Otonashi Yuzuru : A la recherche d'une identité perdue "Terminée"

Descriptions

Commençons, car il le faut bien, dans ce monde qui ne nous laisse le temps de rien, par une brève description de cette chose flasque et blanche qui lui sert de visage. De forme rondelette, s’approchant toutefois du rugbystique ovale, référentiel bondissant aléatoire bien connu des sportifs, son visage a en effet une teinte très blanche, un peu comme s’il vivait dans une île hivernale toute l’année. Effectivement, mais sans commune mesure avec le blanc de la neige, alors que celui de ce jeune homme lui, est carrément blanc comme cette même neige des plus pures. Il aime à prétendre que cela ne rend sa beauté que plus unique, il est malheureusement le seul à le penser… Il a ce visage justement, net de toute graisse humaine que l’on y trouve habituellement, propre sur lui, et sans le moindre bouton, il n’en a de toutes évidences jamais eut. C’est inexplicable en effet, que son visage soit si pur et propre en comparaison de sa tignasse marron et grasse lui servant de chevelure. Mais restons sur le visage, les cheveux viendront plus tard. Il a pour lui une bouche fine et jolie, aux lèvres
naturellement grenat, une couleur sublime parmi les belles couleurs, rendant sa bouche des plus attirantes pour les membres de l’éminente gente féminine. Deux canines pointent à l’occasion sur la lèvre inférieure, faisant alors penser à un loup en quête de proie. Du loup, il en a l’odorat, et, fort heureusement, pas le nez. Il a donc un nez aquilin, allié à un odorat digne des loups. Ses yeux à présent. Troublants en vérité, car probablement uniques en ce monde. Il a la forme d’iris des chats, à savoir en amande, de sorte que son regard soit fort mystérieux, impressionnant, terrifiant par moments, l’égal même de celui d’un démon schizophrène. Ce regard, pour continuer là-dessus, à
ceci de particulier qu’il insuffle le doute et la curiosité quand à ce personnage, du fait des deux prunelles, yeux vairons, particularités ô combien rare. Il a donc un œil rose, et l’autre vert. Deux couleurs très peu communes d’ailleurs, qui, pour une raison inexpliquée, peuvent s’inter changer, le rose devenant alors vert, et le vert devenant rose. Ces deux prunelles interchangeables ne sont en fait que le reflet de deux personnalités différentes de Yuzuru, sur le panel assez large dont il dispose. Il a aussi, comme beaucoup d’entres nous, deux oreilles, mais les siennes là encore, ont ceci de spécial quelles sont pointues, et ce du simple fait qu’il les a lui-même taillées en pointe dans sa
jeunesse, et que le corps humain étant ce qu’il est, elles ne se sont jamais reconstituées. Sa chevelure enfin, marron/noire et folle recouvre la globalité de son visage en une cascade de cheveux coulant, mèches folles et libres, le long de sa nuque, de son visage, descendant jusqu’à son nez, et parfois plus bas. Dans le dos, ces mèches descendent jusqu’entre les deux omoplates, longueurs déjà tout à fait respectable.

Passons maintenant à son physique voulez vous ? Il est assez grand, massif serait un mot convenable dans ce cas. Il mesure en effet un bon mètre 90, si ce n’est plus… Il domine donc de cette hauteur la majorité des gens. Relativement chétif, il n’a pas de masse musculaire hallucinante comme beaucoup de personnes prétendent en avoir, ses 70 kilos lui suffisant largement. Il est conscient que cela est maigre, mais n’en a cure, le bon poids est celui où l’on est bien dans sa peau. Il n’est donc pas si musclé que ça, ayant tout de même des biceps et triceps convenables au niveau des bras, et se complait bien dans ce rôle de la grande perche qui n’est pas la montagne de muscle habituelle. De ses
jambes vous devez garder à l’esprit qu’elles sont fines et non musclées, couvertes de cicatrices diverses et variées, héritage d’un sanglant passé… enfin ses abdominaux, ou du moins ce qui devrait être ses abdominaux, sont en fait plus semblables à des tablettes de chocolat fondu qu’à des tablettes véritables. Mais, et pour relativiser cette idée de masse non musclée que vous vous faite d’ores et déjà de lui, je me dois de préciser qu’il est très tonique, agile et rapide, ce qui lui permet de frapper non pas fort et une seule fois, mais vite et trois fois.

