressantes les unes que les autres. Quand il faisait l’inventaire, et sur douze lieutenants, celui de la quatrième était surement le plus drôle, quoique ces capacités, et à bien voir son réiatsu, n’étaient sans doute pas anodines. Les guerriers de cette division connaissaient les points vitaux de l’organisme d’un quelconque habitant de la soul society. Ajouté à cela, ses prédispositions au combat, il n’en demeurait pas moins très très dangereux. C’est dans ces moments là qu’il remerciait le ciel d’être dans le camp du Gotei 13. Il n’aurait pas voulu avoir à l’affronter en combat à mort…

Son caractère et ses manières, démontraient bien qu’il était tout récent. Au point où il avait complètement oublié que son brassard de lieutenant indiquait le signe de sa division. Dans ce cas, il n’avait véritablement besoin de montrer le tissu à l’intérieur de son shihakusho. Enfin… Kensei n’allait pas le blâmer pour autant. En avait t-il le pouvoir ? La seule chose qui l’eût chiffonnée, et agacée, était l’absence de présentation. De ce point de vue, il comprenait très bien ce qu’avait ressenti Sanosuke, le lieutenant de la troisième division. Cela relevait d’une impolitesse caractérisée. Pourquoi en accorder de l’importance finalement ? Il saurait tôt ou tard son nom. Ce vice-capitaine oubliait complètement une chose fondamentale dans ses fonctions. La réunion des vice-capitaines…

Sa chance était qu’elle se faisait rare depuis ces dernières années. Depuis sa nomination datant de quelques années à peine, Kensei n’avait jamais participé à ce genre de réunions. Il serait à sa première comme celui qui lui faisait face. Les places les plus importantes étaient à combler, notamment les postes de capitaines de la cinquième, et de la onzième division. Le capitaine commandant en personne se faisait assez rare. Il faut dire que la soul society évoluait presque au ralenti. Beaucoup de changements avaient été effectués, mais il n’en savait guère plus. Faute de capitaine à la tête de sa division, et en manque de temps à cause de son grand boulot, il ne savait plus vraiment qui était qui, et qui faisait quoi. Seul des potins alimentaient son manque d’informations. Un vice-capitaine ignorant ne relevait pas d’exemples pour ses officiers. Et c’est soupirant, qu’il s’excusait intérieurement à l’égard de ses hommes…

Pour en revenir enfin à ses dossiers, Kensei émit un faible sourire. La phrase de son homologue montrait à quel point, il avait de l’amour pour son travail. Petite ironie qui donna le courage à lui tendre la pile de dossiers qui étaient dans ses mains, sans pour autant les imposer dans celle du lieutenant de la quatrième. Ses yeux roulèrent doucement jusqu’à son caméléon. Animal bien étrange. D’ailleurs, il se demandait pourquoi ce lieutenant s’était aussitôt défendu en lui faisant remarquer qu’il ne lui ressemblait pas. C’était vraiment la peine alors de connaître Kensei…

- Je suppose que tu es un récent vice-capitaine. Je comprends tout à fait ta hantise quand au travail, mais prends courage. Il s’agit ici d’une révision complète des dossiers de mes officiers. Ils devront bientôt passer pour la visite médicale annuelle, alors j’ai pris de l’avance, histoire de vous faire anticiper du travail, alors que certaines divisions se rueront très bientôt sur la tienne.

Un brouhaha retentit soudain derrière Kensei. L’heure du relais, signifiant que la nuit était tombée, venait de sonner. Les remplacements s’effectuaient massivement, et autour d’eux couraient brusquement de nombreuses personnes qui se dirigèrent ici et là. Certains s’arrêtèrent, et s’inclinèrent auprès de Kensei et son hôte du moment. Lui, ne fit que leur rendre un beau sourire, et la roue tournait aussitôt. Heureusement qu’il avait rencontré ce lieutenant. Malpoli il aurait été, s’il accourait rapidement à la quatrième division, dans l’espoir d’y rencontrer l capitane. Et en parlant du capitaine de cette division, il se rappela d’une phrase de son interlocuteur…

- Il est si terrible que ça ton capitaine ? À vrai dire, je ne l’ai jamais rencontré. Pour déposer mes dossiers, je passais toujours par un simple officier de ta division qui les remettait à son capitaine de ma part…

Son ton décontracter se resserra un peu plus, comme s’il se renfrognait. Quand on parlait de capitaine de division, Kensei enviait un peu les autres lieutenants. Eux au moins, avaient un conseiller de valeur auprès d’eux. Le travail était moindre en plus. Dans son cas, c’était bien lui qui ne faisait que tout gérer, d’une main presque de fer. Il faisait vraiment tout son possible, mais l'épuisement était à son comble. À croire qu'il ne méritait pas son poste actuel...

