Élya Thorna, Épine, Shinigami. (Achevée !)

» Vous Même «

Prénom : Guilhem.
Âge : 17 ans.
Expérience RP : Je n'ai fait jusqu'à présent qu'un seul RP que j'ai très vite abandonné parce qu'il y avait peu de personnes connectées, je n'ai donc pas une grande expérience du RP.
Un avis sur Bleach Shinigami Age : Ce forum me paraît très intéressant, j'ai envie de voir ça de plus près.
Comment vous avez connu ce Forum : Un ami.

» Votre Personnage «

Nom : Thorna
Prénom : Élya
Age : Entre 80 et 105 ans d'âge spirituel, entre 18 et 22 ans d'âge apparent.
Sexe : Féminin

Race : Shinigami
Rang / Grade désiré : 3ème siège avec une préférence pour la 10ème division (sauf si un rang plus élevé est disponible dans une autre division, bien sûr, je cracherais pas dessus). Pour second titre : Épine.

Description Physique :

Élya a l'apparence d'une jeune fille de dix-huit ou dix-neuf ans, de taille moyenne et porte l'uniforme shinigami comme d'autres porteraient des vêtements de ville. Absolument relâchée, sa tenue met en valeur sa silhouette élancée tout en masquant sa fine musculature. On la croirait frêle, on serait surpris. Ses cheveux sont gris foncé et encadrent son visage sans traits particuliers sous forme de mèches folles indisciplinées. La profondeur de son regard gris aussi est légèrement accentuée par une petite cicatrice en-dessous de son œil droit, seule trace récessive de l'accident qui causa sa mort.
Absolument pas préoccupée par son physique, elle ne se formalise pas de sa quasi-absence de poitrine ou de hanches, et sait se faire respecter à coups de poings si jamais les plaisanteries se révélaient par trop acides.

Description Psychologique :

Élya est joyeuse, sociable et se fait difficilement des ennemis. Parfois sujette à de courtes crises de mélancolies, elle reste tout de même un compagnon agréable et de bonne compagnie. Sa légère impertinence est très vite pardonnée car émoussée par son humour.
Élya est loyale et juste ce qu'il faut d'ambitieuse, et toujours prête à prendre les armes pour aller buter les méchants. En effet, elle est très combative et se donne toujours à fond dans les combats, que ce soit en entraînement ou contre du menu fretin d'hollow. Dans des combats où elle risques sa vie, on la dirait déchaînée mais sous son apparence explosive elle garde son sang-froid et analyse chaque indice laissé par son adversaire qui pourrait faire pencher la victoire de son côté.
Sympathique et volontaire, elle est une alliée de poids et un ennemi à ne pas négliger. Remettant toujours en compte ses capacités, elle continue à aller de l'avant en s'entraînant. Sa devise serait : "Dès que tu arrêtes de douter, tu ne peux plus avancer."

Histoire :

Épisode 1 : Existence mortelle.

Née dans une famille de mineurs, Élya n'a pas beaucoup de chance dans sa vie mais, ne possédant pas de moyen de comparaison, elle n'en a pas conscience et se satisfait de la sienne. Première fille d'une longue fratrie de garçons, ses parents ne savent qu'en faire et décident de la mettre au fourneau, avec pour mission de préparer le repas, entretenir la maison, pendant que tout le monde va travailler aux mines. La jeune fille ne l'entend pas de cette façon et suit ses frères et ses parents dans la mine. Sa famille la découvre et, impressionnée pare sa volonté, décident de lui accorder le droit de travailler comme eux. Élya est vite chargée de remplir les chariots, les pousser jusqu'à la sortie de la mine, aiguiser les pioches et les pelles, bref tous les boulots que personne ne veut faire car on a trop besoin de bras pour piocher et creuser.
Il en va ainsi pendant plusieurs années et la routine continue, quand un jour un mineur perce une poche de gaz dans un boyau alors que la benjamine se trouvait au fond de l'excavation. Une effroyable explosion survient et la mine s'effondre, écrasant tous les mineurs présents à l'intérieur et à proximité. L'âme d'Élya s'évapore tandis que son corps, écrasé, est peu à peu recouvert d'une couche de poussière que personne ne viendra ôter.

Épisode 2 : Âme.