Passons alors à ses vêtements, car il y en aurait à dire aussi là-dessus. Il porte principalement une grande cape grise, et c’est là tout ce qu’on voit de lui d’ailleurs. A capuche, cette cape est décorée de multiples rainures de métal faisant penser à de l’or, ce serait plutôt un métal à très faible valeur qui a été ajouté au dessus des coutures pour éviter tout déchirement intempestif du vêtement. Cette longue cape lui descend aisément jusqu’en dessous de ses talons, et recouvre donc la totalité de son corps. Dans le bas du dos, elle commence à se déchirer, signe qu’elle commence à avoir de l’âge, et que marcher sur ses vêtements n’est absolument pas bon pour ces derniers. Dans le dos, un blason, ou ce qui semble l’être, est imprimé, de manière indélébile, en noir. C’est en fait un signe tribal des tribus vivants en forêts, clin d’œil de l’homme à ceux qui par le passé l’ont aidé. Ce signe donc, est un enchevêtrement complexe de lignes noires s’entrecroisant de manière artistique et par voie de conséquence belle, visant à former un oiseau stylisé, un aigle, le tout dans le plus total et incompréhensible entassements de signes tribaux noirs. Mais bien entendu, il porte des vêtements en dessous de sa cape, plus par obligation que par pudeur d’ailleurs. Il porte une petite veste de cuir noir, entrouverte, laissant deviner à quiconque regardera avec assez d’attention un T-shirt blanc, immaculé, comme neuf. Mais revenons à la petite veste en cuir. Ouvragée, elle semble richement décorée, et les boutons des nombreuses poches (il y en a une petite dizaine) sont en argent, marqués d’un signe spécial, celui là même de Kazuma, le prince démoniaque des romans. Assez sympathique, cette veste reste un ouvrage de valeur, et le simple fait qu'Otonashi le porte montre qu’il ne respecte pas ce vêtement pour sa valeur, mais pour son confort et sa praticité. Il porte en dessous un pantalon de toile noir, pratique au déplacement, silencieux car la matière ne fait pas de frottements. Ce pantalon est aussi agrémenté d’une foultitude de poches cachées ou non, remplies ou non. A sa ceinture, il porte son sabre, assez spécial… Ses chaussures enfin, larges bottes de cuir dont le bout est en métal, vont à l’opposé du reste de l’équipement vestimentaire du marine, dans le sens où elles le ralentissent. On y devine toutefois le dessin de flammes sur le cuir, ainsi qu’un poignard soigneusement rangé dans la botte gauche, pour être sorti rapidement, car Kazuma est en effet gaucher.

• Histoire •

Histoire ... ? Raconter, oui je dois vous raconter l'histoire dans la quelle j'excelle le plus. Le récit de mes jours passés loin de mon pays natal, dans un monde qui est devenu indispensable pour moi. Alors détendez vous, s'il vous plaît et écoutez attentivement, je ne sais pas si je déclencherai l'aversion dans vos cœur où un attachement quelconque, tout ce que je peux confirmer, c'est qu'après avoir écouté, vous ne partirez pas indifférents.