{Pas fameux, sorry}

- Il est si terrible que ça ton capitaine ? À vrai dire, je ne l’ai jamais rencontré. Pour déposer mes dossiers, je passais toujours par un simple officier de ta division qui les remettait à son capitaine de ma part…

-Hum... Je ne dirais rien sur ma capitaine je ne veux pas avoir de problème. C’est juste qu’elle est plutôt... affirmé et quel prend son rôle de chef un peu trop a coeur.

Je souriais intérieurement, si il savait. En tout cas qu’il soit sur d’une chose, seul cinq personne connaissent mon nom et mon prénom. Mais si mes souvenirs sont bon la cinquième division n’a toujours pas de meneur. Au même titre que la onzième. Cette division de bourrin n’est pas capable d’élire le mec le plus musclé parmi la horde ? Bizarre. Un mouvement vif, un saut, un caméléon sur la tête. Il m’agace, il m’agace. Je le pris a pleine main pour le fourrer dans une poche intérieur de mon manteau en refermant prestement le “zip”. On ne le voyait plus, parfait.

-Tu m’a l’air bien fatigué. Un petit saké ?

Je sorti une fiole translucide de ma poche gauche et je la lui tendis. Son état physique était plus que déplorable. Si il était en charge de toute la division cinq on peut le comprendre. Je me reprit un peu pour redevenir plus sérieux. Quand d’un coup Holland pris le dessus, il poussa mon esprit loin, loin des commandes et les pris avec une joie inconsidéré. Un ami défunt ayant pris une part de mon corps il y a longtemps... Heureusement il me paye un “loyer” assez conséquents, le courage et la hargne.
Me voici donc capitaine de se navire ! Larguer les armes nous accostons ! Le bateau reprendra la mer dans une heure soyez la à temps cher passager ! Bon. Un caméléon dans une poche, Enma dans l’autre que demander de mieux ? Une jolie fille peut être... Mais on s’en contre fiche ici ! Je réalisa une série de courbette harmonieuse pour me présenter.

-Je me nomme Holland ! Retiens bien mon nom ! Je suis un très vieil ami de R...pardon je confond, caméléon sama !

Je posais une main amical sur son épaule tout en baissant la tête. Un jour je sortirais de la dedant et je me trouverais un réceptacle digne de se nom. Étant un ancien Hollow j’ai déjà usé mon corps de rêve et malheureusement seul Rui a le pouvoirs de me prêter une apparence d’Appolon. Alors pour patienter je me trimballe la dedant. Ô haine, Ô désespoir... Que quoi ?! Non pas maintenant je venais juste de faire connaissance.. Tien le voila ton corps à deux balles !
Bon excusez moi pour cette interruption. Donc je me trouve aux coté de cet homme une main qui va bientôt disparaître sur son épaule musclé les yeux rivés sur mes chaussures usées par les année de bons et loyaux services.

_Pardonne moi... Je ne suis pas vraiment seul a l’intérieur mais passons. Oublie Holland, un bon a rien.
_____

-Quoi ?! Bon a rien ? tu va voir se que le bon a rien va te foutre dans ta sale face de lézard visqueux !
-Un lézard n’est pas visqueux, les grenouilles elles le sont.
-Pourquoi tu t’ emmêle toi ?! On t’as pas sonné !
-Pourtant...
-Pourtant rien du tout tu sais sa se soigne Enma d’Arc !
-Mais tu..
-Mais je ? Mais je t’emmerde voila tout !
-...
-Ah ! On la ramène moins ein ? Aller c’est bon boude pas gamine mais écoute je ne dit que la plus pure vérité, avoue le !
_____

Je fronçais les sourcils en croisant les bras exaspéré par ses querelles sans intérêt qui se déroulaient dans ma caboche. Je calmais monsieur parfait d’une bonne série d’insulte pour finalement reprendre mon observation détaillé du Fukutaisho. Un pile de documents sous le bras je m dévêtit de ma veste que je passais par dessus mon épaule en indiquant la direction de mes appartement privés. Il faisait presque nuit, mieux valait il se mettre a l’abris. Et puis ce n’est pas une façon de recevoir un personnage de marque. Enfin un égal.

-Ma chambre se trouve par ici. Je t’y invite avec plaisir. Je n’aime pas me balader la nuit avec quelqu’un et j’aimerais bien discuter avec toi au calme de tes idéaux. Surtout comprendre un peu se qui te prend de te balader avec un zanpakuto que tu ne supporte pas. En plus j’ai un matelas de trop si tu veux y passer la nuit. Enfin comme tu veux parce que ma piaule n’est pas extrèmeent grande. Pour totu dire je n’invite presque jamais des personnes chez moi. Trop peur que ça ne lui plaise pas.