Élya s'éveilla dans une clairière au soleil; hébétée, elle se leva et marcha droit devant elle, sans but. Elle arriva à un village, au bout de trois minutes, trois heures, trois jours, elle ne savait pas. Totalement absente, son corps prenait des initiatives et son esprit suivait. Le village de maisons de bois semblait habité, bien que personne ne déambulait dans les rues. Les habitants semblaient s'être enfermés dans leurs maisons, pour une raison qu'eux seuls connaissaient. Qu'importe, puisqu' Élya était bien en peine de se demander laquelle. Sortant un peu de son somnambulisme, elle aperçut une sorte de nuage de poussière au loin. Une porte se déverrouilla sur sa gauche et une jeune femme sortit en trombe malgré les cris venant de l'intérieur de la maison, sûrement lui disait-on de rentrer. La nouvelle arrivante prit Élya par le bras et entreprit de la tirer vers la porte de sa maison restée ouverte, tout en lui criant :
Qu'est-ce que tu fais au milieu de la rue ? Tu ne vois pas qu'ils arrivent ? L'alerte a pourtant bien été donnée !
Élya se laissa emporter dans le bâtiment et la jeune femme en barricada la porte de l'intérieur. Aucune lampe n'était allumée mais, malgré la pénombre, Élya perçut la présence de deux autres personnes. Une femme plus vieille que sa sauveuse et un jeune homme de deux ou trois ans son aîné. Une fois qu'elle eut vérifié l'obstruction de la fenêtre, la jeune femme se tourna vers sa protégée :
Tu es en sécurité ici, mais ne parle pas et ne bouge pas avant que je ne t'y autorise. On va attendre qu'ils s'en aillent.
À peine avait-elle fini sa phrase que des cris et des bruits de cavalcade commencèrent à enfler à l'extérieur. Des coups furent assenés aux murs et aux portes de toutes les maisons. Au bout d'un temps qui leur semblait interminable, les gens dehors finirent par se lasser et repartirent. La jeune femme attendit encore quelques minutes puis rouvrit la fenêtre. Elle se tourna ensuite vers Élya :
C'étaient encore des pillards. on a eu de la chance ils venaient de la plaine; s'ils étaient venus de la forêt, on ne les aurait jamais vus arriver de si loin. Je m'appelle Tetsura, et voici ma mère Isui et mon petit frère Muta. Je ne t'ai jamais vue, d'où viens-tu ? Tu es une nouvelle venue ?
La gentillesse de Tetsura rompit la digue d'hébétude d'Élya et elle se jeta dans ses bras en pleurant.
Comme c'est souvent le cas au Rukongaï, la jeune fille fit bientôt partie intégrante de la famille qui l'avait recueillie.
Attirés par son immense réputation, Muta et sa jeune sœur rentrèrent ensemble à l'Académie des Shinigamis, dès qu'elle fut prête. Les cours se passaient bien pour Élya et son frère, et malgré ses deux ans d'écart avec Muta, elle semblait l'égaler, voire réussir mieux que lui. Beaucoup d'élèves Shinigamis abandonnaient en cours d'année, mais pour d'autre cela représentait une chance inespérée de quitter le Rukongaï, ou encore un moyen d'apprendre plus de choses encore. D'autres encore étaient attirés par le seul prestige que conférait le grade de Shinigami.
Élya était très forte dans le combat à mains nues et au sabre, et excellait au Shyunpo. Le Kidô lui posait plus de problèmes mais elle jouissait tout de même d'un niveau relativement correct, loin d'égaler certains mais satisfaisant quand même. Finalement elle obtint son diplôme tandis que son frère échouait de très peu, et encore, avec difficulté. Culpabilisée, Élya hésitait à intégrer le Seireitei mais, encouragée par sa famille et surtout par son frère, qui lui assurait que ce n'était pas grave pour lui mais qu'elle devait profiter de sa chance, elle finit donc par assumer sa nouvelle vie de Shinigami et à quitter le Rukongaï.
Elle gravit rapidement les échelons jusqu'à être remarquée et recrutée par une division où elle continua à grimper dans la hiérarchie, perfectionnant son style, ses états physique et mental ("un esprit sain dans un corps sain") ainsi que, et surtout, son aptitude au combat. Bien sûr cela paraît prodigieux mais ça lui prit bien quatre-vingt ans depuis sa sortie de l'Académie.

Désormais elle se retrouve à un rang prestigieux qu'elle n'aurait jamais cru atteindre un jour, celui de ...