Chapitre 1 : Y en Endless Night

Pour moi,le monde était d'un ennui,je l'ai toujours regardé avec indifférence. Les été doux.Les hivers glaciaux.La fin du printemps. L'arrivé de l'automne.Les saisons se répétaient d'une manière monotone,comme un virvent qui ne cesse de tourner,le temps s'écoulait...Pour moi le monde était un lieu immuable. Pas une fois je n'ai été énervé, ni n'ai senti mon cœur bondir d'excitation. Les jours sans saveur s'écoulaient sous mes yeux,et j'étais très mécontent de ce monde ...
Qu'est ce que l'âme ? pourquoi vivons nous,pourquoi évoluons nous ? parfois des questions aussi simples peuvent laisser l'homme perplexe,incapable de se rendre digne de l'image reflété par Dieu ...
Les humains cherchent toujours à fuir ou détruire ce qu'il ne comprennent pas.
Ce qui était clair,c'est que la question du bien et du mal se résumait a un simple choix Survivre ou mourir !
En nous basant sur cette logique, ce sont d'abord les pressions néfastes qui résident au dessus de nous, les chagrins, les joies et toutes sortes de sentiments qui sont convertis en Hollow ou Shinigami.
Et au final, Hollow et Shinigami ne seront que la prolifération de ces ressentis provenant de l'homme, un ramassis de qualités et défauts qui cheminent vers un stade supérieur par l'intermédiaire du regret et de l'insuffisance. J'ai d'abord pensé à une théorie qui nous mènerait à perfectionner la communauté de l'au de là, mais l'intarissable opposition absolue du noir contre le blanc qui ne cesse de croître viendrait m'imposer le contraire, cette dure loi est grande au point que personne ne pouvait infiltrer son équilibre, ceci revient à la haine, la haine qui conduit à la vengeance et à la disgrâce qui conduisent à leurs tours vers la haine, ce cycle est incessant. Nous sommes soumis par les règles du jeu. Nous devrons faillir les règles du jeu par la ruse. C'est aussi simple que ça.
J’ai fait des rêves que jamais personne n’aurait fait, et j’ai abandonné tout ce qui ne m’était plus utile. Les idées les plus profondes résident dans mon âme…
Nous sommes toujours au gouffre de la réalité et de l’idéalisme, même si je dois commettre des sacrifices. Je ne peux pas réprimer mon surplus de sentiments. Mon cœur ardent me fait trop souffrir. Mensonges, craintes, ostentations, souffrances. Toutes sortes de négativité. Je ne suis pas si faible au point de me faire capturer. J’esquiverais et je ne connaîtrais jamais la solitude.
J'ai donc longtemps du taire mes vœux de révolution, m'obligeant à tout prix de renier la tentation qui me poussait à faire un pacte avec les forces occultes des ténèbres. J'ai pourtant l'impression de marginaliser un détail important ... Ah ! Oui. Otonashi ... Je m'appelle Otonashi Yuzuru, tel est le nom que mes parents m'ont légué peu avant leur mort. On dit que l'intelligence défait le courage, que le bien être s'impose face à la ruse et que la chance vient encore plus haut pour battre le bien être, et de la chance, croyez moi ! J’en ai eu plus qu'assez. En effet, étant de puissants capitaines, mes parents durent s'impliquer dans maintes guerres contre l'espada, et ils poussèrent leur dernier souffle dans le vulgaire plateau de bataille, en tout cas, c'est que j'en ai déduis ... de leur dernier message d'Adieu, dans leur dernier retranchement, ils me laissèrent un souvenir heureux et m'envoyèrent permuter ma place avec l'embryon d'un couple moyennement aisé de Kara Kura, je naquis donc en tant que simple enfant qui symbolisait la bénédiction de Dieu pour ce jeune couple. Un garçon qui essaye de fouler son chemin parmi d'autres, un peu plus spécial que les autres cependant, vous vous en doutiez ? Exactement, je pouvais voir les esprits aussi lumineusement que je percevais la clarté du jour grandissante. Un don ? Une perception atypique ? Qu’est ce que cela pouvait être, qui croirait l'enfant que j'étais ? Personne, pendant les 4 premières années de ma vie. J'étais condamné a étouffer ma peur. Aucun soutien, aucun pilier, aucune conviction, rien, je n'avais rien du tout ! Vous avez tous un jour ou l'autre lu des comptes de fée, une situation initiale passera toujours à l'élément perturbateur et ainsi de suite. Ce jour qui déclencha tellement de choses dans ma vie, quand je vis pour la 1 première fois mon hallucination la moins croyable, la plus folle de toutes. 2 hologrammes se disaient être mes parents, des Shinigami, Shinigami ? Est ce qu'au moins j'étais conscient de la signification d'un tel mot ? Oui, car j'avais du mûrir plus vite que les autres, au lieu d'être simplet, négligent, niais et joueur comme tout enfant banal de mon âge se devait l'être. Mais je n'aimerais pas m'attarder sur ce point, car voyez vous, j'ai tendance à m'attacher à ce vague message que mes parents m'ont laissé, et si je me le remémore de manière plus approfondie, ça ne fera que s'accentuer encore et encore. Je dois demeurer neutre quoi qu'il se passe, c'était l'attitude à prendre, car au fil des jours, je me complaisais dans ma vie d'étudiant et je guignais à ce que cette vie perdure. Pour l'instant, tout ce que vous devrez savoir se résumera au secret de la petite sphère, tôt ou tard, mes parents savaient qu'utiliser mes pouvoirs deviendrait une évidence exigeable. Tous les enseignements primaires au Hôhu, Kidô et autres arts étaient décrits dans le détail prêt, sans oublier de mentionner les secrets pour éveiller mes pouvoirs de Shinigami, du jour au lendemain, ma vie changea radicalement.
Le début est toujours le même sous ce ciel bleu, pour tenir cette promesse. Désormais, je me suis retourné. Dans un désert brillant tel l'or, j'erre à la recherche d'une fleur de diamants, c'est la première fois que je vis pour quelqu'un. J'ai quelque chose à protéger, que je ne veux pas perdre à nouveau, j'ai donc laissé vibrer les braillements de mon cœur. Tout ira bien ! je le crierai autant qu'il le faut, je crois en mes lendemains resplendissants. Il y a un point commun entre tous ceux dont le rêve est devenu réalité. Tant que tu ne baisses pas les bras, tu ne perdras pas !