Le manteau dans mon dos se mit a bouger violemment. Un boule écailleuse et verte en sortie en trombe pour se positionner sur ma tête et observer le clair de lune de la lueur de ses petits yeux désarticuler. Il me lécha gentillement la joue de sa langue râpeuse et mouillé. Je l’essuyais prestement. Je lui mis une baffe dans sa petite tête ovale. Il sauta et atterrit sur la tête de mon semblable. Argh... Comment aller-t-il réagir ? Je reprit le reptile entre mes doigt , il essayais de sortir de mon étreinte mais je le tenais si fermement qu’il commençais a étouffer. Je l’accrochais a un ficelle par la taille et de cette façon il ne bougerais plus. Étrangement Shi est entièrement paralysé quand je passe cette cordelette sur son ventre. Son point faible en quelque sorte. Je le remis sur son emplacement initial, mon épaule. Il ne fit plus un seul geste. J’enlevais la fil de lin délicatement mais rien n’y faisait plus un seul mouvement ne s’échapper du caméléon. Puis le vil animal me pris par surprise pour me sauter au visage et me mordre le nez. Je tombais encore une fois a la renverse dans le sable qui recouvrit mes vêtements blancs. Satané bestiole maudite. Je n’en pouvais plus. Une main, un caméléon, un lancer, un home run , plus de reptile. Débarrassé !

Spoiler:

Tout était passé à une vitesse tellement ahurissante, que Kensei était complètement perdu. D’abord, il eût ce changement de comportement, radicalement différent de celui à qui il avait adressé la parole en premier. Un trouble comportemental ? Cela en avait bien l’air. Du coup, le lieutenant de la cinquième se sentait moins seul, et il émit un faible sourire, à l’égard de Holland, tout en se rappelant que celui-là avait eu l’amabilité de se présenter. Se présenter ? Comme si cela était normal d’avoir à faire à deux personnages se partageant la même enveloppe spirituelle. A force d’efforts, et avec la nuit tombée, Kensei perdait complètement les pédales. Du coup, il regretta grandement son sourire qui s’évanouit aussitôt. Halala… Ce qu’il pouvait être maladroit parfois… La seule chose de satisfaisante, était le fait qu’ils étaient en bons termes, malgré les manières de son compagnon d’infortune. Mis à part Hyouri-sempai, Kensei venait de se faire, un frère d’arme sur qui il pourrait sans doute compter. Enfin… Ne pas connaître son nom était plus qu’embarrassant. L’appeler Caméléon-sama comme Holland le lui avait signifié, serait un grand signe d’irrespect. D’ailleurs, son animal semblait avoir atterri sur sa tête pendant un instant. Ils n’étaient pas encore intimes pour s’autoriser ce genre de blagues déplacées. Il semblait donc que plusieurs personnes l’assimilaient à un caméléon de part son look. Kensei, lui, voyait un homme vêtu d’un shihakusho, en plus d’un brassard de lieutenant. Cela s’arrêtait là. Mis à part cela, il n’y avait rien de trop anormal. A bien le détailler…

- Rhaaaaaaa...

Kensei secoua sa tête à plusieurs reprises. Ce n’était pas son genre de dévisager un homme avec cet insistance. De plus, il le dépassait de taille, et son ambition serait donc flagrante. Délesté de la pile des documents qu’il avait auparavant, Kensei avait catégoriquement refusé le saké, en faisant des signes vifs de la main, qui partaient de gauche à droite, et vice versa. Sa fatigue était-elle si flagrante ? En même temps, il faisait partie de la quatrième, et il y avait des signes qui ne trompaient pas. La dernière fois qu’il avait picolé, Kensei s’était donné en spectacle devant bon nombre de personnes qui se trouvaient dans le bar. Heureusement que ses officiers s’étaient rapidement mobilisés pour l’évacuer. Cette pensée l’en dissuada d’accepter en tout cas. Il ne tenait pas vraiment l’alcool, et ne voulait pas faire mauvaise figure en plus de sa fatigue. Les valeurs morales qu’on lui avait inculquées en ressortaient. C’était à cause de tout cela qu’il ne buvait, et ne fumait jamais. Quand ils voyaient certains alcooliques déambuler dans les rues, Kensei s’en félicitait vraiment…