"Quand un vent contraire semble te fait barrage, alors ... tu devras prendre cette main et saisir ta chance, car tu n'es pas seul ok ?"

C'est ce que disaient les discours de ma mère, et au fur et à mesure que ma résolution à comprendre le sens de ma vie se propageait, je me mis à réaliser les sages paroles de mes parents, et si la neutralité pouvait signifier autre chose ? Si être neutre consistait à garder l'équilibre entre la fusion du Shinigami et Hollow présents en nous, pour qui devais je me battre ? Pourquoi devais je me battre ? N'était-il pas stupide et insensé d'apprendre à combattre sans raison ? Pourquoi ne laisserais je pas simplement d'autres créatures se charger de ce qui est censé être leur devoir ?
Non, tant que ça n'est pas moi qui assiste à une fin concluante, je ne serais jamais satisfait, bien que privé des attraits de mes parents, par la faute de ces provocations belliqueuses entre Shinigami et Espada, je ne peux pas céder quelque chose qui m'a vu naître et que je vois depuis le jour où j'ai connu la lumière. Mes parents, ma sœur, mes amis ... Est ce que des gens comme eux méritaient vraiment d'assister au carnage humain, sûrement pas, et pourtant toutes ces tendances entre les 2 camps et la pression grandissante me pousse à croire qu'ils y seront forcés. Mais par quel agrément décident-il de la vie ou la mort ? Vous savez, cette pression que l'on ressent tout au long de sa colonne vertébral, celle qui nous pousse à soustraire nos regrets, pour que l'on es rien à nous reprocher plus tard, j'y ai goûté, et disons que ma dévotion pour les hommes finit par prendre le dessus me laissant sentimentale sur les bords, et sûrement plus humain, du moins, ce fut ma conviction ce jour là. Protéger ... j'avais quelque chose à chérir, et donc une raison de dévoiler mes pouvoirs au grand jour.



Chapitre 2 : Shinigami & Espada : Créatures de répulsions

Hé Otonashi ! Tu rêvasses encore ?!
Ah ! Suamanakatana Enyu. Je m'étais endormi ?
Le cours est déjà terminé, franchement, comment tu peux décrocher des A en ronflant comme un port ? Je suis jaloux
N'exagérons rien, je suis plus chanceux qu'autre chose.
C'est ça, ouais, bref on y va, Shiz'ka nous attends.
Ouais...

Ça, chers lecteurs, c'est l'image de la vie quotidienne qui cohére avec l'ennui traversant mes veines, vous me croiriez si je vous disais que chaque jour, mon passe temps en cours se résume à observer la fenêtre devenu une confidente pour moi ? sûrement pas aux 1ers abords, mais en dehors de cette circulation banale réside comme même les conflits d'autrui et au moment de retrouver Shiz'ka, nous venions rapidement de comprendre qu'un de ces nombreux conflits était la cause derrière le visage alarmé de la jeune femme, elle se laissa tomber sur mon buste en détresse, m'expliquant qu'Oyama, un mec un peu trop confiant en sa graisse a encore dépassé les bornes martyrisant un autre plus faible que lui, et tous regardaient le spectacle cloués par une sorte de présence invisible à leurs places, incapables du moindre geste, quel spectacle vraiment hideux ! Je n'étais pas violent, loin de là, j'étais même un élève au sérieux exemplaire, mais observer des gestes aussi immoraux attisait mon irritation, chose qui me poussa à réagir sans réflexion infidèle à moi même. Je n'avais plus le choix.
Pour mettre fin à cette bagarre ridicule, je du me prendre un coup en pleine face, et il faut le dire, endosser un crochet de ce type n'était pas évident, mais comme ça, il serait au moins satisfait, et il arrêterait.

Otonashi-kun !!!!!!
D..Daïjobu, Shiz'ka. lui fit je d'un sourire pour signaler que tout va au mieux.
Qu'est ce que tu fous au juste ? Otonashi, pourquoi tu t'incrustes entre moi et ma proie, enflure ?
Ca suffit ... tu ne penses pas Oyama ? Tu t'es assez défoulé pour aujourd'hui... *aide l'autre à se relever* Yosh relève toi, Takamatsu ...

T'es paumé ou tu le fais vraiment exprès, pourquoi un faiblard comme toi vient s'enraciner la tronche entre moi et ma victime ?

Tu sais au moins à quel point tu es pourri, rassure moi Ôyama ? Tu frappes un gars pour quelques sous... Comment peux tu être aussi bas ? *Lui jette quelques pièces* Tiens ! je n'en aurai pas besoin.

Ça fait un bail que je voulais piétiner ta face d'arrogant, ça tombe bien, je vais t'envoyer jouer les défendeurs loin de ma vue toi et cette patte molle en piétinant vos sales tronches.

Piétiner, piétiner, piétiner. Encore et encore ... Si l'on se piétine les uns les autres, ça fait de nous des piétineurs, vivant dans une société de piétineurs ou le plus fort piétine celui en bas et ainsi de suite, sais tu à quel point tes propos m'écœurent Oyama, un type comme toi ne devrait pas avoir le droit de vivre, une racaille devrait juste se contenter de finir à la poubelle.

Il n'eut pas l'éventualité ou la baraka d'en dire plus, c'est qu'en fait mes pulsions funestes étaient revenus à moi à l'entente d'une harangue aussi avide de sens, des célérats comme lui ... rien de plus normal que de voir des Hollow bourgeonner à tord et à travers, et sans m'en rendre compte, il était au bord des larmes, affolé par un poing qui était lancé à toute vitesse vers sa figure, il n'avait rien vu, rien compris, le proverbe disait donc vrai :"Un chien qui gueule ne mord jamais" et je du envers et contre tous calmer ma rage imprévue pour cette fois, d'autant plus qu'un Reiatsu m'inquiétait, et je m'en arrêtai là rangeant mon bras vers mes côtes sans risquer de l'approcher un milimètre de plus. Cette aura intimidante qui faisait presque s'affaisser la population des alentours. Qui ça pourrait bien être ?

La prochaine fois ... je ne pense pas pouvoir m'endiguer dis je en me retournant, la prochaine fois ... Je fonce tout droit et je t'éclate, je fonce tout droit, et je t'éclate. lui ai je murmuré avant de quitter ce champ morbide.

Certains furent ébahis de ma prestation qu'il qualifient d'héroïque surtout parmi la gente fémine. D'autres étaient terrifiés par cette facette de ma personnalité, entre péjoratifs et amélioratifs, les avis divergeaient. Bien joué, moi qui voulait être discret, c'était pas gagné gagné on dirait.
Mais ça ne me captivait pas pour autant, pour l'instant, cette mystérieuse apparition reste ma complication primordial, mais je fis rapidement dissiper mon humeur hargne, sans être calme, un combat était perdu d'avance pour moi.
Hollow ? Non, c'était quelque chose d'un poil plus puissant ... J'allais bientôt le savoir de toutes façons, mais je pense saisir la raison de son apparition, j'ai laissé émaner un peu trop mon Reiatsu sous le coup de l'émotion tout à l'heure, c'est de ma faute, je ne pouvais pas le renier ...
Fin de la traversée des ruelles étroites de Karakura, et au dessus, ça ne pouvait être qu'un Arrankar, ce fut une lapalissade tangible. Après avoir futivement posé mon corps dans un endroit sûr et avéré, je revêtis ma cape à part et distincte de celle d'un Shinigami,elle varie tout à fait, tissé d'une par haute couture, d'un alliage de cuir spécifique, très résistante, et surtout ...offerte par mes parents biologiques. Aussi blanchâtre que noirâtre, elle reflétait tout à fait mon identité, de ces long traits. Finalement arrivé en haut, le face à face eut lieu. Mais vu son aspect, j'avais du mal à le distinguer d'un singe.