Le calme était revenu, et les permutations efficacement effectuées. C’était pile ce qu’il fallait à Kensei pour se reposer. Il devait encore faire une ronde tard dans la nuit, mais pour l’instant, il voulait fermer l’œil ne serait ce que pendant trois bonne heures. N’ayant plus rien à faire dans ce coin isolé de sa division, il gratta sa tête de gêne. Ce n’était pas qu’il avait ignoré la proposition d’être un hôte à la quatrième division, mais son épuisement était total. S’il partait dans ce coin, Kensei serait sans doute entrain de bavarder plutôt que de dormir. C’était vraiment évident. Ce gars même avait énoncé plusieurs sujets pas forcement inintéressants. Mais avec l’heure qu’il faisait, et avec tout ce qu’il avait accompli de toute sa journée, c’était tout bonnement impossible. Il ne voulait pas non plus ingurgiter des potions rien que pour causer, alors qu’ils auraient l’occasion de se revoir. Ce serait trop bête. Pendant qu’il s’amusait à se battre avec son animal, Kensei, la bouche ouverte, et le sourcil droit surélevé, grattait machinalement sa joue, en le regardant d’un air hébété. Ce gars ne finissait pas de l’étonner. Et puis d’une manière où d’une autre, la franchise était la seule chose à appliquer.

Le vol plané du caméléon le fit rire, et ce malgré sa fatigue. Pendant un instant, Kensei était prit d’une folle moquerie, qu’il ne pu contenir entièrement. Après quelques instants, il se reprit, et forma sur ses lèvres, un sourire timide, avant d’adresser une dernière fois la parole au lieutenant de la quatrième division:

- C’est vraiment très gentil à toi de m’inviter alors que tu me connais à peine, mais je me dois de refuser. Non seulement j’ai peur de te déranger, mais il faut aussi que je reste sur les lieux de la cinquième s’il survient un problème. En plus, je ne ferais que dormir dans ta loge à cause de ma fatigue, ce qui n’est pas respectable à l’égard de l’homologue que tu es. J’accepterais bien une autre invitation un autre jour, et je te ferais part de ce que tu veux savoir. Je n’ai pas grand-chose à cacher de toute façon…

Tout en s’inclinant devant lui, Kensei ajouta bien après s'être expressément redressé:

- Au fait, mes salutations respectueuses à ton capitaine. En y repensant, j’étais loin de me douter que c’était une femme… M’enfin…

En plus de son sourire, Kensei lui adressa un au revoir de la main et se retourna. Une journée fructueuse, et bien remplie. A son compteur, cela faisait le troisième vice-capitaine qu’il rencontrait en l’espace d'un mois seulement. Il était bien décider à en voir d’autres, histoire de sympathiser. Il s’arrêta un instant, et regarda la pleine lune. Toujours aussi belle… Faire port d’un shunpo l’userait encore plus qu’il ne l’était. Soupirant, le lieutenant s’enfonça dans les ténèbres d’un couloir de sa division. La marche n’était pas si mal en fin de compte…

[Merci pour le rp =)]

- Au fait, mes salutations respectueuses à ton capitaine. En y repensant, j’étais loin de me douter que c’était une femme… M’enfin…
-Ciao !

Il partait. Une rencontre brève et malheureusement je n’en saurais pas plus sur ses affinité avec son Zanpakuto. Qu’elle connerie. Enma va encore m’en vouloir de ne pas avoir la force d’interpellé les personne d’un signe de main ou d’une petite phrase amicale. Je vais aussi me faire tirer les cheveux par ce bon vieux Holland. Enfin pas vieux plutôt ancien. Nous avons gardé une apparence juvénile pour un âge incalculable. Devenir shinigami c’est accéder a une vie éternelle même si la mort nous guette comme toute personne. Je suis maintenant seul. Je me dirigeais le pas lourd, triste de ne pas avoir eu de véritable rapport avec un shinigami. Beaucoup trop exubérant c’est ce que doivent penser les autres. Mes appartements sont a quelques pas de la ou je me trouve mais avant je bois le saké qu’a catégoriquement refuser Kojima. D’ ailleurs il était surpris qu ma Taisho sois une femme. Peu d’homme s’ intéresse au soins cela va de sois qu’une shinigami doit être a ça tête. Enfin je ne me base que sur des stéréotype pourtant je n’en fait pas parti. Les effets de l’alcool se firent vite ressentirent. Je croisais une patrouille de nuit. Il devait être pas loin de minuit et la une haute éclairé d’une lueur blanchâtre le paysage nocturne. Une rue, deux rues, trois rues et au tournant, ma chambre. La porte coulissante grince mes pieds trébuches je m’écrase sur le bois de cerisier laqué et frais. Je sombre dans un sommeil calme et sans rêve. Encore une journée de merde.

Spoiler:

» Training with the moon [Pv Kojima Kensei]
» Kojima Kensei {Pres' Terminée}
» :: Je peux pioncer Tranquille ♪ [PV : Kojima Kensei] [FIN]
» Prends garde à ce que tu souhaites [PV Abs']
» Un copie de vous