Shinigami hein ?
Shinigami...?! Je ne me souviens pas m'être présenté en tant que tel, par contre, vu ta face, quel genre de singe peux tu bien être ... ?
Un singe ... Je vois, t'es un petit comique en fait, vous les jeunots, vous aimez tellement crever à l'âge de la fleur.
hhhunhunhunhunhahaha. Exact, on dit que les hommes sont les descendants des singes, mais vu ta gueule, tu as du rater une branche ou deux .
Tu viens de dire ce qu'il ne fallait, disparais petite merde.
Hô ? "Un chien qui gueule ne mord pas" hein ? Tu me rapelles quelqu'un, sauf que lui, c'est bien un chien.

Futile. Soupira le brun d'un air décidé esquivant un coup adverse, puis d'un salto aussi subtil que gracieux,un mouvement simple mais conséquent. Il se trouva déjà loin derrière son ennemi, qui emporté au loin par une offensive qui n'avait plus lieu d'être se vit trancher le buste, surpassé par une vitesse époustouflante.

Déjà terminé ?

Ksô ! Aplasta Gorila ! (Écrase Gorille)

Alors c'était ça la libération d'un Arrankar, celle qu'ils nomaient "Résurection", impressionant, non seulement sa taille mais aussi son Reiatsu furent déccuplés de plusieurs fois, d'autant plus que son ossature se fit plus endurante à première vu, un attribut qu'il ne fallait pas prendre à la légère. Ce qui était plus, c'est que sa force respective allait devenir pour mon plus grand malheur un peu plus imposante que ça u_U.

Je vais t'envoyer finir la plaisenterie en enfer ... Gamin, mange toi ça ! dit-il en tendant le bras en avant

Cero De La Conquista !

Qu'est ce que ...

Puissant ... une attaque machinale d'une telle précision, c'était la 1ere fois que je voyais un Cero de ce genre, à peine lancé qu'il étouffa d'une grande célérité mes issues d'esquive les plus évidentes, en se divisant en plusieurs parties de Reiatsu brute, réduisant mon champ d'évacument et aussi mes options face à son offensive, je n'avais donc pas le choix, il fallait le faire.

Bakudô No Hachi Ju Ichi (81) : Danku (Mur du rejet)

De légères brulures étaient constatées après l'explosion, et bien que la plupart des cordes d'energies furent parées, mon Kidô fut fracassé par la suite, et finalement, il eut plus de peur que de mal, mais j'étais essouflé toute fois, bien qu'étant l'héritier du Reiatsu de deux capitaines, utiliser un Kidô de ce niveau à un âge pareil était encore de trop pour moi.

Ta force est proportionelle à ton rang, je n'en attendais pas moins de toi, Arrankareu, mais je suis légèrement surpris comme même, que tu puisses user d'une techniques aussi intelligente...

Toujours en vie Shinigami ?!

Cette fois j'avais dégainé pour de bon, et sur le passage du vent témoin de la mélancolie des hommes, je m'abattis sur lui par un puissant coup de lame qui fut tant bien que mal paré par son bras renforcé, à travers ce coup et à travers l'intense froideur de mes yeux, je lui fis comprendre à quel point c'était désagréable pour moi d'être comparé à un Shinigami.

Je pensais avoir réglé cette mal compréhension ... La prochaine fois sera fatale, ne me compare plus jamais à ces immondices.

Tu dis ça, mais tes pouvoirs et tes capacités me portent à croire que tu l'es bel et bien, peu importe, ne te tracasse pas pour ça, je t'envoie bientôt te débarasser de cette conscience que tu chérie tant.

Il me repoussa ensuite mettant fin à l'échange et m'envoyant valser quelques mètres de dessous de lui.

Cette fois, c'en es fini de toi, à ta place, je ne tenterais pas d'esquiver le môme, regarde en dessous de toi ... Sois tu te prends sympathiquement mon Cero et tu disparais, ce qui me fera des vacances, soit tu fais encore le malin, et c'est tout une partie de la ville qui sera Anihilée. La balle est dans ton camp, Ha !

Je refuse de l'admettre, mais il a bien raison, et son Cero était déjà presque tout chargé, merde,; je n'avais même plus le temps de réfléchir, devrais je libérer mon Shikaï ? Non, ce serait trop dangereux dans cette position, Je n'ai plus le choix, c'était systémtyque, je devais laisser faire mon instinct, je devrais utiliser "ça"

(Kido inventé juste pour embellir la présentation)

Plus sombre que la nuit
Plus pourpre que le sang
scellé dans le temps
De par votre nom
Je jure devant les ténèbres
De réduire à néant
Toutes les forces du mal
Qui se dressent devant nous
en unissant votre force à la mienne
fragment du seigneur des cauchemars
reviens du royaume des cieux
et entre dans mon esprit
Unissons nos pouvoirs et nos corps
Ensemble marchons sur la voie de la destruction
et transperçons tout, même les âmes des Dieux!

Ce Kidô, même avec une incantation, j'avais du mal à le maîtriser, c'était comme dompter un océan vague et dense à ces yeux entre deux simples mains , un concentré pareil de Reiatsu, c'était la 1ere fois que je l'utilisais, un Kidô interdit. Et je n'eus qu'à tendre les mains en avant pour rayer toute matière approximative, je ne sais par quel miracle ce Hollow évolué avait pu survivre, mais une créature dont la vie ne se limite plus qu'à quelques secondes est une créature morte.

Bakudô no Sambiaku Ni : LAGUNA BLADE!

T..Tu Qui est tu à la fin, SHINIGAMI ?!!

*Senkâ*

Yaré Yaré, bonté divine, tu es vraiment un gars borné tu le sais ?! Très bien, puisque tu y tiens, écoute bien car je ne le dirais qu'une fois. Je suis quelqu'un qui croit que la race d'une créature n'est pas source de son pouvoir. Shinigami .. Hollow ou même les Quincy, Qui se fout de ce que l'on peut être. Le pouvoir est le reflet de nos rêves et nos désirs, plus nos rêves sont grands, plus notre force l'est aussi, c'est ainsi que le pouvoir se mesure.Bien que j'use de leurs pouvoirs, je ne suis ni un Hollow ni un Shingami, mais un humain, un simple humain. Yagami Kazuma est mon nom.
Savais tu quel était mon rêve Arrankareu ... ? C'était de devenir humain. Et pour se faire, je dois tous les protéger de vos querelles de fou. Disparais, Ôte toi de ma vue. Je t'avais bien dis que la 3eme fois serait fatale.

Ces 2 points les plus vitaux étant touchés, il n'en avait plus pour longtemps, moi je demeurais là à l'observer en train de se dépoussiérer, esquissant un sourire de démence puis un rire amusé, il fallait croire que je prenais plaisir à le voir périr doucement, chose évidente, pourquoi s'en priver alors que ce qu'on fait est juste.

Chapitre 3 : Un Avenir Incertain.

Je réussis tant bien que mal à ramper vers mon corps, je ne pouvais pas duper mes réserves de Reiatsu, en essayant ce Kidô tout à l'heure, j'ai pu comprendre à quel point une vie peut être importante puisque je l'avais risquée. Plutard j'ai du expliquer à mes amis inquiet ce qui se passa, en inventant une excuse bidon qui tienne la route, complétant le tout par l'un de mes sourires incondescants, ce genre de sourire qui pousse les gens à nous comparer au plus innoffensif des anges, puis ensuite, j'ai du remplacer l'oppression du combat cause de mes cernes sous les yeux par un stress de ces derniers jours. Ceci dit, je ne pense pas que mon récent ennemi fasse parti de l'Espada, mais là n'était pas la question, si sa puissance était aussi prolongée, pourrais je vraiment rivaliser avec l'Espada ? A l'heure qu'il est, je suis incapable de répondre quoi que ce soit à cette question. Un non catégorique veut souvent signifier un Oui. Si ma résolution à rester en dehors de ces batailles était grande, cela veut sûrement signifier que je m'impliquerai à coup sûr dans la bataille fatidique. En attendant, mes perceptions sensorielles se développent de jour en en jour, et chaque jour, ça devient pénible de supporter l'angoisse de réaliser que de si grandes puissances tiennent entre leurs mains l'avenir du monde.
Dans mon enfance, j'ai toujours suivi la carte au trésor étendue dans mon esprit. Celle qui me conduira à la terre qui m'est promise, avec exaltation, je prouverai la véracité des cartes au trésor, ainsi, elle ne seront plus une légende, L'on pourra rafler et s'accaparer les richesses les plus enfouies, celles de nos coeurs, ne le pensez vous donc pas ?